Alors bien? Pas bien? Tu kiffes ou pas? Laches tes comms sur Jeannot

Moi je dirai juste que Metz a joué la saison en 4-3-3 et que j'aime bien ce style d'équipe, un peu comme ont joué Lyon et Auxerre cette année.

Je crois qu'on a officiellement notre nouveau coach...Metz : Molinari laissera partir Fernandez à Marseille
03 juin 2005 - 19 h 20 -
Le président du FC Metz Carlo Molinari laissera partir à l'Olympique Marseille son entraîneur Jean Fernandez. Il a déclaré vendredi 3 juin à France Bleue Lorraine Nord qu'il « n'est jamais bon d'obliger quelqu'un à aller au bout de son engagement. »
« On ne s'attendait pas du tout à ce départ », a déclaré Carlo Molinari.<span style='color:red'> « Je lui ai posé la question de savoir s'il se voyait rester. Il m'a dit « non, ça me paraît difficile.</span> » Je ne dis pas qu'il faut tourner la page mais malheureusement il faut en ouvrir une autre. »
Jean, Fernandez est le favori au poste d’entraîneur de l’OM. Pape Diouf a indiqué sur le site de l’OM que Fernandez était « en pole position » pour succéder à Philippe Troussier. « C’est un garçon que je connais, qui a de la qualité et de la compétence et qui, de surcroît, m’honore de son amitié. C’est évidemment un nom auquel nous pensons très fortement mais il y a toujours des obstacles qui peuvent se dresser surtout s’agissant d’un entraîneur qui est déjà en poste, à Metz. Mais j’ai bon espoir que cela avance rapidement, il y a Jean Fernandez qui est en pole position mais aussi deux, trois garçons auxquels nous pensons. »
ODLB avec AFP
On ne prend pas Lacombe?Restera donc à lui trouver un successeur, et une liste de trois noms se dégage: Guy Lacombe, Raynald Denoueix, mais surtout Joël Muller qui a déjà occupé le poste durant 11 ans de 1989 à 2000. Sans s'épancher sur ses reflexions, Carlo Molinari s'est contenté de définir le profil idéal de son prochain entraîneur.
Fernandez: "Je pars parce que c'est l'OM"
Rupture consommée: après trois ans de vie commune, Jean Fernandez quitte Metz. Son départ annonce une signature à Marseille. "Je suis né là-bas", dit-il.
La réponse est tombée. Avec le résultat que l'on imaginait. Hier matin, Carlo Molinari et Jean Fernandez se sont enfermés à double tour. Pour une explication en tête à tête que le président de Metz avait lui-même initiée en décrochant le téléphone dès l'aube. "Je l'ai appelé pour clarifier la situation. A partir du moment où il a souhaité que l'on se rencontre, j'ai su que ce n'était pas pour m'annoncer son intention de rester.> Effectivement, l'Olympique de Marseille a eu raison de la dernière des quatre années contractuelles de Jean Fernandez en Lorraine. Depuis la nomination de José Anigo, la veille, au poste de directeur sportif de l'OM, l'affaire semblait pliée. Le nom de Jean Fernandez n'avait pas attendu cette promotion pour circuler sur les ponts du paquebot phocéen. Encore fallait-il connaître clairement (officiellement) les motivations du principal intéressé. Sans coup de théâtre, elles le portent vers le club de son coeur.
"Je suis né là-bas>, dit aujourd'hui Jean Fernandez. Qui complète: "Depuis trois ans, à chaque fin de saison, j'ai reçu des propositions émanant de l'étranger ou de clubs de Ligue 1. J'ai toujours refusé, je n'ai écouté personne. Cette fois, je pars parce que c'est l'OM. Seul Marseille pouvait me faire bouger.> On évitera le pathos. Mais on ne taira pas l'émotion qui ceint la fin de l'aventure. "Avec le sentiment d'avoir rempli la mission que l'on s'était fixée.> Pour avoir tenu un rôle central dans le redressement d'un édifice victime des incidences de la relégation en 2002, Jean Fernandez héritera avec le temps des honneurs du panthéon local. Il a gagné la Ligue 1 dès l'année suivante, ne l'a plus quittée ensuite. La manoeuvre d'approche de l'OM ébauche "une reconnaissance du travail fourni. Cette opportunité, je la partage avec tous ceux que j'ai côtoyés ici, ceux qui m'ont soutenu dans les périodes difficiles.>
En retrouvant un fauteuil conquis entre juillet et novembre 1992, Jean Fernandez négocie un virage symbolique. Avec la part de danger qui escorte la conquête d'un mythe sans égal dans l'Hexagone. Marseille? "Un projet sportif exaltant, l'envie de jouer les premiers rôles en championnat. Pas l'appât de l'argent ou l'habit de mercenaire.> Vu du banc, un Himalaya. Face auquel Carlo Molinari n'avait pas d'autre alternative que d'attribuer un bon de sortie. En contrepartie, le président de Metz sollicite une rétribution financière à la hauteur de la perte enregistrée et s'oppose à l'éclatement du staff technique (lire ci-dessous). "Je comprends que Jean Fernandez réponde favorablement à une telle sollicitation, convient-il. Je souhaite simplement que soit respectée la légitimité de nos demandes.> A l'évidence, la tentation du bras de fer a été contournée. Carlo Molinari n'a-t-il pas esquissé le portrait du prochain arrivant en fonction des données professionnelles et humaines inséparables du chapitre qui se referme? Un déchirement sans déchirure. Les standards du genre vont s'en trouver bousculés. Sur le billet d'adieu, Jean Fernandez griffonnera quelques mots: "Le plaisir d'avoir découvert une ville, une région et un club. J'étais arrivé avec des préjugés. Ils ont été balayés. Je peux le dire: j'ai l'impression de vivre à Metz depuis vingt ans." Tournez la page...
Pierre THÉOBALD.