Il est bien cet effet. De ce que je sais, je confirme la version Kieros/Bédé, à ma connaissance c'est un blue screen avec le séquence inversée L/R.
...et ça nous rappelle que Robert Zemeckis=Spielberg, mais que sa filmo le dessert sur ce plan (<---hu hu hu). Ainsi que son pouvoir en relations publiques, très inférieur à celui de cette petite salope de Steven. (on m'a raconté des histoires de fou à ce sujet, comme par exemple cette pièce qui devait se monter à Londres sur Welles et qui démontait l'attitude de Spielberg à son endroit : la pièce a fini par être annulée avant de jouer parce que SPielberg a fait savoir dans le milieu qu'il casserait la carrière de quiconque participerait au projet, ou bien de sombres histoires de scripts volés...)
J'ai vu un milliard films récemment, pas grand chose qui mérite qu'on en parle.
A part peut-être :
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Trumbo 
: c'est très bien joué, le casting est remarquable. L'ambiance, l'atmosphère, sont remarquablement campées. Les dialogues comportent quelques morceaux. Mais la réalisation a été confiée à un faiseur sans talent qui livre donc fatalement un produit sans talent, et le script en lui-même est maladroit et lourdingue. Du sous sous sous Robert Altman, au final. Mais j'ai bien aimé.
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Midnight Special 
: Arf. (à noter que Nichols a donné la même itw à Télérama et aux Inrocks,e t je comprends après visionnage pourquoi sa com en France lui a demandé de le faire...). Ce film, c'est le film de la confirmation. Mais dans le mauvais sens du terme : c'est la confirmation d'un cinéma lourd et prétentieux. J'avais adoré
Shelter pour une mauvaise raison, je ne le réalise que rétrospectivement. Le film valait pour sa lourdeur, son rythme plombant, sa densité, qui semblaient relever du parti-pris de mise en scène, pour refléter, pour épouser le caractère du personnage principal (le père).
Mud restait dans la veine lourde et plombante, mais ça correspondait également. MAIS LA PUTAIN MAIS NON. Midnight Special se retrouve dans la même gangue
imaginaire plombante, et ça ne le fait pas parce qu'au final ça ne va pas bien loin, pas plus loin qu'un épisode de Fringe ou des X-Files (ou de Believe, la série et seule faute de goût d'Alfonso Cuaron

), et même c'est du niveau d'un filler de ces séries. Au final, on a l'impression d'un gars qui avait le script de Camping 4 mais qui a voulu le filmer comme Macbeth. Au secours.
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Zoolander 2

:
Zoolander, j'avais adoré. Et Stiller avait crédit infini selon moi après le monstrueusement marrant
Tropic Thunder. Là, ben... Navet consternant, indiscutablement. Mais navet consternant qui recèle quelques pépites hilarantes, et on se retrouve à exploser de rire devant des punchlines totalement politiquement incorrectes, qui ponctuent malheureusement de looooooongues séquences d'embarras attristé devant le désastre permanent qu'on regarde. Quel dommage.
_ plein d'autres sur lesquels il n'y a rien à dire de précis.
Sinon, pour une fois je vais vous parler de mon boulot, parce que pour une fois il m'a intéressé : quand je suis rentré de vacances j'avais des messages affolés d'un pote réalisateur qui avait besoin de moi urgemment pour un clip (et aussi pour réarranger et remixer le tout), et c'était urgent parce que son chef op avait accès à du matos de fou pour 6 jours (notamment Phantom Flex ou Epic je sais plus, mais du matos de tueurs en termes de cameras) et qu'il avait pu avoir le plateau pour les intérieurs à un prix risible (we de l'ascension oblige), et donc il fallait boucler le tout en speed. Et c'est là que ça me passionne : il m'a complètement impliqué dans le process créatif (ce que je préfère dans la musique à l'image et la musique de scène), par exemple le clip comprend un
Trans-Trav, qui n'est pas comme vous l'imaginez un membre émérite du lobby LGBT mais bien cet effet bizarre de "zoom qui s"éloigne" utilisé dans Vertigo (ou les Dents de la Mer, y en a un connu aussi), et il fallait que j'imagine un effet de sound design et une modification de la musique qui soulignent l'effet tout en faisant sens... Puis il filme en 48 fps (double de la vitesse normale) et dans d'autres vitesses plus exotiques et il fallait que je modifie le morceau en conséquence pour garder l'illusion de la synchro au final.
Et ça, ça... Ben ça c'est les rares moments intéressants (parce que non, la plupart du temps, c'est juste chiant)
