L'année du ciné [2023]

[G.bédécarrax]

J'aime toujours autant Guy Ritchie, je suis un fan de la première heure

Moi c'est Spike Lee que j'adore, mais ca n'est pas venu tout de suite, puisque je suis un fan de la 25ème heure.
:-|

[urba]

[Kieros]

Un peu de stats pour commencer : 56 films vus cette année, un rythme d'un peu plus d'un film visionné par semaine, ce qui n'est pas trop mal.

Je n'ai pas encore vu The Artist, Shame, a Dangerous method, Hara-kiri, i saw the devil, la piel que habito ou Once upon a time in Anatolia, qui auraient sans doute pu postuler. Mais au vu de la qualité des films de cette année, j'ai déjà bien souffert pour n'en retenir que 10 (11, en fait). Un année fantastique à mon sens (comme toutes les années avec un film de Terrence Malick dedans )

Donc, par ordre décroissant et avec la belle structure réalisée par Bédécarrax

Top 10

10.

La Guerre est déclarée (Valérie Donzelli)

Pas vraiment au top techniquement, mais le propos est frais et original. Un feel-good movie à la française sans niaiseries, ça méritait d'apparaitre

9.

Le Stratège (Bennett Miller)

Même sans Fincher, la formule du film d'action dialoguée de Social Network fonctionne encore cette année. Un film grisant comme une fin de mercato.

8.

Black Swan (Darren Aronofsky)

L'ennui des films de début d'année, c'est que, au moment de faire son classement, on ne se souvient plus vraiment pourquoi on les avait aimé Mais celui-ci, la réalisation était suffisamment virtuose et le final éblouissant, pour que je m'en souvienne.

7.

Le Cheval de Turin (Bela Tarr)

L'apocalypse smooth, épisode I. La claque graphique de l'année :huh:

6.

Warrior (Gavin O'Connor) / Fighter (David O. Russell)

Deux boxing movies portés par deux réalisateurs assez O' mineurs. Mais de fantastiques acteurs, une bonne production et une pellicule qui sent la sueur, les larmes et la testostérone, ça fait deux très bons films

5.

Le Havre (Aki Kaurismaki)

La très bonne surprise de l'année. Un Kaurismaki qui s'annonçait mineur (et il l'est, d'une certaine manière), mais qui se révèle extrêmement rafraichissant.

4.

Melancholia (Lars Von Trier)

L'apocalypse smooth, épisode II. Un Lars Von Trier qui, malgré ses tics de provocation, porte un propos cohérent, une force visuelle et un pouvoir d'évocation qui glacent le sang. Le duo d'actrices est fantastique. Film majeur, pour moi.

3.

Animal Kingdom (David Michot)

La claque Un film de mafia sec, violent, bon comme du James Gray. Je suis surpris de ne pas le retrouver dans le moindre top, tant il m'a impressionné par sa maitrise de tous les codes du genre, sa narration impeccable et sa réalisation élégante.

2.

The Tree of Life (Terrence Malick)

Hé oui, il n'est que deuxième J'avais écrit une critique fleuve que je vais vous épargner Un monument

1.

Drive (Nicolas Winding Refn)

On a beaucoup de chance cette année, on a eu au moins 4 films de cinéastes. C'est à dire des films dont les principaux arguments sont l'image, la réalisation, la virtuosité de la caméra, le son; tout ce qui constitue, selon moi, l'essence de la grammaire cinématographique. La narration est secondaire (ces films auraient été des bouquins épouvantablement chiants) et je pense que l'incompréhension à leur encontre vient parfois de là.
Ce Drive est un rêve entêtant. Si vous rentrez dedans, il vous obsède et vous travaille pendant des jours, à la manière des films de Lynch. Il n'est peut-être pas aussi bon formellement que certains autres de ce top, mais il me parle aux yeux et aux oreilles

Ça me fend le coeur qu'ils n'y soient pas : Le Complexe du Castor (Jodie Foster), une Séparation (Asghar Farhadi), True Grit (Coen Bros), Incendies (Denis Villeneuve), Pater (Alain Cavalier), 127 heures (Danny Boyle), L'Etrange affaire Angélica (Manoel de Oliveira), Never let me go (Mark Romanek), Essential Killing (Jerzy Skolimowski) , Les Femmes du 6e étage (Philippe Le Guay ), L'Apollonide - souvenirs de la maison close (Bertrand Bonello), Winter's bone (Debra Granik), Detective Dee (Tsui Hark), le Gamin au vélo (frères Dardenne)

Flop 5
Pas forcément que des daubes, mais surtout une échelle de la détestation

• 5. Source code (EURO RSCG)
  Un produit à la mode, code Quantum-like qui se perd dans les univers parallèles de son propre scénario. Il a de la chance que je l'ai vu avec des amis, sinon il était sur le podium.
  
  4. Harry Potter et les reliques de la mort - partie 2 (Windows Movie Maker)
  Ouch que j'ai trouvé ça pourri Un ratage digne de la fin de la trilogie Matrix, avec des CGI qui m'ont ruiné les yeux. Le combat final est néanmoins réussi, donc je le met à la place du français
  
  3. Au delà (feu Eastwood)
  Clint L'équivalent cinématographique d'un bouquin de Marc Lévy.
  
  2. Mes meilleures amies (Nadine Morano)
  Rarement vu film plus vulgaire Mais il m'a fait rire (parfois même volontairement); il évite de peu la première place.
  
  1. Bon à Tirer (B.A.T.) (RIP Farelly Bros)
  Les frères Farelly sont définitivement perdus Ils avaient assassiné Ben Stiller dans The Heartbreak Kid, c'est au tour de Owen Wilson

[G.bédécarrax]

Vazzzzzzyyyyy!

2011, a.k.a l'année du multiplexe. J'ai laissé ma curiosité et mon ouverture d'esprit en 2010, pour me vautrer dans les fauteuils bleu nuit de l'UGC le plus proche. Du coup, il s'agit moins d'une liste des meilleurs films vus que des plus confortables.
Je ferais mieux de faire un top des bons films que j'ai ratés, en fait (1/Melancholia 2/Essential Killing 3/Polisse).
Une approche plus paresseuse sélective qui m'empêchera de livrer un classement iflop cette année, ou plutôt qui le limitera à l'intolérable Very Bad Trip 2.

10.

J'ai rencontré le diable.



Kim Jee-Won adapte en film Bip-Bip et le Coyote, et offre une nouvelle fois, après A Bitersweet Life et Le bon, la brute et le cinglé un écrin chiadé à un synopsis crétin (un ex-flic qui consacre le reste de sa vie à poursuivre et torturer le tueur en série responsable de la mort de sa femme). Invraisemblablement brutal, et gratuit, et idiot, nul mais soigné et jubilatoire (et un peu "autre", dans un top par ailleurs ultra-consensuel).

9.

Les aventures de Tintin : le secret de la Licorne



Formidable synthèse de écoute en fait je vais avoir la flemme de formuler mes opinions cette année. Donc y'a des scènes d'action qui déboitent, vraiment, Spielberg fait un excellent usage de la techno, les couleurs pètent et le capitaine Haddock y devient un alcoolique émouvant. Le scénar' patine certes un peu (la balance aventure/action penche trop du deuxième côté).

8.

Winter's Bone.



Ouaip ouaip ouaip. En lieu et place du drame indé granuleux, qu'annonce ce personnage d'adolescente s'improvisant mère célibataire sur fond d'americana, on découvre un polar ma foi bien bien sympa et sans chichi.

7.

True Grit



Western bien bien sympa et sans chichi. Démarche quasi-inédite chez les Coen (d'autant qu'elle intervient après leur film le plus meta), celle de l'hommage dans les rails, le genre est abordé de front, sans relecture cynique, sans décalage humoristique, et sans cette démonstration de force qu'était parfois la mise en scèneNo Country for old men. Eh bien ma foi c'est effrayant d'humilité.

6.

Never Let Me Go



L'humilité. Avec un peu moins de flemme, j'aurais pu en faire mon fil rouge cette année, tant elle semble commune à la plupart des films qui ont trouvé grâce à mes yeux. Ici, elle est partout. Dans les trois notes de piano de sa bande originale, dans le naturalisme de sa photo, dans l'absence d'effets de sa mise en scène, et puis dans ce scénario, qui refuse le twist et la péripétie, et déroule son impuissance. C'est un peu, l'ère glaciaire arrive, bah tant pis, mets un manteau #ouhlamétaphoredemerde

5.

Blue Valentine



Eh eh, les voilà notre drame indé, notre mère courage et notre americana. Two Lovers des caniveaux, qui nous trimballe entre le début et la fin d'un couple fonctionnant sur une énergie non renouvelable #evajolysealofquality

4.

Shame



Si 2011 a été à ce point saturé de films "simples", c'est que toute la prétention du monde s'est polarisée autour de ce film. Tout dans Shame trahit le passé de vidéaste de son auteur : qu'il s'agisse de sa difficulté à conduire sa narration, du clinquant de sa mise en scène, où son goût parfois embarassant pour la performance (New York New York chanté sous la pluie, Fassbender qui pleure face caméra et pisse fesses caméra). Mais un talent comme le sien doit être difficile à cacher. Autant un film sur l'addiction au sexe qu'une version affectée d'American Psycho, et quelque part le pendant New-Yorkais de Drive (tant les deux films semblent porter la psyché de leur mégalopole respective).
Et, je n'aurais jamais cru avoir envie de pleurer devant un threesome.

3.

Drive.



Quelque part le pendant Los Angelesien de Shame (tant les deux films semblent porter la psyché de leur mégalopole respective). La classe, la claaaaaasse putain sa mère c'est la classe. La grosse grosse classe. On dirait G.T.A, on dirait Collateral, on dirait presque un film de fantômes, et ça aussi c'est la classe. Une opinion valable est disponible plus haut dans le topic.

2.

Detective Dee



Finger in the noze. Le scénar ? Finger in ze noze. L'action ? Finger in ze noze! Oune baston contre des cerfs numériques ? FINGERINZEKAYZERNOZE!!! Surestimation parce que voir en 2011 un film 1) du niveau d'un Il était une fois en Chine 2) du niveau d'un Indiana Jones c'est inespéré. Et Andy Lau 1) enquête comme Monk 2) se tape comme un SHAOLIN MONK§ Blockbuster of ze year.

1.

Tree of Life.



Je parlais d'humilité. Tree Of Life parvient à être humble avec un titre et un scope pareil. Le big-bang, les dinosaures, le deuil, Dieu, la fin du monde, alors qu'il s'agit d'avoir six ans de jouer dans le jardin et de sentir le vent sur son visage. Dans mon Top 10 perso.

Accessit pour la sympathique comédie policière Une pure affaire avec François Damiens en contre-emploi, Black Swan que j'avais adoré mais que j'ai finalement oublié, et Animal Kingdom

A l'année prochaine, gentil topic

[Kieros]

Du coup Mad movies s'est aligné :

01 Black Swan
02 Melancholia
03 Triangle
04 Balada Triste
05 J'ai rencontré le diable
06 Black death
07 Captain America
08 Hugo Cabret
09 Heartless
10 Les aventures de Tintin

Flop :
01 Conan
02 Numéro quatre
03 Derrière les murs
04 The silent house
05 Hell driver
06 Scream 4
07 Fright night
09 Transformer 3
10 Green Lantern

[Jairome]

Voici mon top 2011

10. Another Year - Parce que c'est beau comme un medley des chansons de Brassens
09. Somewhere - Je l'ai vu début janvier, je ne sais plus pourquoi j'avais aimé, mais j'avais aimé
08. Melancholia - Pour l'apothéose des 15 dernières minutes, un moment de cinéma inoubliable
07. Midnight in Paris - On a tous rêvé de rencontré ses idoles disparues et vivre dans une autre époque. Et Allen a bien décrit ce sentiment
06. Drive - Parce qu'on a tous rêvé d'être beau, froid, classe comme Ryan Gosling dans ce film
05. True Grit - Les Coen Brothers m'ont réconcilié avec leur cinéma après le très étrange "A serious man"
04. Moneyball - Football manager avec Brad Pitt sur la jaquette
03. La Piel Que Habito - Une tension latente, un final inéluctable, un film déroutant.
02. Tree of Life - Un film qui, par son approche et son audace, aura finalement marqué mon année 2011 au ciné. Une photographie majestueuse. MA-JE-STU-EUSE.
01. Black Swan - C'est un film magnifique qui nous transporte du drame aux frissons sur un air enivrant de tchaïkovski. Un retour en fanfare de Aronofsky. Un duo Portman/Kunis à pleurer tellement c'est beau. Mes plus belles émotions ciné 2011.

[si-ma-tante-en-avait]

Et Intouchables ? Quelqu'un l'a vu au moins ? Aucune trace dans vos top 10 de 2011.

[G.bédécarrax]

Le savais-tu ? j'ai trouvé le film assez bon. Savoir s'il mérite ce succès, c'est un débat merdique, le box-office n'a jamais été baromètre de la qualité d'un film, celui-ci cartonne, tant mieux pour lui et bravo aux gens responsables de sa promotion. Rien dans ce phénomène de masse n'est plus ou moins regrettable que les précédents, qu'il s'agisse des Chtis, du Da Vinci Code ou de Sébastien Loeb.

Je suis en tout cas très content pour les réalisateurs, qui au contraire d'un Dany Boon peuvent justifier d'un vrai parcours de cinéma, ils n'ont bénéficié d'aucun passe-droit et ce plébiscite certes complètement démesuré vient récompenser une carrière faite de films souvent sympas et jamais nuls, en tout cas dénués de la moindre trace d'opportunisme.

[Hyde]

Comme j'ai vu très peu de films au cinéma cette année, je vais me contenter de faire un podium, puisqu'ils n'apparaissent que peu dans le top des autres, ce qui me laisse penser que j'ai raté le meilleur...

3. Winter's Bone. Une histoire au pitch bien glauque, qui pourrait être une branlette "qu'est ce que je suis un cinéaste indépendant américain", pourtant ça évite cet écueil, et dépeint une atmosphère étouffante avec une héroïne qui pourrait être celle d'une chanson de Tom Waits.

2. The artist. Evidemment, les deux OSS 117 m'ont predisposée à un bon a priori pour le réalisateur. J'aime beaucoup les films muets, et celui-ci est plus qu'une pastiche, une belle histoire avec du cinéma qui revient finalement aux racines (et un petit fox terrier génial) et parle du sentiment de devenir un has been.

1. Habemus papam. Je suis surprise que personne ne l'ait vu/n'en ait parlé : moi j'ai adoré. Une comédie finalement bienveillante, avec un immense Michel Piccoli, et quelques séquences vraiment drôlissimes (les cardinaux qui jouent au volley, ou Moretti en psy qui veut interroger Piccoli sur son complexe d'Oedipe en compagnie de tout le conclave). A voir absolument.

Un petit prix spécial pour "les fims que je suis allée voir en pensant qu'ils seraient décevants mais en fait non" pour intouchables, donc, une comédie sympathique, pas démago malgré le sujet casse-gueule, et Tintin et le secret de la licorne qui, en dehors de certains scènes d'action un peu grotesques (le combat de grues...) rend l'ambiance tintinesque que j'aimais en lisant les BDs, et donne de la profondeur au personnage de Haddock.

[Hyde]

Voici mon top 2011

10. Another Year - Parce que c'est beau comme un medley des chansons de Brassens

OMG, après l'avoir vu j'ai rarement eu autant envie de me flinguer et rarement autant détesté de tout mon coeur les deux héros, ces gros paquebots imperturbables au milieu des épaves qui coulent. Ils m'ont fait penser à des mecs qui feraient une fête caviar-champagne-foie gras pendant le siège de Stalingrad.

[Kieros]

Exclu ! Le top 2011 de K6

5.

Pulp Friction

4.

American Booty

3.

Edward penishands

2.

Pron

1.

The Big lebowski

[andromedeshun]

Edward penishand

[G.bédécarrax]

Pour rappel, le vainqueur 2010 :

[G.bédécarrax]

JUAN, c'est pour toi : L'update 2012 du sondage de Sight&Sound (un sondage auprès d'un nombre considérable de réalisateurs, critiques, directeurs de festivals, ... qui est publié tous les dix ans). Citizen Kane perd sa première place, qu'il occupait depuis 1952.

Le TOP 10 des critiques.

1. Vertigo
2. Citizen Kane
3. Tokyo Story
4. La Règle du jeu
5. Sunrise: A Song of Two Humans
6. 2001: A Space Odyssey
7. The Searchers
8. Man with a Movie Camera
9. The Passion of Joan of Arc
10. 8½

Encore un effort : Le cuirassé Potemkine est 11ème.

Le TOP 10 des réalisateurs.

1. Tokyo Story
2. (ex-aequo)Citizen Kane
2. (ex-aequo)2001: A Space Odyssey
3. 8½
5. Taxi Driver
6. Apocalypse Now
7. Vertigo
8. The Godfather, part I.
9. The Mirror
10. The Bicycle Thieves

On y trouve aussi des trucs assez étonnants :

- Biutiful et Avatar dans le top de Michael Mann
- Babe dans le top de Sono Sion
- Tsai Min-Liang qui vote pour Goodbye, Dragon Inn, un film de ... Tsai Min-Liang
- Matthew Vaughn aime Rocky ... III
- Mais surtout ... Slajov Zizek qui met Hitman de Xavier Gens

Et puis ...
J'aurais adoré me taper rencontrer la mère de Gaspar Noé :

Salo, or the 120 Days of Sodom: The film that my mother considered it essential to take me to see on the eve of my 18th birthday. I was old enough to learn the torture and the reptilian nature of human relationships. To this day, I continue to consider it as the most educational film about man’s domination by man

[JUAN]

Et bien figure toi que j'ai découvert Salo et les 120 journées de sodome il y a 3 jours. Je suis donc une p'tite bite à côté de la douce et tendre mère de Gaspard Noé car je pourrais même pas mettre un lien vers ce film dans le NC. Toutefois, il n'est pas non plus à seulement considérer comme choquant (insoutenable parfois) sinon autant regarder Hostel. Les acteurs sont brillants, cruels, rieurs ou terrifiés et morts intérieurement juste ce qu'il faut. Les narratrices ont des mimiques, c'est effrayant mais ça ne fait que donner plus de substance aux personnages. L'esthétique est irréprochable, les plans sont parfaits. Il se dégage du film une fixité, une sobriété qui renforce cette sensation de neutralité malsaine, très dure à supporter. Les couleurs, la musique, tout contribue à poser l'atmosphère de huis clos de Salo.

J'ai trouvé le temps de voir également Docteur Popaul de Claude Chabrol qui est l'un des films les plus bêtement misogyne qu'il m'ait été donné de voir et qui m'a permis de découvrir que Woody Allen avait un sens de la morale vraiment cool ! Belmondo en fait des tonnes et les répliques du film tombent à plat. Fort heureusement comme je ne le regardais plus que d'un oeil passée la première demi-heure, j'ai presque été surpris par un dénouement cousu de fil blanc. Bref, bof.

Enfin, La chambre du fils est incontestablement un grand film puisqu'il m'a fait venir les larmes par deux fois.

[G.bédécarrax]

Petite précision : ce n'est pas le topic sur le cinéma, mais sur les tops de cinéma. Une telle granularité peut surprendre sur un (ex-)forum de football, toujours est-il que tu es off-topic
/moderator-wanabee

[Kieros]

2012

Les premiers top des rédactions sont publiés, l'occasion de compléter les siens avant la fin du monde.

1. "Holy Motors" (Léos Carax)
2. "Cosmopolis" (David Cronenberg)
3. "Twixt" (Francis Ford Coppola)
4. "4.44: Last Day on Earth" (Abel Ferrara)
=4. "In Another Country" (Hong Sang-soo)
=4. "Take Shelter" (Jeff Nichols)
7. "Go Go Tales" (Abel Ferrara)
8. "Tabu" (Miguel Gomes)
9. "Faust" (Aleksandr Sokurov)
10. "Keep the Lights On" (Ira Sachs)

Sans surprise, Holy Motors devrait faire un carton dans la presse cinéphilo-intellectuelle . J'avais jugé Twixt plus kitsch que sublime, pas les Cahiers . Surpris du Ferrara 4ème dont je n'avais même pas entendu parler Cosmopolis Take Shelter Pas encore d'avis sur le reste(à noter : zéro film français)

[Le Vieux Buk]

Les Cahiers, putain, les Cahiers, mais jusqu'où s'arrêteront-ils ?!??!

[Jairome]

Comme tous les ans, grace à l'Unlimited, je suis beaucoup allé au ciné.

J'ai pas vu un seul des films du top10 des cahiers

[Jairome]

Ah si Cosmopolis.

[Niko]

Comme tous les ans grace à ma femme et mes gosses je n'ai pas mis les pieds au ciné ...


et puis Alvin et les Chipmunks ou la fée clochette ne rentrent jamais dans leur top10

[si-ma-tante-en-avait]

Comme tous les ans grace à ma femme et mes gosses je n'ai pas mis les pieds au ciné ...

Grâce surtout au direct download.

[Kieros]

Le top plutôt original de Teknikart

1-The Impossible de Juan Antonio Bayona
2-La Taupe de Tomas Alfredson
3-Le Territoire des Loups de Joe Carnahan
4-Le Projet Nim de James Marsh
5-Take Shelter de Jeff Nichols
6-Guilty of romance de Sono Sion
7-Cogan-Killing me softly de Andrew Dominik
8-Miss Bala de Gerardo Naranjo
9-The Secret de Pascal Laugier
10-Lawless de John Hillcoat

Celui de Première

01. La Taupe
02. De rouille et d'os
03. Take Shelter
04. Cogan, Killing Them Softly
05. Cheval de guerre
06. Amour
07. The Impossible
08. Killer Joe
09. Guilty of Romance
10. Looper

Je regrette d'avoir raté Guilty of Romance, du coup

[Le Vieux Buk]

Il est vraiment intéressant, ce top 10 de Technikart (si on jette un voile pudique sur le choix de Lawless)



Cogan : très bon film, mais très mineur.

[Kieros]

Il est vraiment intéressant, ce top 10 de Technikart (si on jette un voile pudique sur le choix de Lawless)

Oui
La première place de The Impossible (que je n'ai toujours pas vu) m'intrigue d'autant plus.

[Kieros]

Top de la redac de DVD Classik

1. Take Shelter (Jeff Nichols)
2. The Descendants (Alexander Payne)
3. De rouille et d'os (Jacques Audiard)
4. Tabou (Miguel Gomes)
5. Cheval de guerre (Steven Spielberg)
6. Les Enfants-loups, Ame & Yuki (Mamoru Hosoda)
7. Skyfall (Sam Mendes)
8. J. Edgar (Clint Eastwood)
9. Amour (Michael Haneke)
10. Killer Joe (William Friedkin

Télérama, sans surprise :

1 OSLO, 31 AOÛT
2 TAKE SHELTER
3 MOONRISE KINGDOM
4 MARGIN CALL
5 HOLY MOTORS
6 TABOU
7 DANS LA MAISON
8 CAMILLE REDOUBLE
9 AMOUR
10 THE DEEP BLUE SEA

Chronic'art, dans la veine "on n'a pas du voir le même match"

1. Twixt (Francis Ford Coppola)
2. Into the abyss (Werner Herzog)
3. Go go tales (Abel Ferrara)
4. Take shelter (Jeff Nichols)
5. The day he arrives (Hong Sang-soo)
6. L’été de Giacomo (Alessandro Comodin)
7. Holy motors (Leos Carax)
8. Adieu Berthe ou l’enterrement de mémé (Bruno Podalydès)
9. In another country (Hong Sang-soo)
10. Chronicle (Josh Trank)

[G.bédécarrax]

Chronic'art, dans la veine "on n'a pas du voir le même match"

Vraiment pas.

Quelque part dans leur top "Bugs 2012", au milieu de The Newsroom, du dernier Blake et Mortimer, ou d'Audrey Pulvar.

Cinéma : Oslo, 31 août, Joachim Trier
Certes, ce n'est pas le pire film de l'année. Juste un petit film de festival un peu inepte, très dispensable – d'ailleurs c'est simple, on n'a même pas pris la peine de le chroniquer à l'époque. Son succès critique et public nous désespère d'autant plus : c'est le triomphe du cinéma le plus mou et décoratif, et la preuve que, 30 ans après avoir infiltré le mainstream, la pub a désormais avalé le cinéma d'auteur qui plaît. 1H36 de spot de prévention anti-drogue, clichetonneux à mort (l'habillage « urbain » et « sensible » = au secours), pusillanime et faux-derche (le shoot final derrière la porte = AU SECOURS) : à ranger sans délai dans la poubelle 2012 du cinéma chic et creux.

[Kieros]

Oslo 31 aout qui se classe d'ailleurs en bonne place de mon top 2012 en préparation (teaser dont tout le monde se branle)

[Kieros]

J'vais mettre le top de Serge Kaganski des Inrocks, qui est quand même assez marrant

1 Holy Motors de Leos Carax
Tabou de Miguel Gomes
3 Rengaine de Rachid Djaïdani
L’âge atomique d'Héléna Klotz
Un monde sans femmes de Guillaume Brac
6 Le Policier de Nadav Lapid
Aloïs Nebel de Tomáš Lunak
8 Les Lignes de Wellington de Valeria Sarmiento
9 Nino, une adolescence imaginaire de Nino Ferrer de Thomas Bardinet
10 Après mai d'Olivier Assayas
Camille redouble de Noémie Lvovsky

Du cinéma d'action ! Du film de genre ! Quel éclectisme. Et raccord avec son lectorat

1The Dark Knight Rises de Christopher Nolan
2 Moonrise Kingdom de Wes Anderson
3 Skyfall de Sam Mendes

Sans transition, un des tops les plus WTF avec GQ, qui mélange absolument tout

01 - "Oslo 31 août" de Joachim Trier
02 - "21 Jump Street" de Phil Lord et Chris Miller
03 - "Go Go Tales" d'Abel Ferrara
04 - "Dark Shadows" de Tim Burton
05 - "Tabou" de Miguel Gomez
06 - "Magic Mike" de Steven Soderbergh
07 - "Millenium" de David Fincher
08 - "Moonrise Kingdom" de Wes Anderson
09 - "Take Shelter" de Jeff Nichols
10 - "Jason Bourne: l'héritage" de Tony Gilroy

Un film aussi auteurisant que Tabou (superbe d'ailleurs) entre 21 Jump Street, Magic Mike et Jason Bourne, putain J'ai la sensation qu'ils ont fait ce top en mettant leur télé sur mute et en ne se fiant qu'à la "beauté" des images. Ils notent les films comme ils jugent les femmes. Je ne vois pas d 'autre explication.

[Le Vieux Buk]

Pensant à des vraies questions importantes concernant l'année ciné 2012, comme par exemple "meilleure performance d'acteur dans un film catastrophique qu'il n'a pourtant pas réussi à sauver" (cherchez pas, Renner dans Bourne 4 emporte l'award haut la main) et "pire performance d'acteur parvenant sans mal à assassiner définitivement le film" (Shia Labeouf dans Lawless, ça semble pas trop dur non plus), j'en suis arrivé à me poser la question de "ce qu'il y a eu de plus bandant au ciné en 2012", et là j'hésite : c'est Juno Temple (qui est pourtant bien horrible au naturel) en bombinette hormonale façon Tenessee Williams trash 2012 dans Killer joe ou tout simplement Guilty of Romance qui gagne ?