
Ouais le QSG est chat noir mais c'est juste bien fait

ah oui, il faut bien justifier les 300 millions de revenus publicitaires donnés par le Quatar pour mettre des photos de courses de chameaux sur instagram....Francis_Perrin a écrit :Chaque année ou l'on a fait ce stage, on a passé le tour suivant en LDC
En même temps, vous cherchezFrancis_Perrin a écrit : On dirait des mômes en cours de recré
Manchester Disunited
La blague de la semaine vient d'Angleterre. Paul Ince, désormais consultant sur BT Sports après une carrière d'entraîneur plus que mitigée, a assuré qu'il aurait pu redresser Manchester de la même façon que le fait actuellement Ole Gunnar Solskjaer. Avant d'ajouter, le lendemain, que ce n'était pas tant pour se lancer des fleurs que pour souligner que la mission était facile.
Sur le plan psychologique, l'ancien milieu n'a pas forcément tort. Mais United n'est pas une prison dont on a libéré les détenus. Rapidement, Solskjaer a changé le visage de son équipe sur le terrain en responsabilisant les défenseurs centraux et en incitant les latéraux à monter, recentrant ainsi des éléments offensifs dont la proximité permet de multiplier les combinaisons. En demandant de presser, aussi, ce que José Mourinho ne voulait pas.
Samedi, à Leicester, il a suffi d'ajouter les intentions au talent pour marquer le seul but du match. Après une mauvaise passe d'Ander Herrera, Alexis Sanchez et Jesse Lingard ont couru en direction de Ricardo Pereira au lieu de se replier. Sous pression, le Portugais a précipité sa relance axiale. Un contrôle et une passe en un temps de Paul Pogba plus tard, Marcus Rashford convertissait l'offrande. Simple, à condition de vouloir aller de l'avant.
Voilà pour le côté positif. Et, depuis fin décembre, c'est le positif qui domine, les Red Devils ayant gagné neuf de leurs dix rencontres avec des individualités à nouveau séduisantes. À commencer par Pogba, positionné proche des attaquants, dans une zone où ses qualités sortent beaucoup plus du lot que devant la défense, où la plupart des pros peuvent relancer proprement s'ils ne sont pas pressés.
Mais si l'affrontement face au PSG semble bien plus équilibré qu'au moment du tirage, et que la qualification pour la prochaine Ligue des champions via le championnat est de nouveau envisageable, les Mancuniens ont encore une énorme faille: la maîtrise de l'entrejeu. Car Pogba, Nemanja Matic et Ander Herrera font rarement la même chose, le premier défendant en avançant quand les deux autres se collent à la défense (voir la photo ci-dessus).
Le but de Rashford a en effet un côté négatif: le pressing n'ayant été suivi par personne, une meilleure relance aurait abouti à une occasion dans l'autre sens. Le risque zéro n'existe évidemment pas, mais United est trop souvent coupé en deux pour que ce soit un accident. Quand le Français veut mettre le porteur sous pression, ses deux compères se collent à la défense, créant des espaces pour que l'adversaire joue entre les lignes.
Peu mobiles, surtout un Matic dont le temps de réaction est en plus extrêmement long, l'Espagnol et le Serbe sont faillibles sous pression. Si l'on ajoute le mauvais jeu au pied de David de Gea, chaque situation de pressing à la perte de l'adversaire devient très dangereuse, là où la construction sur phase placée est devenue cohérente.
Voilà le paradoxe de Manchester, capable de maîtriser les matches sur une durée bien plus longue qu'avant en mettant le pied sur le ballon mais incapable de penser de manière unie quand il subit les événements – peut-être encore influencé par les principes travaillés pendant des années avec le précédent coach. Une équipe qui se déplie sans se replier, dont le réalisme dans les deux surfaces (et la réussite) permet de décrocher des résultats très flatteurs, mais qu'un affrontement face au bloc de l'Atlético renverrait à sa fragilité.
Le PSG a aussi son lot de soucis au milieu, et c'est peut-être plutôt dans les duels sur les côtés, face à des latéraux qui perdent vite leur concentration, que se jouera une double confrontation où la présence de Marco Verratti changerait tout. Sauf si De Gea décide, comme face à Tottenham, de sauver seul une équipe qui se déstructure à la moindre course croisée.
http://www.cahiersdufootball.net/articl ... bayer-7172
Tu vas le dire à la maîtresse pour qu elle t offre un 6 l année prochaine?Francis_Perrin a écrit :
On dirait des mômes en cours de recré