Jester a écrit :J'ai pris Hostel aussi pour mater, mais je crois qu'on va s'abstenir de le regarder, ça charcle trop.
Boaf
Toute la première demi-heure tu te demandes si tu t'es pas gouré de ciné et si c'est pas un film de cul que tu es en train de regarder...
Ensuite... c'est le néant. L'idée de départ n'est pas exploitée et ça devient du gore pour le plaisir d'être gore. Franchement, il ne se passe tellement rien que les scènes de boucherie tu les regarde aussi détaché que si c'était "Bon appétit Bien Sur".
Saw c'est bien je trouve. Pour la peur franchement optez pour une paire de couille parceque les ovaires c'est pas top. Ca fait vraiment pas peur. J'ai mal à la place des personnages mais sans plus. Des personnages qui sont parfois un peu débile. En tout cas si un jour je me reveille dans un endroit que je ne connais pas, franchement si je vois qu'il y a un danger, je m'assoie qqpart et je bouge plus jusqu'à énerver le tueur. Moi, scénariste, je te fini le film en 5 mn. Combien de fois j'ai entendu qqu'un me dire un "ouais mais si le mec fait ce que tu dis, ben le film il s'arrete au bout de 5 minutes"
Quand je mate un film avec la famille ou des amis, je les rend fou. Pire que la palette à Doudouce. Je me leve, je mets stop et je décris des trucs débiles genre le pare brise pété dans une scène et intact dans l'autre ou bien description d'une action que le personnage aurait du faire et que maintenant il est dans la mouise parcequ'il est con.
je vois ce que tu veux dire tata, genre la fille qui se faire courser par un tueur et qui comme une conne monte a l'étage d'où elle pourra pas s'enfuir
T'as le grand classique, le type qui entre dans une piece trouve un couteau plein de sang, un corps et qu'il ramasse le couteau puis le lache. A partir de là, il va galérer sa race pour prouver son innocence
G.bedecarrax a écrit :C'est vrai D'ailleurs, un des moments que j'adore/déteste le plus quand je vais au cinéma, c'est quand je sors de la salle pour rejoindre la foule (puisque l'immense majorité des cinés sont dans des centres commerciaux ), et les quelques minutes où je me reviens progressivement à la réalité, quand je me rappelle que rien mais alors rien du tout ne va changer, quand j'abandonne toute cette pépite d'émotion qu'à pu "cristalliser" (désolé mais à 2h du mat je trouve pas de meilleur mot) le film et que je dois abandonner pour redevenir urbain. C'est une putain de sensation, genre "alone with everybody", se sentir fantôme parmi les fantômes, ce genre de truc.
Rhô comme c'était joliment dit J'aurais aimer pouvoir l'approuver en direct plutôt que de mater Marina Hands gagner son Cesar à la sueur de sa.. ahem
Moi quand je sors d'un ciné, la premiere chose qui me vient à l'esprit c'est de savoir si y'a encore des snacks ouverts (je vais rarement au ciné en journée).
J'ai pas W9 (Et je suis en train de chercher un contexte pour le jeu de mot "Pays-bas/Serbie sur un plateau)(Merci à la parenthèse précédente de m'épargner cette peine )
Non mais, si tu prends des triplées et que t'en bute une (juste comme ça pour faire une expérience scientifique). Théoriquement, les deux autres restantes demeurent des triplées. Non ?
Telle était sa malédiction : né idiot mais pas assez idiot pour garder espoir.
Ah la fête du ciné, me rappelle y a pas si longtemps... on payait la 1ère séance à 30F, plein tarif quoi, et ensuite c'était 1F les autres séances. Sachant qu'il y en avait à 10h, 12h, 14h, 16h, 18h, 20h et 22h... De quoi passer une journée entière à mater des films... pour pas grand chose.
Maintenant c'est l'arnaque complète, 4 séances à tout casser, et c'est plus le même prix bizarrement...
Il arrive un âge où l'on se rend compte avec tristesse et fatalisme que nos parents sont des étrangers pour nous. Sans doute est-ce lié au fait qu'ils n'ont jamais essayé de nous connaître et nous aimer pour ce que nous sommes. Mais dans la mesure où ils nous ont jamais cogné à coups de fer à repasser ni tripoter sous la couette, on se dit qu'on est pas les plus mal lotis et on entretient avec eux un semblant de relation de politesse tout en s'interdisant de les juger. Puis ils meurent et on devient ce qu'ils étaient. That's life dude.
Telle était sa malédiction : né idiot mais pas assez idiot pour garder espoir.