*The Book Of The Week*
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Re: *The Book Of The Week*
Jean Giono : La trilogie de Pan
C'est un peu comme plonger les mains dans la terre.
Une terre parfois noire et grasse riche de promesses nourricières; une terre qui peut aussi être couleur de brique, desséchée par le soleil et l'absence d'eau, une terre qui demande tant d'efforts et de sueurs et qui offre trop peu en retour.
Une terre qui aux premières pluies de l'automne exhale le suc des plantes dont elle s'est gorgée tout au long de l'été libérant mille senteurs.
Lire et relire Giono. Toujours.
C'est un peu comme plonger les mains dans la terre.
Une terre parfois noire et grasse riche de promesses nourricières; une terre qui peut aussi être couleur de brique, desséchée par le soleil et l'absence d'eau, une terre qui demande tant d'efforts et de sueurs et qui offre trop peu en retour.
Une terre qui aux premières pluies de l'automne exhale le suc des plantes dont elle s'est gorgée tout au long de l'été libérant mille senteurs.
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Re: *The Book Of The Week*
Ah oui, c'est très beau.
Un roi sans divertissement, ça reste un de mes livres (et un de mes polars) préférés.
Mais la langue est toujours belle chez Giono.
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Re: *The Book Of The Week*
Doumé a écrit : ↑mar. févr. 28, 2023 11:04 Jean Giono : La trilogie de Pan
C'est un peu comme plonger les mains dans la terre.
Une terre parfois noire et grasse riche de promesses nourricières; une terre qui peut aussi être couleur de brique, desséchée par le soleil et l'absence d'eau, une terre qui demande tant d'efforts et de sueurs et qui offre trop peu en retour.
Une terre qui aux premières pluies de l'automne exhale le suc des plantes dont elle s'est gorgée tout au long de l'été libérant mille senteurs.
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Re: *The Book Of The Week*
Ça fait bien longtemps que je n'ai pas lu du giono. La trilogie en question, je ne l'ai pas lu.Une bonne idée . Edit: si, j'ai lu "regain"
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Re: *The Book Of The Week*
Terminé de lire les 6 tomes de Blackwater, la saga redécouverte via sa traduction tardive chez M. Toussaint Louverture - alors qu'elle date des années 1980 aux USA - dans des couv complètement dingues de beauté.
C'est peu dire que le packaging nous vend du rêve, mais le contenu alors ? Eh ben ça a toutes les qualités d'une cool saga familiale. Sans aucune surprise, ça m'a donc fait le même effet que toutes les sagas familiales (bien faites) : ça m'a plu, j'ai bien accroché et enchaîné les tomes sans déplaisir... mais à la fois j'ai du mal à m'empêcher de penser que je déteste tous ces connards de personnages et que je comprend pas trop l'objet de ce qu'on vient de me raconter.
Il faut dire que la famille Caskey, dont on suit l'évolution de 1919 jusqu'à la fin des années 1960, est propriétaire de scieries dans l'Alabama (dès le début de l'histoire) et finit indécemment riche après la découverte de puits de pétrole sur leurs terres - on nous parle là des atermoiements de gros capitalistes, exploiteurs et immoraux, et on n'épousera presque à aucun moment le point de vue d'autres catégories de population (employés de la scierie, serviteurs noirs, etc.). C'est ce s'était efforcé de faire Downtown Abbey par exemple (en échouant toutefois, selon moi). A la fin de Blackwater, je ne comprends toujours pas si l'auteur est critique ou pas envers les comportements des membres de la famille.
Mais sur le plan narratif c'est bien fait. Le narrateur omniscient à la 3e personne ultra classique dépeint ces comportement de manière neutre et détachée, décrivant la suite des événements en focalisations ponctuelles : on s'attarde longuement sur un épisode survenu à un moment précis, puis en quelques lignes on expédie une ellipse de plusieurs jours, mois, années, et on passe à l'épisode suivant. Enfin McDowell dissémine de fugaces scènes d'horreur qui fonctionnent très bien parce que soudaines et inattendues. L'incursion du fantastique m'a plu.
Bref c'était une lecture plaisante, après c'est pas Cent ans de solitude non plus.
C'est peu dire que le packaging nous vend du rêve, mais le contenu alors ? Eh ben ça a toutes les qualités d'une cool saga familiale. Sans aucune surprise, ça m'a donc fait le même effet que toutes les sagas familiales (bien faites) : ça m'a plu, j'ai bien accroché et enchaîné les tomes sans déplaisir... mais à la fois j'ai du mal à m'empêcher de penser que je déteste tous ces connards de personnages et que je comprend pas trop l'objet de ce qu'on vient de me raconter.
Il faut dire que la famille Caskey, dont on suit l'évolution de 1919 jusqu'à la fin des années 1960, est propriétaire de scieries dans l'Alabama (dès le début de l'histoire) et finit indécemment riche après la découverte de puits de pétrole sur leurs terres - on nous parle là des atermoiements de gros capitalistes, exploiteurs et immoraux, et on n'épousera presque à aucun moment le point de vue d'autres catégories de population (employés de la scierie, serviteurs noirs, etc.). C'est ce s'était efforcé de faire Downtown Abbey par exemple (en échouant toutefois, selon moi). A la fin de Blackwater, je ne comprends toujours pas si l'auteur est critique ou pas envers les comportements des membres de la famille.
Mais sur le plan narratif c'est bien fait. Le narrateur omniscient à la 3e personne ultra classique dépeint ces comportement de manière neutre et détachée, décrivant la suite des événements en focalisations ponctuelles : on s'attarde longuement sur un épisode survenu à un moment précis, puis en quelques lignes on expédie une ellipse de plusieurs jours, mois, années, et on passe à l'épisode suivant. Enfin McDowell dissémine de fugaces scènes d'horreur qui fonctionnent très bien parce que soudaines et inattendues. L'incursion du fantastique m'a plu.
Bref c'était une lecture plaisante, après c'est pas Cent ans de solitude non plus.
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Re: *The Book Of The Week*
Alors qu'hier à la nuit tombée je terminais la relecture des "Lettres à Lili Brik" de Vladimir Maiakovski me vint à l'esprit cette obsédante question : pourrais-je un jour retourner à Moscou au café Pouchkine boire un chocolat...
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Re: *The Book Of The Week*
Peu importent les années
Et peu importent les villes
C'est Paris, Moscou, Berlin
Berlin, l'enchanteresse
Et le déjà-vieux règne de l'électricité
Partout, même sous nos peaux
La cicatrice aux néons
Et les égouts qui débordent
En pensant à Lili Brik
Et Vladimir Maïakovsky
Ils s'aimaient à l'arrière des taxis
Ils s'aimaient à l'arrière des taxis
Tant que les heures passent
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Re: Re:
Et bien oui en fait, maintenant j’adore le biltongurba a écrit : ↑jeu. juin 03, 2021 9:11Lu aussi il y a quelques jours le dernier Chattam - L’illusion, très distrayant mais à la fin très décevant pour moi. La fin ratée gâche le plaisir de tout le reste. Dans tous les cas, pas une œuvre majeure ni même vraiment notable.urba a écrit : ↑mer. juin 08, 2016 5:13Je viens de finir l'intégralité de la bibliographie de Chattam (qui est supporter du PSG, je vous préviens pour le contexte), Il y a de l'inspiré, du sympa, du distrayant, du raté et de l'enthousiasmantG&ry en 2006 a écrit :Ce qui m'a le plus plu ces derniers temps, la trilogie de Maxime Chattam :
- " Maléfices"
- " In Tenebris "
- " L'Ame du Mal "
Vraiment très sympa.![]()
C'est très varié en tous cas.
Le dernier Deon Meyer - La proie est plus réussi. Toujours les memes recettes, les mêmes personnages mais ça marche à tous les coups ! Et du coup je vais commander du Biltong pour bien m’imprégner de la culture sud-africaine (et peut-être découvrir une nouvelle passion ?)![]()

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Re: *The Book Of The Week*
Eutopia roman SF de Camille Leboulanger chez Argyll éditions est ma grosse claque littéraire de l'année et le roman de SF politique que j'ai attendu toute ma vie, du moins depuis que je me passionne pour Bernard Friot.

Imaginez un peu : au lieu des sempiternelles dystopies - un genre fascinant mais dont on a vraiment fait le tour et qui ne répond plus aux problématiques contemporaines, puisque la dystopie on est maintenant dedans - voici une UTOPIE.
Une utopie qui met en fiction le système communiste pensé par Friot, une révolution économique et sociale qui... en fait, globalement se passe bien. La première question qui vient c'est : comment créer de la tension narrative avec un tel pitch ?
La réponse très futée de Camille Leboulanger : une romance. Mieux : une romance qui vient appuyer sur les zones de tension de la transformation sociale dans ses dimensions familiale, sexuelle et relationnelle. C'est malin et ça évite l'écueil de l'auto-complaisance. Par ailleurs, et c'est la grande force de ce roman : nous avons enfin un modèle fictionnel à évoquer pour dessiner les contours de la révolution communiste à laquelle nous aspirons. Nous pouvons puiser là-dedans des exemples concrets de ce à quoi peuvent ressembler le salaire à vie, l'organisation collective du travail, la propriété d'usage ou l'absence de propriétarisme dans le couple. Rien que pour ça c'est un incontournable instantané.
Le texte a des coups de mou par moment, le récit de vie du protagoniste ne m'a pas toujours passionné, mais qu'importe : il donne de la matière à nos utopies.

Imaginez un peu : au lieu des sempiternelles dystopies - un genre fascinant mais dont on a vraiment fait le tour et qui ne répond plus aux problématiques contemporaines, puisque la dystopie on est maintenant dedans - voici une UTOPIE.
Une utopie qui met en fiction le système communiste pensé par Friot, une révolution économique et sociale qui... en fait, globalement se passe bien. La première question qui vient c'est : comment créer de la tension narrative avec un tel pitch ?
La réponse très futée de Camille Leboulanger : une romance. Mieux : une romance qui vient appuyer sur les zones de tension de la transformation sociale dans ses dimensions familiale, sexuelle et relationnelle. C'est malin et ça évite l'écueil de l'auto-complaisance. Par ailleurs, et c'est la grande force de ce roman : nous avons enfin un modèle fictionnel à évoquer pour dessiner les contours de la révolution communiste à laquelle nous aspirons. Nous pouvons puiser là-dedans des exemples concrets de ce à quoi peuvent ressembler le salaire à vie, l'organisation collective du travail, la propriété d'usage ou l'absence de propriétarisme dans le couple. Rien que pour ça c'est un incontournable instantané.
Le texte a des coups de mou par moment, le récit de vie du protagoniste ne m'a pas toujours passionné, mais qu'importe : il donne de la matière à nos utopies.
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Re: *The Book Of The Week*
Note que ça reste une dystopie pour certainsUne utopie qui met en fiction le système communiste


En parlant de S.F dystopique, je viens de finir Tè Mawon, de Michel Leeb Michael Roch.

La Volte, dystopie, narrateurs multiples, futur déchiré entre rêves transhumains et pulsions du retour à la terre (marron) : votre radar à Damasio est en alerte. Mais son afrofuturisme est plus nuancé que les envolées New Age du gourou lyonnais - et ne comporte aucun slam de boomer, ce qui est toujours un plus. Du cyberpunk caribéen qui travaille des enjeux de créolisation, de langues qui se métissent et se colonisent : ainsi sa polyphonie est une polyphonie de points de vue mais surtout de langages : entre un ancien syndicaliste déçu et défait (qui s'exprime en kréyol, ses chapitres n'ont pas été les plus simples à lire

(Et un roman de S.F qui se réclame plus d'Edouard Glissant, Aimé Césaire et Frantz Fanon que d'Asimov et de K.Dick, ça change un peu)
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Re: *The Book Of The Week*
J'espère que ça te plaira !G.bédécarrax a écrit : ↑jeu. sept. 07, 2023 16:51Note que ça reste une dystopie pour certainsUne utopie qui met en fiction le système communisteMais ça part en wishlist (le livre comme l'utopie communiste)
En parlant de S.F dystopique, je viens de finir Tè Mawon, de Michel Leeb Michael Roch.
Ta présentation du Michael Roch donne très envie (et tes mots sur ta Damasio me font beaucoup rire, j'y souscris tellement

Je suis l'auteur sur twitter et il est souvent passionnant. Là je lis un Ursula Le Guin après je passerai sans doute à ça.
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Re: *The Book Of The Week*
Ah tiens, j'avais l'intention de découvrir son oeuvre, t'aurais un point d'entrée à conseiller ? Y a beaucoup de cycles dans son oeuvre, mais certains sont composés de tomes indépendants, bref j'ai eu du mal à faire le tri.Là je lis un Ursula Le Guin
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Re: *The Book Of The Week*
Merci pour les deux conseils de lecture, messieurs !
. Pour ursula, puisque il y a navigation en terre utopiste communiste, et si je puis me permettre, autant commencer par "les dépossédés", même si c'est une "utopie ambiguë kropotkinienne ". C'est mon préféré de la dame.

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Re: *The Book Of The Week*
Je débute aussi, là c'est La Main gauche de la nuit, ça fait partie d'un vaste cycle en effet mais chacun peut se lire indépendamment. J'ai l'impression qu'il y a en quelque sorte une thématique par livre.G.bédécarrax a écrit : ↑ven. sept. 08, 2023 9:01Ah tiens, j'avais l'intention de découvrir son oeuvre, t'aurais un point d'entrée à conseiller ? Y a beaucoup de cycles dans son oeuvre, mais certains sont composés de tomes indépendants, bref j'ai eu du mal à faire le tri.Là je lis un Ursula Le Guin
Là ça tourne autour des sexualités alternatives et des rapports de domination hommes/femmes par l'entremise d'une planète où vit un peuple d'être hermaphrodites.
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Re: *The Book Of The Week*
Merci pour ces conseils, ça donne très envie 

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Re: *The Book Of The Week*
Ce sera mon prochain de la dame !KaramaZoff a écrit : ↑ven. sept. 08, 2023 11:54 Merci pour les deux conseils de lecture, messieurs !. Pour ursula, puisque il y a navigation en terre utopiste communiste, et si je puis me permettre, autant commencer par "les dépossédés", même si c'est une "utopie ambiguë kropotkinienne ". C'est mon préféré de la dame.

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Re: *The Book Of The Week*
Merci pour les récentes suggestions, ça donne envie ! Vu que ma femme me prête sa Kobo pendant mon voyage, je vous remercie de toutes ces suggestions.
Hiroki...
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Re: *The Book Of The Week*
T'aurais pu prévenir qu'il faisait six cent quarante sept pages, à la vitesse à laquelle je lis je l'aurais fini dans six cent quarante sept jours.Eutopia roman SF de Camille Leboulanger
Heureusement j'ai en réserve du bon matos pour satisfaire l'éternelle bonne résolution "lire plus de livres" sans pour autant lire plus de pages

De nos frères blessés - Joseph Andras
(144 pages)

Actes Sud vend plutôt bien le livre (ça tombe bien, c'est leur métier)
Le livre est un double-exercice réussi : celui de défaire un certain grand récit républicain, mais aussi de rendre hommage, "simplement", hommage à Fernand Iveton, à sa femme Hélène, à l'aspirant Maillot, aux dynasties de la lutte, et de ne pas réduire les petites histoires en autant de marchepieds vers la grande.Alger, 1956. Fernand Iveton a trente ans quand il pose une bombe dans son usine. Ouvrier indépendantiste, il a choisi un local à l’écart des ateliers pour cet acte symbolique : il s’agit de marquer les esprits, pas les corps. Il est arrêté avant que l’engin n’explose, n’a tué ni blessé personne, n’est coupable que d’une intention de sabotage, le voilà pourtant condamné à la peine capitale.
Si le roman relate l’interrogatoire, la détention, le procès d’Iveton, il évoque également l’enfance de Fernand dans son pays, l’Algérie, et s’attarde sur sa rencontre avec celle qu’il épousa. Car avant d’être le héros ou le terroriste que l’opinion publique verra en lui, Fernand fut simplement un homme, un idéaliste qui aima sa terre, sa femme, ses amis, la vie – et la liberté, qu’il espéra pour tous les frères humains.
Quand la Justice s’est montrée indigne, la littérature peut demander réparation. Lyrique et habité, Joseph Andras questionne les angles morts du récit national et signe un fulgurant exercice d’admiration.
- Nico Lozzi
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Re: *The Book Of The Week*
J'avoue il est un peu long, et pas forcément pour son plus grand bien. Mais de grosses qualités par ailleurs.G.bédécarrax a écrit : ↑jeu. janv. 04, 2024 16:11T'aurais pu prévenir qu'il faisait six cent quarante sept pages, à la vitesse à laquelle je lis je l'aurais fini dans six cent quarante sept jours.Eutopia roman SF de Camille Leboulanger
Heureusement j'ai en réserve du bon matos pour satisfaire l'éternelle bonne résolution "lire plus de livres" sans pour autant lire plus de pages
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Re: *The Book Of The Week*
Je viens de finir un livre que j'ai trouvé vraiment incroyable :
Congo - une histoire, de David Van Reybrouck.
C'est un livre paru en 2012 et publié par un gars qui est à la fois historien et philosophe de formation (ce qui se sent parce que le livre est extrêmement rigoureux d'un point de vue universitaire), et écrivain flamand très influent, en plus, pour la petite histoire, d'être aussi un activiste sur les questions de tirage au sort et de démocratie en Belgique.
Le livre mêle une histoire de la République démocratique du Congo, anciennement Zaïre, anciennement Congo, avec le recours à de très nombreux témoignages de congolais "ordinaires" qui ont participé à cette histoire, dont le point de vue est resitué dans les évènements historiques nombreux et tragiques qu'a traversé ce pays depuis Léopold 2.
C'est passionnant, c'est très bien écrit, ça n'est jamais misérabiliste ni surplombant tout en étant très rigoureux, c'est le genre de livre que j'aurais aimé être capable d'écrire, par un auteur qui par ailleurs est quelqu'un qui je pense est fondamentalement quelqu'un de bien.
Bon, ça fait 650 pages. Mais c'est vraiment bien. Je vais maintenant acheter son livre sur l'Indonésie, paru l'an passé
Congo - une histoire, de David Van Reybrouck.
C'est un livre paru en 2012 et publié par un gars qui est à la fois historien et philosophe de formation (ce qui se sent parce que le livre est extrêmement rigoureux d'un point de vue universitaire), et écrivain flamand très influent, en plus, pour la petite histoire, d'être aussi un activiste sur les questions de tirage au sort et de démocratie en Belgique.
Le livre mêle une histoire de la République démocratique du Congo, anciennement Zaïre, anciennement Congo, avec le recours à de très nombreux témoignages de congolais "ordinaires" qui ont participé à cette histoire, dont le point de vue est resitué dans les évènements historiques nombreux et tragiques qu'a traversé ce pays depuis Léopold 2.
C'est passionnant, c'est très bien écrit, ça n'est jamais misérabiliste ni surplombant tout en étant très rigoureux, c'est le genre de livre que j'aurais aimé être capable d'écrire, par un auteur qui par ailleurs est quelqu'un qui je pense est fondamentalement quelqu'un de bien.
Bon, ça fait 650 pages. Mais c'est vraiment bien. Je vais maintenant acheter son livre sur l'Indonésie, paru l'an passé

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Re: *The Book Of The Week*
Je change de job la semaine prochaine et j'ai lu le livre : 90 jours pour réussir sa prise de poste de Michael Watkins.
Utile si vous avez une promotion ou si vous changez d'entreprise.
Utile si vous avez une promotion ou si vous changez d'entreprise.
Pas convaincu par la théorie du complot, ni par le théorème de l'équilibrage (i.e. Le théorème des gentils cons) qui consiste à dire que les erreurs d'arbitrage s'équilibrent sur une saison
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Re: *The Book Of The Week*
Ça explique ce qu'il ne faut pas faire (reposer sur tes acquis, penser que tu vas faire le même job), comment appréhender ton nouvel environnement, que faire en fonction de la situation (est-ce que la boîte est en construction, en redressement, en croissance
...et du coup sur quels aspects te focaliser...), et il y a même un chapitre sur comment se gérer soi-même (avec la famille).
Les exemples expliquent aussi que pour faire passer une idée, il faut aussi identifier quelles alliances ou sur qui t'appuyer afin que les décisions puissent aller dans ton sens.
Honnêtement, entre ma dernière prise de poste et celle-ci, je sens une différence.
...et du coup sur quels aspects te focaliser...), et il y a même un chapitre sur comment se gérer soi-même (avec la famille).
Les exemples expliquent aussi que pour faire passer une idée, il faut aussi identifier quelles alliances ou sur qui t'appuyer afin que les décisions puissent aller dans ton sens.
Honnêtement, entre ma dernière prise de poste et celle-ci, je sens une différence.
Pas convaincu par la théorie du complot, ni par le théorème de l'équilibrage (i.e. Le théorème des gentils cons) qui consiste à dire que les erreurs d'arbitrage s'équilibrent sur une saison
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Re: *The Book Of The Week*
Bon ca y est, je viens de finir toute la série de l'Assassin royal.
J'ai vraiment adoré
Bon par contre, y a un ordre dans les séries, j'ai fait l'erreur de ne pas me renseigner
: L'assassin royal 1ier cycle, les aventuriers de la mer, l'assassin royal 2ieme cycle, les cités des anciens, le fou et l'assassin.
J'ai vraiment adoré

Bon par contre, y a un ordre dans les séries, j'ai fait l'erreur de ne pas me renseigner

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Re: *The Book Of The Week*


(ah si tu avais fait une recherche dans ce topic avant de te lancer !)
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Re: *The Book Of The Week*
Oui c'est vrai
J'ai retrouvé la page où il y avait la liste, et je suis tombé là dessus :

Et du coup, tu confirmes que le Soldat Chamane, ça vaut le coup ?

J'ai retrouvé la page où il y avait la liste, et je suis tombé là dessus :

Et du coup, tu confirmes que le Soldat Chamane, ça vaut le coup ?
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Re: *The Book Of The Week*
Non j’ai pas lu ! 

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