Ahh Mesrine, ça reste un mythe, une vie digne d'un scénario de polar
Me souviens quand j'étais tout gamin a Paris, tout le monde parlais de ce grand braqueur, bourgeois devenu criminel, sorte d'arsène lupin recherché par tous les flics qu'il narguait en donnant des interviews a la presse...de l'affaire de banditisme on était passé à une affaire d'état le président de l'époque VGE se sentait tout con
Et puis sa mise a mort à la Bonnie and Clyde dans le 18ème porte de clignancourt, Broussard qui canarde la bmw et laisse aucune chance au gars ( avec ou sans sommation) et qui va le faire entrer dans la légende.
Broussard qui jubilait et qui va être connu jusque dans les banlieues après ça...
Le vague souvenir de sirènes qui n'arretaient pas de retentir dans les rues ce jour la bien que j'habitais plus loin dans le 11ème
Après ça, c'est simple, quand j'étais pas sage, on me disait attention y'a le commissaire broussard qui va venir te chercher
le tort de broussard fut de faire de mesrine une legende suite a sa mort , bien que meme sans ca il serait resté comme LE gangster francais de l'histoire, mais ca accentue encore plus le trait a la maniere d'un tony montana sauf que l'un est réel et l'autre non. la réalité suplante parfois la fiction.
Ouai et après ça il y en a eu des ptites frappes qui ont fantasmé sur lui, grand criminel qui avait une espèce de code de l'honneur,à une époque ou les flics etaient parfois plus pourris que les criminels, l'epoque ou parrain et commissaire etaient des amis qui jouaient au chat et a la souris...
ouai où meme parrains et comissaires était des amis d'enfance de l'ecole
je viens de m'apercevoir a dos d'âne qu'il y avait un film sur sa vie avec cassel dans le rôle titre je vais me matter ça pour l'histoire et pour cassel
Le 2 novembre 1979. Un homme gît au volant de sa BMW, criblé de balles, tué par l'antigang, en plein carrefour, porte de Clignancourt. C'est Jacques Mesrine, "le Grand", comme l'ont surnommé les membres de la brigade de recherche et d'intervention (BRI), après lequel ils couraient depuis 1973. Vingt-sept ans plus tard, alors que les polémiques sur les circonstances de sa mort restent vives - Me Martine Malinbaum, avocate de la famille Mesrine, a plaidé l'assassinat programmé du truand par les forces de police sans les sommations d'usage jusqu'en 2004, où une énième ordonnance de non-lieu a été rendue par le juge Thouvenot -, deux films visent à évoquer sa carrière et sa mise hors d'état de nuire. L'un est destiné à la télévision, l'autre au grand écran.
L'ambition de transformer Mesrine en héros de cinéma ne date pas d'hier. A peine éliminé, celui que les Canadiens appelaient "Mister Jack" lorsqu'il jouait les Bonnie and Clyde à la fin des années 1960 avec Janou, entre Montréal et le pénitencier de Sainte-Anne-des-Plaines, a inspiré des scénarios et fait l'objet d'homériques feuilletons, de projets inaboutis.
Le premier à s'intéresser à Mesrine fut Gérard Lebovici, à la fin des années 1970. Fondateur d'Artmedia, célèbre agence artistique, et patron de Champ libre, la maison d'édition révolutionnaire et situationniste qui publia Bakounine, Clausewitz, Simon Leys, George Orwell et Guy Debord, Gérard Lebovici s'était d'abord piqué de consacrer un film à Joseph Joanovici, un émigré de Bessarabie devenu l'un des plus gros ferrailleurs de France, qui s'était acoquiné avec le Quai des Orfèvres puis avec Henri Lafont, le "Capone" de la rue Lauriston, et la Gestapo. "Lebo" avait demandé à son complice Gérard Guégan et à Alphonse Boudard d'enquêter sur le milliardaire récupérateur de métaux. Il envisageait de confier la réalisation du film à Roman Polanski. Le projet tomba à l'eau.
Mesrine est de ces hommes qui fascinent Lebovici, comme Fantômas fascina les surréalistes et comme Fu Manchu, Salvatore Giuliano, Billy the Kid, Robin des Bois, Cartouche, Mandrin ou Lacenaire fascinèrent Debord et les situationnistes. Ils voient en ces hors-la-loi des héros romantiques, bandits d'honneur, "perturbateurs du repos public", puissances maléfiques susceptibles de troubler l'ordre établi, asociaux détroussant les riches et menaçant la société bourgeoise.
En 1977, Jacques Mesrine a publié une autobiographie aux éditions Jean-Claude Lattès, L'Instinct de mort, dans laquelle il raconte comment il s'est lancé dans la "délinquance idéologique", comment il se pose en "primitif de la révolte", et explique son choix d'échapper à une vie de "gueule triste", condamné au "travail mal payé", "à la médiocrité perpétuelle" du "robot exploité et fiché, respectueux des lois plus par peur que par honnêteté morale", de "l'esclave du réveille-matin". Il y a chez Mesrine, comme chez ses "amis" François Besse et Charlie Bauer, une conception du banditisme comme insurrection, une volonté de mener "une guérilla urbaine", de ne "pas perdre sa vie à vouloir la gagner".
De son côté, alerté par Michel Foucault, Lebovici a publié deux brochures du Groupe d'information sur les prisons, et son intérêt pour ceux que leurs comportements radicaux ont conduits à l'ombre des geôles l'a porté à republier illégalement L'Instinct de mort sous sa propre bannière (pendant que Mesrine envisageait d'enlever Jean-Claude Lattès, accusé de bloquer ses droits d'auteur). Dans une préface de son cru, Lebovici présente Mesrine comme "le parfait symbole de la liberté". Il a par ailleurs, en vain, tenté de convaincre Renaud, dont il appréciait les couplets révolutionnaires, de composer une chanson en l'honneur de Mesrine. Et a pris sous son aile protectrice Sabrina, la fille du hors-la-loi. Il entend aider Jean-Paul Belmondo à adapter L'Instinct de mort au cinéma.
Au printemps 1978, l'acteur débourse 500 000 francs (76 225 euros) pour acquérir les droits du livre, faisant passer le projet sous le nez d'Alain Delon, qui le convoitait aussi. Le scénario est confié à Patrick Modiano et Michel Audiard (avec la collaboration de Philippe Labro). Belmondo le fait parvenir à Mesrine, qui, de sa cellule de la Santé, répond : "Ne mettez pas le mot fin, ce n'est pas fini !" Quelques jours plus tard, il s'évade.
Pour la mise en scène, Lebovici sollicite tour à tour Georges Lautner, Yves Boisset, Costa-Gavras, Alain Corneau, qui se souvient que le producteur parlait de Mesrine comme du "héros des temps modernes". Pendant ce temps, Jean-Luc Godard polémique avec Jean-Paul Belmondo. Le cinéaste proclame dans la presse que Belmondo lui a refusé la réalisation du film "parce qu'il a plus peur de (lui) que de Mesrine." Belmondo riposte : "Godard voulait moins faire un film sur Mesrine que sur les raisons qui m'avaient poussé à l'interpréter." L'acteur ne veut pas jouer dans "une expérience de laboratoire", mais dans une adaptation fidèle au livre. Il conclut : "Le Godard de Pierrot le Fou est mort à jamais."
Les années passent. Mesrine est mort. En 1983, Belmondo et Lebovici ont la mauvaise surprise de voir sortir un Mesrine réalisé par le producteur André Génovès, où le bandit est interprété par Nicolas Silberg. Le film est contesté par la famille du défunt. Pour éviter toute surenchère médiatique, le commissaire Broussard renonce à s'opposer au fait que son nom soit cité.
En 1984, Hervé Palud sort à son tour Jacques Mesrine, un documentaire réalisé avec la collaboration du journaliste de Libération Gilles Millet. Belmondo renonce, mais Lebovici s'obstine. Il tente de convaincre Tony Gatlif de prendre en main le projet. Ce dernier ne veut pas en entendre parler : "Pour moi, Mesrine est d'abord un assassin !" C'est cette année-là que Gérard Lebovici est assassiné dans un parking dans des circonstances jamais élucidées. Parmi les nombreuses pistes suivies par les enquêteurs, l'une évoquera l'hypothèse d'un règlement de comptes d'anciens complices de Mesrine, venus récupérer des sommes provenant de casses que Lebovici aurait investies dans sa société.
L'homme qui veut aujourd'hui ressortir ce projet des tiroirs s'appelle Thomas Langmann. C'est le fils de Claude Berri (qui fut un complice de Gérard Lebovici). Il a délaissé une carrière d'acteur pour animer sa maison de production, La Petite Reine, qui a sorti le film de Ian Kounen sur Blueberry et se lance dans un nouvel Astérix où Clovis Cornillac sera le fameux Gaulois et Alain Delon, César.
"L'Instinct de mort est le premier livre que je me suis choisi moi-même, dit-il, à l'âge où les adultes guident vos lectures. J'étais très jeune, ce fut un choc. Je l'ai relu régulièrement depuis, tous les deux ou trois ans, et j'ai très vite fantasmé sur l'idée d'en tirer un film. J'ai failli faire un court métrage à partir d'un passage (l'exécution au couteau d'un proxénète arabe qui avait rossé une prostituée pour laquelle il en pinçait). Puis je suis devenu acteur, mais le livre, cette voix, continuait de me hanter. J'étais fou du Parrain de Coppola, du Scarface de Brian De Palma, je sentais ce que l'on pourrait tirer de ce récit, la description d'un monde de gangsters comme dans le cinéma américain, mais avec la possibilité de camper la France des années 1970."
"Ce qui me fascine, poursuit-il, c'est le caractère romanesque du personnage. Une matière à fiction, avec la chance inouïe pour un acteur de jouer un rôle à transformations. C'est un solitaire, avec ses zones d'ombre, et le fait qu'il ait existé crée des devoirs."
Thomas Langmann a toujours eu la conviction que le film devait être en deux parties, il n'en a jamais démordu.
"On ne peut pas évoquer une vie si riche en une heure trente. On ne peut pas non plus faire interpréter tous les personnages qu'il a côtoyés par de grands acteurs si les rôles sont trop brefs." La distribution reste encore en grande partie secrète, mais, fièrement, il lâche un nom : Alain Delon a dit oui.
Il y aura donc L'Instinct de mort, qui suit Mesrine depuis la guerre d'Algérie jusqu'à sa cavale au Canada, où il vit une histoire d'amour avec Jeanne Schneider, rencontrée à Pigalle. Langmann a acheté les droits des Mémoires de cette partenaire de traques de la fin des années 1960 et s'est assuré sa collaboration. Puis L'Ennemi public n° 1, où le voyou globe-trotteur change plusieurs fois d'identité, accumule arrestations et évasions, hold-up et quartiers de haute sécurité, braquage du casino de Deauville avec François Besse, irruption chez un magistrat, guet-apens pour un journaliste, et nouvelle histoire d'amour avec Sylvia Jeanjacquot, dont Langmann a également acquis les droits du livre, L'Instinct de vie. Les deux films devraient sortir à six mois environ d'intervalle. Le tournage est prévu en janvier 2007.
Une des scènes les plus attendues est évidemment la mort de Mesrine. Quelle thèse les scénaristes ont-ils choisie ? Celle de l'ancien commissaire Broussard, celle des héritiers, celle d'une guerre des polices ? "Je préfère qu'on la découvre dans le film", dit Thomas Langmann, qui ne cache pas que son financement n'est pas bouclé. Un temps, UGC aurait trouvé que le potentiel commercial du film ne correspondait pas à son budget (45 millions d'euros). Impossible, par ailleurs, pour un projet d'une telle ambition, de se passer d'un partenaire télévisuel. Or le groupe de télévision sollicité rechigne à participer à un film sur Mesrine. "Je ne comprends pas qu'on se pose une telle question, dit Langmann. Les Américains n'ont pas peur de faire des films sur le 11-Septembre !"
Et qui donc va incarner Mesrine ? Cette question a fait le régal des gazettes, à cause d'un rebondissement classé à la rubrique des faits divers. Dans un premier temps, l'acteur pressenti est Vincent Cassel, et le metteur en scène Barbet Schroeder. Mais Vincent Cassel n'aime pas le scénario, qui est l'oeuvre de Guillaume Laurant, l'auteur (nominé aux Oscars et aux Césars) du Fabuleux Destin d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet. Schroeder, qui tient à porter un regard politique sur cette vie d'enfer, défend la version Laurant, Cassel (qui n'avait pas signé de contrat) se casse.
Thomas Langmann pense alors à Benoît Magimel, à l'origine prévu pour incarner François Besse. Ce dernier estime qu'il n'est pas le personnage. Il a quinze ans de moins, un déficit de 35 kg, il lui faudrait acquérir une masse corporelle importante, six mois de travail physique. Langmann insiste. Magimel dîne avec Schroeder, se laisse séduire, puis relit le scénario et décide de renoncer, en dépit de son désir de tourner avec Schroeder.
L'agent de Benoît Magimel est François Samuelson, ancien maoïste, lecteur de Debord, admirateur de Gérard Lebovici, également agent de Michel Houellebecq, Alain Resnais, Juliette Binoche. Il téléphone à Thomas Langmann pour lui annoncer la mauvaise nouvelle (il avait lui aussi intérêt à ce que l'affaire se fasse), tombe sur son répondeur (Langmann est en réunion avec Tarek Ben Amar), lui laisse le message. "C'était le 25 novembre 2005. Il a débarqué dans mon bureau pour qu'on s'explique, dit Samuelson. Je partais déjeuner, on a parlé dans l'ascenseur. Il me dit que Magimel a donné son accord, qu'il a déjà dépensé 1 million d'euros. Je lui réponds que s'il y a une personne à qui il doit reprocher cette dépense, c'est Vincent Cas... et, là, il me donne un coup de boule, j'ai le nez en sang, je suis transporté à l'Hôtel-Dieu."
Samuelson porte plainte pour violence, demande 1 euro de dommages et intérêts. La presse parle d'une bagarre, et avance que Samuelson avait fait monter les enchères : "Mensonge, affirme ce dernier. J'avais demandé pour Magimel 1,5 million d'euros pour les deux films, ce qui ne me paraît pas excessif quand on sait que, pour Olé !, Gad Elmaleh a pris 2 millions d'euros. On n'a jamais eu de différend sur le cachet. Magimel lui coûtait d'ailleurs moins cher que Cassel ! Comme le cinéma est un petit milieu, les producteurs en parlaient à la cantine, c'est-à-dire à la Maison du caviar, et ça avait fini par être annoncé dans la presse, mais on n'avait rien signé !"
Magimel out, Langmann se rabat sur Vincent Elbaz. Les essais sont concluants. Mais, entre-temps, Barbet Schroeder s'en est allé. Après avoir envisagé Matthieu Kassovitz ou Gaspar Noé (y compris l'hypothèse de leur faire tourner une partie à chacun), Langmann a choisi Jean-François Richet. "La rencontre entre Elbaz et Richet n'a pas fonctionné", lâche Thomas Langmann qui promet qu'un jour il "racontera tous les épisodes de l'élaboration du film. Pas possible maintenant sans risquer de froisser des gens". Comme Richet n'aime pas non plus le scénario de Guillaume Laurant, il en signe une nouvelle mouture avec Abdel Raouf Dafri, qui plaît beaucoup à... Vincent Cassel. Lequel triomphe : "Je n'ai jamais cru que le film se ferait sans moi."
ouai un film a voir sur ce truand charismatique qui n’appartenait pas au millieu traditionel et qu'on aime ou qu'on deteste, avec ces zones d’ombre sur sa personnalité qui persistent encore et toujours, un homme et ses idées face au contexte politique de l’époque...
braqué, kidnappé, évadé, qui recoit un commissaire avec du champagne lors de son arrestation..et abattu comme une bête a-priori
Le scénario est confié à Patrick Modiano et Michel Audiard (avec la collaboration de Philippe Labro). Belmondo le fait parvenir à Mesrine, qui, de sa cellule de la Santé, répond : "Ne mettez pas le mot fin, ce n'est pas fini !" Quelques jours plus tard, il s'évade
ce passage est enorme et reflete assez bien le bonhomme je trouve
pied-de-nez parmis tant d'autres qui ont fait sa célébrité, et sans vouloir glorifier un truand, je respecte ce voyou avec son idéologie, mort sous les balles de la vengeance et non celles de la justice...
[Mode pas de politique hein ! ] Quelqu'un aurait le lien de la vidéo "pirate" qui circule sur le net de Segolène Royal qui enfonce les profs ? [Mode pas de politique hein ! ]
« Vous n'êtes qu'un tas de petits bourgeois de merde, sans caractère ! Votre médaille, celle qui pend à votre cou, vous pouvez la jeter à la poubelle. Ce n'était pas ça qui m'intéressait ».
y'a ceux qui sont reclus dans la mini cuisine sans chaise pour bouffer et faire du pc car la petite trop chiante a fait se lever la maman qui squatte le canapé su salon
Ah moi non, j'attends qu'elle réclame à bouffer, et apparement ce soir elle fait durer... du coup si j'avais su je me serai couché à 21h pour dormir ne serait ce qu'une heure ou 2 de plus cette nuit