Diouf Bientot à La Porte? L'equipe
- butterfly15
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 26057
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
- Contact :
Foot - L1 - OM : Acariès :«Le patron, c'est RLD»
Suite aux récentes déclarations de Pape Diouf, le président du directoir de l'Olympique de Marseille, Louis Acariès, représentant de Robert-Louis Dreyfus, n'a pas l'intention d'alimenter la polémique. Mais dans un entretien aux quotidiens l'Equipe et La Provence, il a tenu a affirmé haut et fort que le vrai patron de l'OM, n'était pas Pape Diouf mais bien RLD.
Le président du directoire Pape Diouf «a dit ne devoir rendre des comptes à personne (...) mais s'il est effectivement le patron du sportif il est avant tout un salarié du club parmi les autres, le patron, le vrai patron c'est avant tout Robert Louis-Dreyfus», a souligné l'ancien boxeur. Pape Diouf avait notamment déclaré à propos d'Acariès que celui-ci avait sa «sympathie amicale». «Mais je n'ai aucun compte à lui rendre», avait ajouté Diouf.
«Pape maîtrise l'art de parler comme personne, mais le plus important c'est d'avoir des résultats», a ajouté Louis Acariès. «Mon objectif prioritaire est de remettre les gens à leur place. Concernant Pape Diouf, je ne suis pas pour l'attaquer mais je veux seulement qu'il parle moins et qu'il agisse plus», a-t-il commenté.
Louis Acariès n'a pas manqué non plus de régler quelques comptes avec Christophe Bouchet qui ne serait pas spécialement bien comporté avec lui. «Quand je suis arrivé au club en novembre, il n'y avait plus d'entraîneur et plus de président. A ma grande surprise, j'ai vu Bouchet dans les bureaux, les deux pieds sur la table et un cigare à la bouche. J'ai vu une tête qui n'était pas forcément accueillante. Il n'a pas été très aimable et a eu notamment des propos très déplacés vis-à-vis de Robert-Louis Dreyfus». L'ancien président du club marseillais n'apprécie visiblement pas la manière de fonctionner de l'ancien boxeur.
«Il a notamment dit que je l'avais menacé. J'aurais fait ça, moi ? Vous savez comment il s'est comporté, lui ? Il y a quelques semaines, j'ai assisté au match de l'OM à Toulouse (3-1) avec la maman de Barthez, sa soeur, ma femme et des amis supporters. Quelques jours plus tard, j'apprends que Bouchet m'a traité de "voyou" et a dit au président toulousain Olivier Sadra, qui est son ami, que j'étais venu avec dix mecs pas très propres sur eux. C'est faux et cela ne me plaît pas du tout», a rapporté Acariès.
Interrogé à propos de «l'affaire Barthez», Louis Acariès a estimé que «c'est au début, au Maroc, qu'elle aurait du être mieux gérée». Quant à savoir si l'OM ne risquait pas d'«exploser» dans la situation actuelle, il a répondu «normalement non, mais à Marseille on ne sait jamais». «RLD n'est pas très content», a-t-il conclu.
Suite aux récentes déclarations de Pape Diouf, le président du directoir de l'Olympique de Marseille, Louis Acariès, représentant de Robert-Louis Dreyfus, n'a pas l'intention d'alimenter la polémique. Mais dans un entretien aux quotidiens l'Equipe et La Provence, il a tenu a affirmé haut et fort que le vrai patron de l'OM, n'était pas Pape Diouf mais bien RLD.
Le président du directoire Pape Diouf «a dit ne devoir rendre des comptes à personne (...) mais s'il est effectivement le patron du sportif il est avant tout un salarié du club parmi les autres, le patron, le vrai patron c'est avant tout Robert Louis-Dreyfus», a souligné l'ancien boxeur. Pape Diouf avait notamment déclaré à propos d'Acariès que celui-ci avait sa «sympathie amicale». «Mais je n'ai aucun compte à lui rendre», avait ajouté Diouf.
«Pape maîtrise l'art de parler comme personne, mais le plus important c'est d'avoir des résultats», a ajouté Louis Acariès. «Mon objectif prioritaire est de remettre les gens à leur place. Concernant Pape Diouf, je ne suis pas pour l'attaquer mais je veux seulement qu'il parle moins et qu'il agisse plus», a-t-il commenté.
Louis Acariès n'a pas manqué non plus de régler quelques comptes avec Christophe Bouchet qui ne serait pas spécialement bien comporté avec lui. «Quand je suis arrivé au club en novembre, il n'y avait plus d'entraîneur et plus de président. A ma grande surprise, j'ai vu Bouchet dans les bureaux, les deux pieds sur la table et un cigare à la bouche. J'ai vu une tête qui n'était pas forcément accueillante. Il n'a pas été très aimable et a eu notamment des propos très déplacés vis-à-vis de Robert-Louis Dreyfus». L'ancien président du club marseillais n'apprécie visiblement pas la manière de fonctionner de l'ancien boxeur.
«Il a notamment dit que je l'avais menacé. J'aurais fait ça, moi ? Vous savez comment il s'est comporté, lui ? Il y a quelques semaines, j'ai assisté au match de l'OM à Toulouse (3-1) avec la maman de Barthez, sa soeur, ma femme et des amis supporters. Quelques jours plus tard, j'apprends que Bouchet m'a traité de "voyou" et a dit au président toulousain Olivier Sadra, qui est son ami, que j'étais venu avec dix mecs pas très propres sur eux. C'est faux et cela ne me plaît pas du tout», a rapporté Acariès.
Interrogé à propos de «l'affaire Barthez», Louis Acariès a estimé que «c'est au début, au Maroc, qu'elle aurait du être mieux gérée». Quant à savoir si l'OM ne risquait pas d'«exploser» dans la situation actuelle, il a répondu «normalement non, mais à Marseille on ne sait jamais». «RLD n'est pas très content», a-t-il conclu.





- Jairome
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 19691
- Enregistré le : sam. janv. 05, 2002 11:25
- Localisation : In Uranus
- Ksix
- Flamini : tu postes comme un fou mais on sait que tu cherches un autre forum
- Messages : 5499
- Enregistré le : jeu. oct. 07, 2004 15:34
- Contact :
- Franck Drebin
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
- Messages : 2236
- Enregistré le : mer. févr. 11, 2004 21:26
- Localisation : avec ta femme
- Franck Drebin
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
- Messages : 2236
- Enregistré le : mer. févr. 11, 2004 21:26
- Localisation : avec ta femme
- butterfly15
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 26057
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
- Contact :
La Provence
"LE PATRON, C'EST LOUIS-DREYFUS"
A la suite des déclarations de Pape Diouf voici une semaine, Louis Acariès sort de son silence pour rappeler que RLD reste le seul maître à bord.
Des résultats sportifs en chute libre, des tensions apparues un peu partout au sein du club ont officiellement conduit Louis Acariès, désigné censeur par Robert Louis-Dreyfus en novembre dernier, à "monter de nouveau au créneau" ces jours-ci. Sa mission ? Remettre de l'ordre dans la maison olympienne.
En souhaitant réaffirmer ses prérogatives et clarifler publiquement son domaine de compétences, voici une semaine, Pape Diouf a paradoxalement jeté le trouble au sommet de l'édifice olympien où on apprécie de moins en moins l'attitude d'un manager sportif tout sauf malléable comme l'a justement souligné l'intéressé.
Dans l'entretien accordé à "La Provence des Sports", Louis Acariès dit vouloir "remettre les gens à leur place". Pape Diouf est dans sa ligne de visée, on l'aura compris. L'objectif du censeur, relais de RLD, consiste à redresser la situation sportive qui a pu se déliter avec le flou régnant au sein de l'équipe dirigeante.
- Sa nomination en novembre
"Je n'étais pas le bienvenu"
Fin novembre, Robert Louis-Dreyfus vous a confié une mission de censeur au sein du club. Pouvez-vous nous dire en quoi consiste clairement cette fonction et comment avez-vous mené ladite mission ?
"C'est simple, Robert - qui ne peut pas être présent aussi souvent qu'il le souhaite au club - m'a demandé d'observer, de jauger la situation sur place et de lui faire un rapport. Je suis son relais en quelque sorte. Il veut savoir ce qu'il se passe vraiment à l'intérieur pour apporter les retouches nécessaires et assurer ainsi le meilleur fonctionnement possible.
"Maintenant, je ne vous cache pas que mon arrivée fut plutôt délicate. Si j'ai été nommé, c'est parce qu'il n'y avait plus de président (Christophe Bouchet ayant démissionné quelque jours plus tôt, ndlr); or, qui je vois au siège ? Christophe Bouchet ! Je peux vous dire que j'ai été reçu sèchement; je n'étais pas le bienvenu. Bouchet n'était plus le président. Mais il était toujours là ! Cela voulait bien dire qu'il n'en faisait qu'à sa tête et que le club échappait, alors, à Robert Louis-Dreyfus. "J'ai donc rencontré Pape Diouf, le directeur sportif en poste, et je lui ai dit que Bouchet devait naturellement partir. A ce moment-là, je sentais, là aussi, des a priori de sa part à mon égard; Pape me reprochait, peut-être, mon inexpérience en matière de football; d'ailleurs, ma nomination a fait rigoler tout le monde (sic). Néanmoins, au fur et à mesure, ça s'est arrangé entre nous deux ; on s'est apprécié."
- Les premiers dossiers
"Le départ de l'équipe Bouchet était inéluctable pour repartir sur d'autres bases"
Régler le départ de Christophe Bouchet a été votre premier dossier. Quelles auront été vos autres priorités par la suite ?
"Il y a eu dans la foulée le dossier Lizarazu. Alors là, je ne comprenais pas : on avait affaire à un champion du monde, un joueur respecté et respectable, qui ne parlait plus à personne (le défenseur était surtout en froid avec Philippe Troussier qui n'avait pas hésité à l'écarter à son arrivée, ndlr). Il y avait donc une crise. Liza était mal dans sa peau ; il ne pouvait pas rester comme ça; il ne pouvait plus rester au club. Problème : il ne voulait pas que Pape Diouf s'occupe de lui..."
Pourquoi ?
"Je ne sais pas trop. Peut-être parce qu'il ne jouait plus dans l'équipe... Enfin, toujours est-il que Liza souhaitait que ce soit moi qui trouve une solution. J'ai donc facilité une rencontre entre Robert Louis-Dreyfus et lui. Le joueur a évoqué son mal être et Robert a fait en sorte de favoriser une sortie conforme au niveau et à l'aura de Liza qui est ainsi parti comme un champion, comme cela doit se passer dans un grand club tel que l'OM. Moi, dans ce dossier, je n'ai fait que rendre service au club.
"Ce fut, d'ailleurs, la même chose concernant le départ de l'équipe dirigeante composée par Bouchet. Celle-ci a peut-être réalisé de bonnes choses, je n'en doute pas, mais elle en a aussi fait de moins bonnes. De toute manière, avec le départ de Bouchet, elle devait laisser la place. Pour qu'un nouveau président puisse s'installer, il fallait qu'une nouvelle équipe soit mise en place : un nouveau président ne peut pas travailler avec l'équipe de l'ancien président; ça ne se voit nulle part ça ! Je suis devenu dingue avec cette histoire (sic) !
"Je pensais que Pape Diouf, en tant que président du directoire, devait procéder au licenciement des personnes concernées, cela dans les règles bien entendu. Or, il m'a dit que cela n'était pas de son ressort. Du coup, nous avons nommé Thierry de la Brosse à la tête du secteur administratif et les personnes en question ont été licenciées dans les règles. Thierry de la Brosse accomplit un travail remarquable dans le domaine qui est le sien (il est le directeur général en charge de l'administratif)." De toute façon, il fallait licencier ces personnes; c'était dans la logique des choses pour repartir sur des bases nouvelles."
- Les relations Acariès-DiouF
"Pape est avant tout un salarié du club"
Il y a une semaine, Pape Diouf s'est exprimé publiquement afin de réaffirmer ses prérogatives. Il a ainsi déclaré qu'il est le seul responsable du domaine sportif. Avait-il besoin de le rappeler ?
"Il a pu entendre ici et là que ses prérogatives pouvaient être limitées. Mais, dans son domaine de compétence, je le dis, il est le responsable en chef. Cela étant, il n'avait pas besoin de convoquer la presse pour le clamer haut et fort. Sa réaction a été maladroite. Il a réagi à chaud, alors que la pondération devait être de mise. C'est comme ça... En revanche, il a dit ne devoir de comptes à personne (Diouf a déclaré qu'il n'avait pas de comptes à rendre à Acariès, ndlr), mais, à ce que je sache, il doit, justement, des comptes au conseil de surveillance et à Robert Louis-Dreyfus en premier lieu.
"Maintenant, j'ai vraiment de la sympathie pour Pape; on entretient des rapports cordiaux. Mais il faut qu'on arrête de palabrer; il faut se mettre au boulot. Au cours de la semaine précédant le match face à Ajaccio, je le lui avais fait remarquer."
En convoquant la presse lundi dernier, estimez-vous qu'il a désobéi à Robert Louis-Dreyfus ?
"Ce n'était pas judicieux... à moins qu'il ait fait ça pour rebooster les joueurs. L'équipe est d'ailleurs partie au vert ; c'était une façon de provoquer un électrochoc. Si son procédé était censé amener à ça, alors là, je suis d'accord. Il faut cependant que Pape comprenne une chose : s'il est effectivement le patron du sportif, il est avant tout un salarié du club parmi les autres; le patron, le vrai patron, c'est Robert Louis-Dreyfus. Pape maîtrise l'art de parler comme personne, mais le plus important, c'est d'avoir des résultats, pas de parler. J'ai voulu m'en expliquer encore avec lui après sa conférence de presse lundi dernier, mais, depuis lors, je lui ai téléphoné à plusieurs reprises et il ne m'a toujours pas répondu (...)."
Les relations Troussier-Diouf
"Parfois, Philippe n'est pas suivi dans ses décisions"
Votre mission est-elle toujours d'actualité ?
"Elle ne s'est jamais arrêtée. Certes, j'ai pris un peu de recul courant février-mars, car la situation, autant administrative que sportive, semblait rétablie, la sérénité étant revenue. Or, les résultats sportifs dégringolent à nouveau. De fait, je suis remonté au créneau. J'ai notamment eu vent de tensions entre l'entraîneur et les joueurs; entre l'entraîneur et le responsable du secteur sportif. Il fallait régler ces problèmes, si problèmes il y avait, car les résultats sportifs en dépendent peut-être.
"Robert et moi étions, d'ailleurs, présents au stade Vélodrome lors de la venue de l'AC Ajaccio (le 16 février). Nous avons dîné avec Pape Diouf et Philippe Troussier afin d'éclaircir la situation. Et le lendemain, Robert a souhaité s'entretenir avec Philippe en ma présence."
Sans Pape Diouf en l'occurrence. En tant que responsable du domaine sportif, vous pouvez comprendre qu'il ait pu en prendre ombrage, non ?
"Mais bon sang ! Robert est l'actionnaire principal du club, c'est lui le patron; il peut donc discuter avec les gens qu'il souhaite. J'avais eu vent de tensions dans l'équipe; en tant que censeur, j'ai donc mis en place une réunion entre Robert et Philippe. En tant que patron, Robert Louis-Dreyfus a quand le même le droit de parler avec qui il veut ! Il y a des choses que l'on dit plus librement quand on est seul."
Qu'a dit Philippe Troussier ?
"On a mis certaines choses au clair afin de faciliter sa tâche. On a su ainsi qu'il pouvait regretter de ne pas être suivi, parfois, lorsqu'il prend une décision. Il a besoin d'un soutien total."
Pape Diouf le lui apporte-t-il ?
"Il le fait sans aucun doute."
- Une présence réarfirmée
"Je suis là pour remettre les gens à leur place"
Il est un dossier qui semble vous agacer au plus haut point actuellement, c'est la gestion de l'affaire Barthez...
"J'ai du mal à comprendre en effet que l'on en soit arrivé à une telle confusion. Fabien Barthez a fait une faute, mais par la faute de qui ? Peut-être que Fabien a été excédé par les fautes à répétition commises par d'autres joueurs adverses..."
Mais il y a tout de même une démarche juridique à appliquer et celle-ci a dû suivre son cours.
"Evidemment, mais je ne souhaite pas commenter davantage la gestion de cette affaire."
En tout cas, vous qui aviez pris un peu de recul avec l'OM ces deux derniers mois, vous êtes à nouveau très présent au club.
"J'ai toujours été en mission dans le club, mais comme je le disais précédemment, la situation sportive est telle qu'il fallait que je monte à nouveau au créneau. C'est le cas depuis une dizaine de jours maintenant.
"Mon objectif prioritaire est de remettre les gens à leur place. Ainsi, concernant Pape Diouf, je ne suis pas là pour l'attaquer; bien au contraire, je suis là pour l'aider. C'est une mise au point en quelque sorte. Pape l'a peut-être mal pris; son ego en souffre-t-il peut-être un peu. Mais,je peux vous affirmer qu'il n'y pas de tensions entre nous. Je veux seulement qu'il parle moins et qu'il agisse plus afin que nous atteignons les objectifs sportifs escomptés, une qualification en Ligue des champions."
"LE PATRON, C'EST LOUIS-DREYFUS"
A la suite des déclarations de Pape Diouf voici une semaine, Louis Acariès sort de son silence pour rappeler que RLD reste le seul maître à bord.
Des résultats sportifs en chute libre, des tensions apparues un peu partout au sein du club ont officiellement conduit Louis Acariès, désigné censeur par Robert Louis-Dreyfus en novembre dernier, à "monter de nouveau au créneau" ces jours-ci. Sa mission ? Remettre de l'ordre dans la maison olympienne.
En souhaitant réaffirmer ses prérogatives et clarifler publiquement son domaine de compétences, voici une semaine, Pape Diouf a paradoxalement jeté le trouble au sommet de l'édifice olympien où on apprécie de moins en moins l'attitude d'un manager sportif tout sauf malléable comme l'a justement souligné l'intéressé.
Dans l'entretien accordé à "La Provence des Sports", Louis Acariès dit vouloir "remettre les gens à leur place". Pape Diouf est dans sa ligne de visée, on l'aura compris. L'objectif du censeur, relais de RLD, consiste à redresser la situation sportive qui a pu se déliter avec le flou régnant au sein de l'équipe dirigeante.
- Sa nomination en novembre
"Je n'étais pas le bienvenu"
Fin novembre, Robert Louis-Dreyfus vous a confié une mission de censeur au sein du club. Pouvez-vous nous dire en quoi consiste clairement cette fonction et comment avez-vous mené ladite mission ?
"C'est simple, Robert - qui ne peut pas être présent aussi souvent qu'il le souhaite au club - m'a demandé d'observer, de jauger la situation sur place et de lui faire un rapport. Je suis son relais en quelque sorte. Il veut savoir ce qu'il se passe vraiment à l'intérieur pour apporter les retouches nécessaires et assurer ainsi le meilleur fonctionnement possible.
"Maintenant, je ne vous cache pas que mon arrivée fut plutôt délicate. Si j'ai été nommé, c'est parce qu'il n'y avait plus de président (Christophe Bouchet ayant démissionné quelque jours plus tôt, ndlr); or, qui je vois au siège ? Christophe Bouchet ! Je peux vous dire que j'ai été reçu sèchement; je n'étais pas le bienvenu. Bouchet n'était plus le président. Mais il était toujours là ! Cela voulait bien dire qu'il n'en faisait qu'à sa tête et que le club échappait, alors, à Robert Louis-Dreyfus. "J'ai donc rencontré Pape Diouf, le directeur sportif en poste, et je lui ai dit que Bouchet devait naturellement partir. A ce moment-là, je sentais, là aussi, des a priori de sa part à mon égard; Pape me reprochait, peut-être, mon inexpérience en matière de football; d'ailleurs, ma nomination a fait rigoler tout le monde (sic). Néanmoins, au fur et à mesure, ça s'est arrangé entre nous deux ; on s'est apprécié."
- Les premiers dossiers
"Le départ de l'équipe Bouchet était inéluctable pour repartir sur d'autres bases"
Régler le départ de Christophe Bouchet a été votre premier dossier. Quelles auront été vos autres priorités par la suite ?
"Il y a eu dans la foulée le dossier Lizarazu. Alors là, je ne comprenais pas : on avait affaire à un champion du monde, un joueur respecté et respectable, qui ne parlait plus à personne (le défenseur était surtout en froid avec Philippe Troussier qui n'avait pas hésité à l'écarter à son arrivée, ndlr). Il y avait donc une crise. Liza était mal dans sa peau ; il ne pouvait pas rester comme ça; il ne pouvait plus rester au club. Problème : il ne voulait pas que Pape Diouf s'occupe de lui..."
Pourquoi ?
"Je ne sais pas trop. Peut-être parce qu'il ne jouait plus dans l'équipe... Enfin, toujours est-il que Liza souhaitait que ce soit moi qui trouve une solution. J'ai donc facilité une rencontre entre Robert Louis-Dreyfus et lui. Le joueur a évoqué son mal être et Robert a fait en sorte de favoriser une sortie conforme au niveau et à l'aura de Liza qui est ainsi parti comme un champion, comme cela doit se passer dans un grand club tel que l'OM. Moi, dans ce dossier, je n'ai fait que rendre service au club.
"Ce fut, d'ailleurs, la même chose concernant le départ de l'équipe dirigeante composée par Bouchet. Celle-ci a peut-être réalisé de bonnes choses, je n'en doute pas, mais elle en a aussi fait de moins bonnes. De toute manière, avec le départ de Bouchet, elle devait laisser la place. Pour qu'un nouveau président puisse s'installer, il fallait qu'une nouvelle équipe soit mise en place : un nouveau président ne peut pas travailler avec l'équipe de l'ancien président; ça ne se voit nulle part ça ! Je suis devenu dingue avec cette histoire (sic) !
"Je pensais que Pape Diouf, en tant que président du directoire, devait procéder au licenciement des personnes concernées, cela dans les règles bien entendu. Or, il m'a dit que cela n'était pas de son ressort. Du coup, nous avons nommé Thierry de la Brosse à la tête du secteur administratif et les personnes en question ont été licenciées dans les règles. Thierry de la Brosse accomplit un travail remarquable dans le domaine qui est le sien (il est le directeur général en charge de l'administratif)." De toute façon, il fallait licencier ces personnes; c'était dans la logique des choses pour repartir sur des bases nouvelles."
- Les relations Acariès-DiouF
"Pape est avant tout un salarié du club"
Il y a une semaine, Pape Diouf s'est exprimé publiquement afin de réaffirmer ses prérogatives. Il a ainsi déclaré qu'il est le seul responsable du domaine sportif. Avait-il besoin de le rappeler ?
"Il a pu entendre ici et là que ses prérogatives pouvaient être limitées. Mais, dans son domaine de compétence, je le dis, il est le responsable en chef. Cela étant, il n'avait pas besoin de convoquer la presse pour le clamer haut et fort. Sa réaction a été maladroite. Il a réagi à chaud, alors que la pondération devait être de mise. C'est comme ça... En revanche, il a dit ne devoir de comptes à personne (Diouf a déclaré qu'il n'avait pas de comptes à rendre à Acariès, ndlr), mais, à ce que je sache, il doit, justement, des comptes au conseil de surveillance et à Robert Louis-Dreyfus en premier lieu.
"Maintenant, j'ai vraiment de la sympathie pour Pape; on entretient des rapports cordiaux. Mais il faut qu'on arrête de palabrer; il faut se mettre au boulot. Au cours de la semaine précédant le match face à Ajaccio, je le lui avais fait remarquer."
En convoquant la presse lundi dernier, estimez-vous qu'il a désobéi à Robert Louis-Dreyfus ?
"Ce n'était pas judicieux... à moins qu'il ait fait ça pour rebooster les joueurs. L'équipe est d'ailleurs partie au vert ; c'était une façon de provoquer un électrochoc. Si son procédé était censé amener à ça, alors là, je suis d'accord. Il faut cependant que Pape comprenne une chose : s'il est effectivement le patron du sportif, il est avant tout un salarié du club parmi les autres; le patron, le vrai patron, c'est Robert Louis-Dreyfus. Pape maîtrise l'art de parler comme personne, mais le plus important, c'est d'avoir des résultats, pas de parler. J'ai voulu m'en expliquer encore avec lui après sa conférence de presse lundi dernier, mais, depuis lors, je lui ai téléphoné à plusieurs reprises et il ne m'a toujours pas répondu (...)."
Les relations Troussier-Diouf
"Parfois, Philippe n'est pas suivi dans ses décisions"
Votre mission est-elle toujours d'actualité ?
"Elle ne s'est jamais arrêtée. Certes, j'ai pris un peu de recul courant février-mars, car la situation, autant administrative que sportive, semblait rétablie, la sérénité étant revenue. Or, les résultats sportifs dégringolent à nouveau. De fait, je suis remonté au créneau. J'ai notamment eu vent de tensions entre l'entraîneur et les joueurs; entre l'entraîneur et le responsable du secteur sportif. Il fallait régler ces problèmes, si problèmes il y avait, car les résultats sportifs en dépendent peut-être.
"Robert et moi étions, d'ailleurs, présents au stade Vélodrome lors de la venue de l'AC Ajaccio (le 16 février). Nous avons dîné avec Pape Diouf et Philippe Troussier afin d'éclaircir la situation. Et le lendemain, Robert a souhaité s'entretenir avec Philippe en ma présence."
Sans Pape Diouf en l'occurrence. En tant que responsable du domaine sportif, vous pouvez comprendre qu'il ait pu en prendre ombrage, non ?
"Mais bon sang ! Robert est l'actionnaire principal du club, c'est lui le patron; il peut donc discuter avec les gens qu'il souhaite. J'avais eu vent de tensions dans l'équipe; en tant que censeur, j'ai donc mis en place une réunion entre Robert et Philippe. En tant que patron, Robert Louis-Dreyfus a quand le même le droit de parler avec qui il veut ! Il y a des choses que l'on dit plus librement quand on est seul."
Qu'a dit Philippe Troussier ?
"On a mis certaines choses au clair afin de faciliter sa tâche. On a su ainsi qu'il pouvait regretter de ne pas être suivi, parfois, lorsqu'il prend une décision. Il a besoin d'un soutien total."
Pape Diouf le lui apporte-t-il ?
"Il le fait sans aucun doute."
- Une présence réarfirmée
"Je suis là pour remettre les gens à leur place"
Il est un dossier qui semble vous agacer au plus haut point actuellement, c'est la gestion de l'affaire Barthez...
"J'ai du mal à comprendre en effet que l'on en soit arrivé à une telle confusion. Fabien Barthez a fait une faute, mais par la faute de qui ? Peut-être que Fabien a été excédé par les fautes à répétition commises par d'autres joueurs adverses..."
Mais il y a tout de même une démarche juridique à appliquer et celle-ci a dû suivre son cours.
"Evidemment, mais je ne souhaite pas commenter davantage la gestion de cette affaire."
En tout cas, vous qui aviez pris un peu de recul avec l'OM ces deux derniers mois, vous êtes à nouveau très présent au club.
"J'ai toujours été en mission dans le club, mais comme je le disais précédemment, la situation sportive est telle qu'il fallait que je monte à nouveau au créneau. C'est le cas depuis une dizaine de jours maintenant.
"Mon objectif prioritaire est de remettre les gens à leur place. Ainsi, concernant Pape Diouf, je ne suis pas là pour l'attaquer; bien au contraire, je suis là pour l'aider. C'est une mise au point en quelque sorte. Pape l'a peut-être mal pris; son ego en souffre-t-il peut-être un peu. Mais,je peux vous affirmer qu'il n'y pas de tensions entre nous. Je veux seulement qu'il parle moins et qu'il agisse plus afin que nous atteignons les objectifs sportifs escomptés, une qualification en Ligue des champions."





- butterfly15
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 26057
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
- Contact :
- Chileno
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
- Messages : 2643
- Enregistré le : dim. mai 23, 2004 14:54
- Contact :
- Juliensw
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 19231
- Enregistré le : ven. mai 28, 2004 14:58
- Contact :
- butterfly15
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 26057
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
- Contact :
L'Equipe
« Les paroles, ça suffit ! »
LOUIS ACARIÈS réagit après avoir été mis en cause par Pape Diouf la semaine dernière. Il veut que Marseille retrouve son calme.
Il a beaucoup insisté sur son désir de ne pas créer une nouvelle polémique et a souhaité donner son point de vue sur son rôle à l’Olympique de Marseille. Mais Louis Acariès, chargé de représenter Robert Louis-Dreyfus au sein du club phocéen, a aussi accepté de répondre sans détours à nos interrogations après les propos de Pape Diouf à son égard, la semaine dernière, lors d’une conférence de presse musclée du président du directoire de l’OM (voir par ailleurs). « Quand Diouf dit qu’il n’a pas de comptes à me rendre, il a le droit mais il se trompe », affirme l’ancien boxeur, qui règle aussi certains comptes avec Christophe Bouchet, parti en fin d’année dernière. Il affirme cependant qu’il s’expliquera bientôt avec Pape Diouf et n’attend plus qu’une chose de ce dernier : des résultats.
« POURQUOI AVEZ-VOUS MIS si longtemps à réagir aux propos tenus la semaine dernière par Pape Diouf à votre égard ?
– D’abord, je ne savais pas que ses propos m’étaient destinés. Il ne m’a pas clairement cité. Mais tout le monde l’a interprété ainsi, je crois...
– Oui. Parce que c’était bien le cas...
– En tout cas, il n’a pas apporté de démenti. Il y avait une semaine très importante à gérer, je ne voulais donc surtout pas déstabiliser l’équipe. Mais il faut se dire une chose : si c’était pour moi, alors c’était pour Robert (Louis-Dreyfus). Il ne faut pas l’oublier.
– Pape Diouf a dit qu’il était le patron du sportif et a laissé entendre qu’il se méfiait de l’influence que vous pouviez avoir en coulisses...
– Déjà, le terme “influence”, il ne faut pas l’utiliser. Ensuite, “en coulisses”, je ne comprends pas ce que cela veut dire. Je suis arrivé au mois de novembre. Cela fait bientôt six mois. Et, à travers cette interview, je ne veux pas répondre à Diouf. Simplement, puisque tant de gens semblent se demander ce que je fais à l’OM, alors j’aimerais bien les éclairer un peu.
« Ils sautent tous les plombs, là-dedans, ou quoi ? »
– Justement. Quand vous êtes arrivé, tout le monde s’est demandé ce qu’un ancien boxeur venait faire là…
– Vous voulez savoir pourquoi ? Très bien : il n’y avait plus d’entraîneur et plus de président. Je suis arrivé et, à ma grande surprise, j’ai vu Bouchet dans les bureaux, les deux pieds sur la table et un cigare à la bouche. J’ai vu une tête qui n’était pas forcément accueillante. Il n’a pas été très aimable et a notamment eu des propos très déplacés vis-à-vis de Robert Louis-Dreyfus.
– Lesquels ?
– Ce n’est pas la peine d’entrer dans les détails. Mais il y avait un témoin et je dirai tout ça un jour, plus tard. Cela m’a mis très en colère. J’ai préféré tourner les talons et quitter les bureaux.
– On aurait pu penser que vous alliez vous énerver…
– Mais moi, je ne m’énerve pas souvent. Ces derniers temps, tout le monde s’énerve sauf moi. Bouchet s’est énervé. Maintenant, Diouf s’énerve. Je ne comprends pas. Ils sautent tous les plombs, là-dedans, ou quoi ? Visiblement, certains sont gênés par ma présence. Mais je suis là pour mon ami et pour le club.
– Depuis son départ, Bouchet a aussi mis en cause votre manière de fonctionner...
– Il a même dit que je l’avais menacé. J’aurais fait ça, moi ? Vous savez comment il s’est comporté, lui ? Il y a quelques semaines, j’ai assisté au match de l’OM à Toulouse (3-1) avec la maman de Fabien Barthez, sa sœur, ma femme et des amis supporters. Quelques jours plus tard, j’apprends que Bouchet m’a traité de “voyou” et a dit au président toulousain (Olivier Sadran), qui est son ami, que j’étais venu avec dix mecs pas très propres sur eux. C’est faux et cela ne me plaît pas. Cela ne me plaît pas du tout.
« Il (Pape Diouf) parle si bien qu’il parle parfois trop »
– Mais quel est votre rôle à l’OM ?
– Je suis le censeur. Les gens en place doivent rendre des comptes à l’actionnaire. Quand Diouf dit qu’il n’a pas de comptes à me rendre, il a le droit mais il se trompe. Pourquoi le censeur ? On faisait le reproche à “RLD” de ne jamais être là. À travers moi, il est là. S’il était présent, il pourrait demander à Diouf, Troussier et aux joueurs comment ils vont, non ? Cela n’empêche pas que la direction du sportif appartienne au manager général. Comme cela n’empêche pas qu’il y ait un patron au-dessus de lui. Robert ne veut gêner personne mais il m’a demandé de le représenter. C’est ce que je fais, sans intervenir dans le champ des prérogatives de Diouf. Je ne suis allé qu’une fois à la Commanderie, pour visiter les installations. Une fois, pas plus.
- Vous êtes donc le patron de Pape Diouf ?
– Je n’ai pas dit ça. Je remplace Robert quand il n’est pas là. J’ai beaucoup d’estime pour Pape Diouf, je le dis franchement. Seulement, il faut reconnaître que c’est un salarié du club et qu’il doit être au service du club, pas l’inverse. Moi, je n’emploie pas le vocabulaire de Diouf. Il est très fort dans son expression orale. Mais il parle si bien qu’il parle parfois trop. Pour moi, ses coups de griffes traduisent une fébrilité. L’OM n’a pas besoin de cela.
– En quoi avez-vous été utile à ce club ?
– Un exemple : l’affaire Lizarazu. Il y avait un souci. Puisque personne ne l’avait résolu, j’ai dû agir. Il y avait des problèmes avec Diouf et Troussier, le club aurait donc pu exploser. Robert et moi nous sommes donc permis de parler à Lizarazu pour régler l’affaire en lui permettant de partir au Bayern Munich, comme il le souhaitait. L’OM est un grand club. Il se doit d’avoir de la classe. Mais il (Diouf) n’a pas voulu signer son départ.
– Peut-être parce que lui et Troussier ont appris cette transaction dans les journaux…
– Lizarazu ne voulait pas que ces deux personnes soient au courant. Moi, je devais faire passer les intérêts du club avant toute autre considération. Mais, vous savez, après un début un peu délicat, j’ai travaillé en toute intelligence avec Pape. Jusqu’à la semaine dernière.
– Selon vous, pourquoi a-t-il fait ces déclarations ?
– La semaine précédant sa conférence de presse, je lui ai dit que son discours était bon mais qu’on avait surtout besoin de résultats. Cela a dû le perturber. J’ai su, aussi, qu’il y avait des tensions entre lui et Troussier et j’ai parlé avec Troussier pour lui demander ce qui se passait. Visiblement, il ne se sentait pas toujours très appuyé. Vous le savez ça, vous, les médias ?
– Troussier regrette, notamment, que les joueurs convoqués en Championnat de France amateur aient parfois l’autorisation de ne pas y aller…
– Voilà. C’est de notoriété publique. Je crois que Diouf a pris ombrage de cela et a donné la conférence de presse que l’on connaît. Mais, là encore, je ne veux pas tomber dans la polémique. Après cela, Pape a mis tout le monde au vert et a rappelé les gens du club et les joueurs à leur devoir. Alors si ça l’a boosté, tant mieux. Je suis ravi. Mon but, désormais, c’est de remettre les choses en place. On n’est pas là pour faire de la dialectique.
– Qu’allez-vous faire ?
– Rien de spécial. Ce n’est pas à moi de faire. C’est à eux. Je veux juste dire à tout le monde : les paroles, ça suffit, du calme, et au travail ! J’aimerais qu’ils atteignent le but qu’ils se sont fixés : la qualification pour la prochaine Ligue des champions.
– Cela a l’air compromis…
– Peut-être, oui. On verra bien. On va voir ce que Troussier va faire, voir quelle sera la politique du club à la rentrée. C’est ça que j’attends de Pape.
– Mais sera-t-il encore là la saison prochaine ?
– Pourquoi ne serait-il pas là ?
– Si l’OM n’est pas qualifié pour la Ligue des champions, il pourrait être licencié…
– Ce n’est pas de mon ressort.
– Et pour Troussier ? Qui va décider ?
– Diouf a dit qu’il avait le sort de l’entraîneur entre ses mains. On va donc bien voir.
– Mais que souhaite “RLD” ? On peut imaginer que si l’OM ne se qualifiait pas pour la C 1, il y aurait des conséquences pour Diouf et Troussier…
« Il (Robert Louis-Dreyfus) n’est pas très content »
– Diouf a toujours dit qu’il était garant de son propre sort.
– Ce serait donc à lui de partir…
– Je ne veux pas entrer dans ce débat. Ce n’est pas à moi de décider ce genre de choses.
– L’OM ne risque-t-il pas d’exploser ?
– Normalement, non. Mais, à Marseille, on ne sait jamais.
– L’affaire Barthez a-t-elle été bien gérée ?
– C’est au début, au Maroc, qu’elle aurait dû être mieux gérée. Aujourd’hui, ils font ce qu’ils peuvent.
– Comment “RLD” vit-il tout cela ?
– Il n’est pas très content. On était deuxièmes, on rétrograde, il ne peut pas l’être.
– L’OM n’a pas un président traditionnel. Ce fonctionnement actuel crée des problèmes…
– Mais Diouf est le président du directoire.
– On sent que Diouf peut être limogé à tout moment…
– Mais il l’a dit lui-même. Si ça ne va pas, il s’en ira. Je crois qu’il a dit : “Personne ne me dictera ma conduite”…
– Ses propos vous ont-ils mis en colère ?
– Quelque part, oui. On s’était expliqués la veille de sa conférence de presse. Juste avant qu’il ne parle aux médias, je lui ai téléphoné quatre fois. Il ne m’a pas rappelé. Au final, sa sortie médiatique n’a pas été très judicieuse. On va vite s’expliquer. Ce n’est pas grave. »
« Les paroles, ça suffit ! »
LOUIS ACARIÈS réagit après avoir été mis en cause par Pape Diouf la semaine dernière. Il veut que Marseille retrouve son calme.
Il a beaucoup insisté sur son désir de ne pas créer une nouvelle polémique et a souhaité donner son point de vue sur son rôle à l’Olympique de Marseille. Mais Louis Acariès, chargé de représenter Robert Louis-Dreyfus au sein du club phocéen, a aussi accepté de répondre sans détours à nos interrogations après les propos de Pape Diouf à son égard, la semaine dernière, lors d’une conférence de presse musclée du président du directoire de l’OM (voir par ailleurs). « Quand Diouf dit qu’il n’a pas de comptes à me rendre, il a le droit mais il se trompe », affirme l’ancien boxeur, qui règle aussi certains comptes avec Christophe Bouchet, parti en fin d’année dernière. Il affirme cependant qu’il s’expliquera bientôt avec Pape Diouf et n’attend plus qu’une chose de ce dernier : des résultats.
« POURQUOI AVEZ-VOUS MIS si longtemps à réagir aux propos tenus la semaine dernière par Pape Diouf à votre égard ?
– D’abord, je ne savais pas que ses propos m’étaient destinés. Il ne m’a pas clairement cité. Mais tout le monde l’a interprété ainsi, je crois...
– Oui. Parce que c’était bien le cas...
– En tout cas, il n’a pas apporté de démenti. Il y avait une semaine très importante à gérer, je ne voulais donc surtout pas déstabiliser l’équipe. Mais il faut se dire une chose : si c’était pour moi, alors c’était pour Robert (Louis-Dreyfus). Il ne faut pas l’oublier.
– Pape Diouf a dit qu’il était le patron du sportif et a laissé entendre qu’il se méfiait de l’influence que vous pouviez avoir en coulisses...
– Déjà, le terme “influence”, il ne faut pas l’utiliser. Ensuite, “en coulisses”, je ne comprends pas ce que cela veut dire. Je suis arrivé au mois de novembre. Cela fait bientôt six mois. Et, à travers cette interview, je ne veux pas répondre à Diouf. Simplement, puisque tant de gens semblent se demander ce que je fais à l’OM, alors j’aimerais bien les éclairer un peu.
« Ils sautent tous les plombs, là-dedans, ou quoi ? »
– Justement. Quand vous êtes arrivé, tout le monde s’est demandé ce qu’un ancien boxeur venait faire là…
– Vous voulez savoir pourquoi ? Très bien : il n’y avait plus d’entraîneur et plus de président. Je suis arrivé et, à ma grande surprise, j’ai vu Bouchet dans les bureaux, les deux pieds sur la table et un cigare à la bouche. J’ai vu une tête qui n’était pas forcément accueillante. Il n’a pas été très aimable et a notamment eu des propos très déplacés vis-à-vis de Robert Louis-Dreyfus.
– Lesquels ?
– Ce n’est pas la peine d’entrer dans les détails. Mais il y avait un témoin et je dirai tout ça un jour, plus tard. Cela m’a mis très en colère. J’ai préféré tourner les talons et quitter les bureaux.
– On aurait pu penser que vous alliez vous énerver…
– Mais moi, je ne m’énerve pas souvent. Ces derniers temps, tout le monde s’énerve sauf moi. Bouchet s’est énervé. Maintenant, Diouf s’énerve. Je ne comprends pas. Ils sautent tous les plombs, là-dedans, ou quoi ? Visiblement, certains sont gênés par ma présence. Mais je suis là pour mon ami et pour le club.
– Depuis son départ, Bouchet a aussi mis en cause votre manière de fonctionner...
– Il a même dit que je l’avais menacé. J’aurais fait ça, moi ? Vous savez comment il s’est comporté, lui ? Il y a quelques semaines, j’ai assisté au match de l’OM à Toulouse (3-1) avec la maman de Fabien Barthez, sa sœur, ma femme et des amis supporters. Quelques jours plus tard, j’apprends que Bouchet m’a traité de “voyou” et a dit au président toulousain (Olivier Sadran), qui est son ami, que j’étais venu avec dix mecs pas très propres sur eux. C’est faux et cela ne me plaît pas. Cela ne me plaît pas du tout.
« Il (Pape Diouf) parle si bien qu’il parle parfois trop »
– Mais quel est votre rôle à l’OM ?
– Je suis le censeur. Les gens en place doivent rendre des comptes à l’actionnaire. Quand Diouf dit qu’il n’a pas de comptes à me rendre, il a le droit mais il se trompe. Pourquoi le censeur ? On faisait le reproche à “RLD” de ne jamais être là. À travers moi, il est là. S’il était présent, il pourrait demander à Diouf, Troussier et aux joueurs comment ils vont, non ? Cela n’empêche pas que la direction du sportif appartienne au manager général. Comme cela n’empêche pas qu’il y ait un patron au-dessus de lui. Robert ne veut gêner personne mais il m’a demandé de le représenter. C’est ce que je fais, sans intervenir dans le champ des prérogatives de Diouf. Je ne suis allé qu’une fois à la Commanderie, pour visiter les installations. Une fois, pas plus.
- Vous êtes donc le patron de Pape Diouf ?
– Je n’ai pas dit ça. Je remplace Robert quand il n’est pas là. J’ai beaucoup d’estime pour Pape Diouf, je le dis franchement. Seulement, il faut reconnaître que c’est un salarié du club et qu’il doit être au service du club, pas l’inverse. Moi, je n’emploie pas le vocabulaire de Diouf. Il est très fort dans son expression orale. Mais il parle si bien qu’il parle parfois trop. Pour moi, ses coups de griffes traduisent une fébrilité. L’OM n’a pas besoin de cela.
– En quoi avez-vous été utile à ce club ?
– Un exemple : l’affaire Lizarazu. Il y avait un souci. Puisque personne ne l’avait résolu, j’ai dû agir. Il y avait des problèmes avec Diouf et Troussier, le club aurait donc pu exploser. Robert et moi nous sommes donc permis de parler à Lizarazu pour régler l’affaire en lui permettant de partir au Bayern Munich, comme il le souhaitait. L’OM est un grand club. Il se doit d’avoir de la classe. Mais il (Diouf) n’a pas voulu signer son départ.
– Peut-être parce que lui et Troussier ont appris cette transaction dans les journaux…
– Lizarazu ne voulait pas que ces deux personnes soient au courant. Moi, je devais faire passer les intérêts du club avant toute autre considération. Mais, vous savez, après un début un peu délicat, j’ai travaillé en toute intelligence avec Pape. Jusqu’à la semaine dernière.
– Selon vous, pourquoi a-t-il fait ces déclarations ?
– La semaine précédant sa conférence de presse, je lui ai dit que son discours était bon mais qu’on avait surtout besoin de résultats. Cela a dû le perturber. J’ai su, aussi, qu’il y avait des tensions entre lui et Troussier et j’ai parlé avec Troussier pour lui demander ce qui se passait. Visiblement, il ne se sentait pas toujours très appuyé. Vous le savez ça, vous, les médias ?
– Troussier regrette, notamment, que les joueurs convoqués en Championnat de France amateur aient parfois l’autorisation de ne pas y aller…
– Voilà. C’est de notoriété publique. Je crois que Diouf a pris ombrage de cela et a donné la conférence de presse que l’on connaît. Mais, là encore, je ne veux pas tomber dans la polémique. Après cela, Pape a mis tout le monde au vert et a rappelé les gens du club et les joueurs à leur devoir. Alors si ça l’a boosté, tant mieux. Je suis ravi. Mon but, désormais, c’est de remettre les choses en place. On n’est pas là pour faire de la dialectique.
– Qu’allez-vous faire ?
– Rien de spécial. Ce n’est pas à moi de faire. C’est à eux. Je veux juste dire à tout le monde : les paroles, ça suffit, du calme, et au travail ! J’aimerais qu’ils atteignent le but qu’ils se sont fixés : la qualification pour la prochaine Ligue des champions.
– Cela a l’air compromis…
– Peut-être, oui. On verra bien. On va voir ce que Troussier va faire, voir quelle sera la politique du club à la rentrée. C’est ça que j’attends de Pape.
– Mais sera-t-il encore là la saison prochaine ?
– Pourquoi ne serait-il pas là ?
– Si l’OM n’est pas qualifié pour la Ligue des champions, il pourrait être licencié…
– Ce n’est pas de mon ressort.
– Et pour Troussier ? Qui va décider ?
– Diouf a dit qu’il avait le sort de l’entraîneur entre ses mains. On va donc bien voir.
– Mais que souhaite “RLD” ? On peut imaginer que si l’OM ne se qualifiait pas pour la C 1, il y aurait des conséquences pour Diouf et Troussier…
« Il (Robert Louis-Dreyfus) n’est pas très content »
– Diouf a toujours dit qu’il était garant de son propre sort.
– Ce serait donc à lui de partir…
– Je ne veux pas entrer dans ce débat. Ce n’est pas à moi de décider ce genre de choses.
– L’OM ne risque-t-il pas d’exploser ?
– Normalement, non. Mais, à Marseille, on ne sait jamais.
– L’affaire Barthez a-t-elle été bien gérée ?
– C’est au début, au Maroc, qu’elle aurait dû être mieux gérée. Aujourd’hui, ils font ce qu’ils peuvent.
– Comment “RLD” vit-il tout cela ?
– Il n’est pas très content. On était deuxièmes, on rétrograde, il ne peut pas l’être.
– L’OM n’a pas un président traditionnel. Ce fonctionnement actuel crée des problèmes…
– Mais Diouf est le président du directoire.
– On sent que Diouf peut être limogé à tout moment…
– Mais il l’a dit lui-même. Si ça ne va pas, il s’en ira. Je crois qu’il a dit : “Personne ne me dictera ma conduite”…
– Ses propos vous ont-ils mis en colère ?
– Quelque part, oui. On s’était expliqués la veille de sa conférence de presse. Juste avant qu’il ne parle aux médias, je lui ai téléphoné quatre fois. Il ne m’a pas rappelé. Au final, sa sortie médiatique n’a pas été très judicieuse. On va vite s’expliquer. Ce n’est pas grave. »





- Franck Drebin
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
- Messages : 2236
- Enregistré le : mer. févr. 11, 2004 21:26
- Localisation : avec ta femme
- Julian
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
- Messages : 3711
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
- Jules
- Bakayoko : Tu as beaucoup posté, souvent hors cadre
- Messages : 13498
- Enregistré le : mer. juin 18, 2003 15:56
- Localisation : Stade De France
Merci Butty
Quel bordel, une fois de plus !
Les autres clubs ont des présidents, des directeurs sportifs, des entraineurs, nous on a aussi... un censeur
RLD vient d'inventer une nouvelle fonction, d'un autre âge
Elle est quand même hallucinante cette itw
"Lizarazu ne voulait pas que ces deux personnes (Diouf et Troussier) soient au courant"
Si ce qu'il dit est vrai, c'est tout de même incroyable
Ce départ se serait fait à l'insu du directeur sportif et de l'entraineur, à la demande du joueur... on nage en plein délire
Sérieux, à quoi joue RLD en envoyant son cerbère en première ligne et en discréditant l'équipe en place ?
Là j'ai du mal à comprendre
Il pouvait pas attendre la fin du championnat avant d'opérer un grand déballage ?
On l'entend pas concernant l'affaire Barthez, il se réveille uniquement pour semer la zizanie dans son propre club ?
Faut qu'il se casse, et vite, ça s'impose maintenant comme une évidence !
L'OM ne pourra pas construire quelque chose de solide avec cet homme-là à sa tête 

Quel bordel, une fois de plus !





"Lizarazu ne voulait pas que ces deux personnes (Diouf et Troussier) soient au courant"
Si ce qu'il dit est vrai, c'est tout de même incroyable


Sérieux, à quoi joue RLD en envoyant son cerbère en première ligne et en discréditant l'équipe en place ?








- Juliensw
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 19231
- Enregistré le : ven. mai 28, 2004 14:58
- Contact :
- bad boy
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
- Messages : 4958
- Enregistré le : sam. nov. 01, 2003 0:00
- Localisation : Ailleurs, tous les jours
- ZeroZero13
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 30120
- Enregistré le : lun. févr. 09, 2004 21:17
- Juliensw
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 19231
- Enregistré le : ven. mai 28, 2004 14:58
- Contact :
rld est à Marseille pour quelques jours, c'est merveilleux, il s'est rappelé qu'il était actionnaire d'un club de foot
(enfin plutot 2 mais vu l'état dans lequel est l'OM, j'ose même pas imaginer celui du Standart
d'ailleurs il existe toujours
)
Il devait passer à la Commanderie mais finallement il a annulé, ben oui, il s'est également souvenu que le foot l'emmerdait comme pas possible




Il devait passer à la Commanderie mais finallement il a annulé, ben oui, il s'est également souvenu que le foot l'emmerdait comme pas possible

- Jester
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 31003
- Enregistré le : lun. avr. 27, 2015 5:06
Pour répondre au titre du topic, bien sûr que Diouf sera mis à la porte, mais pas d'ici a fin de saison, et pas parceque RLD fait un passage à Marseille pour venir voir un match de boxe
Et si par hasard RLD venait à quitter l'OM, tout comme Troussier et tout les autres, ce serait gage de peut être avoir une bonne équipe ou un bon objectif (pas un truc balancé comme ça en l'air et surtout en Y METTANT les moyens d'y arriver) la saison prochaine. Sinon on est reparti pour ue saison de merde, surtout si on décroche que l'UEFA (et encore je suis gentil). Car au moins en terminant second on pouvait peut être attier 2 ou 3 grands joueurs, et virer les chèvres, choses impossible en étant 3ème, et encore moins en UEFA voire pire...
Non seule alternative le départ de tous ces postes virtuels qu'alimente l'OM.

Et si par hasard RLD venait à quitter l'OM, tout comme Troussier et tout les autres, ce serait gage de peut être avoir une bonne équipe ou un bon objectif (pas un truc balancé comme ça en l'air et surtout en Y METTANT les moyens d'y arriver) la saison prochaine. Sinon on est reparti pour ue saison de merde, surtout si on décroche que l'UEFA (et encore je suis gentil). Car au moins en terminant second on pouvait peut être attier 2 ou 3 grands joueurs, et virer les chèvres, choses impossible en étant 3ème, et encore moins en UEFA voire pire...
Non seule alternative le départ de tous ces postes virtuels qu'alimente l'OM.
- Juliensw
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 19231
- Enregistré le : ven. mai 28, 2004 14:58
- Contact :
<!--QuoteBegin-marcelo de saint malo+Apr 27 2005, 03:51 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (marcelo de saint malo @ Apr 27 2005, 03:51 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> RLD qui passe à Marseille quand y'a pas de matchs pendant 2 semaines....
[/quote]
Ben oui attend, aprés, il serait obligé d'aller voir du foot au stade Vel, quelle angoisse



Ben oui attend, aprés, il serait obligé d'aller voir du foot au stade Vel, quelle angoisse

- Jester
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 31003
- Enregistré le : lun. avr. 27, 2015 5:06
t'imagine il arrive et demande où est passé le digne succeseur de Drogba, et on lui :
- "là mais là tu le vois pas ??? celui qui sait pas où il est sur le terrain, le mec tout mou qui n'arrive pas à choper le ballon - non pas Marlet l'autre !!! -"
- "mais pourtant j'ai signé un chèque de plus de 10M€
- "ben ouais, l'argent ne suffit pas, faut aussi s'y connaitre en foot un minimum"
- "là mais là tu le vois pas ??? celui qui sait pas où il est sur le terrain, le mec tout mou qui n'arrive pas à choper le ballon - non pas Marlet l'autre !!! -"
- "mais pourtant j'ai signé un chèque de plus de 10M€

- "ben ouais, l'argent ne suffit pas, faut aussi s'y connaitre en foot un minimum"
- beyonder
- Flamini : tu postes comme un fou mais on sait que tu cherches un autre forum
- Messages : 8466
- Enregistré le : mar. janv. 01, 2002 1:00
- Localisation : Between nowhere and goodbye
- Rascassse
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
- Messages : 1368
- Enregistré le : jeu. févr. 07, 2002 1:26
- Localisation : Méditerranée (Le club)
Diouf semble parfois se prendre pour ce qu’il n’est pas, c’est à dire le véritable patron du club.
Il semble oublier qu’il a été recruté uniquement pour le management sportif, c’est à dire le recrutement des joueurs.
Depuis que Bouchet a été débarqué, il se prend pour le boss. Pourtant La Brosse est à présent le véritable responsable à la tête du club et non pas Diouf.
Dans le domaine sportif il s’est planté (voir le recrutement qu’il nous a pondu). Son bilan n’est pas très flatteur, même si il voudrait nous faire penser le contraire.
Bien parler ça plait aux médias, mais c’est pas ça qui nous fait gagner les matchs.
Quand Acariès parle d’une mauvais gestion de l’affaire Barthez au Maroc, c’est tout à fait vrai.
Il s’était soit disant arrangé avec l’arbitre, tout devait rentrer dans l’ordre…
On a vu que ses déclarations n’étaient que du vent.
RLD n’a pas tord de vouloir rappeler (via Acariès) que c’est lui le patron.
Pourtant c’est effectivement un très mauvais actionnaire pour l’OM.
Les duos de folie auxquels il nous a habitué nous montre bien qu’il est obsédé par le pouvoir. Cette dualité permanente (même si les visage changent) à la tête du club (Tapie/Dubiton, Roussier/Courbis, …) le démontre bien (diviser pour mieux régner).
De plus, ses choix de dirigeants sont systématiquement risibles dès le départ, à croire qu’il fait tout pour que l’OM se plante.
J’espère qu’il n’a pas un mauvais fond, une grande susceptibilité et la rancune tenace, car on dirait qu’il nous en veut depuis l’échec des 1eres années durant lesquelles il dirigeait personnellement le club (de nombreux supporters déçus des résultats, lui en voulaient un peu à l’époque, et on ne le sentait pas très à l’aise en tribunes…).
L’OM est-il un simple jouet pour milliardaire susceptible et rancunier ?
Il semble oublier qu’il a été recruté uniquement pour le management sportif, c’est à dire le recrutement des joueurs.
Depuis que Bouchet a été débarqué, il se prend pour le boss. Pourtant La Brosse est à présent le véritable responsable à la tête du club et non pas Diouf.
Dans le domaine sportif il s’est planté (voir le recrutement qu’il nous a pondu). Son bilan n’est pas très flatteur, même si il voudrait nous faire penser le contraire.
Bien parler ça plait aux médias, mais c’est pas ça qui nous fait gagner les matchs.
Quand Acariès parle d’une mauvais gestion de l’affaire Barthez au Maroc, c’est tout à fait vrai.
Il s’était soit disant arrangé avec l’arbitre, tout devait rentrer dans l’ordre…
On a vu que ses déclarations n’étaient que du vent.
RLD n’a pas tord de vouloir rappeler (via Acariès) que c’est lui le patron.
Pourtant c’est effectivement un très mauvais actionnaire pour l’OM.
Les duos de folie auxquels il nous a habitué nous montre bien qu’il est obsédé par le pouvoir. Cette dualité permanente (même si les visage changent) à la tête du club (Tapie/Dubiton, Roussier/Courbis, …) le démontre bien (diviser pour mieux régner).
De plus, ses choix de dirigeants sont systématiquement risibles dès le départ, à croire qu’il fait tout pour que l’OM se plante.
J’espère qu’il n’a pas un mauvais fond, une grande susceptibilité et la rancune tenace, car on dirait qu’il nous en veut depuis l’échec des 1eres années durant lesquelles il dirigeait personnellement le club (de nombreux supporters déçus des résultats, lui en voulaient un peu à l’époque, et on ne le sentait pas très à l’aise en tribunes…).
L’OM est-il un simple jouet pour milliardaire susceptible et rancunier ?