T'as rien à dire ???... Alors t'es ici chez toi ! Vol.4

[Jairome]

Je pense comme Urba, l'essentiel c'est de faire un métier pour lequel tu as de l'intérêt, ou de te forcer de t'y intéresser, ou d'avoir le sentiment que ton travail sert à quelque chose. Il n'y a rien de pire que de se dire "bof, si je suis au taf ou pas, ca changera rien à la société". Je ne sais pas quel sont vos boulot (je comprends que c'est dans l'informatique). Mais c'est indispensable de s'y épanouir. J'ai changé de boulot depuis quelques mois, je fais pas le job le plus captivant du monde, je suis pas payé comme un ministre, mais au moins je me sens investi parce que structure neuve, esprit start-up et surtout, si mon taf n'est pas fait, la boîte serait dans la merde. Ca motive

[Hyde]

Moi il vaut vraiment mieux ne pas penser en termes de "mon travail fait une différence" parce que sinon j'arrête demain...

[G.bédécarrax]

Je pense comme Urba

Oui oui, moi aussi Et je ne sais vraiment pas si le problème est générationnel (dans mon entourage, je ne connais qu'une seule personne dans la même situation). Surtout, je ne sais pas trop quel est le problème. Je n'aime pas ce que je fais, je n'en ai rien à foutre mais fondamentalement, c'était aussi le cas de mes études. Les maths, le français, l'histoire, le sport, ça ne m'a jamais intéressé mais je finissais pourtant par faire ce qu'il fallait, parfois à l'arrache mais sans trop de heurts. Il y avait toujours quelque chose pour garantir un minimum de motivation. Là, il me faut toute l'énergie du monde pour prendre l'initiative d'écrire un mail. Je ne parle même pas de commencer à le rédiger hein, je parle juste de cliquer sur "Nouveau message"
Je ne suis pas en train de regretter de ne pas aimer mon job, j'ai tout fait pour que ce soit le cas. Non, je m'étonne d'être incapable de trouver la plus minuscule source de motivation, qu'elle soit "positive" ou "négative", et de cette incapacité physique à m'acquitter de la moindre tâche. Les efforts ne me posent plus trop de problème, et je fais pas mal de trucs qui m'emmerdent sans broncher, mais dans la sphère professionnelle, ça m'est -pour l'instant - impossible. Je ne comprends pas cette spécifité, s'agit-il de la difficulté à appréhender l'aspect redondant des efforts demandés, d'un simple défaut de méthodologie dans ma recherche de travail, ou d'un vrai problème dans mon rapport à celui-ci, je ne sais pas.

il vaut mieux te servir de ce symptôme pour tenter de découvrir le désir inconscient qui t'anime

Je pense que, Champoul aussi bien que moi, si on était capable de (se motiver pour) ce genre d'introspection, on ne se serait jamais retrouvé dans la situation qui est la nôtre

[Champoul]

Tu dis ça parce que tu n'as jamais fait un boulot intéressant, sérieusement
Tu as fait des études qui te faisaient chier, et tu fais un boulot qui te fais chier. C'est dans la lignée

Je suis de la même génération que vous (plus ou moins), et dans la même situation que vous, j'ai le même comportement, donc je comprends assez bien en fait

Tu dis ça parce que tu ne me connais pas, j'adore programmer, quand c'est un algo assez complexe et que ça dure pas trop longtemps.. quand c'est chier de la ligne de code toute conne ou que ça dure trop longtemps, ça me gave..
Et c'est pour tout pareil.. j'adore faire plein de trucs, mais faut pas que ça dure et que ça devienne obligatoire, c'est tout..

[Niko]

Circuit très sympa, tu vas te regaler

chute à l'avant

[G.bédécarrax]

Ca va, pas trop de dégats ?

[rider]

...

[Niko]

Ca va, pas trop de dégats ?

c'était sur un virage lent donc on va dire une petite glissade ... bon j'ai que des rayures et rien de cassé à proprement parlé mais la moto est bien moche

[stramboise]

Je trouve votre discussion vachement intéressante. C'est un sujet qui m'a long-temps concerné (et qui dans une certaine mesure me concerne encore) et pour faire simple - je pourrais développer plus tard - ça va mieux aujourd'hui pasque:

- j'ai changé de taf,
- j'ai entamé une psychanalyse!

Sinon je voulais juste vous dire que je sors d'une réunion avec le sosie de Ludivine Sagnier (avec de plus beaux yeux) !!

[G.bédécarrax]

Il est scientifiquement impossible de s'attarder sur les yeux d'un sosie valable de Ludivine Sagnier (il est d'ailleurs conseillé de se tenir éloigné de son visage). A vrai dire, je pense que je serai incapable d'identifier un sosie de Ludivine Sagnier au delà de sa chute de rein :laminutebeauf:

c'était sur un virage lent donc on va dire une petite glissade ... bon j'ai que des rayures et rien de cassé à proprement parlé mais la moto est bien moche

J'espère que tu t'es pas viandé au premier tour, Jospin style

[si-ma-tante-en-avait]

Rares sont les personnes qui épanouissement au boulot. Mon frangin par exemple, adore son métier. Finir à 20h, ce n'est pas surprenant chez lui mais contrairement à Champoul, son métier lui permet d'avoir à chaque fois des projets différents. Il aime ce qu'il fait et n'a jamais l'impression de refaire la même chose tous les jours.

[Niko]

c'était sur un virage lent donc on va dire une petite glissade ... bon j'ai que des rayures et rien de cassé à proprement parlé mais la moto est bien moche

J'espère que tu t'es pas viandé au premier tour, Jospin style

non dernier tour de l'avant dernière cession ... (c'était le "putain je suis bien, allez encore un petit tour et après je sors)

Par contre y'a 2 mecs de mon groupe qui se sont temponnés le lundi matin dès le 2e tour du premier excercice ... ça leur fait cher du km pour la formation

6 gamelles sur 2 jours (dont 1 moto explosée) ... on a niqué le groupe 1 et ses 0 gamelle (y'a bien que là qu'on pouvait les niquer d'ailleurs)

[G.bédécarrax]

(par rapport à Urba, je suppose qu'avoir un gosse changerait plus le truc qu'on boulot intéressant)

Voui, mais j'ai peur d'être trop égoïste même pour mes gosses et l'envie d'en avoir n'émerge vraiment pas.

Edit: Sphère professionnelle ou pour les trucs administratifs privés chiants, style remplir ta déclaration d'impôts, c'est pareil?

Ca peut l'être, si je ne m'y prends pas tout de suite. On a failli m'envoyer un huissier pour payer une facture d'hôpital, et j'ai laissé se perdre plus de 200€ de feuilles de soin (car je n'ai pas non plus trouvé la force d'aller refaire ma carte de sécu, perdue en 2007), juste parce que j'avais la flemme d'aller acheter des timbres.
C'est un peu particulier, j'étais au chômage et ca n'aide pas à infléchir ce genre de comportement

J'ai la même chose que toi je crois (et de manière très violente). Enfin, j'essaie de changer ça. J'ai replongé pour trois jours de vendredi à lundi pour diverses raisons. Je suis obligé d'adopter une attitude assez conformiste, chiante, veiller à me régler, avoir une bonne notion du temps, bouffer sainement, me cadrer pour être bien dans ma tête et ne pas que ça m'arrive... etc. Ca ne me ressemble pas du tout. Mais, si je n'y veille pas, je retombe. A part peut-être une femme compréhensive, personne ne pourra te foutre des limites et te cadrer et certainement pas ton boss. Bref, vivre en ligne et en dérapage contrôlé. Quand je le fais, le cerveau redémarre, les passions reviennent et ça bouillit. Et pas vraiment l'inverse en fait. Dans mon cas, c'est un problème de maîtriser sa vie, son environnement, agir plutôt que se poser des questions...chez moi, c'est un problème d'avoir vraiment passé à l'âge adulte. Enfin, je crois...ça prend évidemment un peu de temps pour tout remettre en ordre alors que c'est nécessaire pour le faire.

A moins de considérer la glandouille comme ma grande passion, celle à laquelle je voudrais consacrer tout mon temps et mon énergie ( ), je pense qu'on diffère un peu. Tu sembles vivre les exigences du quotidien, "la routine" comme une entrave à ce tes passions voire, allons y carrément, à ta liberté ? De ce que je saisis, et je peux tout à fait me planter, les élans que tu réprimes sont romantiques, un peu rock&roll, et la discipline que tu t'imprimes consiste finalement à faire l'effort de distinguer le jour de la nuit, la semaine du week-end, Mars d'Avril, bref à structurer ta vie selon des intervalles de temps, non ?
Et qu'est ce que tu retires de cette discipline ?

Pour l'instant, je n'ai pas ce problème. Je m'accomode assez bien du quotidien, des jours qui filent sans que rien ne se passe, et si je m'inquiète de cette impression que je n'adhère plus à rien, des efforts que je dois faire pour m'intéresser au moindre sujet pour qu'au final rien ne survive, je n'en souffre pas. Je ne souffre pas non plus de faire un taff chiant, je suis bien conscient 1) de la chance que j'ai d'en avoir un 2) d'à quel point il pourrait l'être plus. Non, j'arrive juste pas à travailler!

Je m'excuse, je n'arrive pas à faire décoller le sujet de son aspect psychanalytique, à faire émerger quelque chose d'un peu plus général que mon cas personnel. Je pense que mon problème trouverait une résolution au moins provisoire avec un taff intéressant, mais au fond je pense comme Champoul, il est possible d'être allergique à la notion même travail, et c'est les causes de cette allergie qui m'interpellent

[rider]

...

[si-ma-tante-en-avait]

Quelqu'un a piraté la web cam de Bédé. On va enfin voir à quoi il ressemble.

[Hyde]

La thèse, pour ce genre de choses dont vous débattez (le rapport au travail; au fait d'avoir une vie structurée, de se sentir utile, s'épanouir dans le boulot en ayant des petites satisfactions quotidiennes), c'est redoutable. C'est super facile de se laisser aller à un rythme complètement décalé, type je dors jusqu'à midi- je travaille la nuit de chez moi dans une chambre aux rideaux fermés en me nourrissant de bols de céréales, c'est super souvent aussi qu'on se demande pourquoi on fait ce qu'on fait, à quoi ça sert et à quoi ça mène. On finit par culpabiliser de ne pas travailler chaque fois qu'on fait autre chose, et à avoir envie de faire autre chose chaque fois qu'on se met à travailler... Aucune satisfaction immédiate ou presque, très difficile de savoir où on en est dans son travail, des phases de panique succédant aux phases d'inaction ou de surrégime...

Du coup moi aussi je me force à aller travailler à la fac, à faire des horaires de bureau un peu étendus, à me forcer à cuisiner, à ne pas amener de travail en vacances, et ça aide quand même à ce que le quotidien soit plus facile et à avoir moins l'impression de faire quelque chose qui n'a aucun sens. Mais c'est quand même schizophrène: on fait une thèse pour échapper au monde du travail et être autonome, et la seule solution pour la finir, c'est d'adopter un rythme de monde du travail et s'imposer des obligations

[G.bédécarrax]

on fait une thèse pour échapper au monde du travail et être autonome, et la seule solution pour la finir, c'est d'adopter un rythme de monde du travail et s'imposer des obligations

Je pense que la plupart des sociétés se sont structurées quasi-naturellement pour étouffer tout un tas d'angoisses existentielles. Que ce soit le boulot/métro/dodo, la société de consommation - j'avoue n'avoir pas étendu ma piteuse réflexion au delà de l'occident -, tout pour nous tenir éloigner du néant et nous donner d'autres objectifs que celui de ne pas mourir

rider : tu disais un truc dans la version director's cut de ton dernier message sur les objectifs de tes études. Là, par contre, on se rejoint pas mal A la différence que je n'ai pas fait des études qui me passionnaient, mais en revanche, je n'ai jamais étudié dans l'optique de me préparer au travail. Et a vrai dire, si j'avais été fils de miliardaire, j'aurais passé ma vie à la fac :busterbluth:

Quant à la question de la fierté, j'ai un autre problème : j'ai toujours refusé d'être fier de moi

[Champoul]

Pour mon cas personnel, vous allez chercher bien trop loin
Toute chose devient pénible à partir du moment où on/je me l'oblige. J'arrive à la faire, pas de problème mais ça me gave quoi..
Et quand j'étais étudiant, je faisais passer toutes les choses en attente et futiles devant la chose la plus importante et à faire absolument. Pire encore, je préférais faire des trucs que je déteste faire, type ménage, rangement, paperasse, mais pas pressante, plutôt qu'un truc qui en temps normal ne me dérange pas, coder, mais qui était à faire absolument.
C'est en ce sens que c'est pathologique, et quand je dis que c'est générationnel, c'est que je sais que je ne suis pas le seul dans ce cas, et que ça devient de pire en pire.

Si je devais pousser jusqu'à un semblant de vos conneries d'analyses cliniques ( ) je ne supporte pas la frustration.. c'est vrai.. et ne me contredisez pas, je déteste être frustré
( et ça pour le coup, c'est un gros problème sociétal de demain, l'humain a tout, veut tout, et de plus en plus. Bédé et moi , on est juste en avance sur notre temps )

Et sinon, aerobic: IRL, je ne suis ni exigeant avec moi même, enfin pas trop, et encore moins prétentieux, enfin je crois

[rider]

...

[Kiskill]

Tiens, en parlant de motivation/intérêt pour le travail. En ce moment, on a une élève infirmière de 31 ans qui était ingénieur en informatique et qui se reconvertit...

Elle a la pêche et bosse bien

[White Label]

vous pouvez venir toutes les deux je gère

[Kiskill]

On est sur Grenoble, tu passes nous chercher

[White Label]

vi

t'es sure que t'es pas le shyzo d'un mec fan de fringue je me sens pas trop le caleçon pull-in, la, en ce moment

[BabyRock]

c'était sur un virage lent donc on va dire une petite glissade ... bon j'ai que des rayures et rien de cassé à proprement parlé mais la moto est bien moche

J'espère que tu t'es pas viandé au premier tour, Jospin style

non dernier tour de l'avant dernière cession ... (c'était le "putain je suis bien, allez encore un petit tour et après je sors)

Par contre y'a 2 mecs de mon groupe qui se sont temponnés le lundi matin dès le 2e tour du premier excercice ... ça leur fait cher du km pour la formation

6 gamelles sur 2 jours (dont 1 moto explosée) ... on a niqué le groupe 1 et ses 0 gamelle (y'a bien que là qu'on pouvait les niquer d'ailleurs)

Quel talent
Bon l'important c'est que tu t'en sois sorti sans dommage

[urba]

A vouloir couper trop vite, j'ai certainement été encore moins clair. Je ne t'ai absolument jamais trouvé ou imaginé prétentieux (ni Urba d'ailleurs hein).

Merci bien, hein

Mais c'est vrai qu'on a tous nos objectifs dans la vie, des personnalités différentes, et des façons de les concrétiser aussi.
Perso, je préfère écrire sur le forum ou parler avec mes potes de choses dont je suis content, et pas de me plaindre. Donc forcément, ce sont plutôt des choses valorisantes. C'était pour la parenthèse de Rider. Ce que je veux dire, c'est que Joeuf et moi, on peut être aussi heureux dans la vie l'un que l'autre, moi je vous parlerai des bons côtés de ma vie, et lui des mauvais. Le forum n'est donc pas un paramètre dans l'analyse.

Au delà de ça, ma voie de ninja, c'est d'être heureux. Et pour être heureux, il faut que je n'ai pas de problèmes de sous, que ma famille soit heureuse, et que je sois fier du boulot que je fasse. Ça ce sont les points non négociables. Donc, au moins sur les points pour lesquels je peux avoir une prise (hors santé dans une certaine mesure, et destin bien sur), je fais tout pour ça. J'ai fait des études pour ça, j'ai déménagé pour ça, j'ai fait des sacrifices financiers énormes pour ça, j'ai même changé de pays pour ça.
Pour revenir au boulot, pour être fier, et c'est très lié à mes convictions politiques, j'ai besoin de travailler pour le bien commun (ou de me le faire croire, mais c'est un autre problème), et de faire quelque chose pour lequel je sens que je suis soumis à un défi. Si je n'ai pas ces deux points, je ne suis pas heureux. Si je ne suis pas heureux, je cherche à changer de taf.
Et si je ne suis pas heureux, j'ai quelque chose bien ancré en moi, qui s'appelle la conscience professionnelle (probablement lié en partie à l'éducation de mes parents, et à la morale de la campagne ayeyronnaise), qui m'oblige à ne pas avoir l'impression de "voler" mon salaire. Et étant donné que j'ai toujours travaillé pour le public, ou le para-public, ou même une filiale du para-public, mon salaire vient toujours plus ou moins directement des impôts, ce qui permet de rejoindre ma volonté d’œuvrer pour le bien public. Mais ça me bouffe tellement vite, que je ne peux pas envisager longtemps de faire un travail "alimentaire".

On cherche tous notre valorisation quelque part. A l'opposé, tu as des gens, et ce n'est pas mieux pas pire, c'est juste différent, pour qui le boulot est une parenthèse dans la journée, qui doit passer le plus vite possible. Soit par choix (personnes avec peu de besoin financier pour quelque raison que ce soit, ou peu d'intérêt pour le monde professionnel) ou par nécessité (personnes n'ayant pas pu faire les études leur permettant de faire le boulot qu'elles aimeraient faire).

J'ai juste l'impression que dans certains cas comme celui de Champoul ou de Gégé (en tout cas ce qu'ils en disent sur le forum), c'est un positionnement un peu bâtard entre les deux. On recherche une gratification professionnelle pour une motivation, mais pour une fonction pas suffisamment motivante.
Champoul, si tu étais éleveur de chèvres, je suis sur que tu ne serais pas démotivé à partir du moment où tu as un salaire pour élever ta chèvre. Donc le problème n'est pas la rémunération pour le travail, mais le travail en lui-même, même si parfois tu trouves ça intéressant.
Pour Gégé, tu donnes l'impression de considérer que ton travail est profondément inutile, voire absurde. C'est bien normal que tu n'arrives pas à te motiver.
Pour Rider, aucune idée, tu n'en parles pas assez, ou tu le censures trop vite

C'est la recherche de sens d'ingénieur informaticien, ou de juriste, c'est très exotique pour moi, urbaniste et fils de prof

[urba]

Je m'excuse, je n'arrive pas à faire décoller le sujet de son aspect psychanalytique, à faire émerger quelque chose d'un peu plus général que mon cas personnel. Je pense que mon problème trouverait une résolution au moins provisoire avec un taff intéressant, mais au fond je pense comme Champoul, il est possible d'être allergique à la notion même travail, et c'est les causes de cette allergie qui m'interpellent

Si tu étais payé pour jouer à des jeux vidéos, sans contrainte d'horaire ou de délai ? Le travail (en fait l'emploi, c'est de ça dont on parle) c'est pas faire un truc chiant, le travail/emploi c'est de faire un truc rémunéré.
Encore une fois, je crois que votre problème à tous les deux, c'est que le truc pour lequel vous êtes rémunérés ne vous provoque pas assez de gratification pour être motivés.

[rider]

...

[si-ma-tante-en-avait]

J'ai fait du droit parce que j'étais nul en maths et qu'en économie, y'avait des chiffres. D'ailleurs, en maitrise, on a eu de la compta et j'ai rien pigé.
Sinon, j'ai lu "Joeuf" dans le message d'Urba. Je croyais qu'il avait disparu. J'appréciais le type mais là je me rends compte que c'est quelqu'un du forum qui a changé de pseudo. Et j'ai compris qui c'était. J'ai comme l'impression de m'être ségué sur une nana et me rendre contre qu'au changement de caméra, cette nana est en fait un shemale

[G.bédécarrax]

Si tu étais payé pour jouer à des jeux vidéos, sans contrainte d'horaire ou de délai ? Le travail (en fait l'emploi, c'est de ça dont on parle) c'est pas faire un truc chiant, le travail/emploi c'est de faire un truc rémunéré.

Je suis curieux de savoir qui paierait pour ça Et oui, je pense que le travail commence avec la contrainte. Vois-un exemple d'activité rémunérée où on peut faire ce qu'on veut, tout le temps, sans avoir à rendre de comptes à personne ? La passion et certaines convictions aident à les rendre digestes et peut-être même transparentes, c'est certain, mais la contrainte me semble inévitable


Mais tu fais bien de rationaliser le débat, qui devient un peu fouillis J'ai mal posé les bases de la discussion : je pense comme toi, un travail qui me plait, et pour lequel je serai doué, je l'effectuerai finger in ze nose, pas de doutes à avoir même si je pense que je préfèrerai toujours ne rien faire.
Encore une fois, le fait est que mon travail ne me plait pas, et que contrairement à une myriade d'autres trucs dans ma vie qui ne me plaisent pas (j'ai fait du footing mon loulou du footing! j'ai fait du footing je peux TOUT faire), je n'arrive pas à m'y soustraire. C'est ce grand mystèèèère que je soumettais à votre expertise!
Je te parle d'un mur, un truc quasi-mystique, une force qui aspire ma volonté, un mal de bide de dépressif, les bras qui s'ankylosent. Tu imagines tu faire sucer par un Détraqueur ? Ben je ressens quelque chose de voisin. Je suis comme Mourinho, je me demande porqué.

A l'opposé, tu as des gens, et ce n'est pas mieux pas pire, c'est juste différent, pour qui le boulot est une parenthèse dans la journée, qui doit passer le plus vite possible.

J'en suis Pour moi le Contrat de Travail, c'est je te donne de mon temps, tu me gives le step donnes l'argent dont j'ai besoin pour survivre. En fait, j'ai tellement grandi avec le spectre du chômage, tellement convaincu que je ne trouverai jamais de taff, que j'ai du m'en faire l'image d'un truc dont on se passe sans peine
Et je n'ai jamais ressenti ni l'envie ni le besoin d'être utile

[urba]

Pour répondre à ton premier point, pourquoi tu ne changes pas de boulot, pour quelque chose qui te plait ?
Parce qu'avec tes études, et ton profil (intelligence, culture, répartie, etc.), tu vas pas me faire croire que tu ne trouverais rien d'autre

Et pour faire suite au deuxième point, pourquoi tu te fais chier alors à faire un boulot qui demande un investissement intellectuel et de temps ?