Dernier représentant français en Europe, l’OM a devant lui trois montagnes à gravir, dont il est dur de hiérarchiser l’importance. Le Vélodrome n’ayant pas vu autant de football depuis longtemps, il serait dommage de ne récolter aucun fruit en fin de saison. Le choix est impossible: la Coupe de France est le chemin le plus court vers un titre qui fuit Marseille depuis quinze ans, d’autant plus accessible que beaucoup s’accordent pour voir en l’OM le meilleur club français de cette deuxième partie de saison. L’Europe est trop inscrite dans les gênes pour être négligée, et le championnat est une priorité absolue dans l’objectif gagner une place en C1 et de conserver des joueurs déjà courtisés.
Le calendrier devient critique, et l’on s’aperçoit à l’occasion que celui-ci a été prévu… pour les équipes qui ne jouent pas l’Europe. Les 24 matches théoriques prévus en 85 jours entre le 1er mars et le 24 mai font monter la fréquence à une rencontre tous les 3,5 jours. Deux par semaine, sans discontinuer, pendant trois mois. Autant dire qu’il est impossible de jouer sur les trois tableaux, et Laurent Blanc a dû penser à cet OM-Bordeaux coincé au milieu de la demi-finale de C3 lorsqu’il a laissé filer celle-ci. Mais pourquoi diable n’avoir prévu que quatre matches en septembre? Comment espérer gagner un jour une coupe d’Europe en organisant de tels embouteillages en fin de saison?
Le plus triste reste probablement que si les dirigeants devaient choisir de jouer une des deux coupes ou une place qualificative en C1, ils opteraient pour l’option qui n’offre aucun trophée, qui ne marque pas l’histoire, mais qui est indispensable pour construire dans la durée. Si ne pas aller au bout des compétitions auxquelles on participe est le meilleur moyen de développer son club, c’est que le foot est bel et bien en train de marcher sur la tête.
La ca traite de l'OM mais ca pourrait être n'importe quel autre club et je trouve que l'approche des cahiers du football dans ces qqs lignes est très bonne.
Un article simple qui cible parfaitement un problème qui n'aide en rien les clubs français à vivre sur la scène Européenne.
disons que dans les autres pays a ce stade de l'année on est en demi final de coupe et on evite les matchs de coupe débile le samedi qui impose des pauses de 14 jours a certains clubs.
Le plus fort de l'article ca reste la conclusion...
Une défaite en UEFA vs une victoire contre Lyon et Bodo et une qualification pour la phase des poules de la CL + le maintien de tous les joueurs utiles en fin de saison + le recrutement de 2 ou 3 excellents joueur.
Là, peut-être.
Problème: je suis assez con et naïf pour réussir à croire qu'on pouvait faire quelque chose en wéfa, mais j'ai mes limites.