Ouais, remarque, et vu le nombre d'épisodes j'ai de quoi occuper tous les trajets jusqu'à ma retraite, au moins
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Pour une raison qui m'échappe, jusqu'à la semaine dernière je n'avais jamais pensé à voir en intégralité
Urotsukidoji/Legend of the Overfiend. Une envie de jouer à Mortal Kombat II avait interrompu mon visionnage d'alors, en plein milieu d'une scène de cul qui voyait la salope du lycée consentir à se faire lécher les pieds par le puceau du coin.
Le pitch est assez simple : notre monde est divisé en trois royaumes. Le royaume des démons, le royaume des bêtes, et le royaume de ces gros benêts d'humain qui, évidemment, ignorent jusqu'à l'existence des deux autres. Outre une furieuse tendance à baiser dès que l'occasion se présente, ces trois espèces partagent une prophétie qui annonce que, tous les 3 000 ans, ressuscite le Chojin, un être élu qui s'incarne dans un humain. Pour les bêtes, il a pour mission d'unir les trois royaumes vers un idéal commun, alors que pour les démons il est l'annonce de la fin du monde. On ne saura jamais trop ce qu'il s'est produit lors des précédentes appararitions du Chojin, question qui n'intéresse visiblement pas grand monde.
Ce coup-ci, le Chojin va s'incarner en la personne de Tatsuo Nagumo, un lycéen un peu nerdy qui s'astique en espionnant le vestiaire des filles. Il est surveillé par Amano Jyaku, une bête qui le recherche depuis 300 ans. Le lycée est également infesté de démons qui sentent sa présence et en profitent pour violer des gamines avec leur multiples bites.
Genre là, dans sa bouche, c'est une bite. Avec un oeil qui te fixe avant de te jouir son sperme rose dans la gueule.
Ce démon n'est autre que l'infirmière du lycée, en train de violer Akemi Itō,
fuck love interest du futur Chojin. Amano Jyaku la sauve (si on suppose qu'on sauve quelqu'un en intervenant après qu'elle se soit faite prendre par tous les trous. J'insiste :
tous les trous), puis disparaît, laissant croire à Akemi que Tatsuo est son sauveur. Elle qui le méprisait accepte alors de sortir avec lui (!). Elle accepte aussi les cunni derrière un buisson au premier rendez-vous, sachez-le.
Les choses se gâtent lorsqu'intervient la soeur d'Amano Jyaku qui en a marre de se branler dans le buisson d'à côté. Jalouse, Akemi s'enfuit, Tatsuo la poursuit puis se fait renverser puis meurt à l'hopital puis se réveille en Chojin puis gang-bangue un infirmière ("
délicieuse petite chatte", punchine of the century) puis détruit l'hôpital.
S'ensuivent 1h40 d'explosions géantes, de combats ultra-gores et de baises tentaculaires.
Premier truc chelou. Le Chojin a très exactement cette gueule, et il faut attendre 1h48 minutes avant que quelqu'un ne se demande si, des fois, ce serait pas un gros enculé qui nous veut du mal. Dans l'intervalle, le Chojin aura violé, éventré, englouti des gens dans sa bite mais eh, si ça se trouve sa conscience nous dépasse.
Ensuite, j'avais dû à l'époque accéder à une version censurée du truc, car mes vagues souvenirs s'articulaient autour des scènes les plus extrèmes de la première demi-heure : le viol à l'infirmerie, quelques uns de ces "combats ultra-gores", et ce
foot-licking mentionné plus haut. Or, dans ce récent visionnage, les péripéties qui mènent à cette dernière scène méritent d'être détaillé. Ledit lécheur de pieds s'appelle Yūichi Niki, rival tout aussi puceau et coincé que Tatsuo, et tout aussi amoureux d'Akemi. Jaloux de leur couple, il se voit proposé par un démon le marché suivant, qui l'aidera à dépasser sa faiblesse. Rien de plus facile, il suffit de 1/tuer deux gens qui te sont proches 2/ te couper la bite 3/ la remplacer par cette bite démoniaque grise que je te tends.
Donc ouais, le mec tue ses parents, les découpe et les range dans le congélo, change de bite, lèche des pieds et se tape trois camarades jusqu'à ce qu'elles en meurent. C'est
un tout petit peu différent de dedans mes souvenirs. J'avais 10 ans, et je pense que j'aurais gardé ça en mémoire.
Je n'ai vu que les trois OAV initiaux, plus ou moins basés sur le manga d'origine. Depuis, de nombreux autres épisodes ont été édités, s'autorisant semble-t-il de plus en plus de libertés narratives, chaque nouvelle itération étant plus controversée que la précédente. Jusqu'au reboot intervenu en 2002, et qui selon wikipedia n'a retenu de la série que son ultra-violence, au détriment de son background.