T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Alors alors hein ce Cyberpunk 2077 haha c'est nul c'est plein de bugs ils l'ont pas fini leur jeu.
Haha. Bon c'est vrai mais c'est super bien quand même. Je me suis pas régalé dans les phases de tir, ni dans les phases de bangole, mais putain cette ville à arpenter, elle est vraiment extraordinaire ! Ca n'aurait pas suffi à faire un bon jeu, mais : belle narration, écriture bien faite, au final j'ai passé un très bon moment.
Haha. Bon c'est vrai mais c'est super bien quand même. Je me suis pas régalé dans les phases de tir, ni dans les phases de bangole, mais putain cette ville à arpenter, elle est vraiment extraordinaire ! Ca n'aurait pas suffi à faire un bon jeu, mais : belle narration, écriture bien faite, au final j'ai passé un très bon moment.
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
En vrac, ces derniers mois :
Kirby et le monde oublié : C'est du Kirby, figurez-vous. Et le passage à la 3D s'est accompli tel qu'on pouvait s'y attendre : avec des ambitions raisonnables et maîtrisées. C'est à dire qu'il ne faut pas espérer du Mario Odyssey, ce sont des niveaux-instances, presque des traductions littérales de ce qu'ils étaient en deux dimensions. La troisième a le mérite de les oxygéner un peu, mais le rythme, c'est toujours du Kirby, à savoir qu'on s'y amuse suffisamment, mais pas beaucoup plus (en tous cas à 38 ans ). On y (re)vient pour l'imagination et les couleurs, pas pour le challenge ni pour les 100%, et c'est sûrement le jeu le plus feel good de la série (c'est dire) même si, fidèle à la tradition, il prolonge le running-gag qui consiste à nous mettre finalement aux prises avec une horreur cosmique qui veut détruire l'espace et le temps.
Axiom Verge : dans la catégorie "Metroid-like indé", c'est indubitablement le haut du panier. Déjà, comme ses petits camarades, il marque des points en n'étant pas un Metroid. On nous épargne la sempiternelle morph-ball, le grappin et les upgrades contractuelles qui sclérosent la série de Nintendo et à cause desquelles on considère qu'un nouvel épisode tous les quinze cinq ans, c'est bien suffisant. Ici l'arsenal proposé est très varié et plutôt bien senti, notamment l'arme qui permet de "glitcher" les décors et les ennemis, ce qui modifie les patterns et les transforme parfois en alliés.
J'ai aussi le sentiment que c'est le genre-même qui fait l'essentiel du boulot : les concepts à la base d'un Metroid, cette alternance liberté/frustration(s), sont suffisamment solides et éprouvés désormais, et il s'agit plutôt de ne pas se rater. Axiom Verge ne se rate pas, même s'il aurait pu être moins sévère et proposer une téléportation passé un certain stade, étant donné son level design tortueux. Il a aussi le bon goût d'être moins long et moins difficile que Hollow Knight.
Enfin, un jeu indé n'en serait pas un sans un démarrage in media res, une narration cryptique et la certitude que le joueur n'a qu'une seule envie : se répandre en théories et se persuader que toutes ces pièces forment un puzzle. J'ai fait comme avec Hollow Knight, comme avec Braid, comme avec Inside, comme avec Bastion, je ne m'y suis pas intéressé plus que ça. Il n'est pas dit que j'y ai perdu grand chose.
Shin Megami Tensei V : je ne pensais pas autant l'aimer, celui-là. Il faut dire que sur la papier ça n'est pas tout à fait le genre de JRPG que j'affectionne : réputé pour son système et sa difficulté, alors que c'est un genre dans lequel je me réfugie précisément pour ne pas avoir à m'y investir. Coup de bol, si le jeu est effectivement difficile et si son scénario ne tient pas toutes ses promesses, sa structure semi-ouverte permet d'atteindre ce stade de conscience si particulier qu'on appelle "Xenoblade Chronicles" où l'on se rend on ne sait trop où pour accomplir on ne sait trop quoi pendant quelque chose comme vingt heures en deux jours, et dont on n'émerge que très occasionnellement, avec une pensée honteuse pour celles et ceux qui sont morts sous les bombes pendant que l'on farmait des Mitama.
Le jeu prend place dans un Tokyo post-apocalyptique et envahi par les démons, vingt ans après que Lucifer ait prétendument tué "Le Créateur", mais les armées de Béthel, composées des différents ordres d'anges, refusent d'y croire et accessoirement de déposer les armes. Je vous passe les détails, sachez juste qu'on comprend assez vite que Bethel = les USA, et qu'au delà du choix d'alignement qu'on nous demandera de faire (quatre fins sont disponibles), le jeu semble vouloir traiter d'autres thématiques, mais qu'il le fait d'une manière soit pas très habile (monothéisme vs. polythéisme), soit carrément nationaliste (l'asservissement des forces de défense japonaises aux intérêts américains), et je le soupçonne, sur son temps libre, d'aller se recueillir au Yasukuni-jinja.
Les combats s'y déroulent au tour par tour, suivant un système largement éprouvé par les épisodes précédents, et effectivement très bien foutu. On y gagne ou on y perd des tours d'actions, selon que l'on attaque les points faibles ou les points forts de l'adversaire. Sans être d'une subtilité folle, les règles sont suffisamment bien pensées pour 1) faire croire au joueur qu'il a la situation sous contrôle 2) faire en sorte qu'elle puisse dégénérer à tout moment. Parce qu'on y est très fragile et qu'il suffit d'une ou deux attaques sur le point faible du héros pour que celui-ci succombe (entraînant un game over immédiat), la moindre perte d'initiative peut se payer cash. Switch oblige, le jeu est plus sympa avec le joueur que ses prédécesseurs, et offre suffisamment d'options de confort et de customisation pour que cette difficulté soit finalement très surmontable, d'autant que grisé par le plaisir de la balade dans un Tokyo ravagé par les nuits américaines, on grinde sans vraiment s'en rendre compte. Le jeu offre même un mode "très facile" pour qui voudrait juste jouer au petit chimiste avec les démons de la Goétie et leurs copains.
Car le coeur de la progression du joueur, c'est le recrutement et la fusion de démons, comme dans Persona (Persona étant un spin-off de SMT, devenu plus populaire entre temps). Les deux jeux diffèrent toutefois dans leur modalité de recrutement : ici il faut négocier avec les démons que l'on combat pour les convaincre de rejoindre notre équipe. Soit par la corruption, en leur donnant ce qu'ils exigent (des objets, des points de vie, du pognon), soit par la persuasion, en répondant correctement à des questions parfois un peu débiles, dans l'espoir de ne pas le braquer (il peut s'enfuir, nous ignorer, ou nous attaquer).
Les démons ainsi recrutés peuvent ensuite être fusionnés pour en obtenir des nouveaux, qui hériteront de certaines techniques de leurs aïeux mais dont l'alignement élémentaire peut être tout à fait différent. La finalité n'est pas de compléter ce pokédex païen, mais de renouveler à intervalle régulier son effectif pour le maintenir à niveau, car de par le plafonnement de ses statistiques et de ses aptitudes, tout démon finira par devenir obsolète. Voilà qui interdit au joueur de s'endormir sur ses lauriers et le contraint d'avoir toujours les mains dans le cambouis, avec en ligne de mire la création de démons totalement craqués, mais aussi une certaine lassitude, parfois, devant le caractère non définitif de chacune de ces créations.
Le bestiaire est vraiment chouette, pioche dans tout un tas de panthéons, même si on regrettera qu'ils n'aient pas osé Mahomet Et comme tout texte qui évoque Shin Megami Tensei, je suis contractuellement obligé de conclure en vous montrant ce démon en forme de bite.
Kirby et le monde oublié : C'est du Kirby, figurez-vous. Et le passage à la 3D s'est accompli tel qu'on pouvait s'y attendre : avec des ambitions raisonnables et maîtrisées. C'est à dire qu'il ne faut pas espérer du Mario Odyssey, ce sont des niveaux-instances, presque des traductions littérales de ce qu'ils étaient en deux dimensions. La troisième a le mérite de les oxygéner un peu, mais le rythme, c'est toujours du Kirby, à savoir qu'on s'y amuse suffisamment, mais pas beaucoup plus (en tous cas à 38 ans ). On y (re)vient pour l'imagination et les couleurs, pas pour le challenge ni pour les 100%, et c'est sûrement le jeu le plus feel good de la série (c'est dire) même si, fidèle à la tradition, il prolonge le running-gag qui consiste à nous mettre finalement aux prises avec une horreur cosmique qui veut détruire l'espace et le temps.
Axiom Verge : dans la catégorie "Metroid-like indé", c'est indubitablement le haut du panier. Déjà, comme ses petits camarades, il marque des points en n'étant pas un Metroid. On nous épargne la sempiternelle morph-ball, le grappin et les upgrades contractuelles qui sclérosent la série de Nintendo et à cause desquelles on considère qu'un nouvel épisode tous les quinze cinq ans, c'est bien suffisant. Ici l'arsenal proposé est très varié et plutôt bien senti, notamment l'arme qui permet de "glitcher" les décors et les ennemis, ce qui modifie les patterns et les transforme parfois en alliés.
J'ai aussi le sentiment que c'est le genre-même qui fait l'essentiel du boulot : les concepts à la base d'un Metroid, cette alternance liberté/frustration(s), sont suffisamment solides et éprouvés désormais, et il s'agit plutôt de ne pas se rater. Axiom Verge ne se rate pas, même s'il aurait pu être moins sévère et proposer une téléportation passé un certain stade, étant donné son level design tortueux. Il a aussi le bon goût d'être moins long et moins difficile que Hollow Knight.
Enfin, un jeu indé n'en serait pas un sans un démarrage in media res, une narration cryptique et la certitude que le joueur n'a qu'une seule envie : se répandre en théories et se persuader que toutes ces pièces forment un puzzle. J'ai fait comme avec Hollow Knight, comme avec Braid, comme avec Inside, comme avec Bastion, je ne m'y suis pas intéressé plus que ça. Il n'est pas dit que j'y ai perdu grand chose.
Shin Megami Tensei V : je ne pensais pas autant l'aimer, celui-là. Il faut dire que sur la papier ça n'est pas tout à fait le genre de JRPG que j'affectionne : réputé pour son système et sa difficulté, alors que c'est un genre dans lequel je me réfugie précisément pour ne pas avoir à m'y investir. Coup de bol, si le jeu est effectivement difficile et si son scénario ne tient pas toutes ses promesses, sa structure semi-ouverte permet d'atteindre ce stade de conscience si particulier qu'on appelle "Xenoblade Chronicles" où l'on se rend on ne sait trop où pour accomplir on ne sait trop quoi pendant quelque chose comme vingt heures en deux jours, et dont on n'émerge que très occasionnellement, avec une pensée honteuse pour celles et ceux qui sont morts sous les bombes pendant que l'on farmait des Mitama.
Le jeu prend place dans un Tokyo post-apocalyptique et envahi par les démons, vingt ans après que Lucifer ait prétendument tué "Le Créateur", mais les armées de Béthel, composées des différents ordres d'anges, refusent d'y croire et accessoirement de déposer les armes. Je vous passe les détails, sachez juste qu'on comprend assez vite que Bethel = les USA, et qu'au delà du choix d'alignement qu'on nous demandera de faire (quatre fins sont disponibles), le jeu semble vouloir traiter d'autres thématiques, mais qu'il le fait d'une manière soit pas très habile (monothéisme vs. polythéisme), soit carrément nationaliste (l'asservissement des forces de défense japonaises aux intérêts américains), et je le soupçonne, sur son temps libre, d'aller se recueillir au Yasukuni-jinja.
Les combats s'y déroulent au tour par tour, suivant un système largement éprouvé par les épisodes précédents, et effectivement très bien foutu. On y gagne ou on y perd des tours d'actions, selon que l'on attaque les points faibles ou les points forts de l'adversaire. Sans être d'une subtilité folle, les règles sont suffisamment bien pensées pour 1) faire croire au joueur qu'il a la situation sous contrôle 2) faire en sorte qu'elle puisse dégénérer à tout moment. Parce qu'on y est très fragile et qu'il suffit d'une ou deux attaques sur le point faible du héros pour que celui-ci succombe (entraînant un game over immédiat), la moindre perte d'initiative peut se payer cash. Switch oblige, le jeu est plus sympa avec le joueur que ses prédécesseurs, et offre suffisamment d'options de confort et de customisation pour que cette difficulté soit finalement très surmontable, d'autant que grisé par le plaisir de la balade dans un Tokyo ravagé par les nuits américaines, on grinde sans vraiment s'en rendre compte. Le jeu offre même un mode "très facile" pour qui voudrait juste jouer au petit chimiste avec les démons de la Goétie et leurs copains.
Car le coeur de la progression du joueur, c'est le recrutement et la fusion de démons, comme dans Persona (Persona étant un spin-off de SMT, devenu plus populaire entre temps). Les deux jeux diffèrent toutefois dans leur modalité de recrutement : ici il faut négocier avec les démons que l'on combat pour les convaincre de rejoindre notre équipe. Soit par la corruption, en leur donnant ce qu'ils exigent (des objets, des points de vie, du pognon), soit par la persuasion, en répondant correctement à des questions parfois un peu débiles, dans l'espoir de ne pas le braquer (il peut s'enfuir, nous ignorer, ou nous attaquer).
Les démons ainsi recrutés peuvent ensuite être fusionnés pour en obtenir des nouveaux, qui hériteront de certaines techniques de leurs aïeux mais dont l'alignement élémentaire peut être tout à fait différent. La finalité n'est pas de compléter ce pokédex païen, mais de renouveler à intervalle régulier son effectif pour le maintenir à niveau, car de par le plafonnement de ses statistiques et de ses aptitudes, tout démon finira par devenir obsolète. Voilà qui interdit au joueur de s'endormir sur ses lauriers et le contraint d'avoir toujours les mains dans le cambouis, avec en ligne de mire la création de démons totalement craqués, mais aussi une certaine lassitude, parfois, devant le caractère non définitif de chacune de ces créations.
Le bestiaire est vraiment chouette, pioche dans tout un tas de panthéons, même si on regrettera qu'ils n'aient pas osé Mahomet Et comme tout texte qui évoque Shin Megami Tensei, je suis contractuellement obligé de conclure en vous montrant ce démon en forme de bite.
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Une tête de bite le dernier
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Je te jure que si tu publies un bouquin avec tes critiques de jeu vidéo, je l’achète !
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J’ai dépassé les 200h sur Crusader Kings 2 et ça y est, je crois que je maitrise les fondamentaux. Je vais pouvoir commencer à jouer.
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Je rêve de me plonger dans ce type de jeux mais je suis tellement certain de pas avoir le temps pour ça...
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J’ai énormément progressé en histoire du moyen-âge grâce à lui donc chaque heure « investie » est récompensée au final IRL (plus que Football Manager par exemple, dont les mécaniques de gameplay sont bizaremment proches au passage), mais alors c’est beaucoup plus compliqué à gérer que l’entrainement au 4-4-2 )
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Resident Evil 3 (Remake) : pas grand chose à dire que je n'avais pas déjà dit pour le précédent remake. On a atteint un tel niveau de raffinement, de fidélité au réel (ou plus exactement à sa sublimation cinématographique), qu'il faudrait ne plus toucher à rien (à part peut-être au boss de fin ). Dans le détail, c'est marginalement moins bon que le deuxième épisode, mais ça n'a pas grande importance. Le quatrième épisode aura droit à son remake l'année prochaine.
Remarque : un des antagonistes est Jean-Michel Blanquer, mais on n'aura jamais l'occasion de lui tirer dessus
(Signalons aussi que la V.F s'autorise des références au Corniaud)
Remarque : un des antagonistes est Jean-Michel Blanquer, mais on n'aura jamais l'occasion de lui tirer dessus
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
J'avais lu des critiques assez négatives sur celui-là pourtant. Du coup je me le prendrai la prochaine fois que je le vois à prix cassé sur steam
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Le remake a coupé pas mal de contenu du jeu d'origine (toute la tour de l'horloge notamment), ce qui a déplu à la fanbase. Par ailleurs, son level design est moins inspiré que celui du deuxième, préférant les micro-séquences (les rues de la ville, l'hôpital, les égouts) à l'unité de lieu habituelle. Un peu plus action et un peu moins survival horror, mais c'est une tendance qui était déjà celle des épisodes originaux.J'avais lu des critiques assez négatives sur celui-là pourtant.
Je suis curieux de découvrir ce qu'ils vont faire de Resident Evil 4, dont le remake sort en mars prochain. Il était beaucoup plus long que les épisodes précédents, s'ils poursuivent dans l'idée de faire de ces remakes des reader's digest qui se terminent en 5-6h, c'est bien la moitié du jeu qui pourrait disparaître.
(J'y jouerais volontiers)
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Hades, c'est chiant...tu lances le pc, tu te demandes à quoi jouer, bon allez, pour commencer un petit run rapide d'Hades
Du coup, je ne joue plus qu'à ça depuis deux semaines
Du coup, je ne joue plus qu'à ça depuis deux semaines
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
J'ai bien fait d'en parler, je lance ma partie, sauvegarde corrompue
Heureusement, on peut en récupérer des plus anciennes, mais j'ai pommé 2 run
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- PoF
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Fini Owlboy qui est un jeu absolument sublime, très poétique avec une histoire classique mais un déroulement sympa, des personnages cool et des dialogues vraiment top.
Malheureusement, c'est pas très amusant à jouer.
Malheureusement, c'est pas très amusant à jouer.
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Owlboy n'est donc pas si chouette
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
C'est un peu terrible, ça fait quelques temps maintenant que je suis devenu quasi incapable d'apprécier vraiment un jeu vidéo. Tous les jeux m'emmerdent. J'arrive pas à trouver un jeu qui m'émerveille, j'ai l'impression que tous les jeux sont chiants ou des copies moins bonnes d'autres jeux.
J'ai essayé les Zero Escape, je me suis dit que c'était bizarre que des gens adorent à ce point les visual novel, je me suis dit pourquoi pas, vu que j'ai adoré les Phoenix Wright. La narration est complètement dingue, c'est génial à suivre, y a un suspense de ouf mais le fait que les jeux t'oblige plus ou moins à les refaire depuis le début pour changer un micro-truc à l'histoire et choper la bonne fin, c'est trop chiant bordel de merde. J'ai fini le premier, quand le 2e m'a dit "Bravo, recommence du début maintenant", j'ai désinstallé.
J'avais adoré Hadès évidemment, alors j'ai joué à Pyre. J'ai dû tenir 3-4h, c'est trop chiant.
J'ai joué à Shovel Knight, j'ai trouvé ça chiantissime.
J'ai joué à Hollow Knight, j'ai trouvé ça chiantissime.
J'ai joué à Enter the Gungeon, c'est pas mal mais les mécaniques de Rogue Lite n'incitent pas assez à rejouer, y a pas de carotte, pas de progression, du coup la lassitude s'installe vite.
J'ai joué à Faster than Light, le concept est assez cool je dois dire mais bon, qu'est ce que c'est chiant quand-même quand on y pense...
J'ai joué à Ori and the will of the wisps, j'avais adoré le premier, celui-là est probablement encore meilleur mais j'ai arrêté au bout de 3h, c'est trop chiant.
J'ai joué à Card Shark. Je me suis dit : "Oh c'est original ça !" J'ai joué 1h et j'ai arrêté à tout jamais.
Je crois que je suis fini pour le Jeu Vidéo, je suis un blasé condamné à n'aimer qu'un jeu tous les 3 ans et à lancer frénétiquement Rocket League 3 fois par jour pour avoir ma dose de bon jeu.
Modifié en dernier par PoF le mer. juil. 06, 2022 0:41, modifié 1 fois.
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Oulà C'est un syndrome dont nous parlait tantôt Bédécarrax Peut-être est-ce ce qui arrive quand on a fait le tour du sujet ?
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Est-ce que ce serait l’âge qui te (vous) rattrape ?
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Je ne me prononcerais pas pour le reste de ta liste, mais se faire chier devant Owl Boy c'est tout à fait normal
Mais sinon oui, le jeu vidéo c'est nul.
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On reconnaît immédiatement les gens qui n'ont jamais lancé RimWorld.
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Pas trop
Moi, c'est un peu le problème inverse, je ne suis pas trop difficile, et à tendance complétiste.
Du coup, très frustré de ne pas pouvoir essayer plus de jeux.
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Voilà j'ai enfin fait le premier épisode de la trilogie Batman Arkham (que j'avais acquise sur-soldée il y a fort longtemps).
J'étais tellement persuadé de m'emmerder (le combo super-héros/ gameplay à la Assassin's Creed s'annonçait redoutable) que j'ai été finalement agréablement surpris par Arkham Asylum.
C'est un cool jeu, les bagarres sont cool, les combats de boss sont cool et originaux dans la mise en scène (mention spéciale à l'Epouvantail), l'ambiance est cool, c'est pas trop long. Très cool tout ça.
J'ai tenté d'enchaîner après avec Arkham City, ça faisait un peu trop de cool d'un coup j'ai stoppé rapidos pour revenir à mes jeux de gestion habituels, mais ce fut un plaisant intermède.
J'étais tellement persuadé de m'emmerder (le combo super-héros/ gameplay à la Assassin's Creed s'annonçait redoutable) que j'ai été finalement agréablement surpris par Arkham Asylum.
C'est un cool jeu, les bagarres sont cool, les combats de boss sont cool et originaux dans la mise en scène (mention spéciale à l'Epouvantail), l'ambiance est cool, c'est pas trop long. Très cool tout ça.
J'ai tenté d'enchaîner après avec Arkham City, ça faisait un peu trop de cool d'un coup j'ai stoppé rapidos pour revenir à mes jeux de gestion habituels, mais ce fut un plaisant intermède.
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Gameplay à la Assassin's Creed ? Ca sort d'où ça ?
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Ben... On est en vue 3e personne, on se bagarre à base de feintes et de contres, on se faufile pour éliminer dans le dos, on grimpe sur des trucs en parkour, on cherche des trucs planqués dans le décor... C'est de l'action/aventure quoi
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Il y a des lieux en extérieur ou bien tout le jeu se fait en intérieur ?
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Il y a les deux mais le plus important se passe en intérieur.
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
Ivre, il reprend Super Mario Galaxy 2 pour viser les 120 étoiles. Ces challenges optionnels font passer le jeu de "meilleur platformer jamais" à "Crash Bandicoot tier". Cette wiimote du sheitan là.
(Fou, il entreprend quand même de récupérer les 120 étoiles vertes supplémentaires)
(Fou, il entreprend quand même de récupérer les 120 étoiles vertes supplémentaires)
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- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
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Re: T'as rien à dire sur les jeux vidéo ? T'es ici chez toi...
C'est ça qu'on fait nous autres les vieux connards blasés du jeu vidéo. On revient en boucle sur les 20 seuls bons jeux vidéo de l'histoire (16 sont des jeux Nintendo).