
A tous les pochetrons !
- Juliensw
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<!--QuoteBegin-"boboss"+--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE ("boboss")</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin-->Une question importante :
connaissez vous un site de vente d'alcools étrangers ?
[/quote]
<a href='http://vins.listings.ebay.fr/Vins-Alcoo ... propertyZ1' target='_blank'>http://vins.listings.ebay.fr/Vins-Alcoo ... pertyZ1</a>
<a href='http://www.wineandco.com/fr/e-vintage/eur-fr/index.html' target='_blank'>http://www.wineandco.com/fr/e-vintage/e ... ex.html</a>
connaissez vous un site de vente d'alcools étrangers ?

<a href='http://vins.listings.ebay.fr/Vins-Alcoo ... propertyZ1' target='_blank'>http://vins.listings.ebay.fr/Vins-Alcoo ... pertyZ1</a>
<a href='http://www.wineandco.com/fr/e-vintage/eur-fr/index.html' target='_blank'>http://www.wineandco.com/fr/e-vintage/e ... ex.html</a>
Voici venu le temps des rires et deschamps
Dans l'île aux enfants
C'est tous les jours le printemps
C'est le pays joyeux des enfants heureux
Des monstres gentils
Oui c'est un paradis
http://www.youtube.com/watch?v=xyDAeByWWF0
Dans l'île aux enfants
C'est tous les jours le printemps
C'est le pays joyeux des enfants heureux
Des monstres gentils
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http://www.youtube.com/watch?v=xyDAeByWWF0
- Bud Wazaa
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<!--QuoteBegin-Bud Wazaa+Dec 18 2004, 08:32 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (Bud Wazaa @ Dec 18 2004, 08:32 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> Y'a un Asia Market à Plombières et un du même genre à Plan de Campagne derrière Leclerc.
... des sites de vente d'alcool, non mais
y'a encore des vrais magasins qui vendent des vrais trucs dans la vraie vie hein !
[/quote]
j'irai voir
merci

... des sites de vente d'alcool, non mais




merci

- Julian
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
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Par contre winnie, je pense honnetement que ton site est pourri
Je peux boir plus dun litre de biere avant de depasser les 0.5. Moi je veux bien mais ce serait trop beau (quoique 1L, ce nest quun partie de se que je peux ingurgiter mais pour conduire apres, c'est toujours ca de pris)
Je peux boir plus dun litre de biere avant de depasser les 0.5. Moi je veux bien mais ce serait trop beau (quoique 1L, ce nest quun partie de se que je peux ingurgiter mais pour conduire apres, c'est toujours ca de pris)
Quand la tête te fait mal, que tu sens le malaise en toi!
Il faut lâcher prise, allez calme toi!

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- Winnie
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- Julian
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<!--QuoteBegin-Winnie+Dec 22 2004, 12:44 AM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (Winnie @ Dec 22 2004, 12:44 AM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> Mais arrête, un litre de bière et t'es fait comme un terrain de manoeuvre et tu confonds la route et les terre-pleins !
:fuck2:
[/quote]
He winnie............
:fuck2: espece de salopiaud
Attends que je te revoie que je pogote et que tu puisses plus te relever

:fuck2:

He winnie............

Attends que je te revoie que je pogote et que tu puisses plus te relever

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- Squal
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
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Trouvé par W, sur un autre forum...
La culture de l’alcool, dans le foot anglais, se dilue doucement dans la modernité. Restent d’incroyables histoires.
LES JOUEURS du grand Liverpool des années 70 et 80 prétendaient qu’ils pouvaient battre tout le monde au foot, au golf, et au pub. La trinité d’un monde idéal, vu d’Angleterre. Au golf, on ne sait pas. Mais au pub, si les joueurs du XXIe siècle montrent parfois des promesses, ils restent très en deçà des performances de leurs prédécesseurs. Mais qui pourrait atteindre encore la démesure de George Best ? Au temps de sa splendeur, le « cinquième Beatles » recevait mille lettres par semaine et buvait quatre verres de vin au petit déjeuner. Aujourd’hui, à cinquante-huit ans, il reprend à son compte ce célèbre slogan, comme une brève de comptoir : « Si vous vous souvenez des années 70, c’est que vous n’y étiez pas. »
Ballon d’Or 1968, icône de Manchester United et de Belfast, George Best est passé comme une comète dans le football international. À vingt-sept ans, sa carrière hoqueta, elle aussi. Il était devenu un play-boy international, et un joueur seulement les jours où il n’oubliait pas de se réveiller. Où il ne décidait pas de suivre, à l’autre bout du pays, ou de la nuit, une fille aperçue à travers la devanture de son magasin de mode, à Manchester. D’autres faisaient moins de bruit entre deux verres. Le grand Bobby Moore, joueur phare de West Ham et des champions du monde anglais de 1966, avait la réputation de ne boire que des demi-pintes, mais de boire deux fois plus vite que les autres.
Paul Gascoigne, touché par les blessures et l’alcool, n’a jamais eu beaucoup de goût pour les demi-pintes. « Quand je jouais, je ne buvais pas le week-end, confia-t-il, un jour. Mais quand j’étais blessé, je commençais le samedi. Puis le dimanche, le lundi. J’essayais de courir, ça n’allait pas, et je buvais encore. » Soûl, il avait saccagé la chambre de Glenn Hoddle, alors sélectionneur, après l’annonce de son éviction de la Coupe du monde 1998.
La chaise de dentiste à Hongkong
La culture de l’alcool dans le football anglais avait alors de vrais prosélytes. On se souvient de la fameuse photo de Teddy Sheringham dans une chaise de dentiste, à Hongkong, juste avant la Coupe du monde 1998. Il a la tête en arrière, et les deux hommes penchés sur lui s’appellent Gascoigne et Steve McManaman. L’un verse le gin, l’autre la vodka.
Jimmy Greaves, grand joueur de Tottenham des années 60, avait été la première star anglaise à admettre son alcoolisme, qui lui avait tout fait perdre, sa carrière, son argent, sa femme. Il n’a retrouvé que sa femme, en s’arrêtant, puis, plus tard, une émission de football, le samedi matin à la télé.
Sous le vernis du folklore, des anecdotes qui font courir les nostalgiques dans le circuit des « after-dinner », ces dîners en majesté où Best et ses amis viennent raconter leurs buts, leurs femmes, et leurs bières, la culture de l’alcool a dessiné des drames.
La fin de la vie de George Best en est un. Après sa greffe du foie, en 2002, on lui a dit qu’il mourrait s’il recommençait à boire. Il a recommencé depuis. Un de ses anciens coéquipiers à Manchester a récemment lâché, dans la presse anglaise, un jugement comme une épitaphe : « Le problème, c’est que George a toujours tout eu trop facilement. L’allure, le charme, le talent, les filles, et même son foie. » Il vit sur la nostalgie de sa grâce. Celle des autres l’entretient. La sienne le fait boire encore.
Quand Best disait qu’il avait arrêté de boire, il ajoutait : « Seulement quand je dors. » L’humour et l’autodérision l’ont jusque-là maintenu en vie. Ses amis savent que cela ne durera pas. Quand il a fallu lui transfuser vingt litres de sang, donc quarante pintes, au moment de sa greffe du foie, il a résumé ainsi l’opération : « Dix heures, pour quarante pintes. J’ai battu mon record de dix minutes. »
Pour Albert Johanesson, ce fut une question de semaines. Il fut le premier Noir du Championnat anglais, accompagnant les prémices du Leeds de Don Revie. Il était tombé du train en route, le nez dans l’alcool. Un jour, l’équipe le croise dans une rue du Yorkshire où il dormait. Elle organise un dîner de charité, alors qu’il suit une cure. Au dîner, l’émotion est trop forte, il boit à nouveau, et meurt quelques semaines plus tard, dans un petit appartement.
C’est également de l’alcool qu’est mort Brian Clough, en 2004, après avoir subi lui aussi une greffe du foie, et une plaisanterie qui le faisait rire : « Bonne nouvelle, Cloughie, on t’a trouvé un foie. Mauvaise nouvelle, c’est celui de George Best. » Son autobiographie s’appelait Walking on the water. Il avait effectivement plus de chance de marcher sur l’eau que d’en boire. Il prenait ses pilules avec de la bière. Il avait tout gagné avec Nottingham Forest, dont deux Coupes d’Europe des clubs champions (1979 et 1980), mais sa chute a été douloureuse, jusqu’à son limogeage, en 1993. « Quand je gagnais, disait-il, j’aimais boire un verre de champagne. Quand je perdais, je buvais pour noyer mon chagrin. En fait, je me suis même baigné dans le champagne. »
Car la culture de l’alcool ne se limite pas aux joueurs. En Écosse, en mars 2003, l’entraîneur d’Aberdeen, Steve Paterson, a même raté un Aberdeen-Dundee pour cause d’ivresse prolongée. Les entraîneurs étrangers ont modifié ces comportements. La plupart ont interdit l’alcool dans le bus de l’équipe, puis dans les salons des joueurs après le match. Gérard Houllier l’avait fait à Liverpool. Comme Arsène Wenger à Arsenal. L’entraîneur des Gunners souligne : « Quand je suis arrivé, en 1996, c’est sûr qu’il a fallu batailler ferme… Mais j’ai l’impression que cette culture de l’alcool est en train de disparaître. Il y a encore des gars qui font des excès, mais je crois que la société anglaise évolue, et c’est pareil au niveau de la diététique. »
Cette année, les joueurs d’Arsenal ont passé le réveillon du 31 décembre à l’hôtel, comme toujours les veilles de match. « Après le dîner, sourit l’entraîneur français, j’ai commandé un demi- verre de champagne pour tout le monde. Mais je crois que quelques jeunes ont préféré un jus de fruits. »
Mais comme certains managers de Premier League, Arsène Wenger s’inquiète de la nouvelle loi, une révolution, qui va permettre aux pubs d’ouvrir beaucoup plus tard, reculant de deux ou trois heures la célèbre cloche de la dernière commande qui sonnait minuit moins le quart, et encore, seulement en fin de semaine. « Le bon côté, ici, c’est que ça fermait tôt, relève Wenger. On mangeait tôt, on buvait tôt, c’était parfait pour un sportif. Je suis un peu inquiet, parce que dans les grandes villes, on ne peut pas contrôler les joueurs. »
Avec les frasques de Tony Adams et de Ray Parlour, juste après le départ de Paul Merson, joueur complet (bière, drogue et jeu), Wenger est tombé au cœur du problème. Tony Adams, capitaine d’Arsenal et de l’équipe d’Angleterre, a passé huit années dans la bière, à surgir au pub à 10 heures, à l’ouverture, quand l’entraînement était seulement programmé à 10 h 30. Pour conduite en état d’ivresse, Jaguar dans le mur, il a fait cinquante-sept jours de prison à Chelmsford. « Je consacrais deux jours au foot et cinq à l’alcool. Je buvais jusqu’à sept litres de bière par jour », avouera-t-il dans une autobiographie honnête et douloureuse. Le combat, qu’il a gagné, est resté permanent. Après le doublé, en 1998, quelques cannettes de bière avaient été ouvertes dans le vestiaire des Gunners, et une goutte avait giclé sur lui ; il avait hurlé comme on hurle aux démons. Sans doute les avait-il trop bien reconnus.
Sur le front des bars, cela va presque mieux. Il y a bien eu le scandale des joueurs de Leicester, en 2003, en Espagne, où ils n’ont semble-t-il pas commis tous les délits que la presse leur reprochait, mais où ils étaient soûls comme des cochons. Il y a eu, aussi, la « Christmas Party » de West Ham, en 2001, qui avait fait scandale ; au Sugar Reef Club, les joueurs s’étaient soulagés debout sur le bar et, virés par le service de sécurité, avaient laissé une note de 2 400 euros.
« Si quelqu’un pouvait nous dire où on était »
Et la tradition de la Christmas Party reste vivace : il y a huit jours, Joey Barton, le milieu de terrain de Manchester City, a écopé d’une amende record de six semaines de salaire pour avoir, le soir de la fête de Noël des joueurs, enfoncé un cigare allumé dans l’œil d’un jeune joueur du club. George Graham, ancien joueur et coach d’Arsenal, aurait-il un remord rétrospectif ? Il plaide pour une révolution des traditions : « Les joueurs se voient tous les jours. Il faut arrêter de dire qu’ils ont besoin de boire ensemble pour être mieux ensemble sur le terrain. La Christmas Party est inutile. Pour les joueurs d’aujourd’hui, c’est Noël tous les jours. »
Pour les joueurs d’hier, c’était plutôt « Christmas » une fois par an et « Party » tous les jours. A la fin des années 60, Bill Shankly surnommait Southampton « l’équipe des brasseurs de bière ». La veille d’un derby à Portsmouth, Mike Channon, futur international, avait organisé une soirée pour fêter la qualification de Southampton pour la finale de la Cup. Le lendemain, à la mi-temps, le coach, Lawrie McMenemy, était rouge de colère : « Vous devriez avoir honte. 5 000 gars de chez nous sont venus vous voir. » Finalement, les Saints gagnent 1-0. McMenemy : « Vous avez vraiment eu de la chance. » Channon : « Coach, on a arrêté de boire à 5 heures ! Si on avait pu continuer, on leur en aurait mis trois… »
Dans une de ses innombrables autobiographies, George Best lançait, il y a un an ou deux : « Cela a raccourci ma carrière, peut-être ma vie, mais je mentirais si je disais que je regrettais tout ça. » Et Jimmy Greaves, qui ne boit plus, aimerait pouvoir resservir encore longtemps ce trait d’humour dans les soirées : « George Best et moi écrivons un livre sur nos verres des années 70. Si quelqu’un pouvait nous dire où on était, cela nous aiderait beaucoup… »
Moi aussi, j'ai déja encouragé bourré....je l'avoue!
La culture de l’alcool, dans le foot anglais, se dilue doucement dans la modernité. Restent d’incroyables histoires.
LES JOUEURS du grand Liverpool des années 70 et 80 prétendaient qu’ils pouvaient battre tout le monde au foot, au golf, et au pub. La trinité d’un monde idéal, vu d’Angleterre. Au golf, on ne sait pas. Mais au pub, si les joueurs du XXIe siècle montrent parfois des promesses, ils restent très en deçà des performances de leurs prédécesseurs. Mais qui pourrait atteindre encore la démesure de George Best ? Au temps de sa splendeur, le « cinquième Beatles » recevait mille lettres par semaine et buvait quatre verres de vin au petit déjeuner. Aujourd’hui, à cinquante-huit ans, il reprend à son compte ce célèbre slogan, comme une brève de comptoir : « Si vous vous souvenez des années 70, c’est que vous n’y étiez pas. »
Ballon d’Or 1968, icône de Manchester United et de Belfast, George Best est passé comme une comète dans le football international. À vingt-sept ans, sa carrière hoqueta, elle aussi. Il était devenu un play-boy international, et un joueur seulement les jours où il n’oubliait pas de se réveiller. Où il ne décidait pas de suivre, à l’autre bout du pays, ou de la nuit, une fille aperçue à travers la devanture de son magasin de mode, à Manchester. D’autres faisaient moins de bruit entre deux verres. Le grand Bobby Moore, joueur phare de West Ham et des champions du monde anglais de 1966, avait la réputation de ne boire que des demi-pintes, mais de boire deux fois plus vite que les autres.
Paul Gascoigne, touché par les blessures et l’alcool, n’a jamais eu beaucoup de goût pour les demi-pintes. « Quand je jouais, je ne buvais pas le week-end, confia-t-il, un jour. Mais quand j’étais blessé, je commençais le samedi. Puis le dimanche, le lundi. J’essayais de courir, ça n’allait pas, et je buvais encore. » Soûl, il avait saccagé la chambre de Glenn Hoddle, alors sélectionneur, après l’annonce de son éviction de la Coupe du monde 1998.
La chaise de dentiste à Hongkong
La culture de l’alcool dans le football anglais avait alors de vrais prosélytes. On se souvient de la fameuse photo de Teddy Sheringham dans une chaise de dentiste, à Hongkong, juste avant la Coupe du monde 1998. Il a la tête en arrière, et les deux hommes penchés sur lui s’appellent Gascoigne et Steve McManaman. L’un verse le gin, l’autre la vodka.
Jimmy Greaves, grand joueur de Tottenham des années 60, avait été la première star anglaise à admettre son alcoolisme, qui lui avait tout fait perdre, sa carrière, son argent, sa femme. Il n’a retrouvé que sa femme, en s’arrêtant, puis, plus tard, une émission de football, le samedi matin à la télé.
Sous le vernis du folklore, des anecdotes qui font courir les nostalgiques dans le circuit des « after-dinner », ces dîners en majesté où Best et ses amis viennent raconter leurs buts, leurs femmes, et leurs bières, la culture de l’alcool a dessiné des drames.
La fin de la vie de George Best en est un. Après sa greffe du foie, en 2002, on lui a dit qu’il mourrait s’il recommençait à boire. Il a recommencé depuis. Un de ses anciens coéquipiers à Manchester a récemment lâché, dans la presse anglaise, un jugement comme une épitaphe : « Le problème, c’est que George a toujours tout eu trop facilement. L’allure, le charme, le talent, les filles, et même son foie. » Il vit sur la nostalgie de sa grâce. Celle des autres l’entretient. La sienne le fait boire encore.
Quand Best disait qu’il avait arrêté de boire, il ajoutait : « Seulement quand je dors. » L’humour et l’autodérision l’ont jusque-là maintenu en vie. Ses amis savent que cela ne durera pas. Quand il a fallu lui transfuser vingt litres de sang, donc quarante pintes, au moment de sa greffe du foie, il a résumé ainsi l’opération : « Dix heures, pour quarante pintes. J’ai battu mon record de dix minutes. »
Pour Albert Johanesson, ce fut une question de semaines. Il fut le premier Noir du Championnat anglais, accompagnant les prémices du Leeds de Don Revie. Il était tombé du train en route, le nez dans l’alcool. Un jour, l’équipe le croise dans une rue du Yorkshire où il dormait. Elle organise un dîner de charité, alors qu’il suit une cure. Au dîner, l’émotion est trop forte, il boit à nouveau, et meurt quelques semaines plus tard, dans un petit appartement.
C’est également de l’alcool qu’est mort Brian Clough, en 2004, après avoir subi lui aussi une greffe du foie, et une plaisanterie qui le faisait rire : « Bonne nouvelle, Cloughie, on t’a trouvé un foie. Mauvaise nouvelle, c’est celui de George Best. » Son autobiographie s’appelait Walking on the water. Il avait effectivement plus de chance de marcher sur l’eau que d’en boire. Il prenait ses pilules avec de la bière. Il avait tout gagné avec Nottingham Forest, dont deux Coupes d’Europe des clubs champions (1979 et 1980), mais sa chute a été douloureuse, jusqu’à son limogeage, en 1993. « Quand je gagnais, disait-il, j’aimais boire un verre de champagne. Quand je perdais, je buvais pour noyer mon chagrin. En fait, je me suis même baigné dans le champagne. »
Car la culture de l’alcool ne se limite pas aux joueurs. En Écosse, en mars 2003, l’entraîneur d’Aberdeen, Steve Paterson, a même raté un Aberdeen-Dundee pour cause d’ivresse prolongée. Les entraîneurs étrangers ont modifié ces comportements. La plupart ont interdit l’alcool dans le bus de l’équipe, puis dans les salons des joueurs après le match. Gérard Houllier l’avait fait à Liverpool. Comme Arsène Wenger à Arsenal. L’entraîneur des Gunners souligne : « Quand je suis arrivé, en 1996, c’est sûr qu’il a fallu batailler ferme… Mais j’ai l’impression que cette culture de l’alcool est en train de disparaître. Il y a encore des gars qui font des excès, mais je crois que la société anglaise évolue, et c’est pareil au niveau de la diététique. »
Cette année, les joueurs d’Arsenal ont passé le réveillon du 31 décembre à l’hôtel, comme toujours les veilles de match. « Après le dîner, sourit l’entraîneur français, j’ai commandé un demi- verre de champagne pour tout le monde. Mais je crois que quelques jeunes ont préféré un jus de fruits. »
Mais comme certains managers de Premier League, Arsène Wenger s’inquiète de la nouvelle loi, une révolution, qui va permettre aux pubs d’ouvrir beaucoup plus tard, reculant de deux ou trois heures la célèbre cloche de la dernière commande qui sonnait minuit moins le quart, et encore, seulement en fin de semaine. « Le bon côté, ici, c’est que ça fermait tôt, relève Wenger. On mangeait tôt, on buvait tôt, c’était parfait pour un sportif. Je suis un peu inquiet, parce que dans les grandes villes, on ne peut pas contrôler les joueurs. »
Avec les frasques de Tony Adams et de Ray Parlour, juste après le départ de Paul Merson, joueur complet (bière, drogue et jeu), Wenger est tombé au cœur du problème. Tony Adams, capitaine d’Arsenal et de l’équipe d’Angleterre, a passé huit années dans la bière, à surgir au pub à 10 heures, à l’ouverture, quand l’entraînement était seulement programmé à 10 h 30. Pour conduite en état d’ivresse, Jaguar dans le mur, il a fait cinquante-sept jours de prison à Chelmsford. « Je consacrais deux jours au foot et cinq à l’alcool. Je buvais jusqu’à sept litres de bière par jour », avouera-t-il dans une autobiographie honnête et douloureuse. Le combat, qu’il a gagné, est resté permanent. Après le doublé, en 1998, quelques cannettes de bière avaient été ouvertes dans le vestiaire des Gunners, et une goutte avait giclé sur lui ; il avait hurlé comme on hurle aux démons. Sans doute les avait-il trop bien reconnus.
Sur le front des bars, cela va presque mieux. Il y a bien eu le scandale des joueurs de Leicester, en 2003, en Espagne, où ils n’ont semble-t-il pas commis tous les délits que la presse leur reprochait, mais où ils étaient soûls comme des cochons. Il y a eu, aussi, la « Christmas Party » de West Ham, en 2001, qui avait fait scandale ; au Sugar Reef Club, les joueurs s’étaient soulagés debout sur le bar et, virés par le service de sécurité, avaient laissé une note de 2 400 euros.
« Si quelqu’un pouvait nous dire où on était »
Et la tradition de la Christmas Party reste vivace : il y a huit jours, Joey Barton, le milieu de terrain de Manchester City, a écopé d’une amende record de six semaines de salaire pour avoir, le soir de la fête de Noël des joueurs, enfoncé un cigare allumé dans l’œil d’un jeune joueur du club. George Graham, ancien joueur et coach d’Arsenal, aurait-il un remord rétrospectif ? Il plaide pour une révolution des traditions : « Les joueurs se voient tous les jours. Il faut arrêter de dire qu’ils ont besoin de boire ensemble pour être mieux ensemble sur le terrain. La Christmas Party est inutile. Pour les joueurs d’aujourd’hui, c’est Noël tous les jours. »
Pour les joueurs d’hier, c’était plutôt « Christmas » une fois par an et « Party » tous les jours. A la fin des années 60, Bill Shankly surnommait Southampton « l’équipe des brasseurs de bière ». La veille d’un derby à Portsmouth, Mike Channon, futur international, avait organisé une soirée pour fêter la qualification de Southampton pour la finale de la Cup. Le lendemain, à la mi-temps, le coach, Lawrie McMenemy, était rouge de colère : « Vous devriez avoir honte. 5 000 gars de chez nous sont venus vous voir. » Finalement, les Saints gagnent 1-0. McMenemy : « Vous avez vraiment eu de la chance. » Channon : « Coach, on a arrêté de boire à 5 heures ! Si on avait pu continuer, on leur en aurait mis trois… »
Dans une de ses innombrables autobiographies, George Best lançait, il y a un an ou deux : « Cela a raccourci ma carrière, peut-être ma vie, mais je mentirais si je disais que je regrettais tout ça. » Et Jimmy Greaves, qui ne boit plus, aimerait pouvoir resservir encore longtemps ce trait d’humour dans les soirées : « George Best et moi écrivons un livre sur nos verres des années 70. Si quelqu’un pouvait nous dire où on était, cela nous aiderait beaucoup… »
Moi aussi, j'ai déja encouragé bourré....je l'avoue!

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- Squal
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quel succés mon dernier post!
bon alors hier à une soirée, j'ai voulut faire des chiwawa avec la fourchette le sucre et la paille là.....et la vodka elle a jamais flambée
est-ce que c'est parceque quelqu'un a eu l'igénieuse idée de la foutre au congélateur avant et qu'elle était trop froide?
aidez moi les pochetrons!
bon ça a jamais flambé, mais ça m'a pas empéché de niquer la bouteille a moi tout seul...
et meme pas de galette à la sortie 

bon alors hier à une soirée, j'ai voulut faire des chiwawa avec la fourchette le sucre et la paille là.....et la vodka elle a jamais flambée


aidez moi les pochetrons!

bon ça a jamais flambé, mais ça m'a pas empéché de niquer la bouteille a moi tout seul...


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- Juliensw
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tu verses de la vodka dans un verre, tu la fais flambée (quand ça marche
), tu place une fourchette avec un sucre dessus...l'alcool brule le sucre qui fond et tombe dans le verre...une fois fini, tu prends une paille que tu cales au fond et t'aspire ça d'une traite...




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- Winnie
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Si ça n'a pas flambé ça voulait dire que soit l'alcool de ta vodka était déjà évaporée, soit que ta vodka était pas assez alcoolisée. Pour parler plus clairement : c'était une vodka de PD !
Donc le fait que t'ais réussi à finir la bouteille sans être carpette, y a vraiment rien de glorieux !




"Qui a les plus grosses maracas... ?!"
- stramboise
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Sacrilège! Hier Satde Français-Newcastle en rugby. Comme de bien entendu une tripotée d'anglais tous saouls!
Mais bon: bourré ok mais y a des limites!!! Pour "faire français" ces cons avaient dévalisé une boulangerie et se trimbalaient avec un sac plein de baguettes! Avant de rentrer dans le stade ils ont consciencieusement pris la peine de liquider ce stock en faisant des "mouillette" (genre: 1/2 baguette la mouillette) trempées dans les pintes pleines de bonne bière!!!!!!
... en sortant du stade ils étaient encore bourré!
Mais bon: bourré ok mais y a des limites!!! Pour "faire français" ces cons avaient dévalisé une boulangerie et se trimbalaient avec un sac plein de baguettes! Avant de rentrer dans le stade ils ont consciencieusement pris la peine de liquider ce stock en faisant des "mouillette" (genre: 1/2 baguette la mouillette) trempées dans les pintes pleines de bonne bière!!!!!!
... en sortant du stade ils étaient encore bourré!

- Juliensw
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vidéo des anglais au bar juste avant la rencontre
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