2.G.bédécarrax a écrit :Pour sauver Morgan Freeman, Dieu a dû prendre l'âme d'un autre noir en échange.
Isaac Hayes est mort.
2.G.bédécarrax a écrit :Pour sauver Morgan Freeman, Dieu a dû prendre l'âme d'un autre noir en échange.
Squal a écrit :ok! m'évite pas de passer pour un fou!![]()
Oui, of course : le gars qui se fait bouffer par son chiensi-ma-tante-en-avait a écrit :Squal a écrit :ok! m'évite pas de passer pour un fou!![]()
Je comprends. Pendant des années j'ai cru que Gilbert Montagné avait joué dans Susperia. D'ailleurs encore aujourd'hui j'ai des doutes.
Après avoir vu The Dark Knight, je te rejoins complètement, je me suis régalé devant à mon sens le meilleur film de super-héros que j'ai vuG.bédécarrax a écrit :Une autre brique sur Wall-E, qui ne m'a pas comblé autant que je l'aurais voulu (ca aurait été un sacré exploit, on me l'avait carrément vendu comme le plus grand film du 21eme siècle) mais ça ne veut pas dire que je n'ai pas adoré. Probablement le meilleur Pixar, en tout cas le plus ambitieux, surtout dans son premier tiers (une demi-heure quasi-intégralement mutique, il fallait oser) et son futur cauchemardesque très bien senti, empreint d'une beauté déprimée qu'on a plus l'habitude de voir dans un Ghost in the Shell.
Après ça, le film déroule la petite mécanique pixarienne désormais bien huilée, faite de courses-poursuite virevoltantes et toujours inventives, entre lesquelles se développe une satire un peu trop balourde. Dans certaines scènes, on pense pas mal à Playtime, ce chef d'oeuvre de Jacques Doudou Tati.
Et au milieu de tout ça, la relation Wall-E/Eve, c'est tout en tendresse, très naïf, et pour le coup vraiment adorable (j'ai généralement du mal à utiliser ce qualificatif pour autre chose que des ours en peluche borgnes). C'est une très belle réussite, dans un film qui en comporte décidément un paquet.
(Et ce malgré ce $*%#@! de son du boot du Macbook, que j'abhorre à peut-près autant que la compagnie débile qui les fabrique. L'applecement produit comporte aussi un ipod, tout ça coûte bien sur au film quelques menus points de charisme).
En fait, Wall-E c'est Charlot 2.0.
Et puis :
Je suis encore tout moulu d'enthousiasme à propos de The Dark Knight, alors que je n'avais pas aimé Batman Biguine (agacé par trop de concessions faites au blockbuster, et douteux face au traitement réaliste qui me demandait de croire en un milliardaire qui un beau matin décide de se fringuer en chauve-souris pour aller combattre des mafieux). Mais cette fois ouais! on peut enfin dire qu'on danse avec le diable sous une lune blafarde.
Je ne me souviens plus exactement pourquoi (chouette, un prétexte pour aller le revoir), mais je l'ai trouvé fabuleux, malgré quelques petits bémols ça et là (y'a notamment dans le final un passage assez pénible et très pompier, ce que le film pourtant très sentencieux avait su éviter d'être jusque là).
C'est vraiment la galerie de personnages qui a retenu mon attention, souvent très bien écrits et gorgés d'enjeux captivants. Surtout quand ils s'entremêlent et quand leurs turpitudes respectives nourrissent celles de l'autre. Au contact du Joker, Batman apparaît enfin comme vraiment névrosé, au contact de Batman, Harvey Dent devient un Batman qui aurait échoué, etc. Je ne suis pas sur que ce soit aussi riche que ça en a l'air, mais il en ressort une envergure, un sérieux qui cette fois n'a pas l'air forcé ni déplacé.
Et puis, le Joker. On a beaucoup parlé de la performance déjà maudite d'Heath Ledger, sur laquelle j'hésiterais à être aussi enthousiaste tant il apparaît que le personnage aurait pu être joué par une allumette qu'il n'en serait pas moins fascinant, mais le film lui doit énormément (au Joker autant qu'à Ledger). Pour autant, je n'ai pas trouvé qu'il volait le show, bien au contraire : il est l'élément perturbateur, qui loin de phagocyter l'intrigue l'irrigue de tout ce qu'il a d'incontrôlable, et maintient l'illusion qu'à n'importe quel moment, tout peut arriver. Il donne de l'épaisseur à tous les personnages qu'il côtoie (car il faut le signaler, Double Face est également très très réussi). On ressent le poids de sa solitude et l'étendue de sa folie, qui n'a cesse de se répandre et finalement donne au film une espèce de vibration morbide assez tétanisante, son personnage tendant vers l'abstraction : il est ce voile de désespoir qu'on jurerait voir recouvrir Gotham. Je crois n'avoir jamais vu de bad guy mieux réussi. Il est tout ce que ce film a d'admirable, et élève ce Dark Night bien au delà de son statut de blockbuster estival.
Bref, de mon point de vue, c'est une très grande réussite
(1) Incassable, quand même, merdeurba a écrit :Après avoir vu The Dark Knight, je te rejoins complètement, je me suis régalé devant à mon sens le meilleur film de super-héros que j'ai vu(1)
Il vient rejoindre dans mon panthéon 2008 déjà exceptionnel, There will be blood, No country for old man et Wall.E(2)
Enormemalachi a écrit :The Punisher