Dès la vulgarisation du Web en France, toutes les sociétés se sont précipitées (avec parfois la lenteur de l'escargot) pour avoir leur site en ligne. C'était une question d'image et de modernisme. Les services de com étaient en pointe dans le management. Pas question de passer pour des ringards par rapport aux concurrents. "
Vous avez votre site ? Voyez le notre, pas mal, non ?"
Puis, ou parfois simultanément, virent les chimères suggérant de doper les ventes avec le web. Dans la presse, ce fut un flop. Lors, il restait deux stratégies pour contrer le canibalisme que produisait la double diffusion : se doter de portails très ouverts et compenser les pertes de vente papier par de la pub et du business connexe ou réduire l'offre en ligne.
Fatalement, ceux qui ont transposé littéralement leur édition papier en ligne, ont coupé la branche sur laquelle ils étaient fragilement installés.
Cet arrêt est malheusement logique :sad2:
Mais une régression n'est jamais bonne. Surtout quand elle coupe une entreprise du multimedia.
Alors, apparaît une troisième voie : l'interaction entre les supports !
Cette bonne stratégie est celle de l'Equipe qui développe son multimedia et s'appuie sur les différentes unités de temps de chaque canal (web, TV et papier) pour créer une dynamique entre les supports. Même s'ils méritent des noms d'oiseaux sur les contenus, force est de constater (copyright Giscard

) que leurs choix à long terme trouvent toujours une juste réponse à leur environnement concurrentiel.
Et comme le rappellait l'exergue de ce journal Japonais d'après guerre :
"Le premier à informer, le premier à démentir !"
Ça ne vous rappelle rien ?

« La tactique consiste à savoir ce qu'il faut faire quand il y a quelque chose à faire. La stratégie consiste à savoir ce qu'il faut faire quand il n'y a rien à faire. » Savielly TARTAKOVER.