Le tour du centenaire ...
- Kieros
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c'est vrai que je le vois mal perdre avec le maillot jaune sur les épaules, 1 minute d'avance, à 1 journée de la fin.
On a surement assisté à un Tour mythique... l'étape où Amstrong chute dans la montée avant de lancer son attaque alors que tout le monde le croyait affaibli, on en reparlera encore dans 50 ans



- Pachakuti
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n'emêche que ce tour fut sacrément "étrange" avec hamilton qui fait un grand tour avec l'épaule fissurée, ullrich qui est mal pendant la moitié et qui explose tout le monde au contre la montre, amstrong qui est mal pendant plusieurs jours et qui explose toute le monde au tourmalet. ce fut un très beau tour, mais pas très crédible. surtout vues les cadences infernales tenues!
- Kieros
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on en reparlera samedi soir mais pour moi Ullrich va gagner au terme d'un contre la montre de folie avec Armstrong
exact
parcours parfait pour lui mais dommage qu'il n'y ait que 49 km

Voici venu le temps des rires et deschamps
Dans l'île aux enfants
C'est tous les jours le printemps
C'est le pays joyeux des enfants heureux
Des monstres gentils
Oui c'est un paradis
http://www.youtube.com/watch?v=xyDAeByWWF0
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Faudrait vraiment qu'Amstrong ait une grosse défaillance pour perdre plus d'une minute... contrairement au 1er clm, la canicule ne sera pas au rendez-vous. Il va gérer tranquillementon en reparlera samedi soir mais pour moi Ullrich va gagner au terme d'un contre la montre de folie avec Armstrong
exact
parcours parfait pour lui mais dommage qu'il n'y ait que 49 km



- Niko
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
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Voila les 10 premiers arrivés
1 115 KNAVEN Servais NED QSD en 3h 54' 23"
2 163 BOSSONI Paolo ITA CAL à 00' 17"
3 097 MENGIN Christophe FRA FDJ à 00' 17"
4 148 VAN BON Leon NED LOT à 00' 17"
5 053 COMMESSO Salvatore ITA SAE à 00' 17"
6 033 GARCIA ACOSTA Vicente ESP BAN à 00' 17"
7 075 LÜTTENBERGER Peter AUT CSC à 00' 17"
8 062 CLAIN Médéric FRA COF à 00' 17"
9 043 DE GROOT Bram NED RAB à 00' 17"
10 106 PARRA Ivan COL KEL à 01' 55"
1 115 KNAVEN Servais NED QSD en 3h 54' 23"
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3 097 MENGIN Christophe FRA FDJ à 00' 17"
4 148 VAN BON Leon NED LOT à 00' 17"
5 053 COMMESSO Salvatore ITA SAE à 00' 17"
6 033 GARCIA ACOSTA Vicente ESP BAN à 00' 17"
7 075 LÜTTENBERGER Peter AUT CSC à 00' 17"
8 062 CLAIN Médéric FRA COF à 00' 17"
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Show must go on ...
- urba
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rofesseur de sports et entraîneur, Antoine Vayer, 40 ans, dirige AlternatiV, une cellule de recherche d'entraînement à Laval (Mayenne). Et chronique le Tour pour Libération.
>Perplexes après l'analyse de la traversée des Alpes la plus rapide de toute l'histoire (Libération du 17 juillet), nous attendions avec crainte les Pyrénées. Et nous sommes sidérés. Les athlètes cyclistes nivellent encore leurs performances vers le haut. Jusqu'où ? Comme si les années EPO and Co n'avaient pas existé. Jugeons plutôt.
C'est sûrement la moyenne horaire historique de la première étape pyrénéenne de 198 kilomètres à 37,45 km/h qui a fait échouer Ullrich à 13 secondes du record de Laiseka, au final du plateau de Bonascre. Le lendemain, sur six cols, l'Allemand pédale encore allégrement le cul vissé sur sa selle à 34,62 km/h derrière Virenque. Une force phénoménale pour celui qui est un des derniers purs produits d'ex-Allemagne de l'Est. «Biologique», disait Richard son dauphin en 1997. Ce dernier nous a d'ailleurs resservi son show sur son vélo «chouchou» dans un plan merchandising. Tout comme Gilberto Simoni, le vainqueur de Loudenvielle qui a enfin pu faire passer la frontière à «Coco», sa machine italienne. Tout ça pour une journée after Giro, entre potes.
Faisons aussi les comptes après la victoire d'Armstrong dans le troisième volet du triptyque sur les hauteurs de Luz Ardiden à plus de 35 km/h de moyenne. Il reste une étape de montagne, un contre-la-montre et trois étapes de plat avant Paris. Nous prédisons au bas mot une moyenne générale à 40,65 km/h pour le Tour du centenaire. Soit près de 0,5 km/h de plus que le record de l'épreuve. A moins bien sûr que le proviseur Jean-Marie Leblanc ne sermonne collégialement ses élèves trop doués pour les faire ralentir. Mais ceux ci sont turbulents.
Records. On mettait sur le compte de ces moyennes inconnues le fait qu'aucun record n'ait pu être battu dans les Alpes. C'était pour rire, les coureurs s'y reposaient. Avec les mêmes vitesses constantes dans les massifs jouxtant l'Espagne, terre promise, nos guerriers ont fait «péter» les temps des cols mythiques de Peyresourde, du Tourmalet et de la montée de Luz. Rien que cela. Vinokourov et Mayo, en 31' 10" à plus de 24 km/h sur une pente à 7 %, ont battu de plus de 3' le meilleur temps de Livingstone sur Peyresourde. Livingstone, c'est cet autre Américain prématurément disparu du circuit, comme tant d'autres comètes, ex-équipier de Lance.
Le Tourmalet, la montée biblique, a eu aussi sa dose. Sept secondes de mieux pour un nouveau record en 39' 43" par Ullrich, Armstrong, Mayo et Zubeldia. Avant, c'était 39' 50" par Pantani, le plus rapide grimpeur des années 1994-1998 et du siècle, lors d'une étape au coût énergétique équivalent. Ce dernier sort d'un récent séjour en hôpital psychiatrique, tout comme Jimenez, son alter ego espagnol qui détient, lui, presque tous les records de la péninsule ibérique.
Le «boss» Armstrong, la star du catch américain à vélo, n'est pas en reste. Il explose la montée de Luz Ardiden de 1' 47" malgré une chute (même pas mal !) et un déchaussement de pédale. Mais dans son sillage, sept coureurs sont allés plus vite que Laiseka et Indurain, les ex-meilleurs performeurs. Même Pantani au temps de sa splendeur oxygénée aurait fini à 2' 24" dans une étape équivalente. Mais les records en temps suivent les records d'audience.
Puissances. On mesure aisément et précisément les puissances du pédalage en watts, l'unité de valeur (les «chevaux» du moteur). Si on rapporte ces mesures à un cycliste étalon de 70 kg, Vinokourov et Mayo, avec 445 watts, ont développé en fin d'étape à Peyresourde l'équivalent de la puissance qui lui aurait permis de rouler à 54 km/h sur du plat dans un long contre-la-montre par vent nul. Performance exceptionnelle typique des années folles, tout juste dépassée par Armstrong, Riis, Indurain, Pantani dans leurs meilleurs jours.
Mais le niveau d'ensemble de la puissance de ceux qui suivent immédiatement (soit une quinzaine de coureurs) est aussi extrêmement élevé. Et c'est nouveau. Pour des exploits de groupe par com paraison supérieurs aux meilleures ascensions de L'Alpe-d'Huez en 1995 et 1997.
Armstrong va mieux qu'en 2002. Il programme ses étapes. Théoriquement, il est impossible sans jouer à l'imbécile d'avoir une telle différence de rendement entre son dernier contre-la-montre à Cap Découverte et sa montée de Luz. D'ici que, juste pour le «fun», il ne remporte le Tour qu'avec 7'' d'avance rien que pour embêter Fignon et ménager le suspense... A 30 ans, Vinokourov est aussi épatant de progression en watts. Ullrich, sans faire d'exploits infernaux comme à Arcalis en 1997, est bien au niveau de son sacre d'antan. Moreau, le meilleur Français, pousse allègrement sur les pédales 80 watts de plus que pendant sa période Festina.
Il n'y a plus de «cas isolé». En 2002, seul Lance avait développé en montagne une puissance moyenne au-dessus de 415. Cette année, ils sont six, les six premiers du classement général, qui développent une puissance située entre 416 et 423 watts en moyenne. Du jamais vu. Pour terminer à la dixième place du Tour en 2003, il faut développer en montagne une puissance moyenne de 400 watts. Une valeur qui était largement suffisante pour gagner le Tour jusqu'en 1992-1993. Alors que l'EPO était déjà là chez certains.
Les cinq meilleurs Français au classement général sont placés entre la 8e et la 32e place. Ils ont 33,5 ans de moyenne d'âge et sont tous issus de la Dream Team Festina de 1997. Entre eux, il y a les poissons pilotes d'Ullrich, Plaza (21e) et Garcia Casas (22e) et aussi Dufaux (20e), issus de la même génération et de la même célèbre équipe andorrane. Faut-il attendre la génération de leurs fils pour voir du sang neuf ?
Losers. Les autres coureurs de l'Hexagone restants (une vingtaine), semi-valides et silencieux, sont principalement placés après la 90e place, entre 2 h 30 min et 3 h 30 min de retard sur le leader du Tour. Un joli «gruppetto» de losers. On en vient à penser comme Cabu qu'il faut dépénaliser le sport, pour une France qui gagne. Plus sérieusement, il faut que ceux qui ont tué le vélo en épousant le Tour de France optent pour un véritable moratoire d'un an, afin de se donner les moyens de détecter les produits indécelables qu'ils connaissent. Ils sont au courant.

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