Ah oui, Kiki, on est bien d'accord que Desplechin, plus ça s'éloigne de La Sentinelle, plus c'est chiant, ou c'est juste moi qui vieillis (je sais même question que pour Zelda ) ?
(oui, je t'appelle Kiki, c'est pour booster mes stats pour une éventuelle recherche de Bédé)
EDIT: si-ma-tante, y a eu un changement de page, mais sache que la page précédente, c'est ta chance, le cadeau de ta naissance.
Le Néant est là juste devant nous et nous suce le bout
Je ne suis pas vraiment bien placé pour en parler, n'ayant pas de véritable amour pour son cinéma Mais la sentinelle est pour moi son meilleur film, oui. Rois et reines a ses bons moments également. Esther Kahn m'est sympathique, mais n'a aucun lien avec le reste de son œuvre. La vie des morts m'a assommé, et Comment je me suis disputé... ne s'adressait vraiment pas à moi, ou juste par séquences
J'ai enfin pu revoir la scène du nichon Je l'avais placé sur un banc mais je me souviens d'une scène sur un banc du manoir (mais sans croque nichon). Pour les Contes de la Crypte, mes souvenirs doivent me jouer des tours. J'avais l'impression qu'il était aveugle et qu'il en était mort. Je dois confondre avec l'aveugle de Susperia que je prenais pour Gilbert Montagnier.
Il s'agit de vieux souvenirs et dans ma phase "je vieillis donc la mort s'approche de plus en plus la salope", j'essaie de mettre une date à ces souvenirs qui ont marqué mon enfance.
edit: J'ai oublié de vous remercier. Alzheimer sans doute. Une nouvelle preuve que je me trouve sur la phase descendante
A voté l'expo Tim Burton à la cinémathèque, aujourd'hui. J'étais assez enthousiaste à l'idée de voir cette exposition fraîchement transférée du MoMa; le résultat est très décevant.
La variété des oeuvres est d'une pauvreté affligeante, on en fait le tour en une heure, certains films ne sont presque pas traités (Sleepy Hollow, Ed Wood, Batman, Alice, Planète des Singes), il y a 3 pauvres pellicules à mater. Une belle arnaque, qui faisait bien peine après la somptueuse expo Kubrick venue de Francfort. Ma seule satisfaction, c'est de ne pas avoir fait 3 heures de queue comme les pauvres touristes qui patientent surement encore à cette heure.
Nota : il n'y a pas de message subliminal sur l’élection dans ce post.
The Avengers est cool, et viendra je l'espère faire le tri entre les fans de longue date et les geeks de posture, puisque si j'ai bien tout suivi, il semblerait qu'il respecte les conventions de la série, dans sa tonalité, sa narration aussi bien que dans sa palette de couleurs. Je laisserai à Butty&Bukky le soin de confirmer, puisque j'appartiens à la troisième catégorie : celle qui n'a jamais lu un comics de sa vie mais qui va voir le film parce que wow quand même elles sont chouettes les affiches didon. Pour nous, qui ne sommes pas sensible au fétichisme de l'entreprise, reste un énième film d'action, certes mieux dialogué et (un peu) mieux mis en scène que la moyenne des origin-movie qui conduisent à celui-ci EH MAIS QU'EST CE QUE T'EN SAIS T'AS JUSTE VU IRON MAN ET ENCORE T'AS PIONCE A LA FIN oh toi ta gueule. A vrai dire, j'aurais aimé en avoir quelque chose à foutre, parce qu'en habitué, Joss Whedon gère son scooby-gang comme personne et te pose une affinité ou un antagonisme en à peine trois plans et autant de répliques. Genre la défiance d'Iron Man envers Captain America, mais teintée du respect hérité de son père, et surtout la relation Iron Man/Hulk, pour le coup assez touchante (Hulk déboite! Yay Ruffalo!).
En revanche, too much Scarlett les mecs, on frôle le racolage passif là. En plus, contre toute attente elle est moins bandante en combilatex qu'en petite fermière dans We bought a zoo.
Bref, c'est un film qui plaira aux habitués des blockbusters, qui divisera les lecteurs de comics (le traitement réservé à Loki fait déjà polémique dans bien des basement), et qui ennuiera les gens dans l'intervalle.
Je me demande bien ce que Jerzy Skolimowski fout là dedans
J'ai rattrapé Attack the block, a.k.a "Comment ruiner toute la sympathie d'un film en un plan". Cette série B. au demeurant sympathique (le design des E.T est très réussi) se dote d'un sous-texte social malheureux, notamment en ce qu'il refuse de réellement confronter la figure du wesh-wesh, se vautrant dans un angélisme et une commisération qu'on croyait réservée aux meetings de Mélenchon. J'aurais préféré que les racailles nous soient présentées comme telles, et pas comme des racailles ouais mais qui sont issues d'un peuple qui a beaucoup souffert tavu, qu'on laisse le spectateur se débrouiller pour se trouver des atomes crochus avec un casting plus proche d'un reportage de TMC que d'une chanson de Stomy Bugsy. Akira avait bien géré le truc. Au lieu de ça, on se traine un personnage de victime curseur de notre empathie, qui finira par s'émouvoir de cette force de caractère propre à cette jeunesse qui a grandi trop vite. Puis vient ce plan stupide, qui en même temps qu'il nous confirme le discours paternaliste que tient le film à l'égard de ses personnages, lui fait perdre le bénéfice du doute.
Le héros saute d'un appartement mais évite la chute en se rattrapant à ... un drapeau anglais Voilà qui ne risque pas d'arriver à un meeting socialiste.
Yo les boloss, y'en a un parmi vous qui a vu Rampart avec Woody Harrelson ? Etant fan de The Shield, je me demandais si le film (qui s'inspire de faits réels) rend bien les choses. En plus y'a Steve Buscemi
Une certaine façon de traiter le forum d'en bas qui laissera des traces. Qu'ils ne s'étonnent pas de connaitre une sortie à la Kadhafi, le cul à l'air sur un pick up.
Ah oui, moi je pensais plus, "c'est ta chance, tu peux rallier à ta cause l'ex première dame d'OMForum" ( reine aurait été plus juste mais ça faisait carrément lèche cul )
La ressemblance est frappante (je regrette que le montage de Jules avec Cob en Marie-Antoinette ne soit plus en ligne, pour comparer )
Sans transition, hier après-midi en zappant sur la télé orange (Ciné FX ) je suis retombé, 20 ans après, sur le Château de ma mère de Yves Robert/Marcel Pagnol... quelle déprime ce film, je pense que mon esprit avait refusé de s'en souvenir c'est à se pendre.
Tenez, j'ai une question pour Kieros et Buk ceux qui ont vu Take Shelter :
Je suis récemment tombé sur une critique - assassine - qui reprochait surtout au film sa fin et le choix de trancher en faveur d'une apocalypse bien réelle plutôt que d'appuyer la folie de son héros.
Perso, j'avais perçu cette tornade à l'horizon comme le signal que la paranoïa de Michaël Shannon qui s'étendait désormais à sa cellule familiale (d'où le fait qu'ils la voient également), en plus de prophétiser le futur du pays. Le film semble tellement peu motivé par la question de la véracité de cette tempête, si ce dernier plan avait uniquement vocation de twist, ce serait hors-sujet et bien décevant
Pour vous, il s'agit vraiment d'une tornade qui arrive ?
Pour moi, c'est une tornade bien réelle, Shannon n'est pas fou comme sa mère et il possède cette prescience qui lui permet de prendre soin de sa famille, quand les autres vont crever par rationalisme pur et défiance envers son don (ou sa malédiction).
J'ai trouvé cette fin formidable, qui m'a grandement évoqué celle de Stalker de Tarkovski (la gamine possèdant contre toute attente des pouvoirs télékinesiques, ce qui contredit la théorie rationnelle du scientifique et légitime celle -mystique- du stalker de la zone)
Sans cette fin, le film aurait été, à mon sens, un drame psychologique assez bas du front et sans grande portée generale; j'ai prié tout le long du film pour que la tornade soit réelle
Modifié en dernier par Kieros le mer. mai 09, 2012 17:50, modifié 2 fois.
Qu'espérais-je en allant voir Projet X ? Quelques critiques élogieuses m'avait laissé croire que ce nouveau geek movie était calibré pour être un Risky Business survitaminé aux hormones de Very Bad Trip. Pas de suspense, ça ressemble plus à un clip promotionnel de Jean Roch qu'au Supergrave gonzo que j’espérais. Reste le dernier quart d'heure chaotique aux allures de GTA, mais ça ne rembourse pas le prix du billet -et je suis rentré gratuit.
Les vieux chats possède le talent satirique de la comédie italienne, dépeignant avec un humour grinçant cette histoire d'héritage familial. Ça m'a rappelé Comencini (l'argent de la vieille) ou Scola (affreux, sales et méchants), mais ça n'a rien d'inoubliable.
Le Vieux Buk a écrit :
Sinon, vu tout à l'heure "La cabane dans les bois", jubilatoire (surtout les dialogues, mais alors pour le coup seulement en anglais -même les sous-titres étaient moyens-), mais pas aussi incroyablement novateur et brillant qu'on nous l'avait vendu (cf les critiques dithyrambiques surtout chez les anglo-saxons ), parce que quand on l'habitude du "meta-film" et de Joss Whedon, c'est pas vraiment surprenant. A voir cependant.
Heyyyy, c'est fun!! Très Angel dans l'esprit, toujours le même équilibre parfait entre le premier et le second degré (plus, Amy Acker ). Dommage que le premier degré soit un peu faiblard, et pas bien flippant.
La licorne, je veux la voir sur un ring affronter le bouc de Jusqu'en Enfer
La dernière demi-heure est effectivement extraordinaire Juste dommage qu'on doive se taper une heure de méta-film d'horreur paresseux avant
Il y avait moyen de faire un machin ultime, en donnant du temps et un bon réal à ces Avengers de l'horreur du final Et je comprends pas que Fran Kranz ne soit pas davantage mis en avant, on dirait le fils de Owen Wilson et Graham Chapman