Football 365
MARSEILLE / ALAIN PERRIN :
« J’ai toujours été lucide sur notre fragilité »
18 avril 2003 - à Marseille - Aurélien CANOT
Bien évidemment déçu après la troisième défaite consécutive au Vélodrome, mercredi soir en demi-finale de la Coupe de la Ligue face à Monaco, Alain Perrin n’est pas si surpris que cela par la mauvaise passe traversée actuellement par l’OM. Il sentait ce couac venir. Mais personne n’avait voulu l’écouter.
Alain Perrin, l’OM n’a toujours pas trouvé la solution à son problème ?
Oui, c’est vrai. Mais nous savions que cela allait être difficile contre Monaco. Il n’y a pas eu de grosse surprise dans le sens où les choses ont été conformes à leur logique. A savoir que Monaco a marqué avec son meilleur passeur et son meilleur buteur. Nous avons eu une amélioration dans le jeu. Sur la combativité et l’engagement, il n’y a rien à reprocher aux joueurs. Ils ont mis du rythme mais face à une équipe bien en place et bien organisée, nous n’avons pas réussi à convertir nos occasions ?
C’est peut-être ça le plus inquiétant ?
Oui, il y a deux choses différentes. Il y a le résultat sec avec une élimination, qui est quand même décevante car les joueurs et tout le club s’étaient bien investis et souhaitaient aller au Stade de France. C’est une grosse déception. Ensuite, au niveau du jeu, il faut tout de même noter les progrès réalisés. Si nous avions joué ce type de partie contre Guingamp ou à Troyes, nous aurions eu un autre type de résultat.
Ce match contre Monaco était l’occasion de se relancer ?
Oui, cela pouvait effectivement constituer un déclic. C’était une demi-finale avec un enjeu particulier : cette place au Stade de France. Cela aurait pu constituer une dynamique favorable après nos matchs décevants. Voilà, nous n’avons pas réussi à inverser la tendance. Jamais deux sans trois, c’est terminé au Stade Vélodrome. Il faut espérer que nous allons réussir à repartir sur une nouvelle dynamique dans la mesure où nous n’aurions plus qu’à nous consacrer au championnat.
Vous n’avez pas peur…
Mais non. Nous tournons la page. Dans quarante-huit heures, les joueurs auront évacué cette défaite pour se concentrer sur Lens où nous seront fortement attendus. Cela va être un gros match et nous allons tout faire pour au moins ramener un point de ce déplacement.
Les défaites à répétition ne vont-elles pas commencer à peser sur le moral des joueurs ?
Non, nous n’avons pas perdu la semaine dernière à Troyes. Effectivement, nous ne marquons pas beaucoup de buts en ce moment. L’important est de ne pas en prendre. Mardi soir, nous en avons pris un de trop. Il y a eu des périodes où nous gagnions petitement. C’était l’arbre qui cachait la forêt. Moi, j’étais toujours lucide et je n’arrêtais pas de mettre en avant que nous n’avions pas beaucoup de marge de sécurité et que les choses étaient fragiles. En ce moment, nous avons du mal à sortir du mauvais temps. Il faut continuer à travailler et faire tourner la chance de notre côté.
iterview de Perrin!
- butterfly15
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 26057
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
- Contact :
iterview de Perrin!





-
- Flamini : tu postes comme un fou mais on sait que tu cherches un autre forum
- Messages : 8440
- Enregistré le : ven. déc. 05, 2014 20:51
- butterfly15
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 26057
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
- Contact :
- Spartakus
- Flamini : tu postes comme un fou mais on sait que tu cherches un autre forum
- Messages : 7117
- Enregistré le : dim. mars 31, 2002 0:17
- Julian
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
- Messages : 3711
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00