Copa do Mundo - Brasil 2014

[Blood]

C'est comme le ballon d'or ca vaut plus rien

Le prochain devrait être pour Neuer... Mais bon sa finira chez la cagole ou le lutin

[G.bédécarrax]

Tiens, je me demande : les Brésiliens avaient gardé le trophée Jules Rimet après leur troisième victoire en 1970, est-ce que les Allemands vont garder ce trophée là ?

[Kaka2278]

Non, ce n'est plus d'actualité qu'un vainqueur garde le trophée. En revanche, je crois qu'ils peuvent garder une réplique il me semble.

[G.bédécarrax]

OK merci

[Kaka2278]

Demi-finales en 2006 et 2010, finaliste de l'Euro en 2008 et demi-finaliste en 2012. A chaque fois, ils tombent contre les espagnols qui étaient sur le toit du monde et contre les italiens qui avaient à la baguette un grand Pirlo. Que l'Allemagne soit récompensée, n'est que la suite logique d'une politique sportive bien menée depuis près de 10 ans maintenant. Ils ont su tirer les leçons des échecs à la fin des années 90 et changer leur façon de faire. Est-ce que notre DTN va enfin se bouger et s'inspirer de ce qui marche ?

Le Bayern aussi tournait autour du pot avant de regagner la C1, l'Allemagne a donc fini par y arriver. Je suis seulement triste pour Messi et les argentins qui ont fait une belle coupe du monde bien que ce ne fut pas toujours flamboyant. Messi mériterait de soulever le trophée mais beaucoup de grands joueurs ne l'ont pas fait non plus (entre Cryuff, Maldini, Platini, Socrates, Zico etc…). Il restera Messi. Un grand joueur qui malheureusement était entouré ce soir d'Higuain, puis de Palacio et enfin Aguerro…

[Kaka2278]

Messi meilleur joueur de la Coupe du Monde? Mais n'importe quoi!!!

C'est clair que Robben et Muller aurait pu prétendre à ce titre honorifique. Messi a baissé le pied en phase finale et a raté le coche ce soir.
Mais bon, ce titre est moins scandaleux que le ballon d'or attribué à Cannavaro en 2006 !

[Camarguais]

Arbitrage minable ce soir.
L'argentine avait un plan de jeu trop restrictif, qui marche quand tu es en réussite ; ce soir ce n'était pas le cas.
L'Allemagne mérite, sans la blessure des deux milieux le match n'aurait pas été si serré je pense.

[urba]

Sans revenir sur ce match qui est trop triste , je pense vraiment que le plus grand enseignement de cette coupe du monde c'est que Neuer a réinventé le poste de gardien. Et que la tactique d'avoir un 6 organisateur et un 9 et demi peut être totalement neutralisée par un marquage individuel très actif et étouffant sur les deux joueurs simultanément, l'Allemagne a parfaitement su le faire pendant toute la coupe du monde.

À mon avis, le prochain développement tactique ce sont les 2 box to box qui vont également organiser le jeu, et le 6 redeviendra un milieu défensif ratisseur

[Tiger21]

Moi qui détestais l'équipe d'Allemagne de football étant plus jeune, je n'aurais jamais pensé être content de les voir gagner une CDM un jour.
Mais ils le méritent pour tout ce qu'ils ont construit depuis 10 ans. Un bel aboutissement, bravo à eux.

Et contrairement à Bédé, je trouve que Löw a fait du beau travail (sur ce que j'ai vu en tout cas).

[El Muneco]

Je ne suis pas forcement heureux de voir les allemands champion.
Meme s'ils ont une belle equipe, la fessée que tout le monde voyait n'est jamais arrivé.
L'argentine peut se mordre les doigts d'avoir bouffé les occassions qu'ils ont eu.

[G.bédécarrax]

Et contrairement à Bédé, je trouve que Löw a fait du beau travail (sur ce que j'ai vu en tout cas).

Si si, il a fait du beau travail, c'est précisément le problème. Mon opinion pourrait être celle de Spartakus vis-à-vis de Prandelli, ou celle des anciennes gloires allemandes qui doivent faire profil bas en ce moment : regretter de voir l'équipe allemande jouer à l'envers de sa culture. Il ne s'agit de pas d'exiger que l'équipe joue mal, bien sûr, mais on a régulièrement vu la Mannschaft se satisfaire d'être le vainqueur esthétique, "moral", l'équipe qui méritait de gagner ou une connerie de ce genre. Cf. les matches contre l'Espagne ou l'Italie, "on a mieux joué donc on peut perdre", quand l'identité de la sélection s'est construite autour de sa capacité à renverser l'histoire (la finale de 54, la finale de 74, la finale de 96, France-RFA de 82), à vaincre l'équipe qui devait gagner. Sous Low, La Mannschaft est devenue cette équipe qui devait gagner.

S'il faut être moins dogmatique : dans le jeu cela s'est traduit par un besoin de maîtriser tous les éléments d'une rencontre. Cette équipe n'a aucun plan de rechange, et pêche par orgueil en pensant pouvoir contraindre tous les adversaires à subir son jeu. La blessure de Mustafi et le match contre la France m'ont fait espérer le contraire, mais non. C'était flagrant hier encore, l'absence totale de pressing, la désorganisation défensive, jouer aussi haut et lâche face à une équipe aussi à l'aise en contre et dans les escarmouches, c'était du suicide. Mais il semble que l'Allemagne s'imagine de toute façon que son adversaire n'aura jamais la possession, qu'ils remporteront tous les duels qu'il y aura immanquablement. S'il y avait eu Di Maria, si Messi avait été un peu plus fringant (au delà de son action manquée, il a raté quelques transmissions précieuses d'avoir été à peine en retard), ça aurait pu être un massacre. (Même si la double blessure de Khedira puis de Kramer n'est certainement pas sans effet).

Dirigée par Klinsmann, la Mannschaft était un bloc-équipe curieux capable de percer des défenses regroupées par des escarmouches soudaines et des combinaisons astucieuses. Low en a fait une sous-équipe d'Espagne, comme le Bayern est devenu un sous-Barça l'année dernière -même si le retour de Klose en point de fixation trezeguesque, le jeu long de Kroos et les rush de Schürrle sont venus infléchir ce constat. Moins brillante dans sa possession, moins efficace en un contre un, moins vicieuse aussi. Et immédiatement en difficulté à chaque perte de balle. Beaucoup trop risqué, et naïf.

[PoF]

Je suis plutôt d'accord.

Combien de fois j'ai ragé en me disant : "Mais POURQUOI ils passent pas sur le côté ? Lahm est seul... Pourquoi ils veulent faire des merdes de une-deux dans l'axe !? Ça a aucune chance de marcher..."

C'est exactement ce que je disais dans les matchs du Barça et de l'Espagne ces dernières années sauf que ces 2 équipes me remettaient à ma place en marquant et en gagnant sans jamais passer sur le côté.

L'Allemagne ne m'a JAMAIS remis à ma place en jouant comme ça.

[PoF]

Messi élu meilleur joueur de la Coupe du Monde.

Si la FIFA avait encore besoin de se décrédibiliser, c'est fait.

[Camarguais]

Et contrairement à Bédé, je trouve que Löw a fait du beau travail (sur ce que j'ai vu en tout cas).

Si si, il a fait du beau travail, c'est précisément le problème. Mon opinion pourrait être celle de Spartakus vis-à-vis de Prandelli, ou celle des anciennes gloires allemandes qui doivent faire profil bas en ce moment : regretter de voir l'équipe allemande jouer à l'envers de sa culture. Il ne s'agit de pas d'exiger que l'équipe joue mal, bien sûr, mais on a régulièrement vu la Mannschaft se satisfaire d'être le vainqueur esthétique, "moral", l'équipe qui méritait de gagner ou une connerie de ce genre. Cf. les matches contre l'Espagne ou l'Italie, "on a mieux joué donc on peut perdre", quand l'identité de la sélection s'est construite autour de sa capacité à renverser l'histoire (la finale de 54, la finale de 74, la finale de 96, France-RFA de 82), à vaincre l'équipe qui devait gagner. Sous Low, La Mannschaft est devenue cette équipe qui devait gagner.

S'il faut être moins dogmatique : dans le jeu cela s'est traduit par un besoin de maîtriser tous les éléments d'une rencontre. Cette équipe n'a aucun plan de rechange, et pêche par orgueil en pensant pouvoir contraindre tous les adversaires à subir son jeu. La blessure de Mustafi et le match contre la France m'ont fait espérer le contraire, mais non. C'était flagrant hier encore, l'absence totale de pressing, la désorganisation défensive, jouer aussi haut et lâche face à une équipe aussi à l'aise en contre et dans les escarmouches, c'était du suicide. Mais il semble que l'Allemagne s'imagine de toute façon que son adversaire n'aura jamais la possession, qu'ils remporteront tous les duels qu'il y aura immanquablement. S'il y avait eu Di Maria, si Messi avait été un peu plus fringant (au delà de son action manquée, il a raté quelques transmissions précieuses d'avoir été à peine en retard), ça aurait pu être un massacre. (Même si la double blessure de Khedira puis de Kramer n'est certainement pas sans effet).

Dirigée par Klinsmann, la Mannschaft était un bloc-équipe curieux capable de percer des défenses regroupées par des escarmouches soudaines et des combinaisons astucieuses. Low en a fait une sous-équipe d'Espagne, comme le Bayern est devenu un sous-Barça l'année dernière -même si le retour de Klose en point de fixation trezeguesque, le jeu long de Kroos et les rush de Schürrle sont venus infléchir ce constat. Moins brillante dans sa possession, moins efficace en un contre un, moins vicieuse aussi. Et immédiatement en difficulté à chaque perte de balle. Beaucoup trop risqué, et naïf.

Ca pourrait être convaiquant sur le match d'hier, si le match c'était joué avec Khedira et/ou Kramer. Plus ou moins toutes les critiques (bloc équipe, naïveté de la défense) proviennent du fait qu'ils ont joué quasiment sans 6. Ou plutôt (Mickey) avec un 7 qui à lui tout seul avait toutes les qualités dont tu regrettes l'absence.
Ah oui le but c'est un beau débordement à l'ancienne....la différence avec l'espagne 2008/10 c'est que l'allemagne sait alterner son jeu.

[si-ma-tante-en-avait]

Messi élu meilleur joueur de la Coupe du Monde.

Si la FIFA avait encore besoin de se décrédibiliser, c'est fait.

Le pourquoi du comment se trouve résumé en une photo.



Je suis intimement convaincu que Messi aurait gagné le Ballon d'Or si son équipe avait gagné hier et ce même s'il était sorti sur blessure à la 8' de jeu.

[ToF]

Il s'agit aussi du ADIDAS Golden Ball...

[G.bédécarrax]

Et contrairement à Bédé, je trouve que Löw a fait du beau travail (sur ce que j'ai vu en tout cas).

Si si, il a fait du beau travail, c'est précisément le problème. Mon opinion pourrait être celle de Spartakus vis-à-vis de Prandelli, ou celle des anciennes gloires allemandes qui doivent faire profil bas en ce moment : regretter de voir l'équipe allemande jouer à l'envers de sa culture. Il ne s'agit de pas d'exiger que l'équipe joue mal, bien sûr, mais on a régulièrement vu la Mannschaft se satisfaire d'être le vainqueur esthétique, "moral", l'équipe qui méritait de gagner ou une connerie de ce genre. Cf. les matches contre l'Espagne ou l'Italie, "on a mieux joué donc on peut perdre", quand l'identité de la sélection s'est construite autour de sa capacité à renverser l'histoire (la finale de 54, la finale de 74, la finale de 96, France-RFA de 82), à vaincre l'équipe qui devait gagner. Sous Low, La Mannschaft est devenue cette équipe qui devait gagner.

S'il faut être moins dogmatique : dans le jeu cela s'est traduit par un besoin de maîtriser tous les éléments d'une rencontre. Cette équipe n'a aucun plan de rechange, et pêche par orgueil en pensant pouvoir contraindre tous les adversaires à subir son jeu. La blessure de Mustafi et le match contre la France m'ont fait espérer le contraire, mais non. C'était flagrant hier encore, l'absence totale de pressing, la désorganisation défensive, jouer aussi haut et lâche face à une équipe aussi à l'aise en contre et dans les escarmouches, c'était du suicide. Mais il semble que l'Allemagne s'imagine de toute façon que son adversaire n'aura jamais la possession, qu'ils remporteront tous les duels qu'il y aura immanquablement. S'il y avait eu Di Maria, si Messi avait été un peu plus fringant (au delà de son action manquée, il a raté quelques transmissions précieuses d'avoir été à peine en retard), ça aurait pu être un massacre. (Même si la double blessure de Khedira puis de Kramer n'est certainement pas sans effet).

Dirigée par Klinsmann, la Mannschaft était un bloc-équipe curieux capable de percer des défenses regroupées par des escarmouches soudaines et des combinaisons astucieuses. Low en a fait une sous-équipe d'Espagne, comme le Bayern est devenu un sous-Barça l'année dernière -même si le retour de Klose en point de fixation trezeguesque, le jeu long de Kroos et les rush de Schürrle sont venus infléchir ce constat. Moins brillante dans sa possession, moins efficace en un contre un, moins vicieuse aussi. Et immédiatement en difficulté à chaque perte de balle. Beaucoup trop risqué, et naïf.

Ca pourrait être convaiquant sur le match d'hier, si le match c'était joué avec Khedira et/ou Kramer. Plus ou moins toutes les critiques (bloc équipe, naïveté de la défense) proviennent du fait qu'ils ont joué quasiment sans 6. Ou plutôt (Mickey) avec un 7 qui à lui tout seul avait toutes les qualités dont tu regrettes l'absence.
Ah oui le but c'est un beau débordement à l'ancienne....la différence avec l'espagne 2008/10 c'est que l'allemagne sait alterner son jeu.

(Même si la double blessure de Khedira puis de Kramer n'est certainement pas sans effet)

(Même si la double blessure de Khedira puis de Kramer n'est certainement pas sans effet)

(Même si la double blessure de Khedira puis de Kramer n'est certainement pas sans effet)

(Même si la double blessure de Khedira puis de Kramer n'est certainement pas sans effet)

[si-ma-tante-en-avait]

Ça fait écho de DJ des années 90. J'aime.

[G.bédécarrax]

oui, la double blessure de Khedira puis de Kramer n'est certainement pas sans effet réverb'

[si-ma-tante-en-avait]

Après le match, y'avait l'Arme Fatale 3 ( mais quand même un 'tit peu de avec des scènes un peu ringarde maintenant). Et devinez sur qui je tombe ? Thomas Muller

[urba]

Moi je pense que c'est GRACE à la blessure de Kramer et Kramerdira que l'Allemagne a gagné parce que Schürrle a passé le match à déséquilibrer le bloc argentin jusqu'à sa blessure

[Hyde]

Bon bah moi j'étais pas sûre d'être pour l'Argentine avant le début de la rencontre, puis j'ai vu se dessiner la une du Point "Pourquoi l'Allemagne gagne" et j'ai supporté l'Albiceleste de toutes mes forces.

[urba]

Merci pour ton support efficace

[Benedetto]

L'inexorable déclin du football brésilien

Le Brésil a atteint les demi-finales avant de couler. Sans Neymar, la Seleção a démontré qu'elle avait encore perdu en qualité par rapport aux dernières années. Jusqu'où ira la chute ? Que faut-il faire pour ressusciter le football brésilien ? Quelle piste suivre ? Une chose est sûre, la route sera longue. Très longue...

Des buts, des larmes, des buts et encore des larmes. La fin de la Coupe du monde a viré au cauchemar pour le
Brésil, qui a encaissé dix buts sur ses deux derniers matchs devant un peuple dépité, passé de l'espérance d'un titre casanier au profond désespoir de l'humiliation. Un peuple, qui, une fois passé le traumatisme, a essayé de chercher un responsable. Un comportement typiquement brésilien diront certains, humain diront d'autres. Le fait est que Fred, Scolari, Thiago Silva, la CBF et la blessure de Neymar sont autant de mots (ou maux) qui reviennent dans la bouche des locaux pour expliquer le déclin de leur équipe nationale. Tous ont leur part de responsabilité, certains plus que d'autres, et il faudra que chacun des acteurs du football brésilien assume ses erreurs pour que la Seleção retrouve son lustre d'antan. En prenant sa retraite internationale, Fred, qui était sans doute le moins fautif du lot, l'a déjà fait. Un peu par amertume envers un public qui n'a pas été tendre avec lui, certes, mais quand même. Scolari a également eu la décence de remettre sa démission auprès de la CBF. D'autres cadres de cette équipe du Brésil maudite devront suivre cette voie pour que la révolution ait réellement lieu. À commencer par les pontes du football national.

Le Brésil sur les traces de l'Europe

José Maria Marin, le président de la CBF, a d'ores et déjà admis vouloir engager un technicien étranger. José Mourinho a déjà dit non au Brésil et semblait de toute façon hors d'atteinte à cause de son salaire. Pareil pour Pep Guardiola, grand fantasme du Brésil. Une tentative de réforme, que ce virage vers l'Est de l'Atlantique? Pas vraiment. Pas du tout, même. Cela fait depuis 1986 que la confédération brésilienne de football essaye de calquer son modèle sur celui de l'Europe, persuadée que la volonté de bien jouer, de «jogar bonito», est incompatible avec la victoire, et qu'il fallait plutôt s'inspirer du modèle européen. À l'époque, cette théorie faisait sens puisque la génération Zico, Sócrates & co avait failli dans la conquête du Graal. La lose magnifique n'est pas prophète au pays du football, celui-là même qui s'endigue à présent dans une «européanisation» a priori sans issue. L'enseignement tactique prend petit à petit le pas sur l'expression technique du joueur - bien que l'absence de terrains dans les grandes villes favorise la pratique du futsal chez les plus petits - et l'on envoie de plus en plus d'entraîneurs dans le Vieux Monde afin de mieux apprendre, comme si tout était mauvais au Brésil. Ainsi, des clubs comme le
FC Porto, Lyon ou le PSV - entre autres - apportent dans le cadre de partenariats leurs connaissances en échange de joueurs prometteurs. Oui, les Brésiliens ont à apprendre de l'Europe. Notamment l'efficacité et la modernité de ses institutions. Aujourd'hui, n'importe quel footballeur peut raccrocher les crampons et commencer une formation d'entraîneur au pays de la Bossa Nova sans avoir reçu un enseignement acceptable. D'où l'absence de très grands coachs brésilien depuis plusieurs années. À part Tite et Muricy Ramalho, qui a vraiment l'étoffe d'un grand chez les Auriverdes ? Les clubs brésiliens doivent devenir de vraies institutions avec des infrastructures dignes de ce nom tout en continuant de transmettre un football créatif et joyeux. Car c'est ce qu'est le Brésil.

Une acculturation inévitable?

Un problème majeur demeure. Quand bien même la CBF redonnerait-elle une place importante à l'enseignement technique dans ses catégories de base, la Seleção pourrait-elle redevenir ce qu'elle était il y a 30 ans ? Le monde a bien changé depuis 1982, la mondialisation s'est accélérée et les modèles ne sont plus les mêmes. Quand dans les années 80, un môme voulait ressembler à Pelé, Garrincha ou Tostão, quand au début des années 90, il voulait ressembler à Zico ou Falcao, en 2014, il s'identifie à des icônes du football européen et tout ce qui les entoure, à commencer par les compétitions qu'elles disputent. L'objectif d'une jeune pousse est désormais d'exploser le plus rapidement possible dans son pays afin d'avoir l'opportunité de traverser l'Atlantique le plus rapidement possible. D'où la multiplication de joueurs comme Diego Costa ou David Luiz, à savoir des joueurs qui ont terminé leur apprentissage du football en Europe sans avoir vraiment connu le Brasileirão auparavant et qui ont donc très rapidement oublié «leur» jeu. Luis Alvaro de Oliveira Ribeiro, l'homme qui a retenu Neymar jusqu'à l'été 2013, a beau avoir essayé de lancer un courant révolutionnaire pour la rendre attirante, la Serie A ne fait rêver plus personne. L'apparition récente - et déjà révolue - dans le championnat brésilien de stars comme Seedorf, Forlán et Deco, n'a pas eu l'effet escompté. Et même si cela avait été le cas, cela ne suffirait sans doute pas. Car plus qu'un championnat, c'est la Ligue des champions qui fait le plus défaut au Brésil. Une compétition qui n'a aucun égal et surtout pas la Libertadores, la faute aux petits championnats continentaux. L'Eldorado du « garoto » se trouve donc en Europe. Et quand il finit par y aller, il lui est demandé de laisser de côté sa samba et ses grigris de favela à deux reais pour faire des millions de passes et de la mise en place tactique pendant de longues heures. Le jeu de Neymar, qui a radicalement changé en une saison, en est la preuve. Pour retrouver la voie du beau jeu, la Seleção sera peut-être hélas contrainte de se soumettre à l'Europe et ses préceptes. Une nouvelle forme de colonisation.

http://www.sofoot.com/l-inexorable-decl ... 86905.html

[si-ma-tante-en-avait]

Qu'ils remettent des shorts serrés

[Jairome]

On s'aperçoit du déclin du Brésil surtout quand on voit leurs attaquant... Fred et Jô, quoi

Le pire, c'est que j'ai essayé de trouver des attaquants de pointe mieux réputés qu'eux, j'ai eu du mal à trouver... Leandro Damiao me semble être le seul

[si-ma-tante-en-avait]

Pourquoi alors dès qu'un brésilien signe en Europe, tu entends des sommes de folie.

[Kieros]

On s'aperçoit du déclin du Brésil surtout quand on voit leurs attaquant... Fred et Jô, quoi

Le pire, c'est que j'ai essayé de trouver des attaquants de pointe mieux réputés qu'eux, j'ai eu du mal à trouver... Leandro Damiao me semble être le seul

Le meilleur c'est Diego Lopez, mais vu qu'il est devenu espagnol... C'est une partie de ce que souligne l'article : les meilleurs brésiliens sont déracinés rapidement et n'ont plus la fibre nationale. Un top joueur brésilien qui refuse la Seleçao, ça aurait été impensable il y a quelques années

[Jairome]

Diego Lopez

[urba]