Voilà, j'aimerai l'avis d'anciens lisant l'equipe de l'epoque et bien sur celle de pampa.
Je ne reviendrai pas sur les debats de l'equipe journaliste à sensation, l'equipe journal uniquement là pour s'faire d'la tune sur l'dos du psg ou de l'om. Vu que moi je suis pas choqué
Par contre, une chose revient regulierement, notemment avec le tour de france, c'est celle de l'epopée de l'equipe sous la direction de goddet, avec visiblement de veritables "plumes" à son service. A en croire certain, ces ecrivains de l'equipe ont autant fait pour le tour que la competition elle-même.
Le velo seul n'etait pas concerné, puisque pas mal d'anciens journalistes pour le football de l'epoque sont loués.
Alors, 'jaimerai bien savoir ce qui concretement a changé ? Est-ce la formation journalistique ? Est-ce qu'avant les journalistes de l'equipe etait tout simplement des ecrivains passionés de sport et maintenant ce ne serait que des produits des ecoles de journalisme ? Est-ce que Pampa peut nous en dire plus sur cette époque de l'equipe ? Est-ce qu'alors le journal etait aussi reconnu ou est-ce seulement après-coup ?
Est-ce que selon vous, l'amelioration des autres moyens de communication ont joué un rôle quand au "style" que l'equipe a du prendre pour subsister. Je veux notemment parler de la télé, avant, le journaliste sportif devait faire "vivre" la competition à ses lecteurs, maintenant, on la voit soit-même, on est plus qu'en attente de la partie "analyse"
Fin bref, la pampa, les anciens, dessinez moi un equipe d'y a 30 ans
göteborg, 19 mai 2004<br><br>On craint dégun ! *<br><br><br>*sauf les cartons de collina
moi je suis pas un ancien, je peux répondre quand même ?
sans parler de l'Equipe, on peut déjà dire que la presse écrite subit l'internet,
rare sont les jeunes qui vont acheter le journal de nos jours pas vrai ?
Avant c'était un réflexe, mais pourquoi dépenser 0.80€ ou plus pour des infos qu'on trouve sur le net ? (y'a la télé aussi mais bon ..)
on amortit son forfait sauf que du coup le journal doit devenir vendeur pour vendre ...
(bon moi en tant que bon citoyen, fervent défenseur de la presse écrite, je vais l'acheter de temps en temps ... mais vraiment pas par besoin)
y'a pas que l'Equipe qui est concernée,
Je ne connais pas les solutions qui ont été prises dans leur redac mais dans certaines rédaction, on va réduire les effectifs et diminuer le coût de production...
On a souvent critiqué le côté "sensation" des premières pages, mais y'a que comme ça que le lecteur achète ...
enfin moi je dis ça hein c'est comme si je disais rien, sauf que je l'ai dis
Cela fait une quarantaine d’années que je lis l’Equipe, vingt dehors, vingt dedans. Sur les « plumes » d’abord. ll n’y en a plus comme à l’époque dont tu parles. Et il y avait plumes et plumes. Ceux qui, pour une part, ont « fait » le sport de leur époque, Gabriel Hanot qui a « inventé » la Coupe des Clubs champions et le Ballon d’or de France Foot (à l’origine propriété de Jules Rimet l’inventeur de la Coupe du Monde) et Jacques Ferran qui en a rédigé le règlement. La Coupe d'Europe de basket ainsi que de la Coupe du monde de ski ont aussi été « inventés » par l’Equipe. Evidemment il y a aussi Jacques Goddet, patron du journal, du Tour de France où il avait un édito.
C’était l’époque où le journal avait une grande influence, avec Gaston Meyer et plus tard Robert Parienté en athlé qui « faisaient » les DTN.
Il y avait aussi Pierre Chany en cyclisme, Denis Lalanne en rugby. Ces deux là étaient des plumes pour la qualité de leurs papiers, ils étaient respectés pour ça, pour leur indépendance d’esprit, en fait à l’opposé des précédents. En foot, il n’y a jamais eu de plumes comme Chany et Lalanne. C’étaient plutôt des spécialistes, comme Jean Philippe Rethacker, des techniciens tandis que Jacques Ferran était mi-spécialiste, mi « politique ».
L’Equipe donnait le ton et ça donnait des débats, par exemple avec le Miroir du Foot de François Thébaud, avec au milieu des années 60 la guerre de religion tactique entre la « ligne » (le hors jeu piège) du Miroir avec Anderlecht comme équipe phare et le « béton » de l’Inter de Milan. Mais il y avait aussi au foot des franc tireurs, comme Robert Vergne ou Max Urbini. L’Equipe donnait le ton, c’est ce qui faisait sa force et en même temps un côté donneur de leçons qui pouvait être insupportable.
En 1980, il y a eu une sorte de révolution, les « plumes » d’après guerre disparaissaient peu à peu et Jacques Goddet a favorisé l’arrivée de jeunes journalistes qui voulaient dépoussiérer l’écriture de la vieille maison. Cela a été la création de l’Equipe Magazine, avec Noël Couédel en rédac’ chef. C’était l’époque des Thierry Bretagne, Jérôme Bureau, Patrick Lemoine, Patrick Blain où au « Mag » il s’écrivait de préférence le contraire de ce qu’il y avait dans le quotidien. Avec l’introduction des sujets dits de société (business du sport, dopage). La moitié de la rédaction du « Mag » est partie fonder le Sport en 1987… pour revenir à l’Equipe un an et demi plus tard. Si l’Equipe Mag a continué, avec Bureau, à être un journal avec des « plumes » et un ton décalé par rapport au quotidien, de fait à l’arrivée de Bureau à l’Equipe en 1993, le quotidien s’est « normalisé », plus d’anciennes « plumes » parties à la retraite.
La politique de « unes » vendeuses avait commencé avec Couédel avec la célèbre « Maradona à Marseille ». Avec Bureau, les ventes sont passées de 250.000 exemplaires à 400.000 avant de retomber à un peu plus de 300.000 aujourd’hui. La politique de « unes » plus vendeuses n’explique pas seule cette augmentation. 1993 et après, le sport devenait un phénomène de société, ce n’était plus ringard de lire l’Equipe, et le sport français a commencé à gagner des titres dans pas mal de disciplines.
Pour en revenir à l’écriture, elle s’est « automatisée » avec le recrutement des journalistes, pour l’essentiel passés par les écoles de journalisme. Il n’y a plus de « plumes » comme Chany et Lalanne. Faute de talent, il faut bien le reconnaître, mais aussi parce que le journaliste n’est plus posé sur un piédestal comme il l’était à l’époque. Dans le cas de Chany et du cyclisme, difficile aussi aujourd’hui de faire de l’épopée, du fait du dopage. Et Antoine Blondin n’a pas été remplacé, autre inspiration de Jacques Goddet.
L’affaire Jacquet, c’est l’héritage mal transmis de l’Equipe à l’ancienne. On y « taillait » en fait beaucoup plus qu’aujourd’hui en même temps qu’on y glorifiait beaucoup plus. Il y a eu ce côté « nous à l’Equipe on vous dit que » qui était celui du journal « d’avant » sauf que jamais les anciens s’étaient plantés comme ça…
Maintenant, l’aspect « vendre ». Avant l’Equipe, c’était le fournisseur majoritaire de nouvelles sportives, même s’il y avait aussi plus de journaux avec leurs rubriques sportives. La concurrence est effectivement aujourd’hui considérablement plus grande (radios, télés, sites internet d’infos). La critique du journal qui était auparavant orale est désormais écrite avec internet donc plus « figée ». Elle a été par ailleurs permise par le raté historique de l’affaire Jacquet qui a fait tomber le journal de son piédestal. Et l’Equipe a ramassé sa part de critiques dans la lente évolution qui fait aujourd’hui que les medias sont volontiers suspectés pêle mêle de calcul (mercantiles ou politiques) et d’incompétence. Et puisqu’on est sur un forum de supporters marseillais, l’Equipe et France Foot payent leur couverture des années Tapie et de l’affaire VA-OM.
L’Equipe d’avant se vendait de manière automatique, le lecteur prenait le journal machinalement. Aujourd’hui, il en va autrement. Vu la concurrence, il faut aller le chercher. Il est clair que le journal estime qu’il est resté au fond le même (compte rendus et analyses) et que certains lecteurs ou non lecteurs estiment qu’il fait de la retape. Mais au fond l’Equipe garde son caractère singulier.
Deux exemples. Roland, Larqué, la plupart des journalistes radios et télé « pompent » leurs infos dans l’Equipe, quitte, à part ça, à tailler le journal à la première occasion. Dimanche dans Stade 2, à propos du sujet Barthez-Coupet paru samedi, on commence à le reprendre en disant que c’est légitime de parler de leur concurrence et de leur niveau actuel, puis après que Anigo, Coupet et Barthez aient dit que le sujet n’a pas lieu d’être, Stade 2 conclut pour dire qu’ils ont raison. La position singulière de l’Equipe est là résumée.
Bien contents, Stade 2, de pouvoir y pomper une idée mais puisque les intéressés disent qu’elle n’était pas bonne, on se met bien avec les sportifs, contre l’Equipe…
Je vais finir, parce que ça fait déjà un pavé. A part, quelques « unes » survendeuses (Un OM de rêve) et des éditos racoleurs, le journaliste de l’Equipe que je suis est heureux de travailler dans ce journal. Avec Hélène Foxonet, c’est nous qui décidons à 90 % de ce qui s’écrit sur l’OM. Avec indépendance, donc. Puisque la matière est subjective, on avance ce que l’on croit être la vérité dans les compte rendus, jugements de joueurs, analyses, prospectives.
On peut nous taxer d’incompétence, mais je préfère travailler dans un organe de presse qui donne son opinion, ne va pas dans le sens du vent, aborde aussi les phénomènes de société (dopages, affaires). Je ne vends pas ma soupe, je considère que ce journal, avec ses défauts, s’efforce d’être honnête. Est-il racoleur, flagorneur, incompétent, c’est au lecteur d’en juger. Bon, mais là je m’éloigne du sujet. Est ce qu’on écrivait mieux dans ce journal avant ? Pour moi, le niveau général est meilleur, mais ça manque de « plumes », de papiers qui ressortent par leur qualité, c’est clair.
L'homme de la Pampa, parfois rude, reste toujours courtois.
merci beaucoup, j'avais effectivement completement oublié un detail important que tu as rappellé : le fait que l'equipe, en tout cas ceux qui ecrivaient pour ce journal, ont autant apporté au sport moderne voir plus que le baron pierre de coubertin
J'ai d'ailleurs du mal à imaginer qu'un journal ait pu avoir autant d'influence que celui-ci à l'epoque et ce que je dois reconnaitre c'est que vous ne sur-communiqué pas sur votre heritage. L'equipe createur du tour de france, ça oui on le sait, mais l'equipe createur de la coupe du monde de ski, de la coupe des champions, de la coupe d'europe de basket .... on peut pas dire que ça soit rabaché à chaque papier sur ces competitions :langue:
Dis moi si je me trompe, mais l'equipe crée en 1945 uniquement sur le sport traitait d'un sujet que les français aimait, mais a vite constaté que le championnat de france de foot, la coupe de france, le tour et les jeux olympiques tous les 4 ans ne suffiraient pas à faire vivre ce journal. D'où l'idée que plutôt que de devenir racolleur de créer soit même les competitions, les "evenements" reguliers qui dechaineront plus les passions. Il n'empêche qu'il doit falloir un sacré "aura" pour que le monde du sport de l'epoque suive le mouvement à chaque fois, nan ?
Bref, j'aimerai bien savoir d'où sortait ces gens, tu les as cité, tu as très bien decrit le virage pris de 1980, avec la nouvelle generation, les bagarres internes, etc, mais tu n'as pas dit de quel milieu sortait la generation precedente. Etait-ce de veritables ecrivains passionés de sport ? Sortaient ils eux aussi d'ecole de journalisme ?
Sinon, très sympa ton passage sur jacquet, avec l'explication de l'equipe à l'ancienne. Mais même si le futur de l'epoque vous avez donné tord, j'estime toujours qu'à l'epoque où vous aviez ecrit tout ça, vous aviez raison Et cette equipe qui lance les debats qui font mal, j'avoue que j'apprecie beaucoup plus que l'equipe qui s'interresse aux affaires judiciaires en tout genre, où ce n'est pas votre domaine
Derniere chose : c'est quoi le 10% où tu decides pas ? :langue: Elle est estimée à cbien la collection de thierry ?
göteborg, 19 mai 2004<br><br>On craint dégun ! *<br><br><br>*sauf les cartons de collina
Bah on s'en fout de tout ça , moi je veux savoir kiki vient a l'OM :cry2:
"Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille".
C'est des mensongeries tout ça, moi je veux savoir les vrais noms, Dehu, Sorin, Pauleta, Pierre-Fanfan, tout ça, tout ça :langue:
"Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille".
Après plus de 25 ans de lecture de l'équipe, je tire quelques conclusions sur son évolution :
- Le journal se pose de plus en plus comme un détenteur unique de la vérité sur les sujets qu'il aborde. C'est peut être dû au formatage lié à l'arrivée massive de journalistes issus des écoles... mais ça me gêne. Certains jugements et partis pris, sans appels et sans concessions, sont malsains dans le cadre d'un monopole.
- La tendance aux traitement "people" des sujets devient lourde. Ils donnent une vision par le petit bout de la lorgnette, celui qui rapporte. Ca se fait souvent au détriment du fond et de l'analyse objective. Là encore, la situation de monopole rend la manière malsaine.
- Là ou les mots servaient le sujet à l'époque, ils servent à raccoler aujourd'hui. La perte des "plumes" est, certes, réelle et dommageable, mais la ligne éditoriale est probablement très responsables du phénomène. Je ne pense pas qu'il n'y ait plus de chroniqueurs sportifs de talent aujourd'hui.... alors pourquoi n'interviennent ils pas sur le seul quotidien existant ???
hum hum moi en plus de tout ca j'aimerai que quelqu'un puisse me donner un avis vraiment objectif sur la litterature So foot.
notre amis Urba trouve ca excellent moi j'ai l'impression de voir un Entrevue du foot avec des interviews à la Karl Zero mais sans Karl suis vraiment obtu ou certains rejoignent mon avis.
el Pampa le passage Jacquet m'aurait vraiment interessé.
- La tendance aux traitement "people" des sujets devient lourde. Ils donnent une vision par le petit bout de la lorgnette, celui qui rapporte. Ca se fait souvent au détriment du fond et de l'analyse objective. Là encore, la situation de monopole rend la manière malsaine.
Au fait ils en parlent dans l'Equipe de la liaison extra conjugal de D.Beckam ça en est ou c't'histoire il l'a pecho la secretaire ou pas
Sûr que le Rolland y va en causer se soir
Arsouille:; n.f. Compétition amicale où le but est d'aller le plus vite possible sur un trajet déterminé au beau milieu de la circulation.
Rien à voir, donc, avec l'arsouille du dialecte dauphinois
hum hum moi en plus de tout ca j'aimerai que quelqu'un puisse me donner un avis vraiment objectif sur la litterature So foot.
notre amis Urba trouve ca excellent moi j'ai l'impression de voir un Entrevue du foot avec des interviews à la Karl Zero mais sans Karl suis vraiment obtu ou certains rejoignent mon avis. :???:
el Pampa le passage Jacquet m'aurait vraiment interessé. :???:
So Foot c'est pareil que le reste, y'a du bon et du moins bon ..
ils se sont donné un style non consensuel, abordant des thèmes tabous ou peu évoqués mais parfois c'est maladroit, incomplet, superficiels ...
n'empêche qu'on y trouve des bons articles
je n'ai pas connu l'Equipe d'avant, mais les noms de ces fameuses plumes ne me sont pas inconnus... c'est dire que leurs talents d'écrivains ont survécus à l'éphémèrité ( pas sur que cela soit français ) d'un article d'un quotidien.
Pourquoi l'Equipe ne recrute plus de plume maintenant est ce une charge financière trop importante par rapport à un journaliste formaté dans une école de journalisme ? Est ce que un style trop littéraire rebuterait certains lecteurs ? Où alors le sport moderne, hyperfriqué et probablement hyperdopé relègue au second plan les aventures humaines avec leurs triomphes et leurs drames qu'adoraient relater les plumes de la grande époque ?
Mais en fait je m'en moque car la seule plume de l'équipe actuelle vient à nous pour poster sur notre forum
PS une question subsidiaire : Est ce une image d'Epinal de voir les jeunes journalistes les moins brillant se faire proposer les chiens écrasés ou le sport ?
Pampa
"Pourquoi l'Equipe ne recrute plus de plume maintenant est ce une charge financière trop importante par rapport à un journaliste formaté dans une école de journalisme ? Est ce que un style trop littéraire rebuterait certains lecteurs ?"
Je ne suis qu'un jeune lecteur de l'Equipe et de France Football, donc, ma connaissance de la vie est pas encore tres "terrible", mais si les quotidiens ne vont plus chercher des "plumes", ou du moins, n'embauchent plus les "plumes"qui se présente à eux, cela est surement dû, je pense à notre société, ce système qui ne pardonne pas une simple faute, voir minime, donc prendre une plume pourrait heurter des lecteurs (bien que j'en doute) et amener la chute du mag' et la fin du monde, la fin des temps etc ...
Enfin, à mon avis, la peur de prendre des risques y est pour beaucoup, ou sinon, ils se foutent de nos gueules en pensant que nous sommes des chèvres qui ne savent reconnaitre un "vrai" article de foot d'un blabla people digne d'Ici Paris.
Je me demande si je suis clair moi des fois
InTer][m
<img src='http://msieurstef.info/creation/cana.png' border='0' alt='user posted image'><br><br>E-sports : "Une nouvelle finale de la Coupe du Monde des Jeux Vidéo s'est terminée, mais sans doute aussi tout une époque, celle de Quake 3 de ses grands rendez-vous internationaux et ses stars. "
Après plus de 25 ans de lecture de l'équipe, je tire quelques conclusions sur son évolution :
- Le journal se pose de plus en plus comme un détenteur unique de la vérité sur les sujets qu'il aborde. C'est peut être dû au formatage lié à l'arrivée massive de journalistes issus des écoles... mais ça me gêne. Certains jugements et partis pris, sans appels et sans concessions, sont malsains dans le cadre d'un monopole.
- La tendance aux traitement "people" des sujets devient lourde. Ils donnent une vision par le petit bout de la lorgnette, celui qui rapporte. Ca se fait souvent au détriment du fond et de l'analyse objective. Là encore, la situation de monopole rend la manière malsaine.
- Là ou les mots servaient le sujet à l'époque, ils servent à raccoler aujourd'hui. La perte des "plumes" est, certes, réelle et dommageable, mais la ligne éditoriale est probablement très responsables du phénomène. Je ne pense pas qu'il n'y ait plus de chroniqueurs sportifs de talent aujourd'hui.... alors pourquoi n'interviennent ils pas sur le seul quotidien existant ???
Détenteur unique de la vérité, c'était beaucoup plus souvent le cas avant. Il est clair de plus que l'affaire Jacquet a amené de la prudence... ça reste un journal d'opinion avec donc de la subjectivité. Moi, en tout cas je n'y vois pas un côté donneur de leçons insupportable.
Sur les "plumes", il n'y a pas de dispositif anti "plumes" à l'entrée, il n'y en a pas des masses sur le marché, c'est clair. Sachant d'autre part que le taux de renouvellement est très faible, puisque les 30/40 ans sont très majoritaires, il y a très peu de "vieux" comme moi. Est ce que c'est le journal qui formate les journalistes ou les journalistes qui arrivent formatés ? C'est le truc du cercle vicieux. Puisqu'il y a peu de plumes, ceux qui le sont à l'arrivée se censurent sans doute. Mais il n'y a pas non plus de manuel d'écriture. En fait il n'y a aucune critique interne ou presque, ce qui est dommageable, mais ça aussi c'est l'héritage, puisque t'es à l'Equipe donc c'est bien.
Est ce qu'une "plume" c'est plus cher qu'un autre ce qui explique pourquoi on les embauche pas ? Le problème n'est pas là, il n'y en a pas des masses aujourd'hui. Est ce qu'un style plus littéraire rebuterait les lecteurs ? La qualité n'est jamais un problème, reste à débusquer ceux qui en ont.
Est ce que la lecture des forums a une influence sur ce que j'écris ? Franchement non, ça me sert afin de savoir l'état de l'opinion des supporters marseillais, mais je n'écris pas en fonction de.
Les 10 % qui ne sont pas les sujets qu'Hélène et moi on propose ? Le dernier exemple c'est le comparatif Barthez -Coupet de samedi dernier. C'est en fait un sujet équipe de France mais qui s'applique à L'OM et Lyon.
Sur les sujets people, je ne les trouve pas envahissants. Si je prends le journal de ce matin, le traitement de OM-Real et Lyon Porto est très "ballon". Avec un titre de une "Mission impossible" (pour Monaco), hélas stupido à mon sens... Rien qu'en foot, l'affaire Cherrad, RLD en examen ou pas, le supporter de Sainté, c'est pas du ballon, mais ça fait partie de l'actu.
Il y a des chroniqueurs sportifs de talent ailleurs ? Meilleurs ? Franchement pas des masses. A Libé il y a quelques années, il y avait un ton, des papiers et des angles novateurs, ils trouvaient des trucs, pour moi plus maintenant. Mais c'est un peu général. En Angleterre Four Four Two était top, il l'est de moins en moins.
"Où alors le sport moderne, hyperfriqué et probablement hyperdopé relègue au second plan les aventures humaines avec leurs triomphes et leurs drames qu'adoraient relater les plumes de la grande époque ?
L'homme de la Pampa, parfois rude, reste toujours courtois.
Un journal, c'est par définition politique.
Que son contenu soit le sport, une idéologie une religion ou ce que vous voulez.
Ensuite, on adhère ou pas à ce contenu selon que l'on partage les arguments ou les idées, voire que l'on apprécie ou pas les rédacteurs.
Pour moi, le rapport sport / journalisme, c'est comme le rapport écologie / politique.
C'est un sujet qui, de par son universalité, devrait recueillir l'adhésion d'une importante majorité
Mais voilà, en journalisme comme en politique, il s'en trouve toujours pour dévier de l'originel pour des raisons de dominance, d'appât du gain ou de soif de pouvoir, peu importe.
L'équipe n'a pas echappé à ça.
Ce qui me gène avec ce journal c'est qu'il a pour objet le sujet d'actualité qui me passionne.
Cependant, je ne supporte ni le traitement, ni les journalistes.
Ce rejet de l'équipe a pour origine le traitement de l'affairer VA OM et quelques autres broutilles (affaire BOLI-KLINSMANN...)
L'histoire avec Jacquet m'a conforté ultérieurement dans mon refus de considérer ce journal.
Et je refuse de voir le sport traité par la seule équipe qui n'a pas de concurrence en face d'elle.
Au moins, pour l'écologie, on a le choix.
Donc pour me résumer, le traitement du sport par l'équipe ne me convient pas et sa position de monopole m'exaspère.
Je ne parle même pas d'un pro-parisianisme latent qui ne fait qu'ajouter à mon dégout.
Alors évidemment, il y a les correspondants locaux...
Mais ce que j'en dis...
'tain, à jamais les premiers<br>Et toujours les seuls
Un journal, c'est par définition politique.
Que son contenu soit le sport, une idéologie une religion ou ce que vous voulez.
Ensuite, on adhère ou pas à ce contenu selon que l'on partage les arguments ou les idées, voire que l'on apprécie ou pas les rédacteurs.
Pour moi, le rapport sport / journalisme, c'est comme le rapport écologie / politique.
C'est un sujet qui, de par son universalité, devrait recueillir l'adhésion d'une importante majorité
Mais voilà, en journalisme comme en politique, il s'en trouve toujours pour dévier de l'originel pour des raisons de dominance, d'appât du gain ou de soif de pouvoir, peu importe.
L'équipe n'a pas echappé à ça.
Ce qui me gène avec ce journal c'est qu'il a pour objet le sujet d'actualité qui me passionne.
Cependant, je ne supporte ni le traitement, ni les journalistes.
Ce rejet de l'équipe a pour origine le traitement de l'affairer VA OM et quelques autres broutilles (affaire BOLI-KLINSMANN...)
L'histoire avec Jacquet m'a conforté ultérieurement dans mon refus de considérer ce journal.
Et je refuse de voir le sport traité par la seule équipe qui n'a pas de concurrence en face d'elle.
Au moins, pour l'écologie, on a le choix.
Donc pour me résumer, le traitement du sport par l'équipe ne me convient pas et sa position de monopole m'exaspère.
Je ne parle même pas d'un pro-parisianisme latent qui ne fait qu'ajouter à mon dégout.
Alors évidemment, il y a les correspondants locaux...
Mais ce que j'en dis...
le fait de ne pas avoir de concurrent n'est pas le fait de l'équipe et en ce qui concerne Le pro parisianisme je pense que tu te trompes car le PSG mange autant que nous voir parfois plus.
Ne le lisant plus depuis 1993, je te crois sur parole pour le parisianisme pour cette louable évolution.
Quant à l'absence de concurrence, je suis d'accord avec toi.
J'ai pourtant acheter le Sport régulièrement à l'époque pour la contrer. :peur:
Mais quand je lis que ce journal était le fait de journalistes ayant quitté l'équipe, je commence à me demander si ça n'était pas un "sous-marin" pour prévenir une quelconque et véritable concurrence à venir.
<span style='font-size:16pt;line-height:100%'>Mais non je ne suis pas parano. :oops: </span>
mais non mon Dany t'es pas parano (attention ils sont partout)
moi j'achète l'équipe dans le train, ainsi que france foot mais aussi durant mes vacances afin d'émoustiller ma libido devant le tableau des transferts.
ensuite j'emmerde tout le monde avec ce que j'ai lu dans le journal.
sur la Dernière Une de l'équipe attention accroche toi j'étais dans le train et je revenais d'anvers, je me retourne et je vois le titre j'ai proposé 1 euro pour acheté l'équipe au mec tellement j'ai cru au scoop
cte honte quand j'ai lu les deux pages :cry2:
Un journal, c'est par définition politique.
Que son contenu soit le sport, une idéologie une religion ou ce que vous voulez.
Ensuite, on adhère ou pas à ce contenu selon que l'on partage les arguments ou les idées, voire que l'on apprécie ou pas les rédacteurs.
Pour moi, le rapport sport / journalisme, c'est comme le rapport écologie / politique.
C'est un sujet qui, de par son universalité, devrait recueillir l'adhésion d'une importante majorité
Mais voilà, en journalisme comme en politique, il s'en trouve toujours pour dévier de l'originel pour des raisons de dominance, d'appât du gain ou de soif de pouvoir, peu importe.
L'équipe n'a pas echappé à ça.
Ce qui me gène avec ce journal c'est qu'il a pour objet le sujet d'actualité qui me passionne.
Cependant, je ne supporte ni le traitement, ni les journalistes.
Ce rejet de l'équipe a pour origine le traitement de l'affairer VA OM et quelques autres broutilles (affaire BOLI-KLINSMANN...)
L'histoire avec Jacquet m'a conforté ultérieurement dans mon refus de considérer ce journal.
Et je refuse de voir le sport traité par la seule équipe qui n'a pas de concurrence en face d'elle.
Au moins, pour l'écologie, on a le choix.
Donc pour me résumer, le traitement du sport par l'équipe ne me convient pas et sa position de monopole m'exaspère.
Je ne parle même pas d'un pro-parisianisme latent qui ne fait qu'ajouter à mon dégout.
Alors évidemment, il y a les correspondants locaux...
Mais ce que j'en dis...
En ce qui me concerne, une opinion tout à fait respectable. Sur le monopole, on peut le regretter. Parce que cela veut dire émulation, avec il est vrai aussi le risque de tirage vers le bas, plus de boulot pour la profession. Sur le Sport, il n'a pas fallu grand chose pour que ça marche, juste de la patience pour ses financiers. A l'époque ils pensaient que le marché des lecteurs de quotidien sportif était pris par l'Equipe et qu'il n'y avait pas de possibilité de progression. De 1987 à 1999, l'Equipe a doublé ses ventes avant qu'elles ne retombent. C'était un très bon journal que je lisais avec plaisir, pouvant en effet comparer.
Maintenant, la concurrence n'a pas que des bons côtés. En Espagne, elle est régionaliste jusqu'à la caricature. En Italie, le top c'est la Gazzetta dello Sport, pour moi meilleure que l'Equipe, le Corriere dello Sport c'est le même en moins bien et Tuttosport c'est de la retape sur les transferts.
L'homme de la Pampa, parfois rude, reste toujours courtois.
"Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille".
Pampa, puisque tu lèves le voile sur ton travail, permets moi de te poser quelques questions... sans doutes enfantines
quand un grand match finit à 22h30 - 23h00 ? il te reste combien de temps pour faire un article, noter les joueurs, décider des passages que tu retient d'une ou plusieurs interview d'aprés match.
ça doit être chaud le bouclage les soir de coupe d'europe
Pampa, puisque tu lèves le voile sur ton travail, permets moi de te poser quelques questions... sans doutes enfantines
quand un grand match finit à 22h30 - 23h00 ? il te reste combien de temps pour faire un article, noter les joueurs, décider des passages que tu retient d'une ou plusieurs interview d'aprés match.
ça doit être chaud le bouclage les soir de coupe d'europe :???:
Pour un match comme celui de demain soir, qui commence à 21 h et se termine, avec les arrêts de jeu vers 22h 50, l'article qui décrit le match doit être envoyé à 23 h, pareil pour celui sur les joueurs. D'ailleurs quand on leur dit ça, ils sont toujours étonnés, ils croient qu'on a le temps d'aller dîner peinards avant d'envoyer l'article ! Pour les interviewes, heure limite 23 h 30. C'est effectivement chaud.
Après, il ya des adaptations en fonction de l'horaire, par exemple en cas de prolongations ou d'horaires tardifs, genre au Portugal ou hors ligue des champions ça peut se terminer vers minuit. ça peut aller très tard, je me souviens de la médaille d'or de Pérec à Atlanta, avec le décalage horaire c'était à 3 heures du matin en France, mais l'article était dans le journal le matin en France.
L'homme de la Pampa, parfois rude, reste toujours courtois.
Au fait c'est quoi le titre de l'Equipe de ce matin pour s"'excuser" du titre limite (comme tu l'avais souligné) d'hier...
Sachant qu'en foot, rien n'est IMPOSSIBLE
J'ai lu avec grand intéret les propos de vous tous pleins de realisme et de bon sens et plus encore bien sur ceux de la pampa!
Je profite de cette occasion pour aborder une question qui me taraude l'esprit depuis tres longtemps que je mourrais d'envie de poser à la pampa:
Est ce une vue de mon esprit ou y a t il eu ces dernières années un acharnement de votre part sur l'om dans le but j'imagine d'ameliorer vos ventes?
Ne prends pas a mal la question mais j'ai en effet eu l'impression que l'om etait pendant un certain l'objet des critiques perpetuelles de l'equipe dont certaines completement infondées ou du moins invérifiables.
Me confirmes tu cette impression? Par ailleurs êtes vous influencés dans le choix de vos articles par la necessité de faire grimper les ventes ou vous contentez vous de retranscrire la réalité?
Merci
Haegel a dit: "les souffrances qui ne te tuent pas te rendent plus fort"; il se peut que dans les prochains jours je postule au titre de l'homme le plus fort du monde.
Je me régalais des écrits de Max Urbini, Jean Philippe Rethacker, Alain Fontan, Robert Vergne etc, etc.... dans les années 70.
J'ai encore quelque coupures d'articles ou photos dans des cahiers a spirales toutes rouillées de ces fameux journalistes.
Pareil également pour certaine archives piochées il y a plus de 30 ans dans le Miroir du Football -----
-----ou bien Football Magazine qui étaient mes lectures de chevet. A 16 ans, je m'endormais en rêvant des exploits de Pelé, Beckenbauer, Moore, Charlton, Osgood, Banks, Best et en France des frères Lesch ou de Di Nallo et Combin pour les avoir vu au vélodrome contre la Yougoslavie ou bien des exploits de Quevilly en coupe de France ou encore de l’EDF junior finaliste européenne avec Leclerc, Chaumeton, Chiesa, et bien sur de l'OM de Skoblar ou Magnusson.
La première chose que je lisais dans mon France Football hebdomadaire, c'était le championnat anglais (dont j'étais fan), résumé de manière sublime par Max Marquis. L'équipe et FF qui étaient conçue par quasiment les mêmes journalistes (je ne sais pas si c'est encore le cas) sont devenus a mon sens plus people, des journaux a scoop depuis leur retraite. Le sport, les commentaires ne sont plus ce qu'ils étaient et ne me font pas vivre ou revivre les moments que j'ai vu selon si j'étais devant ma télé, au stade ou que je les ai raté. Peut être inconsciemment les journaliste se disent, que de toute façon on a vu le match sur une chaine quelconque et ne jugent pas nécessaire de nous relater dans les moindres détails les actions d'un match.
Et je n'ai pas aimé l'édito sur Barthez, jeudi jour de grand match à San Siro. Comme je n'aimais pas ceux sur Fignon a une époque moins lointaine ou il était la tête de turc des éditorialistes de l'équipe.
Voici ce que nous pouvions lire a l'époque ou les jouralistes étaient plus cultivés que les footballeurs..... "Alors que nous venions, un instant auparavant, de sortir des vestiaires français, abasourdis par les bruits et la chaleur qui s'y dégageait, nous aperçumes, retirés et discret, à l'écart des reporters et des questions éventuelles, Robet Szépaniak (1), qui attendait plus ou moins l'un de ses coéquipiers encore attardé. Il est là silencieux, observateur, une mèche de ses cheveux châtains lui recoiuvrant la moitié de son front, plongé dans des pensées personnelles, certes, mais que nous devinions pas tellement réjouissantes....après l'avoir délicatement abordé, de peur de le ravir trop rapidement à ses multiples réflexions.
Dame ! que les évènements sont changeants, exigeants, éclectiques quelquefois exaltants, rassurants, souvenirs amers et rempis de désillusions". "Vous savez pour moi, maintenant, je suis "blindé". J'en ai tellemnt vu de toutes les couleurs depuis un an, que plus rien ne peut me surprendre"
A la poésie des journalistes (2) répondait les banalités des joueurs. Aujourd'hui les poètes sont souvent de l'autre coté du micro.
<span style='font-size:14pt;line-height:100%'>(1) International ayant joué a Metz et Strasbourg.
(2) Je ne suis pas en mesure de préciser qui a écris cela, ce sont des archives perso et parfois abimées c'est le cas pour cet article.</span>