Mon propos (et je conclurai là-dessus) n'est pas football-centré, mais sociologique 
Leproux est en passe d'éradiquer le mouvement ultra francilien (je n'ose dire "parisien" ), et je pense qu'il tiendra bon, le plus dur a été fait et la réussite sportive lui facilite grandement la tâche. Et si d'aventure il faiblissait dans cet objectif, certains bienfaits du capitalisme s'en chargeront à sa place : doublons, triplons, quadruplons le prix des places (on y vient, comme en Angleterre), et les barbares resteront dans leurs banlieues et leurs bars
Premier point.Le mouvement ultra va être éradiqué -en tout cas dans le stade et dans les alentours de la Cité- comme il l'a été à Londres, et c'est une bonne chose. Car il est anormal qu'un sport ou qu'un spectacle, quels qu'ils soient, drainent un ilot de violence et/de pauvreté dans une ville qui ne l'est pas. Deuxième point.
Qu'il y ait de la violence à Marseille, Naples, Rotterdam... du fait du foot et des ultras, c'est dans la logique des choses, c'est à l'image de la pauvreté de ces villes et ses habitants. C'est légitime. Qu'il y ait ce déferlement de violence dans le friqué et tranquille 16ème arrondissement parisien, ça ne l'est pas. Certains rétorqueront que tous les ultras ne sont pas violents, mais je ferai remarquer que dans les stades où il n'y a pas d'ultra, il n'y a pas de violence. Il y a eu beaucoup trop d'abus ces dernières années, la France se décide enfin à s'aligner sur l'exemple anglais, et le ménage -salvateur- est en train d'être fait
Force doit rester à la loi. Dura lex, sed lex. Si vis pacem parabellum. Fluctuat nec mergitur. Quod erat demonstrandum 
