
mais après j'ai trouvé que cela manquait d'un petit quelque chose également

J’ai peut être été un peu sévère avec Monstres et Cie, qui dans mes souvenirs, est excellent
en avant est effrayant de faiblesse, vrai.G.bédécarrax a écrit : ↑ven. janv. 08, 2021 14:54 Je sais pas, celui où ils courent partout
(En bref, n'importe lequel)
"En Avant", c'est "on court partout (pour voir une dernière fois notre père décédé)".
Ce qui me dérange, c'est moins la tristesse du film que la cruauté du dispositif, très précisément réglé pour produire du mélo(*), et qui pour ça n'aura aucun scrupule à mettre en balance des enjeux gigantesques (le héros est un ado mal dans sa peau, qui a grandi dans l'absence de son père, mort alors qu'il était enfant, et qui se voit offrir une chance impensable : passer une journée avec lui) et des péripéties minuscules et souvent hors-sujet (ex : "il faut faire le plein"). Dès son postulat de départ le film annonce qu'il sera une course contre-la-montre, et son seul ressort dramatique sera de mettre des bâtons dans les roues des protagonistes. Y a quelque chose de très sadique là dedans, un plaisir pervers à faire souffrir à la fois le spectateur et les personnages.
Ça deviendrait pas n'importe quoi ?Sur Disney+, les enfants privés de Peter Pan ou des Aristochats pour éviter les «représentations datées ou négatives de minorités»
Revoir l'Affaire SK1 sur l'affaire Guy Georges en 2021 a fait naitre en moi un sentiment étrange, comme si l'histoire de la France depuis la sortie du film fin 2014, s'était ingéniée à méthodiquement charger le casier de ce Memories of Murders à la française, qui passe autant à côté de son sujet que l'Etat était passé à côté de la montée du terrorisme islamisme.G.bédécarrax a écrit : ↑jeu. janv. 08, 2015 22:49 Quelques anachronismes également dans l'affaire SK1. Dans les années 90 la mode n'était pas aux tuniques si moulantes et si courtes, pas plus qu'à la fouffe en ticket de métro (en tous cas pas dans de telles proportions, sauf si cela faisait partie des critères de sélection de Guy Georges). De plus, en 1991, personne en France ne disait "ça matche pas". Pas même George Eddy.
Le film n'est pas si mal, mais les rôles féminins (la femme du héros notamment, qui n'existe que pour illustrer ses tourments), un petit effort tout de même. Sauf si en les vidant de toute substance, le réalisateur cherche à rendre hommage au tueur de l'Est Parisien et à sa perception de la réalité.
Certes, les islamistes n'avaient tué "que" 4 français à l'époque, quand GG avait 7 femmes à son palmarès, mais les statistiques brutes sont souvent trompeuses, et il aurait fallu sans doute consulter les "expected meurtres"