Interview de Bouchet La Provence!
- butterfly15
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
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Interview de Bouchet La Provence!
Christophe Bouchet: "La passion va revenir"
Un an jour pour jour qu’il est à Marseille. Le président de l’OM n’a pas soufflé sa première bougie, ni célébré un anniversaire qui lui avait échappé.A un mois de la fin du championnat il fait le point et se projette vers l’avenir
Le 19 avril 2002, Marseille digérait la victoire de l’OM sur le PSG et les retombées des incidents. De nombreux dossiers s’amoncelaient sur les bureaux de divers juges qui s’intéressaient au fonctionnement du club marseillais. Sportivement, l’OM n’avait plus rien à craindre ni à espérer. C’est dans ce climat que Robert Louis-Dreyfus prenait tout le monde à contre-pied en nommant un journaliste du Nouvel Observateur, âgé de 39 ans, à la tête de l’OM. Le 23 avril, Christophe Bouchet arrivait à Marseille, où il avait déjà travaillé pour l’Agence-France-Presse, entre 1986 et 1989.
Un an déjà et le paysage olympien a changé. L’OM est toujours en lice pour une place en Ligue des champions et le président ne peut pas encore dresser le bilan à un mois de la fin du championnat, qui peut déterminer la stratégie pour l’année à venir.
Mais il peut faire un point intéressant sur sa première année d’exercice, les changements accomplis, les améliorations espérées.
Un an jour pour jour qu’il est à Marseille. Le président de l’OM n’a pas soufflé sa première bougie, ni célébré un anniversaire qui lui avait échappé.A un mois de la fin du championnat il fait le point et se projette vers l’avenir
Le 19 avril 2002, Marseille digérait la victoire de l’OM sur le PSG et les retombées des incidents. De nombreux dossiers s’amoncelaient sur les bureaux de divers juges qui s’intéressaient au fonctionnement du club marseillais. Sportivement, l’OM n’avait plus rien à craindre ni à espérer. C’est dans ce climat que Robert Louis-Dreyfus prenait tout le monde à contre-pied en nommant un journaliste du Nouvel Observateur, âgé de 39 ans, à la tête de l’OM. Le 23 avril, Christophe Bouchet arrivait à Marseille, où il avait déjà travaillé pour l’Agence-France-Presse, entre 1986 et 1989.
Un an déjà et le paysage olympien a changé. L’OM est toujours en lice pour une place en Ligue des champions et le président ne peut pas encore dresser le bilan à un mois de la fin du championnat, qui peut déterminer la stratégie pour l’année à venir.
Mais il peut faire un point intéressant sur sa première année d’exercice, les changements accomplis, les améliorations espérées.





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Comment séduire Djibril Cissé sans faire de folie
- La différence entre une qualification pour la Ligue des champions ou pour la coupe de l’UEFA se fait-elle à la fois sur le plan financier et sur le plan de l’attractivité envers des joueurs courtisés ?
"Chaque place dictera la stratégie.
1. On est champion: il faut mettre en place une équipe capable d’être encore championne l’année suivante. 2. On est deuxième: ça laisse un peu d’ouverture et ça permet d’avoir un budget Ligue des champions d’environ 15 millions d’euros.
3. On est troisième: c’est compliqué. Il faut bâtir une équipe qui n’aura sa vérité sportive qu’au mois d’août, après le tour préliminaire, être aux aguets jusqu’au 31 août et prendre un joker en septembre.
4. On est en UEFA: on construit, grosso modo, une équipe pour le championnat. Alain pense qu’une équipe taillée pour jouer les trois premières places en L1, peut aller très haut en UEFA.
"Il y a une patte Ligue des champions, pas une patte UEFA. L’an prochain, nous allons avoir un trou de budget, à cause de la diminution, sur un an, en raison de la fin du club Europe, des avances faites par Canal Plus. Nous aurons une année financière très rude. La Ligue des champions permettrait d’effacer la mauvaise année, mais pas d’aller au-dessus. On ne fera pas de folies."
- Vous travaillez comment sur le recrutement ?
"Disons la vérité: aucune équipe française n’est capable de rivaliser avec les grandes équipes européennes. Le modèle, c’est l’Ajax: la formation et l’achat, intelligent, de jeunes ou de joueurs plus mûrs. On ne peut pas, à Marseille, privilégier uniquement la formation comme à Auxerre. "Chez nous, les supporters arrivent dès le mois d’août en croyant que nous serons champions. A nous d’y croire aussi. Le recrutement de jeunes, comme Sytchev, il faut le faire, mais on ne peut pas s’en contenter. On l’a vu: il est très bon sur deux, trois matches, mais il a aussi des périodes creuses, car il n’est pas encore mature. Et on ne peut pas bâtir que l’équipe de l’année, car ce serait trop cher pour jouer le titre. Il faut être dans la durée pour monter marche par marche dans le sport européen. "C’est un crève-cœur, mais on ne pourra plus rivaliser, comme on l’a fait au début des années 90, avec le meilleur club européen. Si la formule de Ligue des champions se poursuit ainsi, on n’y reviendra jamais."
- En décembre, vous nous disiez que le recrutement de Cissé entrait dans le cadre d’une discussion interne. Aujourd’hui, certaines rumeurs l’envoient déjà à Marseille. Alors est-ce possible, compte tenu de ce que vous venez de dire ?
"Tout est possible, à partir du moment où nous le souhaitons et où le joueur le veut. Financièrement, ça se joue sur deux, trois ou quatre ans, parce qu’il est jeune. On peut envisager plusieurs solutions. A l’avenir, c’est sur l’envie réciproque que nous pourrons faire la différence. Après, nous sommes capables de sacrifices pour un joueur voulu. Il faut que le joueur, qui connaît l’état du marché, ait plus envie d’être à l’OM qu’à Liverpool ou à Arsenal. Il faut lui montrer qu’on peut être dans les trois premiers. "Djibril a envie; l’OM, c’est son club, sa région. Il y en a d’autres qui ont envie, même sans être originaires de la région. Mais après, ils doivent être prêts à toucher un salaire inférieur à celui qu’ils toucheraient à Liverpool. Un salaire qu’ils pourront peut-être toucher ici s’ils valorisent le club. Prenons un Cissé, un Sytchev…"
- … un Boumsong ?
(Sourire) "Un Boumsong… S’ils montent avec le club, ils vont gagner ce que le club gagnera, grâce au système de primes."
- Cissé permettrait de combler le déficit en matière de buts ?
"Ce constat, les supporters l’ont fait avec nous. Le football est un sport simple, c’est ce qui fait sa grâce. Mais faire coïncider le sportif et le financier, c’est toute la frustration d’un président. Et tout l’agrément de la fonction. Avec une possibilité X, obtenir le meilleur."
- Obtenir des résultats dès cette saison, ça offre des possibilités supplémentaires ?
"Ça offre des possibilités réelles et ça accroît la pression de manière spectaculaire. Il faut qu’il y ait une linéarité; rien n’est plus cruel que l’espoir déçu. A peu de choses près, nous aurions pu être champions d’automne et disputer l’Intertoto. Aujourd’hui, je ne crois plus à ce scénario catastrophe, qui n’était pas injurieux. Quand on a gagné une Coupe d’Europe il y a dix ans, que l’on a joué une finale de coupe de l’UEFA il y a quatre ans, on ne devrait pas en être là, mais aujourd’hui il faut se donner de la durée. Il faut briser cette spirale qui fait qu’on peut être champions, champions d’Europe et le lendemain voir le club disparaître."
- Il y a un an, imaginiez-vous être troisièmes à quatre journées de la fin ?
"Secrètement, on se dit toujours qu’on va accrocher une meilleure place que celle à laquelle on nous destine. Mais avec Alain, sans se concerter, nous nous étions dit qu’aller prendre une place dans les quatre ou cinq, ce serait génial…
- La différence entre une qualification pour la Ligue des champions ou pour la coupe de l’UEFA se fait-elle à la fois sur le plan financier et sur le plan de l’attractivité envers des joueurs courtisés ?
"Chaque place dictera la stratégie.
1. On est champion: il faut mettre en place une équipe capable d’être encore championne l’année suivante. 2. On est deuxième: ça laisse un peu d’ouverture et ça permet d’avoir un budget Ligue des champions d’environ 15 millions d’euros.
3. On est troisième: c’est compliqué. Il faut bâtir une équipe qui n’aura sa vérité sportive qu’au mois d’août, après le tour préliminaire, être aux aguets jusqu’au 31 août et prendre un joker en septembre.
4. On est en UEFA: on construit, grosso modo, une équipe pour le championnat. Alain pense qu’une équipe taillée pour jouer les trois premières places en L1, peut aller très haut en UEFA.
"Il y a une patte Ligue des champions, pas une patte UEFA. L’an prochain, nous allons avoir un trou de budget, à cause de la diminution, sur un an, en raison de la fin du club Europe, des avances faites par Canal Plus. Nous aurons une année financière très rude. La Ligue des champions permettrait d’effacer la mauvaise année, mais pas d’aller au-dessus. On ne fera pas de folies."
- Vous travaillez comment sur le recrutement ?
"Disons la vérité: aucune équipe française n’est capable de rivaliser avec les grandes équipes européennes. Le modèle, c’est l’Ajax: la formation et l’achat, intelligent, de jeunes ou de joueurs plus mûrs. On ne peut pas, à Marseille, privilégier uniquement la formation comme à Auxerre. "Chez nous, les supporters arrivent dès le mois d’août en croyant que nous serons champions. A nous d’y croire aussi. Le recrutement de jeunes, comme Sytchev, il faut le faire, mais on ne peut pas s’en contenter. On l’a vu: il est très bon sur deux, trois matches, mais il a aussi des périodes creuses, car il n’est pas encore mature. Et on ne peut pas bâtir que l’équipe de l’année, car ce serait trop cher pour jouer le titre. Il faut être dans la durée pour monter marche par marche dans le sport européen. "C’est un crève-cœur, mais on ne pourra plus rivaliser, comme on l’a fait au début des années 90, avec le meilleur club européen. Si la formule de Ligue des champions se poursuit ainsi, on n’y reviendra jamais."
- En décembre, vous nous disiez que le recrutement de Cissé entrait dans le cadre d’une discussion interne. Aujourd’hui, certaines rumeurs l’envoient déjà à Marseille. Alors est-ce possible, compte tenu de ce que vous venez de dire ?
"Tout est possible, à partir du moment où nous le souhaitons et où le joueur le veut. Financièrement, ça se joue sur deux, trois ou quatre ans, parce qu’il est jeune. On peut envisager plusieurs solutions. A l’avenir, c’est sur l’envie réciproque que nous pourrons faire la différence. Après, nous sommes capables de sacrifices pour un joueur voulu. Il faut que le joueur, qui connaît l’état du marché, ait plus envie d’être à l’OM qu’à Liverpool ou à Arsenal. Il faut lui montrer qu’on peut être dans les trois premiers. "Djibril a envie; l’OM, c’est son club, sa région. Il y en a d’autres qui ont envie, même sans être originaires de la région. Mais après, ils doivent être prêts à toucher un salaire inférieur à celui qu’ils toucheraient à Liverpool. Un salaire qu’ils pourront peut-être toucher ici s’ils valorisent le club. Prenons un Cissé, un Sytchev…"
- … un Boumsong ?
(Sourire) "Un Boumsong… S’ils montent avec le club, ils vont gagner ce que le club gagnera, grâce au système de primes."
- Cissé permettrait de combler le déficit en matière de buts ?
"Ce constat, les supporters l’ont fait avec nous. Le football est un sport simple, c’est ce qui fait sa grâce. Mais faire coïncider le sportif et le financier, c’est toute la frustration d’un président. Et tout l’agrément de la fonction. Avec une possibilité X, obtenir le meilleur."
- Obtenir des résultats dès cette saison, ça offre des possibilités supplémentaires ?
"Ça offre des possibilités réelles et ça accroît la pression de manière spectaculaire. Il faut qu’il y ait une linéarité; rien n’est plus cruel que l’espoir déçu. A peu de choses près, nous aurions pu être champions d’automne et disputer l’Intertoto. Aujourd’hui, je ne crois plus à ce scénario catastrophe, qui n’était pas injurieux. Quand on a gagné une Coupe d’Europe il y a dix ans, que l’on a joué une finale de coupe de l’UEFA il y a quatre ans, on ne devrait pas en être là, mais aujourd’hui il faut se donner de la durée. Il faut briser cette spirale qui fait qu’on peut être champions, champions d’Europe et le lendemain voir le club disparaître."
- Il y a un an, imaginiez-vous être troisièmes à quatre journées de la fin ?
"Secrètement, on se dit toujours qu’on va accrocher une meilleure place que celle à laquelle on nous destine. Mais avec Alain, sans se concerter, nous nous étions dit qu’aller prendre une place dans les quatre ou cinq, ce serait génial…





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Une image reconquise et des gains à venir
- Comment êtes-vous perçu par vos confrères présidents ?
"Mardi dernier, lors d’une commission marketing à la ligue, où étaient représentés les clans les plus importants, avec Jean-Michel Aulas, ou Pascal Urano, on m’a dit: "Tu avais raison". Au début, on n’a peut-être pas apprécié la forme, le fait de mettre les pieds dans le plat. Depuis des années, on disait que ce n’était pas normal, mais il fallait agir. Aujourd’hui, il y a une forme de reconnaissance pour le travail accompli et, individuellement, le courant passe bien avec tout le monde. "La logique de Istres ou du Havre n’est pas la même que la nôtre. Le seul club qui devrait avoir notre logique et ne l’a pas pour des raisons mystérieuses, c’est le PSG. Mais cette année, nous avons beaucoup avancé."
- Précisément, espérez-vous encore l’application de la nouvelle répartition des droits TV dès cette saison ?
"Pour la saison en cours, il n’y aura rien de changé. Il sera proposé courant mai, et entériné lors de l’assemblée générale de la Ligue à Marseille mi-juin un plan en quatre parties. Toute la partie qualifiée de "notoriété" deviendra "diffusion", c’est l’OM qui en sera le principal bénéficiaire. Dès la saison prochaine, la répartition sera donc "solidaire" à 50%, liée au résultat pour 30% et à la diffusion pour 20%. Même barème en 2004-2005. A partir de 2005, la commission marketing propose de passer à 50-25-25."
- Pour l’exercice en cours, le fait de ne pas appliquer ce barème, qui avait pourtant été voté, vous fait perdre combien ?
"Deux millions d’euros. Ce n’est pas rien, mais si nous n’avions pas agi, nous les aurions perdus aussi l’année suivante. Vu le changement des contrats, nous aurions ensuite perdu huit à dix millions d’euros par an. En année moyenne, nous allons donc gagner sept à huit millions d’euros de plus. Il fallait arrêter le mécanisme. Tout le monde a été surpris par la brutalité de la mise en garde. Ça nous apportera un gain spectaculaire à partir de 2004."
- Le regain d’image est-il aussi perceptible vis-à-vis de sponsors potentiels ?
"A l’évidence, les gens reviennent vers nous. Il y a des partenaires qui ont envie de travailler avec nous, ça leur paraît sérieux. Aujourd’hui, nous avons des lignes de crédit dans les banques, ce qui est exceptionnel pour un club de football. Nous n’avons pas fait de beaux discours, nous avons été clairs, preuves à l’appui. "Il n’y a pas d’autre souci pour nos partenaires économiques que l’aléa sportif. Les gens ne se posent même plus de questions sur les problèmes judiciaires en cours. Ils ont fait la séparation, entre avant et après. "Nous avons même une image et des résultats sportifs qui nous font paraître plus beaux qu’on ne l’est vraiment. Avec Alain, nous savons que nous avons fait le plus facile. En replaçant le club d’une situation extraordinaire à une situation ordinaire. Ce n’était pas d’une complexité folle. La stratégie à venir sur les deux ou trois ans, demandera plus d’inventivité, de génie, pour bâtir quelque chose de durable. Tout est en cours, mais rien n’est réalisé."
- Justement, la finalisation du contrat avec le nouveau sponsor maillot dépend-elle de vos résultats sportifs ?
"Le maillot sera saucissonné en trois parties. Un lot pour le devant du maillot en France, un autre en Europe et un troisième pour le dos. Ce sera peut-être le même sponsor pour le championnat et la coupe d’Europe, mais il paiera un prix pour la L1, un autre pour La ligue des champions et un autre pour la coupe de l’UEFA. Tout cela est modulable…"
- Le match de samedi contre l’Algérie, c’était une dette envers Khalifa Airways ?
"Pas du tout. C’est un match amical. Nous sommes le port d’en face et, tant en Algérie qu’en Tunisie ou au Maroc, nous sommes LE club. Ça fait partie de notre culture et de notre devoir de jouer ensemble. Ça ne choque personne de disputer un match amical contre Cracovie, alors pourquoi pas l’Algérie ? "Ça c’est renforcé ces dernières années avec le sponsoring de Khalifa mais, sans tomber dans la démagogie, le sport est le lien naturel entre nous et l’Algérie.
- Comment êtes-vous perçu par vos confrères présidents ?
"Mardi dernier, lors d’une commission marketing à la ligue, où étaient représentés les clans les plus importants, avec Jean-Michel Aulas, ou Pascal Urano, on m’a dit: "Tu avais raison". Au début, on n’a peut-être pas apprécié la forme, le fait de mettre les pieds dans le plat. Depuis des années, on disait que ce n’était pas normal, mais il fallait agir. Aujourd’hui, il y a une forme de reconnaissance pour le travail accompli et, individuellement, le courant passe bien avec tout le monde. "La logique de Istres ou du Havre n’est pas la même que la nôtre. Le seul club qui devrait avoir notre logique et ne l’a pas pour des raisons mystérieuses, c’est le PSG. Mais cette année, nous avons beaucoup avancé."
- Précisément, espérez-vous encore l’application de la nouvelle répartition des droits TV dès cette saison ?
"Pour la saison en cours, il n’y aura rien de changé. Il sera proposé courant mai, et entériné lors de l’assemblée générale de la Ligue à Marseille mi-juin un plan en quatre parties. Toute la partie qualifiée de "notoriété" deviendra "diffusion", c’est l’OM qui en sera le principal bénéficiaire. Dès la saison prochaine, la répartition sera donc "solidaire" à 50%, liée au résultat pour 30% et à la diffusion pour 20%. Même barème en 2004-2005. A partir de 2005, la commission marketing propose de passer à 50-25-25."
- Pour l’exercice en cours, le fait de ne pas appliquer ce barème, qui avait pourtant été voté, vous fait perdre combien ?
"Deux millions d’euros. Ce n’est pas rien, mais si nous n’avions pas agi, nous les aurions perdus aussi l’année suivante. Vu le changement des contrats, nous aurions ensuite perdu huit à dix millions d’euros par an. En année moyenne, nous allons donc gagner sept à huit millions d’euros de plus. Il fallait arrêter le mécanisme. Tout le monde a été surpris par la brutalité de la mise en garde. Ça nous apportera un gain spectaculaire à partir de 2004."
- Le regain d’image est-il aussi perceptible vis-à-vis de sponsors potentiels ?
"A l’évidence, les gens reviennent vers nous. Il y a des partenaires qui ont envie de travailler avec nous, ça leur paraît sérieux. Aujourd’hui, nous avons des lignes de crédit dans les banques, ce qui est exceptionnel pour un club de football. Nous n’avons pas fait de beaux discours, nous avons été clairs, preuves à l’appui. "Il n’y a pas d’autre souci pour nos partenaires économiques que l’aléa sportif. Les gens ne se posent même plus de questions sur les problèmes judiciaires en cours. Ils ont fait la séparation, entre avant et après. "Nous avons même une image et des résultats sportifs qui nous font paraître plus beaux qu’on ne l’est vraiment. Avec Alain, nous savons que nous avons fait le plus facile. En replaçant le club d’une situation extraordinaire à une situation ordinaire. Ce n’était pas d’une complexité folle. La stratégie à venir sur les deux ou trois ans, demandera plus d’inventivité, de génie, pour bâtir quelque chose de durable. Tout est en cours, mais rien n’est réalisé."
- Justement, la finalisation du contrat avec le nouveau sponsor maillot dépend-elle de vos résultats sportifs ?
"Le maillot sera saucissonné en trois parties. Un lot pour le devant du maillot en France, un autre en Europe et un troisième pour le dos. Ce sera peut-être le même sponsor pour le championnat et la coupe d’Europe, mais il paiera un prix pour la L1, un autre pour La ligue des champions et un autre pour la coupe de l’UEFA. Tout cela est modulable…"
- Le match de samedi contre l’Algérie, c’était une dette envers Khalifa Airways ?
"Pas du tout. C’est un match amical. Nous sommes le port d’en face et, tant en Algérie qu’en Tunisie ou au Maroc, nous sommes LE club. Ça fait partie de notre culture et de notre devoir de jouer ensemble. Ça ne choque personne de disputer un match amical contre Cracovie, alors pourquoi pas l’Algérie ? "Ça c’est renforcé ces dernières années avec le sponsoring de Khalifa mais, sans tomber dans la démagogie, le sport est le lien naturel entre nous et l’Algérie.





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Robert Louis-Dreyfus n’offrira pas de joueur
- L’objectif reste de ne rien demander de plus à Robert Louis-Dreyfus, sinon de combler les trous ?
"A partir de juin -2004, il n’aura plus rien à combler. Ce n’est pas un objectif intellectuel mais un objectif pratique. Que ce club tourne lui-même, c’est la condition de sa pérennité. "Chaque année, depuis dix ans, on se demande si l’OM va encore exister l’année suivante. Etre une mécanique qui tourne, ce n’est pas forcément glorieux: après, ce sera aux gens du domaine sportif de faire mieux. Mais regardez Bordeaux ou Lyon, on ne se pose pas de questions à leur sujet: ils sont là. Il faut arriver à cela et ensuite, grâce à notre légende, nos supporters, il faut leur être supérieur sur le plan sportif."
- Le cadeau de Robert Louis-Dreyfus, "offrant" un joueur à l’OM pour la Ligue des champions n’est qu’un fantasme ?
"Ça, c’est le ver dans le fruit. Ce serait repartir dans une idée où on peut dépenser parce que quelqu’un fera un chèque à la fin. Ça pervertit tout le système. Pourquoi le PSG avance mal lui aussi ? Parce qu’il agit ainsi, comme s’il y avait toujours une cassette disponible à la fin. De fait, on ne recrute pas, on n’achète pas le plus finement possible. "A Lens, à Lyon, à Bordeaux, à Manchester, que ce soit l’exercice normal de la saison qui permette d’exister, ça donne un club sain, où tout le monde est obligé de se bouger pour que ça marche. Les clubs où il y a un milliardaire qui remet au pot, sans que l’on veuille gérer sainement, ont des problèmes, comme Fulham ou l’Inter Milan, qui vit une bonne saison, mais pas aussi régulièrement que le Milan AC. "A la Juventus, l’actionnaire ne remet pas d’argent; il est juste là en cas de coup dur. Il faut que l’OM devienne comme ça.
- L’objectif reste de ne rien demander de plus à Robert Louis-Dreyfus, sinon de combler les trous ?
"A partir de juin -2004, il n’aura plus rien à combler. Ce n’est pas un objectif intellectuel mais un objectif pratique. Que ce club tourne lui-même, c’est la condition de sa pérennité. "Chaque année, depuis dix ans, on se demande si l’OM va encore exister l’année suivante. Etre une mécanique qui tourne, ce n’est pas forcément glorieux: après, ce sera aux gens du domaine sportif de faire mieux. Mais regardez Bordeaux ou Lyon, on ne se pose pas de questions à leur sujet: ils sont là. Il faut arriver à cela et ensuite, grâce à notre légende, nos supporters, il faut leur être supérieur sur le plan sportif."
- Le cadeau de Robert Louis-Dreyfus, "offrant" un joueur à l’OM pour la Ligue des champions n’est qu’un fantasme ?
"Ça, c’est le ver dans le fruit. Ce serait repartir dans une idée où on peut dépenser parce que quelqu’un fera un chèque à la fin. Ça pervertit tout le système. Pourquoi le PSG avance mal lui aussi ? Parce qu’il agit ainsi, comme s’il y avait toujours une cassette disponible à la fin. De fait, on ne recrute pas, on n’achète pas le plus finement possible. "A Lens, à Lyon, à Bordeaux, à Manchester, que ce soit l’exercice normal de la saison qui permette d’exister, ça donne un club sain, où tout le monde est obligé de se bouger pour que ça marche. Les clubs où il y a un milliardaire qui remet au pot, sans que l’on veuille gérer sainement, ont des problèmes, comme Fulham ou l’Inter Milan, qui vit une bonne saison, mais pas aussi régulièrement que le Milan AC. "A la Juventus, l’actionnaire ne remet pas d’argent; il est juste là en cas de coup dur. Il faut que l’OM devienne comme ça.





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Un an de présidence
- Le temps vous a paru court ?
"C’est banal, mais j’ai vraiment l’impression que c’était hier. Il est vrai que les choses se sont enchaînées. Ça me paraît tout près et, d’un autre côté, il y a vraiment une notion de durée. Avec Alain, nous ne sommes plus en suspension, ce qui était encore le cas jusqu’en décembre."
- Votre vie d’avant est-elle très lointaine ?
"Quand je suis passé de l’AFP au Nouvel Observateur, à Paris, ce sont deux immeubles qui se font face, et du jour où j’ai traversé la rue, je ne suis plus retourné à l’AFP. Ici, la page s’est tournée de la même façon. Ma vie n’a pas beaucoup changé dans l’esprit."
- En l’occurrence vous n’êtes plus celui qui pose les questions, mais celui qui doit y répondre. Avec plus de prudence ?
"Je n’ai pas beaucoup à me forcer. Cela correspond à mon tempérament que de ne pas afficher de façon exubérante mes succès ou mes peines, ça se passe bien plus naturellement que je ne l’imaginais. J’étais préparé à la question: "C’est qui ce zouave ?" J’avais prévenu mes proches en leur disant: "Ça va tomber sec." Ce qui était un peu plus gênant, c’était les interrogations du type: "Pour qui vient-il ? Est-ce que c’est Tapie en sous main ? Est-ce que c’est tel ou tel clan ?" "Le fait que Robert Louis-Dreyfus tienne ses engagements en me vendant une partie des actions, que j’aie tous les mandats, pour ne pas parasiter l’image, tout cela a rapidement montré dans quelle voie on voulait se tourner. Fin septembre, je pense que toutes les relations naturelles de l’OM, les instances du football, les médias, les joueurs, les collectivités locales, avaient compris où on allait.
- Aujourd’hui, plus de guérilla interne ?
"Le risque est très faible. La guérilla serait complexe à mettre en place: s’il y a un conflit avec qui que ce soit, tout le monde sait qu’il n’y aura pas de procédure d’appel avec quelqu’un d’autre. Tout cela est résolu…"
- Depuis un an, y a-t-il eu un jour où vous vous êtes demandé ce que vous veniez faire ici ?
"Jamais. Le seul jour où je me le suis demandé, c’est le soir où il m’a fallu prendre mes fonctions. Je n’étais que le représentant de l’actionnaire mais pas le manager, puisqu’il y avait encore Etienne Ceccaldi, je me suis dit: "Dans quoi me suis-je mis ?" C’était une révolution personnelle. Depuis, je ne me suis plus jamais interrogé. Avec Alain Perrin, nous avons foncé, connaissant l’ampleur de la tâche, sachant qu’on ne la remplirait pas en trois mois, que le challenge était plutôt sur trois ans. On ne s’est pas autoflagellés tous les jours, en songeant que nous n’aurions pas les mains libres financièrement…"
- Est-ce un avantage ou un handicap que de ne pas ressembler à l’OM, de ne pas avoir son côté flambeur ?
"Ah! Le but final, c’est que l’OM soit capable d’assumer son développement propre, sans intervenant extérieur quel qu’il soit, que l’OM soit raisonnable dans sa construction mais passionnel sur le terrain. Au rythme où on était parti, aujourd’hui, il n’y aurait plus de club. Il a fallu faire un choix: soit trouver quelqu’un capable d’injecter 250M d’euros, soit être raisonnable.
"Moi, le seul manque que j’ai identifié vraiment cette année, c’est le manque de buts. Si nous avions marqué deux fois plus de buts, aujourd’hui on ne parlerait pas du côté passionnel, parce que l’équipe est combative. Elle s’est loupée complètement contre le PSG, pendant vingt minutes face à Monaco, dix minutes contre Guigamp, ce qui arrive à tous. Mais son jeu n’est pas insignifiant."
- On ne vous reproche pas d’être trop sage ?
"A quoi ça sert d’avoir un côté passionnel en dehors du terrain ? Le seul à entretenir cet aspect-là, c’est Barcelone qui est le plus proche de nous en termes de mentalité. Tous les six mois il y a le bazar dans l’équipe dirigeante. Avec leur stade, leurs supporters, leurs joueurs, ils devraient tous les ans rivaliser avec le Real et ce n’est pas le cas. "L’équipe dirigeante fonctionne bien au Real, à Arsenal, au Bayern, à Manchester ou à la Juve et ça ne nuit pas au côté passionnel du football. "Il n’y a pas de relation directe entre la personnalité du manager, de l’entraîneur, du président, et le côté passion de l’équipe. Franchement, Ferguson, Wenger, ou Del Bosque, ne sont pas de joyeux drilles. Et pourtant, on parle de football champagne. "Il y a un paradoxe chez les sympathisants de l’OM. Les joutes verbales entre dirigeants de l’OM détruisaient l’image de la ville et, en même temps, ça les faisait rigoler. Ce côté mélodramatique manque peut-être, mais ce que je ressens au contact des gens dans la rue, c’est plutôt un merci pour avoir remis de l’ordre. La passion va revenir. Les supporters sont là."
- Le temps vous a paru court ?
"C’est banal, mais j’ai vraiment l’impression que c’était hier. Il est vrai que les choses se sont enchaînées. Ça me paraît tout près et, d’un autre côté, il y a vraiment une notion de durée. Avec Alain, nous ne sommes plus en suspension, ce qui était encore le cas jusqu’en décembre."
- Votre vie d’avant est-elle très lointaine ?
"Quand je suis passé de l’AFP au Nouvel Observateur, à Paris, ce sont deux immeubles qui se font face, et du jour où j’ai traversé la rue, je ne suis plus retourné à l’AFP. Ici, la page s’est tournée de la même façon. Ma vie n’a pas beaucoup changé dans l’esprit."
- En l’occurrence vous n’êtes plus celui qui pose les questions, mais celui qui doit y répondre. Avec plus de prudence ?
"Je n’ai pas beaucoup à me forcer. Cela correspond à mon tempérament que de ne pas afficher de façon exubérante mes succès ou mes peines, ça se passe bien plus naturellement que je ne l’imaginais. J’étais préparé à la question: "C’est qui ce zouave ?" J’avais prévenu mes proches en leur disant: "Ça va tomber sec." Ce qui était un peu plus gênant, c’était les interrogations du type: "Pour qui vient-il ? Est-ce que c’est Tapie en sous main ? Est-ce que c’est tel ou tel clan ?" "Le fait que Robert Louis-Dreyfus tienne ses engagements en me vendant une partie des actions, que j’aie tous les mandats, pour ne pas parasiter l’image, tout cela a rapidement montré dans quelle voie on voulait se tourner. Fin septembre, je pense que toutes les relations naturelles de l’OM, les instances du football, les médias, les joueurs, les collectivités locales, avaient compris où on allait.
- Aujourd’hui, plus de guérilla interne ?
"Le risque est très faible. La guérilla serait complexe à mettre en place: s’il y a un conflit avec qui que ce soit, tout le monde sait qu’il n’y aura pas de procédure d’appel avec quelqu’un d’autre. Tout cela est résolu…"
- Depuis un an, y a-t-il eu un jour où vous vous êtes demandé ce que vous veniez faire ici ?
"Jamais. Le seul jour où je me le suis demandé, c’est le soir où il m’a fallu prendre mes fonctions. Je n’étais que le représentant de l’actionnaire mais pas le manager, puisqu’il y avait encore Etienne Ceccaldi, je me suis dit: "Dans quoi me suis-je mis ?" C’était une révolution personnelle. Depuis, je ne me suis plus jamais interrogé. Avec Alain Perrin, nous avons foncé, connaissant l’ampleur de la tâche, sachant qu’on ne la remplirait pas en trois mois, que le challenge était plutôt sur trois ans. On ne s’est pas autoflagellés tous les jours, en songeant que nous n’aurions pas les mains libres financièrement…"
- Est-ce un avantage ou un handicap que de ne pas ressembler à l’OM, de ne pas avoir son côté flambeur ?
"Ah! Le but final, c’est que l’OM soit capable d’assumer son développement propre, sans intervenant extérieur quel qu’il soit, que l’OM soit raisonnable dans sa construction mais passionnel sur le terrain. Au rythme où on était parti, aujourd’hui, il n’y aurait plus de club. Il a fallu faire un choix: soit trouver quelqu’un capable d’injecter 250M d’euros, soit être raisonnable.
"Moi, le seul manque que j’ai identifié vraiment cette année, c’est le manque de buts. Si nous avions marqué deux fois plus de buts, aujourd’hui on ne parlerait pas du côté passionnel, parce que l’équipe est combative. Elle s’est loupée complètement contre le PSG, pendant vingt minutes face à Monaco, dix minutes contre Guigamp, ce qui arrive à tous. Mais son jeu n’est pas insignifiant."
- On ne vous reproche pas d’être trop sage ?
"A quoi ça sert d’avoir un côté passionnel en dehors du terrain ? Le seul à entretenir cet aspect-là, c’est Barcelone qui est le plus proche de nous en termes de mentalité. Tous les six mois il y a le bazar dans l’équipe dirigeante. Avec leur stade, leurs supporters, leurs joueurs, ils devraient tous les ans rivaliser avec le Real et ce n’est pas le cas. "L’équipe dirigeante fonctionne bien au Real, à Arsenal, au Bayern, à Manchester ou à la Juve et ça ne nuit pas au côté passionnel du football. "Il n’y a pas de relation directe entre la personnalité du manager, de l’entraîneur, du président, et le côté passion de l’équipe. Franchement, Ferguson, Wenger, ou Del Bosque, ne sont pas de joyeux drilles. Et pourtant, on parle de football champagne. "Il y a un paradoxe chez les sympathisants de l’OM. Les joutes verbales entre dirigeants de l’OM détruisaient l’image de la ville et, en même temps, ça les faisait rigoler. Ce côté mélodramatique manque peut-être, mais ce que je ressens au contact des gens dans la rue, c’est plutôt un merci pour avoir remis de l’ordre. La passion va revenir. Les supporters sont là."





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:fuck2:- Le cadeau de Robert Louis-Dreyfus, "offrant" un joueur à l’OM pour la Ligue des champions n’est qu’un fantasme ?
"Ça, c’est le ver dans le fruit. Ce serait repartir dans une idée où on peut dépenser parce que quelqu’un fera un chèque à la fin. Ça pervertit tout le système. Pourquoi le PSG avance mal lui aussi ? Parce qu’il agit ainsi, comme s’il y avait toujours une cassette disponible à la fin. De fait, on ne recrute pas, on n’achète pas le plus finement possible.
Depuis le temps que je répète, que le fantasme des anti-Perrin c'est le PSG

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Vous voyez qu'on y est arrivé- Précisément, espérez-vous encore l’application de la nouvelle répartition des droits TV dès cette saison ?
"Pour la saison en cours, il n’y aura rien de changé. Il sera proposé courant mai, et entériné lors de l’assemblée générale de la Ligue à Marseille mi-juin un plan en quatre parties. Toute la partie qualifiée de "notoriété" deviendra "diffusion", c’est l’OM qui en sera le principal bénéficiaire. Dès la saison prochaine, la répartition sera donc "solidaire" à 50%, liée au résultat pour 30% et à la diffusion pour 20%. Même barème en 2004-2005. A partir de 2005, la commission marketing propose de passer à 50-25-25."







En décembre, vous nous disiez que le recrutement de Cissé entrait dans le cadre d’une discussion interne. Aujourd’hui, certaines rumeurs l’envoient déjà à Marseille. Alors est-ce possible, compte tenu de ce que vous venez de dire ?
"Tout est possible, à partir du moment où nous le souhaitons et où le joueur le veut. Financièrement, ça se joue sur deux, trois ou quatre ans, parce qu’il est jeune. On peut envisager plusieurs solutions. A l’avenir, c’est sur l’envie réciproque que nous pourrons faire la différence. Après, nous sommes capables de sacrifices pour un joueur voulu. Il faut que le joueur, qui connaît l’état du marché, ait plus envie d’être à l’OM qu’à Liverpool ou à Arsenal. Il faut lui montrer qu’on peut être dans les trois premiers. "Djibril a envie; l’OM, c’est son club, sa région. Il y en a d’autres qui ont envie, même sans être originaires de la région. Mais après, ils doivent être prêts à toucher un salaire inférieur à celui qu’ils toucheraient à Liverpool. Un salaire qu’ils pourront peut-être toucher ici s’ils valorisent le club. Prenons un Cissé, un Sytchev…"
Alors ca, si ca veux pas dire qu'on va avoir Cissé

- butterfly15
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possible mais moi je vois aussi le retour de Waddle (remarquez ça fait déjà 5 ans que je l'attends) et lui aussi a passé ses diplomes... 8-)sur le site off, on peut lire qu'une ancienne gloire de l'OM aller venir en tant que membre du staff...quelq'uhn de glorieux...
moi je sens bien Papin...on la souvent vu lors des matchs de l'OM ces derniers matchs...
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