beyonder a écrit :OSS 117, c'est surtout Michel Hazanavicius. Auteur de la classe américaine. Jean Dujardin, je veux bien. Mais bon. C'est pas Jim Carrey non plus.
C'est clair que pour certains films ça me ferait mal au cul de casquer presque 8 euros. Quand on voit la tronche des Bronzés 3 ou Camping, tu te dis que finalement on est des cyber délinquants qui avons du gout.
« Vous n'êtes qu'un tas de petits bourgeois de merde, sans caractère ! Votre médaille, celle qui pend à votre cou, vous pouvez la jeter à la poubelle. Ce n'était pas ça qui m'intéressait ».
bonne suprise quand meme ! Passe beaucoup mieu que les 2 1ers volets.
Le scenario tiens debout, les scene d'action sont abusé, mais au moins on en prends pleins la gueule green
Tom Cruise est bon, sauf dans les "pseudo" scene emotions, dommage...
et le mechant est un vrai mechant
Personnellement ce film ne m'a pas plus. Une histoire trop prévisible, des rebondissements trop prévisibles, bref un échec.
Du côté des plus Natalie Portman, qui joue extraordinairement bien. bon je suis d'accord elle est mieux avec ses cheveux, mais ce petit manque n'enlève rien à sa beauté !
Il faut savoir que ce film est une adaptation d'une bande dessinée qui parut en 1981. Le réalisateur dit avoir été entre autre été influencé par Orange Mécanique ! Donc pour les amateurs ...
Aussi j'ai trouvé certaines ressemblances dans ce film avec La Ligue des Gentlemen Extraordinaires nottement au niveau de l'ambiance, des scènes et de la manières de filmer !
Et bien moi j'ai trouvé ça vraiment bien. Notamment dans le double sens, qu'a su faire passer le réalisateur... Quand Alan Moore faisait un parallèle avec la montée du nazisme, notamment, le réalisateur fait subtilement une critique de l'état d'urgence aux USA, plus ou moins comme le dit Si ma tante, en critiquant l'analyse du 11 Septembre.
Après, la réalisation est plutôt bien chiadée, le scénario est béton, Nathalie Portman terrible.
Mais surtout, c'est quand même rarissime un blockbuster subversif
Pour le rapport avec Orange Mécanique, à mon avis c'est plutot sur la façon d'utiliser la violence comme vecteur de message, et sur la lecture à plusieurs degrés que sur le visuel.
«Je connais bien le monde ouvrier, j’en ai licencié des milliers» Donald Trump
bonne suprise quand meme ! Passe beaucoup mieu que les 2 1ers volets.
Le scenario tiens debout, les scene d'action sont abusé, mais au moins on en prends pleins la gueule green
Tom Cruise est bon, sauf dans les "pseudo" scene emotions, dommage...
et le mechant est un vrai mechant
Exceptionnelement vu le prix des places pour une séance j'ai été le voir.
J'ai aussi plutôt aimé, ça vaut le coup d'aller le voir au cinéma dans une bonne salle et j'ai eu de la chance car j'ai des doutes sur le respect du nombre de décibels ce soir là.
Ce film, c'est plutôt une addition de scènes d'actions-explosions car coté scénario ya vraiment rien Tout ce qu'il y a de plus basique.
Le premier MI reste largement devant les deux autres, pour moi.
"Une action, ça monte et ça descend, c'est comme un ascenceur"
malachi a écrit :Pour moi, MI 1 est un film d'action avec un bon scénario; compliqué mais bon.
Ben pour moi, MI 1 c'est surtout un film qui aimerait avoir l'air mais qu'à pas l'air du tout. Pour rappel, l'une des intrigues (job " : 14) est à peigne digne du club des 5. Et encore je suis poli.
Telle était sa malédiction : né idiot mais pas assez idiot pour garder espoir.
Dès que ça se complique un peu, il n'y a plus personne... MI 1 est un grand film, dites ce que vous voulez mais moi les scènes de Prague, ça m'a marqué
"Une action, ça monte et ça descend, c'est comme un ascenceur"
J'aime bien la séquence ou ils melent pendant qq secondes le rythme de la musique et le son des armes (à la 36' seconde). Les ricains savent quand meme bien vendre leur produit.
MI3 big actionner où l'action prévaut sur toute ersatz de réflexion, où les méchants sont punis de façon définitive et non plus confondus comme dans la série. L'histoire d'un méchant taille XXL qui tue un agent juste pour le plaisir (comme herbert léonard), de la vengeance de la bande MI qui le kidnappe, puis de son évasion et de la vengeance du méchant qui kidnappe l'adorable moitié du gentil avant que ce dernier ne décide de se venger etc etc...
Scénario de cours de récré. Vendetta de pacotille. Le tout servi par une mise en scène qui tient plus de la bouillie visuelle qu'autre chose avec images floues, tremblante du mouton, montage serré pour mieux fourvoyer le spectateur. Loin du classicisme du premier et du ringardisme du second, MI3 défouraille. Ou tout du moins aimerait à le penser. Dommage que les situations soient toutes systématiques désamorcées par des retournements improbables qui tuent dans l'oeuf tout embryon de suspense. Et que la lecture des dites séquences lorgnent plus du côté du BB de Nolan que des Die Hard de Mc Tiernan.
Ethan Hunt héros ultime, mari idéal, ami rêvé, personnification de la bravoure et de l'abnégation, flatte au mieux les bas instincts d'une masse blottie et frileuse. Une patte de lapin nous rappelle au besoin que tous ces braves gens à l'écran ne se démènent pas pour rien. Ils veulent tous récupérer ce truc dont on ne saura pas à quoi ça sert. L'ellipse nous renvoyant à celle sur la façon dont Ethan récupère l'objet. Une formalité pour notre héros qui se démène pendant que le reste de la bande gladouille dans la voiture. On croit rêver !
Ainsi de Rome à Shangai, Ethan sillone la planète juste pour nous rappeler qu'il a les moyens de le faire. Son champs d'action dépasse les frontières, son implication dans le monde est sans limite. Et puis ça en met plein les mirettes au specateur lambda qui a l'illusion d'en avoir pour son argent. Quand il rentre d'une mission, fourbu et sans égratignure tel un représentant en photocopieuse de retour d'un séminaire, c'est un peu un super héros de comics qui retire son costume. Il mouille ses yeux, dit à sa femme qu'il l'aime et on pourrait presque le croire, s'il n'émanait pas de Tom Cruise une telle propension à ne s'aimer que lui-même.
Pourtant le passage au vatican renoue avec l'esprit d'équipe de la série. On se prend à espérer que le film va persévérer dans cette voie. Puis la nature de Cruise à se tirer la couverture, reprend vite le dessus. Ving Rhames relégué au rang de sidekick dépressif, Ethan reprend les choses en main et multiplie les exploits pour mieux asseoir son propre culte, accessoirement le culte du surhomme, celui qui sait, qui prend les bonnes décisions, qui dispose de toutes les compétences. Celui qui a toujours un temps d'avance et pour qui, sauter d'immeuble en immeuble, tomber en chute libre, slalomer entre des bagnoles, se battre en étant diminué, ouvrir des menottes avec une mine de stylo bic en une seconde chrono, esquivait les missiles, arrivait juste à temps, toujours à temps n'est pas un problème. Forcément, on se sent bien peu de chose quand face à une telle débauche de prouesses, on peine à trouver une place de parking.
MI3 s'achève sur un everybody's happy digne d'une série télé. On se marre à la collégiale. Ethan hilare quitte l'écran. Le cahier des charges de Abrams est rempli : Transposé Alias sur grand écran. Preuve irréfutable que d'un âne, on ne saurait faire un cheval de course.
Telle était sa malédiction : né idiot mais pas assez idiot pour garder espoir.
Concernant le cote soi-disant subversif de V, la version ciné pue trés fort la récupp; elle n'est pas fidèle aux idéaux d'origine...
Sinon les films produits par l'eglise de scientologie et les chinois du FBI...
QQn a des news de la vie du Pibe de Oro par Kusturica ?
« Le point-virgule atteste un plaisir de penser. »
Jacques Drillon Traité de la ponctuation française (Tel, 1991)