
une étude commandée par microsoft, je présume

non c'était dans ZDnet Week, N°77, semaine du 13 au 26 septembre.
je vous met le principal iic :
"Les menaces virales qui pullulent sont de plus en plus véloces, au point qu'un ordinateur lambda non patché a vu son "espérance de vie sur internet" divisée par deux en 1 an. Le recours aux correctifs devient d'ailleurs plus long."
"La durée pendant laquelle un PC neuf et non protégé "survit" en étant connecté à l'internet est passé à 20 minutes en moyenne cette année, contre 40 minutes en 2003. Cette donnée continue sa tendance historique à décroitre selon l'institut américain SANS Institute qui réalise des études et propose des formations sur la sécurité informatique.
Elle a désormais atteint un stade ou "le temsp de survie" n'est même plus suffisant pour télécharger les patchs, qui pourraient protéger un système de programmes malveillants. Le SANS Institute a calculé cette durée en fonction du temps moyen qui s'écoule entre les différentes sondes qu'envoient, sur une adresse IP lambda, les virus-vers qui essaient de se propager par cette adresse.
toutefois ce résultat n'est qu'une moyenne (hein Niko) et les durées varieront breaucoup d'un réseau à un autre. Certains FAI bloquent les ports par lesquels passent les vers, ce qui augmente le temps de survie.
[...]
Cela alimente à nouveau le débat sur la dépendance de l'informatique envers la gestion des correctifs de sécurité. Lors d'une conférence de développeurs de Microsfot à Amsterdam, l'un des consultants en sécurité, à évoqué la possibilité d'une menace ultime (non, pas Armaggedon
) un virus ou un ver qui semera la pagaille partout. "Personne n'aura le temps de le détecter. Personne n'aura le temps de concevoir des patchs ou des définitions de virus et de les sotir à temps. Cela montre que la gestion des patchs n'est pas la panacée". (Microsoft se tire une balle dans le pied
)
Ce même consultant a comparé la situation à un individu qui attraperait la grippe :"Imaginez que votre corps vous dise :"Hum, j'ai la grippe, je n'ai jamais connu cela avant, je vais donc mourir". Mais ce n'est pas le cas : votre corps augmente sa température, entre autres choses, afin de gagner du temps en attendant que d'autres mécanismes se déclenchent". "Si le corps humain appliquait la gestion des patchs de la même manière que l'informatique, nous serions tous morts."

