Cinéma... Tchi Tcha !

[si-ma-tante-en-avait]

Je veux pas lancer de polémique mais un film avec un titre américain, tourné LA sur l'histoire de l'âge d'or du cinéma américain, forcément que cela devait plaire aux membres des Oscars.

[Niko]

et pas à ceux des césars

Dommage que Mathilde Seigner n'ai pas eu plusieures récompenses à donner

[si-ma-tante-en-avait]

Non mais honnêtement, un film muet sur une histoire autre que sur le cinéma américain avec un titre français et tourné en France, je doute qu'ils auraient remporté 5 Oscars.

[G.bédécarrax]

Non mais honnêtement, un film muet sur une histoire autre que sur le cinéma américain avec un titre français et tourné en France, je doute qu'ils auraient remporté 5 Oscars.

Ouaip. Au fond, on se dit que c'est le concept qui est récompensé plutôt que la qualité de son exécution.
Je pense aussi que le public américain doit pouvoir y trouver une satisfaction particulière, celle de voir son passé récent sous un jour presque "mythologique". C'est un peu leur "Minuit à Paris", on y décrit un Hollywood qui ressemble à une succession de vitrines de musée, ce qui en un sens en valide la valeur "historique".

Pour autant, le film est celui de son auteur, et si au vu du sujet c'est un Oscar presque logique, ça reste une réussite curieuse pour un film qui semblait au départ ne pas prétendre à grand chose.

Mais une chose est sûre : la réputation du film étant désormais assurée, j'ai hâte d'en voir le pastiche porno!

Les César eux m'ont bien saoulé. La récompense de Béjo, déjà, et puis surtout cette salle impression d'une profession qui veut montrer qu'elle est fière de ses banlieues. Joey Starr en ouverture, l'attention pénible sur Omar, son César, et puis Mathilde Seigner qui veut voir monter sur scène "son Didier" (<-- Joey Starr, toujours), avec toujours la même volonté d'assimilation, et cette manière de vouloir dire au spectateur que ces gens là sont finalement comme nous.

[si-ma-tante-en-avait]

Ah Seigner et Joey Starr

[Hyde]

Moi ça me fait très plaisir, ces oscars pour The Artist, d'abord parce que j'ai aimé le fim et l'ai trouvé plein de poésie même s'il n'est pas parfait, et que le concept me plaît, mais surtout parce que je pense qu'à aucun moment ils n'ont vu le truc venir, et que c'était un délire d'Hazanavicius, tout comme OSS 117 ou la classe américaine. J'admire le fait qu'il essaie de faire toujours des trucs différents et drôles, sans se prendre au sérieux, et dans ma tête je considère sa récompense pour the artist comme un prix pour l'ensemble de son oeuvre! Je m'en fous de pourquoi ce film là particulièrement, et c'est évident que c'est parce que c'est un film sur Hollywood, moi ça me fait marrer et plaisir que Hazanavicius, qui a fait des films comme La classé américaine (qui est un chef d'oeuvre, attention! ) et l'acteur de Brice de Nice soient récompensés aux oscars.

[butterfly15]

Je retiens que Omar Sy est meilleur acteur que George Clooney et Brad Pitt

[rider]

...

[Kieros]

Voici :

[Kieros]

Je m'en fous de pourquoi ce film là particulièrement, et c'est évident que c'est parce que c'est un film sur Hollywood, moi ça me fait marrer et plaisir que Hazanavicius, qui a fait des films comme La classé américaine (qui est un chef d'oeuvre, attention! ) et l'acteur de Brice de Nice soient récompensés aux oscars.

C'est ça, la puissance intellectuelle !

Le moment extraordinaire, c'est quand les critiques américains vont vouloir reconstituer la carrière de cet artist , qu'ils vont tomber sur "La classe américaine" starring John Wayne, Paul Newman, Dustin Hoffman..? et qu'il vont vouloir la traduction du script

[butterfly15]

Michèle Bernier

[Kieros]

J'enchaine, j'suis chaud :

Les affiches non officielles de quelques films nommés :

[si-ma-tante-en-avait]

Moi ça me fait très plaisir, ces oscars pour The Artist

Attention, je suis content du succès aux Oscars :jaiunamimuet: mais je voulais simplement préciser que ces récompenses sonnaient un peu comme une auto fellation des membre des Oscars.

[Kieros]

C'est assez vrai, et G.Bédécarglass a bien résumé, je pense. Il est toutefois à noter que c'est le premier "film dans le film" sur Hollywood qui se chope un Oscar du meilleur film, sur une ribambelle dans le genre. Donc sucer n'est pas forcément gagner

[butterfly15]

J'ai adoré Joey Starr quand il a traité Jéremy Michalak de petit pédé, quel talent, on aurait dit du Beaudelaire

[si-ma-tante-en-avait]

Je précise que je n'ai pas encore vu le film mais l'idée m'avait plu. Hyde a parlé de poésie et c'est ça qui m'a donné envie de le voir une fois dispo. Car moi et les films français ça fait deux. Après, quand la folie s'est emparée du film, je me suis dit "tiens, un titre anglais+tourné à LA+muet donc aucune barrière pour les visionneurs américains+quelques acteurs us+sujet sur le début d'hollywood= ça va leur faire aux ricains (pas le public mais les critiques).
Faut pas se cacher, quand tu entends les spécialistes dire que souvent, on a droit à des Oscars de compensation notamment pour la technique et cie, tu te dis que tout ne se joue forcément pas sur la qualité du film. Logiquement si on juge que la qualité, on ne devrait pas parler de compensation. "tiens je te file la meilleure bande son parce que t'as pas pu avoir le meilleur scénario et que ça la fout mal que tu repartes sans rien alors que tu rapportes beaucoup de fric aux studios".

Après, pour les acteurs en lice par exemple. J'ai vu que la perf' de Brad Pitt dans Moneyball. Je l'ai trouvé bon mais sans plus. Pour les autres comme Clooney, je n'ai pas d'avis.

[BabyRock]

J'ai adoré Joey Starr quand il a traité Jéremy Michalak de petit pédé, quel talent, on aurait dit du Beaudelaire

Beaudelaire ne se serait jamais abaisser au niveau de ce crétin polymorphe de Joey Starr.

[G.bédécarrax]

Le moment extraordinaire, c'est quand les critiques américains vont vouloir reconstituer la carrière de cet artist , qu'ils vont tomber sur "La classe américaine" starring John Wayne, Paul Newman, Dustin Hoffman..? et qu'il vont vouloir la traduction du script

Oui, j'y pensais Dans le même registre, surveiller les commentaires youtube des vidéo Brice de Nice.

[Kieros]

J'ai adoré Joey Starr quand il a traité Jéremy Michalak de petit pédé, quel talent, on aurait dit du Beaudelaire

Beaudelaire ne se serait jamais abaisser au niveau de ce crétin polymorphe de Joey Starr.

Prix Patrick Dewaere siouplait Non sans déconner, sa performance d'acteur dans Polisse est fantastique. Il n'a pas une palette très étendue, mais dans ce genre de rôle, il fait le métier. Gérard Lanvin a fait tout une carrière comme ça.

[BabyRock]

Non sans déconner, sa performance d'acteur dans Polisse est fantastique. Il n'a pas une palette très étendue, mais dans ce genre de rôle, il fait le métier.

le Brandao du cinéma français, en somme ?

[JUAN]

Initialement privé d'Oscars, l'acteur est venu déguisé pour promouvoir son prochain film The Dictator. Il a renversé les prétendues cendres de Kim Jong-Il sur le tapis rouge.

Sacha Baron Cohen reste le roi du buzz. Dimanche soir, l'acteur britannique déjanté a fait le show sur le tapis rouge des Oscars.

Pourtant à l'affiche d'Hugo Cabret de Martin Scorsese, celui qui s'est fait connaître avec ses personnages d'Ali G, Borat et Brüno, s'était semble-t-il vu interdire l'entrée aux Oscars, avant finalement d'y être à nouveau autorisé. La raison? L'Académie voyait d'un mauvais oeil son intention de venir déguisé à la cérémonie.

En pleine promotion de son prochain film, The Dictator, réalisé par Larry Charles, Sacha Baron Cohen ne se déplace plus en effet sans son costume de Général Aladeen, dictateur fanatique de la République (fictive) de Wadiya, située au Moyen-Orient.

Dimanche soir, sur le tapis rouge des Oscars, l'acteur est donc venu paré de ses plus beaux atours de Général, accompagné de charmantes jeunes femmes vêtues de costumes militaires, et, surout, portant une urne supposée contenir les cendres de son «ami» Kim Jong-Il (dont le portrait ornait l'urne), l'ancien dictateur nord-coréen décédé en décembre 2011. Lors d'une interview précédant la cérémonie, Sacha Baron Cohen a renversé les cendres sur le journaliste américain Ryan Seacrest, après lui avoir dit que son costume venait de chez John Galliano, qui avait créé la polémique avec des propos antisémites en mars dernier. Une apparition remarquée, et réussie pour le roi des provocateurs.

La retransmission :


La bande annonce est géniale

[butterfly15]

Non sans déconner, sa performance d'acteur dans Polisse est fantastique. Il n'a pas une palette très étendue, mais dans ce genre de rôle, il fait le métier.

le Brandao du cinéma français, en somme ?

On insulte pas Brandao

[si-ma-tante-en-avait]

Je suis tombé sur une bande annonce d'un film assez dingue et qui m'a fait rire

God Bless America

[ZeroZero13]

Excellent !

J'ai toujours rêvé d'avoir un gun pour ce genre de personnes

[pimpam]

un film américain ...

[Kieros]

J'ai vu De bon matin, c'est pas mal du tout, mais :
- Qu'est ce qu'on doit s'amuser,chez Jean-Marc Moutout! Sur l'ensemble de sa filmographie, on doit pouvoir recenser quelques chose comme deux sourires.
- Putain ce que Xavier Beauvois joue mal Pas aidé par un personnage de DRH cynique un peu trop "note d'intention" et caricatural, certes, mais justement, son interprétation en mode dictée accentue ce côté "j'incarne un discours plutôt qu'un homme".

Mais le film est pertinent, et brode autour d'un canevas des plus classiques (un employé de bureau jadis important qui se voit peu à peu évincé par sa nouvelle direction) le récit d'une vie qui se délite, bien aidé par des choix de narration judicieux, faite de flashback semés sans réelle chronologie pour mieux illustrer un mal-être dont on peine à dater ni comprendre l'origine. Darroussin moins "bonhomme" qu'à l'habitude, menaçant, tendu, en route vers l'implosion, est impressionnant.
Je tiens enfin à signaler que malgré le cadre de la banque, le film ne traite pas vraiment de la crise financière comme on aurait pu le craindre, et s'inspire plus de ce qui a pu se passer chez Renault.

France Telecom plutôt, non ?

Excellent film et un Darroussin effectivement transfiguré. Heureusement qu'il a fait un bide au box office, sinon une moitié de la France se pend pendant que l'autre abat sa hiérarchie.

[Kieros]

Pour poursuivre dans le film français, j'ai vu L'Exercice de l'Etat de Pierre Shoeller.

Pour faire bref, il mérite largement ses nominations et César (scénario brillant et Michel Blanc impeccable). Quiconque s'intéresse à la politique et ses arcanes devrait le voir.

[si-ma-tante-en-avait]

J'apprendrais des choses qui pourraient m'être utile ?

[Kieros]

La mode est décidément à la nostalgie formelle : je viens de voir War Horse de Spielberg, il ne manque plus que James Stewart pour se croire dans un film de l'âge d'or d'Hollywood

Pour les scènes avec cheval, il y a : des couleurs vives, la musique omniprésente, l'absence de sang, un propos parfois naif, une anglophonie de tous les protagonistes, une inspiration Fordienne, de l'épique. Ça déroute totalement quand on a vu chez le réalisateur des œuvres modernes, sanglantes et frontales comme Il faut sauver le soldat Ryan ou la liste de Schindler Mais ça fonctionne, on fait un bond 50 ans en arrière.

Pour les scènes sans cheval, le film perd tout lyrisme pour s'ancrer dans une atmosphère plus Kubrickienne, tant le no man's land de Spielberg ressemble à celui des sentiers de la gloire. Ce sont les moments les plus réussis du film

Si formellement, l'ensemble manque de personnalité du fait de toutes les influences, la narration elle, est du pur Spielberg. Le Cheval, c'est un peu ET et tous ses propriétaires successifs sont jeunes et sympathiques, comme beaucoup de héros de Spielberg. C'est un film ouvertement grand public.
Bref, attendez-vous à un film old school, une oeuvre synthétique et marquante dans la filmo de Spielberg, mais absolument pas un nouveau Soldat Ryan révolutionnaire.

[Kieros]

Et puis pour rester chez Steven, vraiment excellent ce Tintin C'était pourtant pas gagné, avec ce matériau de base minable que constitue l'oeuvre rance, surannée et overhypée de Hergé (je trolle à peine) Il est même resté fidèle aux anachronismes, aberration techniques et humour lamentable dont le belge était friand (je ne parle pas de Gerets). Les fans quinquagénaires qui hurlent à la trahison feraient mieux d'aller se branler avec des oranges bleues.