Cinéma... Tchi Tcha !

[ZeB83]

CQFD

[PoF]

Je savais pas où mettre ça, mais c'est tellement bien foutu que je le mets ici.

[/video]

[Kieros]

En bref :


The Big Short : Adam McKay, auteur des hilarants Anchorman, Ricky Bobby, Step Brothers, qui s'attaque à la crise des subprimes, on se dit que ça va être rigoulo. Mais Adam a des ambitions supérieures : il veut que son Big Short soit d'abord un thriller et ensuite une comédie. On se retrouve donc avec un film bancal, tantôt super sérieux, bavard et pontifiant avec Bale et Pitt, tantôt bien marrant avec le segment de Steve Carell, impayable dans son rôle de maniaque de la cohérence, seulement "heureux quand il est malheureux", connaissant parfaitement le marché boursier pour les mêmes raisons que celles qui l'ont poussé à connaitre la Torah : pour débusquer les incohérences et les contractions, dans la main invisible de Smith comme dans la parole de Dieu. Il est la seule raison qui peut justifier de voir le film. Sinon, il est triste de voir que Ryan Gosling en est déjà à la phase de Alain Delonisation : il n'a jamais été aussi pathétique qu'en cette parodie involontaire de lui-même. Je pense que Will Ferrell à sa place aurait été drolissime.


Un jour avec, un jour sans : Je suis moins spécialiste en Hong Sang Soo que Bédécarrax, c'est uniquement le 4ème film que je vois. C'est toujours le même canevas que les autres films : de longs plans séquences qui filment les marivaudages d'un réalisateur ivre mort à travers la Corée du Sud. Et, c'est bizarrement attirant. Lent, bien entendu, si lent qu'on a parfois l'impression que le caméraman s'est barré prendre un café en laissant sa caméra et les acteurs tourner, mais attirant, car on a vraiment cette impression que les acteurs ne jouent pas, et qu'ils vivent réellement cette histoire inintéressante et chiante comme un dimanche dans le Cantal. Ici, le thème de film est, comme d'habitude, la difficulté de communiquer quand on est raide torché dès 20h, mais aussi une variation en 2 parties, comme celle de Resnais dans Smoking/Non Smoking. En effet, comme si cette histoire n'était pas assez lente, le réalisateur vous la passe 2 fois d'affilée : strictement la même histoire, mais dans un cas, le héros sera malhonnête, et dans l'autre il sera honnête. Du coup, il y a quelques micro-changements entre les deux versions, on les cherche, ahahah oui sa réplique était différente dans la première partie, on ricane bêtement, on est satisfait, faut bien s'occuper, il reste 45 minutes de film et la moitié de la salle s'est barrée. Si vous l'avez raté, ce n'est pas grave, Hong Sang Soo ressortira quasiment le même film dans un an.

[ZeB83]

J'ai bien aimé the big short, a minima pour le scenario, l'historique des évènements et la conclusion comme je les aime.

[Kieros]

La conclusion est d'un cynisme et d'une tristesse totale, pourtant

[Tiger21]

Moi aussi, j'ai passé un moment plaisant au ciné devant The Big Short. Me suis bien marré

[ZeB83]

La conclusion est d'un cynisme totale, pourtant

C'est pour ça que j'aime bien, au vrai sens du terme cynisme

[Le Vieux Buk]

J'ai également aimé. Pas un grand film de cinéma cependant, sur ce plan (<-- hu hu hu) c'est très décevant.


Et le cinéma de Hong Sang Soo est atrocement chiant, disons-le.



(pour les cinéphiles parisiens, en ce moment, cycle Hou Hsiao-hsien à la Cinémathèque, et ça stro bi1 même quand il ne filme pas Shu Qi la grosse bonnasse)

[Stilitano]

J'ai bien aimé The Big Short, j'ai appris pas mal de trucs sur la crise des subprimes. Et puis, Steve Carrell Je l'avais découvert dans "The office", il était extraordinaire

(pour les cinéphiles parisiens, en ce moment, cycle Hou Hsiao-hsien à la Cinémathèque, et ça stro bi1 même quand il ne filme pas Shu Qi la grosse bonnasse)

Merci pour l'info, surtout qu'on m'a offert des places pour la Cinémathèque mais je n'y étais encore jamais allé.

[Kieros]

Si tu as aimé le genre, tu devrais regarder Margin Call de J.C Chandor, qui était bien mieux foutu

[Basile Carmelo]

Et si vraiment le sujet des subprimes te passionne, regarde le documentaire de Charles Ferguson : Inside Job. C'est excellent et pédagogique.

[Basile Carmelo]

Que diriez-vous si vous aviez un accès illimité en ligne à la plus grande bibliothèque de films jamais créée ?

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Le service MovieSwap sera disponible sur PC, Mac, tablettes Android et bien sûr à la télévision grâce à notre clé HDMI SwapStick.

http://fr.movieswap.com/

Sympa ce projet
C'est les mecs de Vodkaster qui lance ça. Avec l'aide technique de VLC.

[PoF]

Les frères Wachovski sont maintenant les sœurs Wachovski.

[Le Vieux Buk]

Curieusement, la baisse de niveau dramatique de leur cinéma coïncide avec l'afflux d'hormones féminines dans leur corps
(ceux qui ont vu Jupiter Ascending ne pourront me contredire )

[G.bédécarrax]

Putain c'est quand même un peu chelou. Et je dis ça de la façon la plus candide qui soit : deux frères transexuels, les probabilités semblent tout de même infimes.
En tous cas, here comes a new fantasme : un threesome avec deux soeurs transexuelles.

[Kieros]

The Assassin de Hou Hsiao Hsien est Totalement à contre-pied comme souvent chez HHH, mais Je vais essayer de vous faire un CR

[Le Vieux Buk]

Oui. Prix de la mise en scène amplement mérité à Cannes (entre ça et Cemetery of splendour, joli cru.)


Et Shu Qi était magnifique en jeune femme dans Millenium Mambo, c'est désormais une monumentale milf.


(ouais pour parler de la photo de Mark Lee et de narration taoïste, je laisse Kieros vous la faire en entier )

[urba]

J'ai fait Chucky nude sur Google Images pour la vanne et bien mal m'en a pris, je vais avoir du mal à dormir ce soir

[ZeB83]

J'adore les Shu Qi

[Franckette de Papeete]

The Assassin de Hou Hsiao Hsien est Totalement à contre-pied comme souvent chez HHH, mais Je vais essayer de vous faire un CR

Perso, j'ai eu la chance de le voir lors du Festival de Cannes et je dois avouer que, autant les images et les décors sont somptueux, autant ce film m'a laissé une impression bizarre. Je pense qu'il faudrait que je le revoie dans d'autres conditions. De longs plans serrés sur les acteurs ainsi que sur certains éléments du décor qui sont assez déconcertants, même si je pense que c'est très typique du cinéma asiatique. J'avoue que j'avais déjà envie de me barrer au bout de 30 minutes.
Mais c'est un très beau film.

[Le Vieux Buk]

Bah c'est du Hou Hsiao Hsien, quoi


D'ailleurs, j'ai l'impression que la tendance se confirme : on fait des films techniquement irréprochables mais le script passe un peu au second plan (<--- hu hu hu)
C'est la république des Chefs Op, j'ai l'impression que jamais les films n'ont été autant des films de directeurs photo, avec Lubezki, Mark Lee, Richardson, etc.
(bon, j'affirme ça mais quand je l'ai dit il y a quelques jours devant des gens de la profession ils m'ont dit que j'avais tout faux et que c'était une impression )

Totalement à contre-pied comme souvent chez HHH,

Ah oui ? Ca m'intéresse ça
Je ne vois pas de contre-pied, ça ressemble complètement à ce qu'on pourrait attendre si on évoquait un "Wu Xian Pian made in Hou Hsiao Hsien", non
Et s'il s'agit d'une considération de genre, j'ai l'impression que tous les costauds du ciné qui s'y sont frottés ont apporté nettement leur touche personnelle de toute façon (un Ang Lee "hollywoodien" -je m'en suis rendu compte rétrospectivement en fait, pour Tigre et Dragon , Zhang Yimou "chinois et opulent", un Wong Kar Waï "poétique et nostalgique" et un Tsui Hark "Badass et Badass" )


(après je reconnais avoir vu The Assassin dans des conditions non optimales, dans une salle de ciné de particulier, donc quelque chose a pu m'échapper)
(comme The Hateful Eight, que je n'ai pas vu en 70mm )

[thedep]

C'est pas faux.

[Le Vieux Buk]

thedep, membre émérite de OMforum

[Le Vieux Buk]

La nuit dernière j'ai regardé "Sleeping Beauty", film en compétition à Cannes en 2011 à côté duquel j'étais totalement passé... adaptation d'un roman perverso-érotico-déprimant japonais, sur une fille un peu paumée affectivement qui prostitue euhhh... son sommeil. Des mecs paient pour coucher avec elle. littéralement. sans la baiser donc. Elle prend son somnifère, puis s'endort dans la chambre cossue de la baraque Eyes Wide Shutienne de ses employeurs où des vieux richissimes bien barrés la rejoignent dans la chambre en faisant ce qu'ils veulent, modulo toute pénétration ("your vagina is a temple", lui assure sa euh... mère maquerelle. ).


Au final, je suis très content de l'avoir vu, malgré la sensation d'un ratage prétentieux typiquement européen alors que le film est australien, j'aurais bien vu le film autrichien ou français (ou portugais peut-être, yeah i'm looking at you, Joao Cesar Monteiro ).
C'est bien réalisé, bien construit, bien interprété.. et désespérément vide (sans doute à l'image du sentiment de vacuité qui ronge nettement l'héroïne). sinistre aussi. clinique, plastique. Curieux.

Emily Browning, à la plastique irréprochable et à la morgue "AlbertoMoravienne", y est super bandante, rarement (étonnamment oui, mais en fait la réalisatrice souffre du syndrome Catherine Breillat consistant à désintégrer le désir dans des scènes a priori surbandantes en quelques choix de mise en scène assassins), touchante parfois, énervante souvent, mais je comprends pourquoi à l'époque certains l'avaient envisagée pour un prix di'nterprétation.

Bref, un premier film (un unique film d'ailleurs) étrange, mais une impression de vide nostalgique qui m'est restée toute la nuit et que je voulais coucher ici

[Niko]

ok

[Benedetto]

perverso-érotico-déprimant japonais

Pléonasme!

[Le Vieux Buk]

Oui
(enfin, peut-être pas pour le "déprimant" )

[Pict'OM86]

La nuit dernière j'ai regardé "Sleeping Beauty", film en compétition à Cannes en 2011 à côté duquel j'étais totalement passé... adaptation d'un roman perverso-érotico-déprimant japonais, sur une fille un peu paumée affectivement qui prostitue euhhh... son sommeil.

Des mecs paient pour coucher avec elle. littéralement. sans la baiser donc.

Elle prend son somnifère, puis s'endort dans la chambre cossue de la baraque Eyes Wide Shutienne de ses employeurs où des vieux richissimes bien barrés la rejoignent dans la chambre en faisant ce qu'ils veulent, modulo toute pénétration ("your vagina is a temple", lui assure sa euh... mère maquerelle. ).


Au final, je suis très content de l'avoir vu, malgré la sensation d'un ratage prétentieux typiquement européen alors que le film est australien, j'aurais bien vu le film autrichien ou français (ou portugais peut-être, yeah i'm looking at you, Joao Cesar Monteiro ).
C'est bien réalisé, bien construit, bien interprété.. et désespérément vide (sans doute à l'image du sentiment de vacuité qui ronge nettement l'héroïne). sinistre aussi. clinique, plastique. Curieux.

Emily Browning, à la plastique irréprochable et à la morgue "AlbertoMoravienne", y est super bandante, rarement (étonnamment oui, mais en fait la réalisatrice souffre du syndrome Catherine Breillat consistant à désintégrer le désir dans des scènes a priori surbandantes en quelques choix de mise en scène assassins), touchante parfois, énervante souvent, mais je comprends pourquoi à l'époque certains l'avaient envisagée pour un prix di'nterprétation.

Bref, un premier film (un unique film d'ailleurs) étrange, mais une impression de vide nostalgique qui m'est restée toute la nuit et que je voulais coucher ici

Et du coup t'as versé un paiement à OMForum? J'attends mon virement

[Benedetto]

(enfin, peut-être pas pour le "déprimant" )

J'ai confondu avec le coréen?

[Le Vieux Buk]

Sinon Pict'OM >>>> oui c'est normal c'était la semaine des syllepses et des antanaclases (bien plus important que la journée de la femme)