
Mainenant, ils auraient pu faire le coup de pute de tous revenir à 3h du mat

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est un prisonnier politique !![]()
Chaque pédé !
... est un prisonnier politique !!
voilà qui clos le débatDominique de Villepin dégaine le 49-3 sur la loi égalité des chances
AP | 09.02.06 | 17:24
PARIS (AP) -- Dominique de Villepin a annoncé jeudi après-midi devant les députés qu'il engageait la responsabilité de son gouvernement au titre de l'article 49-3 de la Constitution sur le projet de loi sur l'égalité des chances, qui crée notamment le CPE.
"Depuis ce matin, la discussion n'avance plus. Après plus de 43 heures de débat, dont quatre heures de suspension de séance, après 67 rappels au règlement, je ne peux que constater avec regret, avec tristesse, le refus de l'opposition d'examiner sereinement" les 25 articles restant en discussion, a-t-il constaté, se félicitant que le contrat première embauche ait été adopté dans la nuit.
"Face à l'urgence de la situation, vous faites le choix de l'obstruction. Face à l'enjeu de la modernisation de notre pays, vous faites le choix des vieilles tactiques. Ce n'est pas mon choix", a-t-il lancé. "Nous nous faisons une autre idée du débat démocratique", "c'est pourquoi, en application de l'article 49 alinéa 3 de la Constitution, après délibération du conseil des ministres, j'ai l'honneur d'engager la responsabilité du gouvernement, je dis bien la responsabilité du gouvernement".
"Face aux inégalités, face aux discriminations et aux injustices, face au chômage des jeunes, notre pays s'impatiente. Il attend des réponses et il veut des décisions", a poursuivi le Premier ministre, entouré de Nicolas Sarkozy (Intérieur), Gilles de Robien (Education), Jean-Louis Borloo (Emploi) et Jean-François Copé (Budget). "Le choix, ce n'est pas l'amertume, ce n'est pas l'immobilisme. Le choix, c'est le mouvement, c'est la sécurité plutôt que la précarité. Voilà ce qu'attendent les Français".
Ulcérés, mais guère surpris, les députés de gauche criaient: "Le choix, c'est vous ou c'est nous" ou "Vous n'êtes pas élu, allez vous faire élire!", en brandissant des cartons rouges. "Nous ne sommes pas dans un stade! Nous sommes pas au théâtre! Nous sommes dans l'amphithéâtre de la démocratie", a tancé M. de Villepin.
Le 49-3 permet de faire adopter un texte sans débat ni vote en cas d'obstruction parlementaire. Dans la matinée, la gauche, qui n'a pas digéré l'adoption de l'amendement créant le CPE, avait continué à freiner les débats, au grand agacement de la droite.
Sans attendre, le PS a annoncé qu'il déposerait une motion de censure, mais seulement jeudi prochain, au titre de l'article 49-2 de la Constitution. Celle-ci ne sera donc pas débattue en séance avant la reprise des travaux parlementaires, vraisemblablement le 21 février.
"Je n'accepte pas qu'on traite l'opposition comme on l'a traitée", s'est insurgé le chef des députés PS Jean-Marc Ayrault, en dénonçant "le coup de force du Premier ministre qui vient dans l'hémicycle uniquement pour parler du 49-3".
Les travaux de l'Assemblée ont été aussitôt suspendus, après dix jours et 43 heures de débat. Comme aucune motion de censure ne sera déposée dans les 24 heures, le projet de loi sera automatiquement adopté au terme de ce délai, comme le prévoit l'article 49-3. Cela ne signifie pas qu'il sera adopté définitivement. La navette va suivre son cours et le texte sera examiné au Sénat à partir du 28 février.
C'est la première fois que Dominique de Villepin dégaine le 49-3 pour passer en force. L'été passé, il avait déjà eu recours à la procédure exceptionnelle des ordonnances pour mettre en oeuvre son plan d'urgence pour l'emploi, dont le contrat nouvelles embauches. AP