
sacré retour de baton

Verbruggen serait un beau schyzo si celà était avéré :basket:
Analyse à suivre (sauf contre temps qui m'empêcherait de voir le match)
RIP18/09/2005
Rallye-RAC : Michaël Park décède, course arrêtée
Suite à l'accident de la Peugeot 307 de l'Estonien Michaël Märtin sur la 15e spéciale, son copilote britannique Michaël Park est décédé dimanche matin. Le rallye endeuillé a été arrêté définitivement.
Après être sorti de la route dans Margam, la Peugeot a terminé sa course contre un arbre. Si le pilote n'a pas été sérieusement touché, les sauveteurs ont su aussitôt que l'état de Park était grave, la spéciale étant immédiatement arrêtée pour faciliter les secours. Très affectée, l'équipe Peugeot laissait entendre qu'elle demanderait au Finlandais Marcus Grönholm, sur l'autre 307, de ne pas prendre le départ des deux dernières spéciales. Finalement, la direction du rallye a pris la décision d'arrêter définitivement la course.
Le copilote britannique avait fait ses débuts en 1994 sur 106 Peugeot en Grande-Bretagne aux côtés de David Higgins. En 2000 commence l'aventure avec Markko Märtin sur Toyota et Subaru, puis en 2001 sur Subaru. De 2002 à 2004, ils optent pour Ford avant de rejoindre Peugeot cette année. Agé de 39 ans, Michaël Park laisse deux enfants derrière lui.
La désolation régnait dans le camp Peugeot : «Markko (Martin) est sorti peu après le départ à pleine vitesse et il a percuté un arbre de face côté droit. L'arbre est rentré dans la voiture. On pense que Michael (Park) est mort sur le coup, racontait effondré Jean-Pierre Nicolas, directeur de Peugeot Sport. C'est dur, épouvantable. On ne réalise pas». Et d'ajouter : «Le Championnat n'est rien par rapport à la vie d'un homme. Personne n'a envie de continuer».
A la question de savoir si cet accident pouvait remettre en cause la participation de Peugeot aux quatre dernières épreuves de la saison (Japon, Corse, Catalogne et Australie), Jean-Pierre Nicolas avouait ne pas y avoir pensé. «Pour l'instant nous n'en sommes pas là. On verra. Nous sommes actuellement sous le choc», répondait le patron de Peugeot Sport.
Pendant que les membres de l'équipe démontaient la structure, Marcus Grönholm abandonnait sa 307 sous bâche, quittait le parc en pleurant. L'équipe Peugeot avait décidé de retirer le pilote finlandais de l'épreuve en signe de deuil.
Loeb désigné vainqueur
Face à ce drame, les deux dernières spéciales (ES16 et ES17) ne seront donc pas courues. Par conséquent, le Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara WRC) a été désigné vainqueur de l'épreuve devant le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza WRC) et le Finlandais Marcus Grönholm (Peugeot 307 WRC). Il conforte ainsi sa place en tête du Championnat du monde. «Les concurrents rallieront Cardiff pour 14h00. Il n'y aura pas de cérémonie du champagne et la conférence de presse a été annulée», précisait un communiqué.
RIPRallye de GB: mort de Michael Park, Loeb refuse la victoire et le titre mondial
dim 18 sep, 17h07
CARDIFF (AFP) - Sébastien Loeb est non seulement un champion hors pair mais il a acquis encore une stature supplémentaire en refusant une victoire et le titre mondial au rallye de Grande-Bretagne endeuillé par la mort du Britannique Michael Park, copilote de Markko Martin, dimanche à Cardiff.
"Je ne peux penser me retrouver champion comme ça. Dans ces circonstances là", expliquait le Français (Citroën Xsara) à son arrivée au Millenium Stadium pour la cérémonie d'arrivée.
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Suite à l'accident mortel de Park dans la 15e spéciale le matin, la direction de course avait décidé de mettre un terme à l'épreuve, de ne pas faire courir les deux dernières spéciales. A cet instant, Loeb était largement en tête devant Petter Solberg (Subaru Impreza) et Marcus Gronholm (Peugeot 307).
Pour la première fois, un Français allait s'imposer sur les terres britanniques. Mais Loeb allait devoir encore attendre le Japon pour le sacre.
Le décès de Michael Park entraînait cependant l'équipe Peugeot à retirer Marcus Gronholm en signe de deuil. Le Finlandais se retrouvait hors course et laissait définitivement le titre à Loeb.
"C'est un sport. Je me bats à la régulière. A partir du moment ou Marcus se retire, je préfère ne pas gagner. Marcus ne s'est pas posé de question. A partir de là, pour moi, c'était clair", argumentait le Français.
Minute de silence des pilotes du rallye de Grande-Bretagne après la mort de Michael Park, le 18 septembre 2005 à Cardiff
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Loeb avisait alors Claude Satinet, directeur général de Citroën, et Guy Frequelin, patron de Citroën sport, de sa décision. Ces derniers laissaient leur pilote libre de décider.
Les calculs étaient simples. Il fallait prendre deux minutes de pénalité pour glisser à la troisième place du classement du rallye. Et laisser encore une once de suspense dans la course au titre au Japon. Loeb pointait donc avec deux minutes d'avance à la sortie du parc d'assistance de Felindre.
Solberg terminait vainqueur à Cardiff pour la quatrième fois consécutive, François Duval (Citroën Xsara) deuxième et Loeb troisième.
"Solberg ? je m'en fous. Chacun est libre d'apprécier la situation comme il le veut. De toutes façons, gagner ou pas ce n'est pas le plus important aujourd'hui (dimanche)", martelait Loeb.
A Felindre, les discussions entre les équipes s'étaient multipliées pour tenter de trouver une solution qui ne lèse personne. En vain. Les commissaires ne voulaient pas entendre les propositions d'arrêter le classement samedi soir à l'issue de la deuxième journée. L'arrivée devait avoir lieu à Cardiff.
Pendant ce temps, la désolation régnait chez Peugeot. Les mécaniciens démontaient la structure, tandis que la 307 de Gronholm était mise sous bâche, le Finlandais quittant le motor-home en larmes.
"Markko (Martin) est sorti peu après le départ de la spéciale. Il allait très vite (plus de 110 km/h) et a heurté un arbre par la droite du véhicule. On pense que Michael (Park) est mort sur le coup. C'est épouvantable", témoignait effondré, Jean-Pierre Nicolas, directeur de Peugeot Sport.
Pour la première fois depuis le 19 septembre 1993, un accident mortel survenait en Mondial. Depuis le décès de l'Australien Rodger Freech, copilote de Possum Bourne, au rallye d'Australie.
En laissant la victoire à Solberg, Loeb relançait ainsi le Norvégien dans la course au titre. Mais avec 34 points d'avance sur lui, et 38 sur Gronholm, le Français est bien placé pour être sacré au Japon dans quinze jours. Il suffira d'une troisième place à Obihiro.
Cette couronne mondiale "Monsieur Loeb" l'a mérite vraiment. Et à plus d'un titre...
Classements du Championnat du monde:
Pilotes:
1. S. Loeb (FRA) 99 points
2. P. Solberg (NOR) 65 pts
3. M. Gronholm (FIN) 61 pts
4. M. Martin (EST) 53 pts
5. T. Gardemeister (FIN) 47 pts
6. H. Rovanpera (FIN) 27 pts
7. F. Duval (BEL) 24 pts
8. R. Kresta (TCH) 16 pts
. M. Stohl (AUT) 16 pts
10. C. Sainz (ESP) 11 pts
11. G. Galli (ITA) 10 pts
12. H. Solberg (NOR) 9 pts
13. M. Hirvonen (FIN) 8 pts
14. G. Panizzi (FRA) 7 pts
15. A. Warmbold (ALL) 4 pts
16. D. Carlsson (SUE) 4 pts
17. C. Atkinson (AUS) 2 pts
. C. McRae (GBR) 2 pts
19. J. Pykalisto (FIN) 1 pt
. S. Sarrazin (FRA) 1 pt
. M. Higgins (GBR) 1 pt
Constructeurs:
1. Citroën 137 points
2. Peugeot 117 pts
3. Ford 76 pts
4. Subaru 72 pts
5. Mitsubishi 54 pts
6. Skoda 11 pts
TOP 14 / APRES BIARRITZ - STADE FRANCAIS :
Le grand déballage
19 septembre 2005 - Jean-François PATURAUD
Trois mois après la finale au Stade de France, la victoire du Stade Français à Biarritz samedi (14-7) a une nouvelle fois donné lieu à un match musclé. Les Biarrots, particulièrement remontés, évoquent une violence délibérée des Parisiens qui, eux, préfèrent parler d’un match « viril ».
La déception est énorme. L’amertume l’est sans doute encore plus. Au lendemain de la défaite concédée à Aguilera (14-7) face au Stade Français, l’encadrement de Biarritz n’a pas mâché ses mots. « C’est le début d'une belle histoire d'amour et d'un long contentieux entre les deux clubs », a immédiatement réagi Jacques Delmas, l’entraîneur adjoint des champions de France. Car plus que ce revers concédé face aux Parisiens, c’est la manière et le comportement de leurs adversaires qui ont suscité la colère des Biarrots. Trois mois après la finale remportée au Stade de France, au terme d’un match déjà musclé, par les Basques, l’affiche de cette cinquième journée du Top 14 a laissé une drôle d’impression. Entre des Parisiens revanchards et des Biarrots désireux de ne rien lâcher devant leur public, le choc tant attendu a accouché d’une rencontre bien décevante, ponctuée de deux cartons rouges et de nombreux gestes déplacés et parfois violents.
« On savait les Parisiens revanchards, ce match s'annonçait compliqué : ils étaient mieux dans le jeu depuis deux matchs et nous, un peu trop sur le fil du rasoir, regrette Delmas dans les colonnes de Sud-Ouest. Mais je ne pensais quand même pas que la première mêlée allait partir en vrille ! J'invite d'ailleurs tout le monde à observer les comportements de Marchois et Rabadan sur celle-ci, qui visent notamment Balan ostensiblement. Tout cela était délibéré et même prémédité de leur part : ils avaient décidé de nous provoquer à la première mêlée et ils l'ont fait, très bien. Sans parler de l'agression que subit Imanol (Harinordoquy) sur la touche avant la deuxième « générale ». Et puis, dans le jeu au sol, tout le monde sait que le Stade Français est l'équipe la plus truqueuse du championnat. Mais que les choses soient bien claires : ce match, on ne pouvait pas le gagner (…) On s'est fait talquer les fesses, c'est de notre faute, on ne va pas pleurnicher. »
Du côté parisien, on se défend pourtant d’avoir délibérément tenté d’envenimer la rencontre pour s’imposer. « Les joueurs ont répondu présent en terme d'engagement, souligne Fabien Galthié, visiblement satisfait de la prestation de ses troupes. Il n'y avait aucun conflit entre les deux clubs, on voulait faire un grand match, c'est tout. Et pour faire un grand match, il faut parfois jouer musclé. » Christophe Dominici, capitaine samedi face au BO, partage la même analyse que son entraîneur. « On nous accuse d’être les méchants, les voyous, lance « Domi » dans L’Equipe. Je suis très déçu et agacé. Je redis que ce n’était pas violent mais viril. J’admets qu’il y a eu des débordements mais je peux vous assurer qu’il n’y avait aucune préméditation, que personne n’avait le sentiment d’être en insécurité sur le terrain. » Reste que le malaise est profond. Et nul doute que le 4 mars prochain, le match retour à Paris s’annoncera une nouvelle fois très chaud.
MAIS ! Comme ce serait pas bien de ressortir que le négatif de cet interview (et pourtant il y en a) voici une phrase bien plus raisonnable et intelligente :Quand tu as l’habitude de dominer et de faire la différence, ça fait tout drôle quand tu n’y arrives pas
Avant cet Euro, tu espérais être un peu plus respecté des arbitres qu’il y a deux ans…
(il coupe) Je ne peux pas me permettre de parler des arbitres alors que je ne suis pas performant. Ca serait déplacé de ma part.