Je l'ai trouvée sur un autre forum, je ne sais pas d'où elle est extraite, mais elle est édifiante de langue de bois et de mensonges :
Ligue 1 - Marseille -<span style='color:red'> Diouf: "La conquête du titre la saison prochaine" </span>
MARSEILLE, 14 oct (AFP) - Relations en interne et avec l'actionnaire,
ambitions sportives: le président de l'Olympique de Marseille Pape Diouf, en
poste depuis juin, passe en revue les dossiers de l'OM avant le choc face à
Paris, dimanche lors de la 11e journée de L1 de football.
Q: Une double confrontation contre le PSG l'an passé avait provoqué la
démission de l'entraîneur (Anigo) et du président (Bouchet). Appréhendez-vous ce
rendez-vous ?
R: "Non. La seule crainte que je puisse avoir est celle relative à tout
match de championnat, que nous devons gagner à domicile, même si je ne
sous-estime pas l'aspect spectaculaire et psychologique de ce match. En interne
en tout cas, on se prépare comme pour tout autre match."
Q: De quels garde-fous à une crise interne pensez-vous disposer ?
R: "Le climat est très différent par rapport à la saison dernière. Le feu
couvait, les deux matches (contre Paris) ont mis le feu au poudre. Là, il n'y a
pas de feu qui couve, la sérénité prévaut."
Q: Pour quelles raisons ?
R: "Tout simplement parce qu'on ne peut vivre dans la crise permanente !
L'absence de crise me paraît être une situation normale. <span style='color:red'>Et en interne, les
rôles sont bien déterminés, dans une harmonie acceptée par tous </span>."
Q: Précisément, où en sont vos relations avec le directeur général Thierry
de la Brosse ?
R: "On a exagéré sur ce point-là. Certes, ce n'est un secret pour personne
que nous ne sommes pas amis :brice: . Mais il a, tout comme moi, le sens des
responsabilités. Nous savons tous les deux faire taire nos différences et
oeuvrer pour la collectivité. Ni lui, ni moi, ne prendrons le club en otage pour
des raisons d'inimitiés personnelles ."
Q: La nomination de Pierre Dantin comme secrétaire général ne s'inscrit-elle
pas dans une volonté de pacifier cette relation ?
R: "<span style='color:red'>Le club est en pleine reconstruction, dans tous les domaines </span>. Pierre
Dantin connaît le club et tous ses acteurs. II possède une compétence dont nous
avions besoin. J'ai appelé de mes voeux son recrutement."
Q: A vous entendre, vous semblez partis pour vous installer dans la
durée...
R: "Aujourd'hui, je n'ai pas le sentiment d'être borduré, de ne pas remplir
ma fonction dans sa plénitude. J'ai le respect, la considération et même la
confiance du principal actionnaire du club (Robert Louis-Dreyfus) et de son
représentant (Louis Acariès). Je continue donc ma tâche."
Q: A propos de "RLD", comment appréhendez-vous le procès des transferts
suspects de l'OM, où il doit comparaître en mars ?
R: "Il n'est jamais aisé de commenter la chose qui va être jugée. Mais
disons que nous sommes sereins ."
Q: Que pensez-vous du travail de José Anigo, dont vous occupiez le poste
l'an passé?
R: "<span style='color:red'>José, c'est la belle surprise . Je le connaissais comme homme de terrain,
mais il s'est totalement adapté à ce nouveau rôle, inédit pour lui. Nos
relations sont au beau fixe </span>."
Q: Sur le terrain l'équipe est très inconstante. Etes-vous soucieux ?
R: "Qu'on le veuille ou non, l'Intertoto a bouleversé notre préparation. Il
n'a jamais été possible à Jean Fernandez d'élaborer une démarche stratégique
globale , même si nous avons démontré sur certaines séquences une vraie qualité
de jeu . Nous sommes en reconstruction. L'important, est que l'équipe puisse
s'exprimer totalement. Notre objectif est d'être le plus proche possible des
places d'honneur. <span style='color:red'>En fait, nous posons les bases pour chercher la conquête du
titre la saison prochaine</span> ( ou comment excuser les mauvais résultats actuels, "ce sera mieux l'an prochain vous verrez!!" ). Mais c'est passionnant de reconstruire!
Q: De part votre ancienne fonction, les joueurs vous demandent-ils
d'intervenir auprès de l'entraîneur, on pense par exemple à Habib Beye, meilleur
Marseillais l'an dernier et remplaçant aujourd'hui ?
R: "Je n'ai pas besoin d'être l'oreille des joueurs. Géographiquement,
nous sommes aussi plus éloignés, ce qui exclut qu'ils montent les escaliers pour
venir me trouver ( ça me fait marrer ça ) ! Même si, ponctuellement, je peux discuter avec eux. Mais je
n'interviens pas dans les décisions de l'entraîneur, dont c'est le rôle de faire
des choix. A Habib, j'ai simplement dit: accroche-toi!"
Q: Comment accueillez-vous les appels du pied de Djibril Cissé, répétant son
intérêt pour l'OM?
R: "Nous y sommes sensibles."
Q: A quand le nouveau stade Vélodrome?
R: "Le dossier est complexe, il est préférable de ne pas donner de date.
Mais la volonté de toutes les parties - ville, club, actionnaire principal - est
manifeste ."
Je te trouve beaucoup plus sexe ainsi que lorsque tu utilises tes
« Vous n'êtes qu'un tas de petits bourgeois de merde, sans caractère ! Votre médaille, celle qui pend à votre cou, vous pouvez la jeter à la poubelle. Ce n'était pas ça qui m'intéressait ».
Louis Acariès : «En croisade pour Robert Louis-Dreyfus»
Propos recueillis par Blaise de Chabalier
Le Figaro
L'ancien boxeur, représentant de Robert Louis-Dreyfus à l'OM depuis novembre 2004, évoque le match de ce soir au Vélodrome et tire un premier bilan de son action.
LE FIGARO. – Comment abordez-vous la réception de Paris au Vélodrome ce soir ?
Louis ACARIÈS. – Si nous gagnons, bien sûr ce serait formidable. D'autant plus que cela mettrait un terme à neuf rencontres sans victoire de l'OM face à Paris. Mais attention, si nous ne nous imposons pas, eh bien ce sera pour une prochaine fois. Ce n'est pas pour cela que l'on doit tout casser ! Cette rencontre doit être une fête, celle du jeu.
Au-delà de cet OM-PSG, quel premier bilan tirez-vous depuis votre arrivée à l'OM il y a bientôt un an ?
D'abord, je tiens à rappeler que je suis venu à l'OM par amitié pour Robert Louis-Dreyfus. Je n'ai accepté aucune offre de sa part. C'est moi qui suis parti en croisade pour mon ami, et il a accepté que je le fasse. Quand je suis arrivé à Marseille, en novembre 2004, l'entraîneur José Anigo avait démissionné et le président Christophe Bouchet n'allait pas tarder à le faire. La crise était si forte que la seule chose que Robert pouvait faire était de venir redresser lui-même la situation. Or il n'avait pas le temps. Je suis donc devenu l'oeil de Robert, comme il l'a dit lui-même. J'agis bénévolement. Et, si je n'ai pas de bureau au siège du club, je peux rentrer à tout moment dans les locaux de la Commanderie pour surveiller si tout se passe bien. J'avais comme première mission de nommer un président, or, depuis juin, Pape Diouf est président et José Anigo est directeur sportif.
Comment avez-vous réussi à surmonter les tensions quand, dans un premier temps, Pape Diouf disait ne pas avoir à vous rendre de comptes ?
Au départ, nous ne nous connaissions pas. Mais désormais les choses sont très claires. L'époque où les présidents de l'OM se prenaient pour des petits Napoléons est révolue. Pape a beaucoup d'expérience dans le football, et je peux vous dire que, moi qui n'étais pas un expert du ballon, je bénéficie avec lui d'un excellent professeur.
N'est-ce pas surprenant d'avoir gardé Pape Diouf, l'ancien manager général de Christophe Bouchet, et fait revenir José Anigo ?
J'ai agi ainsi dans un souci de stabilité. Même si Pape et José ont connu l'échec avec Christophe Bouchet, j'ai décidé de leur donner une nouvelle chance. Pape a grandi à Marseille, et il a fait la preuve de ses compétences, notamment quand il était agent de joueurs. Quant à l'ancien entraîneur José Anigo, il revient à un poste où on ne l'attendait pas. Il est mon ami, et il est pratiquement né dans ce club. Je souligne que, malgré ce que certains craignaient, Pape et José réussissent à s'entendre. Ils m'ont donné leur parole d'homme qu'ils travailleraient ensemble. Depuis, il n'y a pas eu de débordement. J'ai eu le même souci de stabilité en début de saison, quand nous étions derniers du championnat, et sans aucune victoire après cinq journées. Au lieu de tout chambouler comme cela se faisait depuis des années à Marseille, l'entraîneur Jean Fernande est resté en place. Puis nos résultats se sont améliorés.
La stabilité semble très fragile, notamment à cause de la forte mésentente entre Pape Diouf et le directeur général, Thierry de La Brosse, homme d'affaires chargé du budget, ami de Robert Louis-Dreyfus, nommé en février dernier...
Ces conflits font désormais partie du passé. Mais il est vrai que les tensions ont été vives et qu'à plusieurs reprises Pape Diouf a voulu démissionner. Mais, à chaque fois, j'ai réussi à le convaincre de rester.
Pourquoi avoir nommé Pierre Dantin secrétaire général la semaine passée ? Pourquoi multiplier les dirigeants ?
Ecoutez, nous avons une équipe de onze joueurs avec un banc de remplaçants. Eh bien, pour l'équipe dirigeante, j'ai aussi besoin d'avoir des remplaçants. Si le président me claquait dans les doigts, alors je dois pouvoir le remplacer. Pierre Dantin est un universitaire de 41 ans qui va assurer un lien entre Pape Diouf et Thierry de la Brosse.
Que dites-vous à Robert Louis-Dreyfus pour lui remonter le moral, lui qui a injecté près de 200 millions d'euros à l'OM depuis 1996, sans rien gagner, si ce n'est un renvoi en correctionnelle à propos de transferts suspects entre 1997 et 1999 ?
Je dis à Robert qu'il a perdu quelques rounds, mais pas le combat. Quant à moi, j'aurai terminé ma croisade quand l'OM sera définitivement stabilisé. Alors je pourrai partir. Pour ce qui concerne l'affaire judiciaire, je dis simplement que Robert est au-dessus de tout soupçon...
nicom tu voulais qu'il dise quoi diouf? que de la brosse est un gros connard, anigo un abruti et que l'om est en plein boom et sûr de gagner le championnat?
La crise était si forte que la seule chose que Robert pouvait faire était de venir redresser lui-même la situation. Or il n'avait pas le temps. Je suis donc devenu l'oeil de Robert
...je peux vous dire que, moi qui n'étais pas un expert du ballon...
:neutre:
Pourquoi multiplier les dirigeants ?
Ecoutez, nous avons une équipe de onze joueurs avec un banc de remplaçants. Eh bien, pour l'équipe dirigeante, j'ai aussi besoin d'avoir des remplaçants. Si le président me claquait dans les doigts, alors je dois pouvoir le remplacer.
Que dites-vous à Robert Louis-Dreyfus pour lui remonter le moral, lui qui a injecté près de 200 millions d'euros à l'OM depuis 1996, sans rien gagner, si ce n'est un renvoi en correctionnelle à propos de transferts suspects entre 1997 et 1999 ?
Je dis à Robert qu'il a perdu quelques rounds, mais pas le combat.
:cry2:
La bave de crapaud n'atteint pas le blanc de poulet
<!--QuoteBegin-pachakuti+Oct 15 2005, 03:04 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (pachakuti @ Oct 15 2005, 03:04 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> nicom tu voulais qu'il dise quoi diouf? que de la brosse est un gros connard [/quote]
C'est qui La Brosse ?
<!--QuoteBegin-Jules+Oct 15 2005, 05:26 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (Jules @ Oct 15 2005, 05:26 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> Non. [/quote]
Tu t'es enfin décidé de venir voir un autre match que OM - P
Totor m'a demandé de passer un peu plus tôt pour vous montrer comment jouer à PES Je prendrai les New-York Metrostars, histoire d'équilibrer les débats !
La bave de crapaud n'atteint pas le blanc de poulet
<!--QuoteBegin-si-ma-tante-en-avait+Oct 15 2005, 06:35 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (si-ma-tante-en-avait @ Oct 15 2005, 06:35 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin-->A quelle heure j'arrive deja ???[/quote]
Disons aux alentours de 23H30-Minuit, quand tout le monde sera parti
Marcelow ! :brice:
Oh les deux zouaves, z'allez pas me chambrer paske ce jeu à la con est pas encore au point nan ? On réglera ça dans quelques temps, lorsque les choix tactiques et la qualité de l'effectif seront réellement pris en compte ! :oyé:
La bave de crapaud n'atteint pas le blanc de poulet
"ROBERT LOUIS-DREYFUS n’en est
pas revenu. Dernièrement, Louis
Acariès a emmené pour la première
fois son ami – et actionnaire majoritaire
de l’OM – sur les lieux de son
enfance. RLD a dû lever haut les yeux
pour apercevoir les lumières de
l’appartement où la famille Acariès
avait été « parquée, comme tous nos
voisins, eux aussi rapatriés d’Algérie
» (dixit Louis), au dernier étage
d’une tour de la cité de la Rose, en
périphérie de Marseille. Un appartement
qu’occupe toujours Marie Acariès,
quatre-vingt-quatre ans : « Elle
n’a jamais voulu bouger, sourit son
fils. La Rose est un endroit à risques,
mais ma mère y est heureuse. Elle vit
dans les escaliers, avec ses copines.
Robert n’imaginait pas que je puisse
sortir d’un endroit comme celui-là. »
À Marseille, personne n’a vraiment
compris comment un entrepreneur
deson calibre a puaccorder à ce point
sa confiance à un ancien boxeur issu
des quartiers nord. Chassés d’Algérie
par la guerre d’indépendance, les
Acariès ont posé leurs cartons à la
Rose en 1962, non sans un détour par
Sarcelles, en banlieue parisienne, où
il faisait trop froid à leur goût. Louis a
alors huit ans. C’est un bon footballeur,
gardien ou avant-centre, « les
deux postes de fada », dit-il. Il signe
sa première licence au Rouet, puis
rejoint le club de la Rose, avec lequel
il foule la pelouse du Vélodrome, en
lever de rideau d’un OM-Sochaux.
« J’ai même été sélectionné en
minimes du Sud-Est », affirme-t-il.
Mais s’il rêve d’imiter Jean-Paul
Escale, le gardien de l’OM des
années 60, son idole s’appelle Jean-
Pierre Di Stefano, le grand boxeur
marseillais de l’époque : « Jeme battais
comme un chiffonnier, et la boxe
correspondait bien mieux à ma
nature que le ballon. À force d’insister,
mon frère Michel a fini par
m’y inscrire, en cachette de mon
père. » (1)
Celui-ci finira pas le démasquer en
tombant sur son nom dans un article
du Provençal. Le destin de Louis Acariès
est quelque part écrit. Il
s’entraîne au Ring Olympique de
Marseille-Aubagne, dans la salle de
Jean et Gilbert Molina, à Saint-Marcel,
à deux minutes de la Commanderie,
qui deviendra bien plus tard le
centre d’entraînement de l’OM.
Ses photos – on l’y voit notamment
avec Frank Sinatra – y tapissent toujours
les murs. Très vite en effet, le
boxeur Acariès devient l’attraction
locale. Quand il va mettre les gants
au gymnase de la Belle de Mai, il
draine dans son sillage les caïds du
milieumarseillais, les Gaétan Zampa
ou Francis Le Belge. « Quand mon
père s’en est aperçu, il a pris peur,
raconte-t-il. Il ne voulait pas que je
tombe entre leurs mains. Il pensait
que j’allais mal tourner et il m’a
envoyé à Paris. »
Dans la capitale, Louis Acariès va
régner sur la boxe. D’abord comme le
champion français le plus important
de sa génération, puis comme organisateur,
avec son frère Michel.
« Après trente années sabbatiques
», selon ce dernier, voilà donc
ce Marseillais de retour à Marseille,
au chevet de l’OM, par la volonté de
Robert Louis-Dreyfus, dont il est
devenu le confident depuis juin 1998
et leur rencontre fortuite, lors d’une
réception sur les Champs-Élysées, en
pleine Coupe du monde. « Robert a
très vite été fasciné par Louis,
remarque un proche commun. Pour
une fois, quelqu’un s’intéressait à lui,
et pas à son argent. »
LorsqueRLD tombetrèsmalade, Acariès
est toujours là. « Pendant des
années, remarque-t-il, Robert m’a
tanné avec l’OM. Il ymettait des gens
en place et ça ne marchait jamais.
Cela le rendait malheureux. Il voulait
m’envoyer là-bas,mais la seule chose
qui le touchait et qui ne me concernait
pas, c’était l’OM. Jusqu’au jour
où la moutarde m’est montée au
nez… »
C’était en novembre 2004. Pour remplacer
Christophe Bouchet à la présidence,
RLD choisit l’universitaire
Pierre Dantin (2). Acariès donne sa
version de l’épisode : « Avec ou sans
Bouchet, le clan Bouchet faisait la loi
et ne voulait pas de Dantin. Robert ne
savait plus quoi faire. Je lui ai dit :
“ Tu es le patron, tu as mis 200 millions
d’euros à l’OM, et tu ne peux
même pas imposer qui tu veux chez
toi ? Alors, cette fois, laisse-moi
faire… ” Ce qui se passait était surréaliste
: quand Robert débarquait à
l’OM, certains employés du club tournaient
la tête pourne pas lui dire bonjour
! »
Voilà donc comment l’OM s’est doté
d’un boss « bis », expédié enmission
d’« audit » par le (vrai) boss, trop
occupé par ailleurs. Louis Acariès
n’oubliera pas de si tôt ses premiers
pas rueNegresco, le siège duclub. Un
haut dignitaire du moment l’y reçoit
les pieds sur la table, cigare au bec et,
en guise de bienvenue, lui
lâche : « Tu sais, ton ami, il
va avoir des ennuis. » Allusion,
bien entendu, au procès
des comptes de l’OM
prévu à partir du 13 mars
prochain.
L’arrivée du boxeur suscite
tous les sarcasmes. Nommé
depuis président par… Acariès,
Pape Diouf, fidèle de
Bouchet, s’amuse encore d’une anecdote.
Louis Acariès lui annonce qu’il
va licencier Laurent Carenzo, le responsable
de la communication.
« Pourquoi ? demande Diouf.
– Parce que, dans mon dos, il rigole
de moi, se justifie Acariès.
– Alors, vire-moi aussi. J’ai aussi
rigolé en apprenant ta venue.
– Mais, toi, tu as les c…deme ledire
en face », répond le nouvel homme
fort de l’OM.
Onze mois plus tard, Pape Diouf
avoue qu’il a changé d’avis sur Louis
Acariès : « Au fil du temps, j’ai découvert
quelqu’un qui, comme moi,
appelle un chat un chat. Quelqu’un
qui ne sort pas de l’ENA mais qui possède
une intelligence instinctive et
qui m’a séduit par son bon sens, sa
capacité à parler vrai. Robert Louis-
Dreyfus a une réelle affection pour
lui. Mais Louis est le seul à lui tenir
tête et à lui apporter la contradiction.
Sa présence est désormais acceptée.
On peut même parler de réussite. À
Marseille, il faut un brin de folie et,
lui, il l’a. »
Le président ne voit qu’une limite au
représentant de l’actionnaire : « Son
téléphone est ouvert 24 heures sur
24. Il parle à beaucoupde monde, et il
lui reste à se prémunir contre les
mauvais conseilleurs. »
De fait, Louis Acariès n’arrête pas de
jouer avec ses deux portables qui ne
se taisent que lorsqu’il dort, rarement
avant 2 heures du matin. Il règle dix
problèmes à la fois, du plus futile à la
vie même de l’équipe. Ses interlocuteurs
sont multiples et variés. Il a
ligne ouverte avec RLD et Pape Diouf
– l’opposant de naguère qu’il appelle
maintenant « (s)on Papou » – mais
aussi avec Jean Fernandez, l’entraîneur,
ouBernard Tapie, lequel lui a en
quelque sorte donné sa caution
morale en ne cessant d’affirmer que
« l’OM est sur la bonne voie »…
Louis Acariès se flatte de l’atmosphère
sereine qui se serait installée
dans le club le plus instable de
France. « J’ai vu les flics, les voyous,
et, quand on a été 20e et dernier
(après cinq journées de L 1), personne
n’a bougé… » Un étrange
consensus , indispensable, à
l’entendre, à la tranquillité de l’OM :
« On est à Marseille, pas à Lens ou à
Sochaux. » Acariès n’élude d’ailleurs
pas les questions sur sa réputation,
qu’il sait sulfureuse : « Moi, j’entretiens
des relations partout. Avec le
chef de l’État (Jacques Chirac), qui fut
l’un demes grands supporters quand
je boxais, mais aussi dans les cités,
mon seul univers pendant longtemps.
Avec les grands hommes
d’affaires comme avec les voyous,
que je connais sans jamais avoir franchi
la ligne jaune. Ceux qui le savent
parfaitement, ce sont les flics. Ils
connaissent tout de moi. Depuis
l’affaire de la pharmacie (3), je suis
sur écoute permanente… »
Louis Acariès n’a pas de bureau à la
Commanderie (« Pour quoi faire ? »)
et il n’y passe qu’épisodiquement.
Mais, quand, en claudiquant – il a été
victime en juillet de la rupture d’un
tendon d’Achille… en jouant aux
boules –, il pousse les portes, c’est le
tapis rouge qui se déroule. Il ne se
gêne pas pour interrompre les réunions
en cours. Et ce qu’il voit le
réjouit : « Ça travaille maintenant à
l’OM ! Et regardes Anigo
(le directeur sportif) et
Diouf ! Il paraît qu’ils
allaient se tuer. Maintenant,
on croirait presque
deux frères. »
À la Commanderie, il
embrasse, plaisante,
rigole et, la veille d’OMPSG,
personne n’osait
contredire sa banalisation
de l’événement : « Si on
gagne, formidable ! Si on
perd, on réessaiera la prochaine fois,
hein ? » Commentaire d’un journaliste
marseillais interloqué : « Quelqu’un
qui affirme que perdre contre
le PSG n’est pas grave, je n’avais
jamais entendu ça à l’OM… »
On attendait d’un boxeur qu’il cogne
tous azimuts. Au lieu de quoi Acariès
a choisi la méthode douce, la persuasion,
sans l’obsession du résultat
immédiat, sans même prêter attention
aux pétitions qui, en début
d’année, réclamaient son départ.
« En réalité, il a horreur du conflit »,
remarque l’un de ses inconditionnels
en place, qui le trouve « très fort ».
Assez fort pour dédramatiser, à sa
manière, le sort de l’entraîneur, en
soufflant simultanément le chaud et
le froid : « Quand ça ne marchait pas
trop, j’ai dit à Jeannot (Fernandez) :
« Peut-être qu’un jour on devra
changer. Mais je te garderai quand
même près de moi. Jeannot, il est
très bien, non ? »
Au terme de l’ébouriffante finale
retour de la Coupe Intertoto contre
La Corogne (5-1), « Jeannot », très
ému, se tourna vers le patron pour
mimer des gestes de boxeur. À lamitemps,
face à la situation très compromise
(1-1 après le 0-2 de l’aller),
Louis Acariès s’était en effet adressé
aux joueurs en ces termes : « Les
gars, on est largement menés aux
points. Maintenant, il faut gagner
par K.-O. » Il fut évidemment très
heureux de son effet.
Il adore partager l’intimité du vestiaire
et penser que l’ancien grand
sportif qu’il est peut y avoir une
influence positive. « Je lui ai quand
même conseillé d’y parler le moins
possible », glisse Pape Diouf.
En tous les cas, il n’est plus question
d’audit. Louis Acariès est à l’OM et il
y restera, « tant que Robert le jugera
utile ». Donc, sans doute pour un
long moment encore.
Muriel, son épouse, en a marre de
l’hôtel et cherche une maison à louer
à Marseille. Mais, ce soir, Louis ne
sera pas à Moscou.Àlamême heure,
il fera son deuxième boulot, salle
Saint-Marcel, auprès de Brahim
Asloum, qu’il entraîne depuis cinq
ans et qui prépare son Championnat
WBAdes mouche contre le Vénézuélien
Lorenzo Parra, le 5 décembre à
Paris. La boxe lui sert aussi à relativiser
: « Quand, pour faire ta place, tu
as eu affaire à Don King et à Bob
Arum (les deux principaux promoteurs
de boxe au monde), franchement,
le foot, c’est presque
facile… »
JEAN-MICHEL ROUET
(1) Michel Acariès père est décédé en
1987.
(2) Pierre Dantin est aujourd’hui secrétaire
général de l’OM.
(3) Louis Acariès a été entenduau mois de
juin dans le cadre d’une affaire présumée
de dopage dans le milieu des courses hippiques
et de la boxe.
Ses interlocuteurs
sont multiples et variés. Il a
ligne ouverte avec RLD et Pape Diouf
– l’opposant de naguère qu’il appelle
maintenant « (s)on Papou » – mais
aussi avec Jean Fernandez, l’entraîneur,
ou <span style='color:red'>Bernard Tapie</span> , lequel lui a en
quelque sorte donné sa caution
morale en ne cessant d’affirmer que
« l’OM est sur la bonne voie »…
Ce que je dis depuis des mois...Acariès et Tapie sont potes depuis longtemps ...Nanard a un droit de regard sur ce qui se passe à l'OM
Moi je dis qu'y font des trucs dans le dos d'Anigo Papounet et Acarièsse
"Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille".
<!--QuoteBegin-nicom93+Oct 20 2005, 02:59 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (nicom93 @ Oct 20 2005, 02:59 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> Ses interlocuteurs
sont multiples et variés. Il a
ligne ouverte avec RLD et Pape Diouf
– l’opposant de naguère qu’il appelle
maintenant « (s)on Papou » – mais
aussi avec Jean Fernandez, l’entraîneur,
ou <span style='color:red'>Bernard Tapie</span> , lequel lui a en
quelque sorte donné sa caution
morale en ne cessant d’affirmer que
« l’OM est sur la bonne voie »…
Ce que je dis depuis des mois...Acariès et Tapie sont potes depuis longtemps ...Nanard a un droit de regard sur ce qui se passe à l'OM [/quote]