
Los franceses me felicitaron por Elizondo
FRANCE : CIVELLI EST FIER
"Les français m'ont félicité pour Elizondo"
Le défenseur raconte que ses coéquipiers de l'OM le felicitèrent pour le travail d'Horacio.
L'histoire de Renato Civelli est belle : après 22 ans passés à Banfield, où il a progressé sous la férule de Julio Falcioni, il est parti à l'Olympique de Marseille un grand club français. Cela a tellement bien marché qu'en moins de 6 mois, il a assuré sa place de titulaire et ne pense pas à partir.
Comment vis-tu cette experience en Europe ?
Bien, Marseille est une ville très belle, très latine. Cela ressemble beaucoup à Buenos Aires. De plus, ils ont le seul public qui peut être comparé aux publics argentins, c'est très agréable.
Comment t'ont-ils reçu à Marseille ?
Quand je suis arrivé, je ne connaissais personne, mais tout s'est toujours bien passé. Je n'avais pas les mêmes relations qu'avec les personnes de Banfield, mais heureusement, j'ai rencontré Christian Gimenez, qui m'a beaucoup aidé. Maintenant ça fait 6 mois que je suis présent et je m'entend bien avec les autres joueurs. Il y a beaucoup d'étrangers et chacun s'est fait sa place.
Comment ça se passe avec les mondialistes ?
Vraiment bien. Fabien (Barthez) est assez introverti et ne parle pas beaucoup. Par contre, Frank (Ribery), est la star de l'équipe, l'idole du club. J'ai des bonnes relations avec les deux, ce sont deux grands joueurs. Clairement, il y a des différences entre les plus connus et les autres. Ils ne me prennent pas de haut, ni comme un anonyme. Il y a beaucoup de différences entre ceux qui jouent et ceux qui ne jouent pas, tant dans les relations avec tes coéquipiers qu'avec le personnel du club. Mais même, tout se passe bien.
Comment communiques-tu avec l'entraineur ?
Il y a un traducteur, même si maintenant j'essaye de me débrouiller. De plus, cela va être dur maintenant parce que je jouais avec Fréderic Dehu, qui vient d'être vendu à Levante, parce qu'il parlait espagnol, et jouer en stoppeur avec lui en libero pendant 6 mois m'a beaucoup aidé.
Comment as-tu vécu ton passage au football européen ?
Si je rentrais en Argentine, cela aurait été un échec. Donc, j'ai fait de mon mieux et je suis resté. J'étais convaincu que ça ne pouvait que bien marcher. En terme de football, il n'y a pas tant de différences, on est toujours 11 contre 11. En fait, la première fois que j'ai joué sur les terrains de River et de Boca, j'ai ressenti plus de pression. Quand je suis arrivé, j'ai pu voir qu'il n'y avait pas de différences avec le football argentin, ils lèvent des drapeaux et brulent des fumigènes. Ils veulent faire comme en Amérique du Sud.
Comment se passe ta relation avec le public ?
Les gens ont été parfaits avec moi. Ils m'ont bien senti dès le début. Je les ai bien senti dès le début. Ici, les supporters ont beaucoup de pouvoir. Ils m'ont dit "on veut que tu restes"
Comment ont-ils vécu l'expusion de Zidane ?
Nous étions en période de préparation De toute façon, ils sont moins impliqués que chez nous. Je dirais même plus, ici nous avons fait des paris et certains français voulaient que l'Italie gagne. Le football ne se vit pas en Argentine comme dans le reste du monde.
Quels ont été les répercussions de l'arbitrage de Horacion Elizondo ?
On s'est sentis fiers. On parle toujours en mal des arbitres en Argentine. Ici, les joueurs français m'ont félicité pour la performance de Elizondo. Tiens, avant de me dire qu'il avait bien arbitré, ils pensaient que du fait d'être argentin, il allait favoriser l'Italie. Mais à la fin, ils m'ont dit qu'il avait été brillant. Il faut le noter, nous disons toujours du mal de l'arbitrage argentin, et il a été extraordinaire.
Raconte moi une anecdote.
Nous devions jouer un clasico contre le PSG, et comme ils n'ont pas donné les garanties de sécurité nécessaires, les dirigeants ont décidé d'y aller avec les remplaçants. Mais comme le club était tenu par le règlement de présenter 5 joueurs professionnels, ils m'ont pris avec eux. Si nous avions perdu, rien ne se serait passé, mais nous avons tenu le 0-0 en jouant vraiment bien. Ca a été spectaculaire, je crois que c'est là que j'ai gagné ma place.