Faut dire aussi que sur les 3 dernières finales qu'on a joué (Moscou, Göteborg et St-Denis) y a à chaque fois un putain de coup du sort qui fait basculer le match en notre défaveur. A Moscou c'était la bourde incroyable de Laurent Blanc, qui n'en avait pas fait une seule auparavant sur les deux saisons qu'il avait passé à l'OM... A Göteborg, c'est ce pénalty à la dernière minute de la première période et surtout l'expulsion de Barthez. Et samedi, c'est cette erreur de Taiwo qui offre un but aux parisiens dès la 5ème minute, sans oublier la sortie de Pagis sur blessure qui n'est vraiment pas faite pour nous arranger à ce moment-là du match... Difficile de tout donner quand tu vois la roue qui tourne toujours dans le mauvais sens. Et pourtant, à Göteborg, ça avait pas été faute d'essayer car dans les tribunes, à 0-0, je pense qu'y avait vraiment pas photo entre les supporters marseillais et valencians : on les a tout simplement mis minables. Jusqu'à ce tournant de la 44ème minute qui nous a mis un énorme coup de bambou sur le tronche et qui nous paraissait profondément injuste.
Autre chose, je pense aussi que le public marseillais est quand même l'un des plus connaisseurs en France et un peu comme le dit SMTEA, les supporters sont capables de foutre une ambiance de folie dès lors qu'ils sentent que les joueurs veulent bien se remuer. Moi je me souviens que ça avait été le cas à Liverpool. Avant le but de Drogba, y a eu une grosse pression marseillaise pendant 5 minutes, avec le parcage qui s'est mis à pousser comme jamais (j'ai cru que mon cerveau allait se décrocher de ma paroi cranienne tellement c'était énorme

). Paf 5 minutes après, Didier plante. Je n'étais pas au Vél' lors du match contre La Corogne (pourquoi j'y suis pas allé !

) mais je pense que c'est la même chose qui s'est passé. Je crois qu'à Marseille on a pris conscience d'une chose, c'est que le résultat importe avant tout aux joueurs et non pas au public. Que ce sont les 11 acteurs qui portent notre maillot qui mettent le rythme. Le public peut aider à mener l'équipe vers la victoire et avoir effectivement une vraie influence positive sur l'issue de la rencontre, mais il ne peut pas la faire gagner si elle ne se bouge pas le cul. Et puis bon, le contexte fait aussi que la motivation des troupes commence à être entamé avec toutes ces années de galère, et ces quelques moments de soleil qui nous font replonger à chaque fois encore plus difficilement dans l'ombre
