Qui aurait pu oser espérer une telle ferveur de la part des supporters de l’Equipe de France avant ce match ? Même moi je n’ai pas osé ! Et pourtant l’incroyable s’est réalisé et je vais vous en conter le déroulement.
Samedi 15 Novembre 2003 06h30, Paris Porte de Saint-Cloud. Levé à 05h30 j’arrive en terre psgienne 1 heure plus tard, ponctuel comme à mon habitude. Je rencontre tout d’abord mes supérieurs que j’ai le plaisir de retrouver ainsi que des habitués des travées dyonisiennes. Un ami vient alors me voir me demandant de faire le voyage dans son car, j’avais malheureusement pris des engagements dans le second et lui ai proposé de venir m’y rejoindre. M’expliquant que son groupe est déjà installé, je l’interpelle en lui demandant quel groupe ?! C’est alors que je vois sa fille sortir du car… Qu’elle est belle. J’avais déjà eu le plaisir de la rencontrer à plusieurs reprises au Stade de France mais nous n’avions jamais eu le temps de faire plus ample connaissance. Dégoûté de ne pouvoir la rejoindre dans ce car je m’en suis retourné vers celui auquel j’avais fait des promesses…
Départ 07h15 pétante comme prévu ! Nous quittons Paris pour Gelsenkirchen, Allemagne NOUS VOILA !!!!!!!
Dans le car l’ambiance est plutôt au ronflement. Afin de prolongé une durée de sommeil écourtée par ce départ précoce, beaucoup s’avachissent dans leur siège, planqués sous leurs habits. Je prends très vite place sur une petite plate-forme surplombant la sortie centrale du car et c’est parti pour 9 heures de route. Tous les sujets de conversation sont abordés, le tour de tous les clubs de L1 et de Navarre est effectué, la dernière Game-Boy tourne tandis que je tâte l’ambiance pour le soir… comme d’hab ça roupille (les impressions sont parfois trompeuses). Première arrêt à Val.. Valen.. enfin dans la ville des taupes qui creusent des trous dans les jardins afin d’y planquer leurs économies pour le ptit-déj. Rien de spécial à souligner si ce n’est la qualité du sandwich mixte rempli à moitié contenant une lamelle de jambon. L’autre car s’était arrêté avant nous pour faire le plein, je n’ai pas donc pu voir ma belle ni mes potes qui, n’ayant trouvé place dans mon car, se sont vu rediriger dans l’autre. Le rendez-vous commun est fixé à Liège pour le déjeuner… YES !!!
Le car repart et passe la Belgique. Grande agitation des supporters interloqués par le changement d’opérateur téléphonique, ouahhhhhhhhhh MOBISTAR ou BELGACOM ! On passe le temps comme on peut. C’est alors qu’un responsable du groupe nous amène un ptit jeu concours qui consiste à pronostiquer sur le match pour lequel nous nous déplaçons (score et noms des buteurs) avec en question subsidiaire : nom du dernier ballon d’or allemand, leader de la Bundesliga et le nom des 2 clubs munichois… que c’est dur ! J’ai même précisé le nom de leur stade ainsi qu’un certain match qui s’y déroula en 1993, souvenir souvenir ! Continuant dans le genre question pour changer les idées de tout le monde, j’ai fait un tour de bus pour connaître les pronostics sur le futur ballon d’or FF. Résultat : Henry 26 voix, Zidane 5, Roberto Carlos 4, les autres se partagent les 6 voix restantes.
12h30 environ, nous voici à Liège. C’est l’heure de l’arrêt déjeuner et de la réunification des deux cars. Je m’empresse d’aller accueillir les pensionnaires de l’autre car mais à mon grand désespoir ma princesse est déjà sortie avec sa copine, tant pis ça sera casse-croûte entre pote et ptit tour au magasin… Les airs de repos durant les déplacements, que de bons moments !! La notre verra des chewing-gums s’envoler et la cafétéria nous a offert des assiettes de frites, enfin offert… disons qu’on se les ait offertes. Une gentille dame faisant le voyage avec nous nous a payé un ptit punch made in Antilles… et j’en ai bu. En repartant je croise un présentoir sur lequel est exposé divers prospectus concernant le tourisme local. Une idée me traverse l’esprit… c’est parti pour la confection de papels !!!! On vide le stock qu’on réparti entre les différents membre du car après être reparti. Au bout d’une demi-heure 2 sacs sont remplis et j’impose que les Equipes Magazines rejoignent ce qui a déjà été fait !! Après quelques chagrins de devoir s’en débarrasser, tous les Equipe Mag partent en confetti prêt à connaître le sol de l’Arena AufSchalke… enfin c’est ce que je croyais.
Nous sommes arrivés en terre conquise à 16 heures après quelques petits problèmes pour trouver le stade perdu au fin fond de la Ruhr. C’est au son des « On est chez nous » que tout le monde sort des cars et que nous rencontrons les sections venues de Lorraine déjà présentes. Une de nos membres ayant des amis sur place nous propose une petite balade en ville. Et c’est avec grand bonheur que je vois ma jolie princesse me rejoindre, accompagnée de son père et de son amie, afin d’aller chambrer de l’allemand. C’est chose faite dès les premières minutes. On se pose à l’arrêt du tramway et, juste après avoir eu le temps de convaincre tout le monde que la RATP locale nous offrait le voyage, on a commencé les chants en sortant les drapeaux devant l’armée de Mercedes, BMW et autres Audi qui dévalaient l’avenue. Dans le tramway quelques chants sont partis mais c’est surtout les deux charmantes demoiselles qui étaient à mes cotés qui ont retenues mon attention et ma conversation. Ensuite on est descendu, les fauves étaient lâchés en ville et ont représenté le drapeau tricolore aux sons des « Aux Armes » , « Allez les Bleus », la Marseillaise et un concours d’organes vocaux entre l’avant et l’arrière du groupe. Notre guide nous fait faire le tour du centre ville sans qu’on trouve un café ouvert et c’est après un bon quart d’heure d’errements que le sosie de Julie Piétri nous accueille dans son établissement avec en fond sonore Mylène Farmer… ON EST CHEZ NOUS ! Je m’attable aux cotés de mes acolytes afin de continuer d’approvisionner notre stock de papels. Mais voyant ma princesse et son amie seules à la table voisine, il ne m’a pas fallu très longtemps pour fausser compagnie à mes potes et aller faire plus amples connaissances avec ces 2 ravissantes demoiselles. Elles m’ont d’abord laissé la banquette leur faisant face pour m’asseoir et après un ptit tour vers mes potes je revins et une seule place était libre, celle à coté de la déesse qui est désormais ma compagne. On parle de tout et de rien, rappelez-vous vos conversations débiles avec l’élue de votre cœur au début… eh bah c’était la même ! En tous cas cette place volontairement libre m’a marquée, la suite confirmera mon intuition. Nous nous en allons du bar a 18h30 afin d’aller rechercher notre tramway en continuant à réveiller les rues allemandes, désertes de toute forme de vie. En arrivant au tramway, nos amis contrôleurs étaient là… après des « Guten tag » aussi honnête que les bonjours que j’ai fait aux condés, nous entrons dans le tramway et c’est alors que le premier miracle survient : le « Qui ne saute pas n’est pas français » que je lance trouve du répondant et tous les supporters français se mettent à sauter !!!!! Ouahouhhhhhhhhhhhhh !! La Marseillaise est également entonnée à l’unisson et quelques instants plus tard nous arrivons à destinations. Arena AufSchalke ce soir c’est Bleu Blanc Rouge que tu vas vibrer !
En haut de la passerelle où nous arrivons gaiement en chantant, un groupe important d’allemand nous calme par la force de leur puissance vocale… on attend alors une petite faiblesse de leur part pour pousser un « On est chez nous » plutôt timide. Les abords du stade sont infestés de poivrot, remplis de soûlard sachant plus où se trouve leur canette que leur place de match. Nous nous sommes également perdus devant ce magnifique édifice qu’est l’Arena AufSchalke ! De l’extérieur on dirait un gymnase, une sorte de POPB avec des vitres pour remplacer le gazon. Quelques minutes plus tard on trouve enfin notre accès spécial visiteur… ainsi que nos stadiers et la Polizei locale ! Fabiennnnnn calme-toi…
J’arrive tout d’abord près d’un vieil enc. Qui me demande d’enlever une hampe à mon étendard, après lui avoir expliqué en vain que le principe était qu’il y en ai 2, j’enlève non sans difficultés la hampe solidement scotchée et je la mets sur un drapeau tricolore dépourvu de tout support !! Eh hop !! Ensuite c’est au tour du contrôle de sac… je présente alors le sac rempli de papels qui est recalé. J’explique alors à cette s. que ce n’est que du papier, que c’est pour l’animation mais rien n’y fait. Je supplie son collègue qui m’en voit balader de la même façon. Dégoûté de voir le travail de tout un groupe resté en dehors du stade je décide sur un coup de tête de me faire mon petit lancé de papels tout seul et après avoir ouvert le sac je mets une cacahuète dans le sac qui retombe au milieu de milliers de bout de papier. Un cri s’élève soudainement : « POLIZEI POLIZEI » !! Oupssssssssss !! 2 condés arrivent sur moi, me chopent par les bras et m’amènent devant leur chef… Après les stadiers du SDF, me voilà face à la garde allemande. Je m’explique avec lui et il me dit qu’il ne veut plus aucun incident et que seul le ramassage des papiers me permettrait de rentrer dans le stade… Oupsssssssss !!
C’est chose faite 10 minutes plus tard.
Direction le bloc V pour retrouver notre parcage : celui ci est entouré de plexiglas, super pour le son, surmontés de triangles aiguisés afin de calmer toute envie d’évasion. Les premiers chants partent, on repère quelques marseillais dans la tribune voisine dont un portant la veste et la casquette Ultra. Des allemands viennent nous voir, j’en interpelle un qui a le maillot de Voller et lui fait remarquer que les Marseillais étaient présents !! Bref tout va bien, une séance photo est faite avec le groupe de ma petite princesse à laquelle je suis invitée.
C’est parti pour le feu !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
19h45 début des hostilités, réunissant les personnes déjà présentes dans le parcage je montre à tout le stade l’emplacement des Supporters français par un petit « Aux Armes » qui interpelle tout le monde. Ensuite c’est au son de « Allez les Bleus tes supporters sont là » que le public allemand est accueilli. Du coin de l’œil gauche j’ai toujours ma princesse en vue afin de me motiver à donner le meilleur de moi. 20h15 les français entrent sur la pelouse et les principaux membres de l’équipe (Zidane, Henry, Trezeguet, Thuram …) ont droit d’entendre leur nom scandé par toute notre troupe. 20h45 minute de silence puis les hymnes. La Marseillaise est couverte par la schyzo de Céline Dion mais tout le monde est bien là prêt à porter haut le drapeau français. La première minute de chant est allemande ensuite plus rien ne sera comme avant !!!!
Comme pour le premier chant tout à l’heure, c’est le « Aux Armes » qui unit la foule en premier lieu et gronde dans ce magnifique gymnase ! Ensuite tout une panoplie de chants, encore simples, est développer !! Pas un instant de répit n’est laissé au public germanique. A noté qu’eux aussi adorent les olas à 0-0 et au bout de quelques minutes de jeu car une première est lancée avant d’avorter après notre parcage… je me charge de la faire repartir pour continuer à poser notre griffe sur tout le stade. Les allemands pressent mais nous sommes toujours les seuls à chanter dans le stade !! Au but de Titi c’est la délivrance, désormais, au-delà du simple fait de supporter, c’est la folie qui s’empare du groupe !!! Pour moi c’est enfin l’aboutissement d’un long travail débuté il y a plusieurs mois de cela et consistant à faire lever le public pour chanter et ne pas laisser un blanc pendant 90 minutes. Un autre défi était d’arriver à faire vivre les chants une fois que moi j’arrête de chanter, ça a marché !!!!! INCROYABLE JE VOUS DIS et pourtant je ne suis pas avare de réprimande envers ces habituels téléspectateurs que je retrouve au SDF.
Mi-temps. N’ayant pas un Deutchmark sur moi, ni un Euro d’ailleurs, je squatte les alentours de la buvette afin de gratter dans les verres qui en ressortent. Le mélange Perrier-Tourtel-Coca n’est pas trop conseillé pour l’estomac… C’est alors que je vois arriver ma princesse et son amie vers moi. Elles me demandent s’il m’est possible de changer de car pour le retour et c’est avec un large sourire que je leur réponds que je vais faire mon possible pour satisfaire leur volonté. De retour dans les gradins je continu à taper dans les verres de mes collègues et je fais une petite analyse de la 1ere mi-temps !! Jusque là parfait !! Rien à reprocher à personnes si ce n’est une petite altercation qui a eu lieu à mes cotés.
C’est parti pour la seconde période qui va connaître l’accomplissement d’un petit record et d’un grand exploit. Je commence par l’exploit. Ceux qui sont déjà venu et qui m’ont déjà vu au SDF, rappelez-vous l’ambiance et la possibilité de faire un « Qui ne saute pas n’est pas français » à plus de 20 personnes. Chance de réussite : nulle ! Eh bien là petit à petit c’est tout le monde qui va se mettre à sauter. Le premier voit une centaine de personne participer, le dernier est repris par tout le monde !!!!!!!!!!! QUE C’EST BEAU, QUE JE SUIS FIER !!! Impossible n’est pas français, l’expression prend là tout son sens ! J’en viens maintenant au record : 12 chants ayant pour but de chambrer les allemands sont lancés (Ce n’est qu’un au revoir, Mais ils sont où, On entend plus chanter les allemands, On est chez nous, Au revoir, Et 1, et 2, et 3 – 0, On joue au football etc etc) quel pied !!! On reprend également la chanson que la sono allemande nous a passée en début de match « Hey Baby » de DJ Otzi. Le nombre de Marseillaise et de I Will Survive est vertigineux également. On a achevé les supporters allemands lorsque nos Bleus ont fait une superbe passe à 10 dans laquelle chaque passe était suivie d’un « Oléééééééééééééééé ». Merci les Bleus, Merci pour ce pur moment de bonheur.
A la fin du match, sur l’air de « Merci les Bleus » d’ailleurs, Titi a appelé tous ses partenaires et leur a demandé de venir nous saluer, Merci Titi !! Moi je ne manque pas de remercier tout le parcage et pour mettre un point final à cette fête, je lance un dernier « Qui ne saute pas n’est pas français » 2 minutes après le coup de sifflet ainsi qu’une ultime Marseillaise.
Alors que je m’en retournais vers l’extérieur des gradins, ma présidente accompagnée de ma chérie et des personnes les entourant mon chantaient « Merci Fabien », j’en avais la larme à l’œil.
Nous sommes sortis du stade au son du fameux « Et 1, et 2, et 3 – 0 » en élevant la voix à chaque groupe d’allemand rencontré. Arrivés au parking de nos cars, je me suis rendu compte que le parking des voitures allemandes nous juxtaposé et qu’un dernier au revoir était possible. Une quarantaine de personne s’est alors réunies au bord du trottoir, élevant bien haut les couleurs françaises et reprenant à tue-tête tous les standards chantaient en non-stop durant 90 minutes (oui je me répète mais c’est assez rare pour être souligné). Puis j’emprunte un mouchoir pour chambrer les plus rancuniers des allemands avant que d’autres personnes ne suivent mon geste. Quel bonheur, quelle union, vive le foot !!!
Une autre union va d’ailleurs se faire quelques heures plus tard…
00h00 tout le monde repart, je squatte vite fait la place à coté de mes potes pour gober 1 ptit sandwich et m’enfiler une bouteille de Cristaline avant de rejoindre ma douce et belle à l’avant du car. Condamner à rester débout faute de place, la pitié de ma princesse et de son amie leur a fait me proposer de nous asseoir à 3 sur 2 places… je pense que vous connaissez tout l’espace réservé à chacun dans un car alors je vous laisse imaginer 2 sièges pour 3. Ma chérie prit d’abord son amie sur ses genoux avant que ma pitié pour ces jambes me voit lui demander d’inverser les rôles : je me retrouve donc après 9 heures de trajet à l’aller, 3 heures de déambulation dans les rues de Gelsenkirchen et 90 minutes de match avec une fille sur mes cuisses déjà bien affaiblies. Les premières minutes se passeront normalement, la suite sera une horreur !!! Bref, avec mon tact et mon envie de bien faire naturelle, je ne précipite pas les choses même si l’envie ne m’en manques pas. Assise à coté de moi, ma princesse m’attire par son sourire et sa gentillesse innée et au bout de quelques minutes sa tête se pose sur mon épaule. La première pose arrive et au retour c’est un gros coup de barre qui endort les 2 demoiselles qui m’entourent et c’est le début du calvaire pour mes jambes… des crampes se font ressentir dans mes cuisses puis dans mes fessiers et, par soucis de ne pas réveiller ces 2 ptits anges, je souffre en silence en espérant que le prochain arrêt s’effectue rapidement. 03h30 rien ! 04h00 rien ! A 04h15 je prends la décision que si nous ne nous sommes pas arrêtés avant la demi, je réveil tout le monde et change de place tant ça devient un supplice. 04h20 le car s’arrête : YESSSSSSSSSSSSS !!!!!!!!!! Mes jambes fonctionnent encore, c’est pas croyable. 04h50 nous voici reparti vers Paris et, après avoir partagé des moments complices avec ma tendre voisine, nous partageons notre premier baisé… c’est mimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !! Je fonds, me brise en mille, je m’envole tel un lancé de papels bref je suis sur un nuage. Imaginé que la fille dont vous rêviez, une fille belle, gentille, souriante, charmante, drôle, attentionné etc etc s’uni à vous dans un endroit peu commun, après une soirée de folie et après que vous en ayez rêvez des heures, des jours, des mois. C’est chose faite aux alentours de 05h15 et ce jusqu’à 07h00 !
Ensuite viens l’heure du départ… avant de nous revoir samedi prochain !!
Je salue une dernière fois tout ceux qui ont participés à faire de cette journée l’une des plus belle de ma vie. Un travail réalisé d’une main de maître, les couleurs de son pays portées haut et fort à l’étranger, la reconnaissance de ses pairs et enfin l’amour ! En vous écrivant tout ça j’en ai des frissons !!
Même si l’ambiance n’a pas été perçue à sa juste valeur à la télé je peux vous jurer, parole d’anti-footix, que c’était vraiment parfait !!
Dédicace spéciale à Alexandra , Chloé, Louise, Joséane, Pierre, Flo, Pierre Michel, Pascal, Renaud et Xavier pour avoir partager mes émotions footballistiques et bien d’autres émotions pour l’une de ces personnes !!
Voilà donc mon week-end historique, anthologique, mythique bref pour moi : magique !
Fabien
voici l'unique photo que j'ai de ce match:

rendez-vous le 18 Février prochain pour Belgique-France
