
Interview De Lizarazu
- Jester
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
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- Enregistré le : lun. avr. 27, 2015 5:06
Extraits comiques de l'Equipe papier :
Depuis quand un joueur se prend d'amour en 3 mois envers un entraîneur qu'il a jamais connu avant ?
il l'a tellement démontré qu'il aimait le maillot qu'il avait demandé un très très bon salaire en venant et a discuté pendant des semaines pour savoir si Lyon lui ferait pas une proposition supérieure et tout ça pour quoi ? pour se tirer à la moindre "anicroche" avec son entraîneur...
(notez comme à l'Equipe on rebalance le nom et l'amour de Liza pour Anigo
)
Bref arrêtons de parler de cette bite molle. Ca n'en vaut pas la peine.
mdr mdr mdrTroussier a des méthodes qui ont sans doute surpris Liza. Lequel a mal vécu le départ de José Anigo et la préiode entre José et l'arrivée de Philippe...
Depuis quand un joueur se prend d'amour en 3 mois envers un entraîneur qu'il a jamais connu avant ?

mdr mdr mdr là encoreBixente Lizarazu va continuer à écrire son histoire. Il a aimé l'OM, il n'oubliera pas ce maillot, cette ville, bien des joueurs, José Anigo.
il l'a tellement démontré qu'il aimait le maillot qu'il avait demandé un très très bon salaire en venant et a discuté pendant des semaines pour savoir si Lyon lui ferait pas une proposition supérieure et tout ça pour quoi ? pour se tirer à la moindre "anicroche" avec son entraîneur...


(notez comme à l'Equipe on rebalance le nom et l'amour de Liza pour Anigo

Bref arrêtons de parler de cette bite molle. Ca n'en vaut pas la peine.
- morgann_la_fee
- Deruda : visiblement c'est ton père qui t'a placé
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Encore un "Mister respect"
Faites gaffe, je crois que Fiondor est contagieux
Bon, là je rigole, mais si je me met à la place de Liza ... il a peut être eu raison d'aller dans un club où il jouera, sachant que Troussier ne le faisait jamais jouer.

Faites gaffe, je crois que Fiondor est contagieux

Bon, là je rigole, mais si je me met à la place de Liza ... il a peut être eu raison d'aller dans un club où il jouera, sachant que Troussier ne le faisait jamais jouer.
<img src='http://www.inforoots.org/ftp/Images/humains/fee.gif' border='0' alt='user posted image'> En Bretagne, il pleut que sur les cons
- Bud Wazaa
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
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- malachi
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
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- Localisation : Parigot
<!--QuoteBegin-Jester+Jan 6 2005, 04:29 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (Jester @ Jan 6 2005, 04:29 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> Bref arrêtons de parler de cette bite molle. Ca n'en vaut pas la peine. [/quote]
C'est bien ce que j'ai dit
C'est bien ce que j'ai dit



- beyonder
- Flamini : tu postes comme un fou mais on sait que tu cherches un autre forum
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- nicom93
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
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- Localisation : Loir-et-Cher
<!--QuoteBegin-Beyonder+Jan 6 2005, 06:36 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (Beyonder @ Jan 6 2005, 06:36 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin-->
Prends ça dans ta gueule Liza
>> Bud : très bonne référence
Et c'est si peu réciproque. [/quote]Bixente Lizarazu va continuer à écrire son histoire. Il a aimé l'OM, il n'oubliera pas ce maillot, cette ville, bien des joueurs, José Anigo.
Prends ça dans ta gueule Liza

>> Bud : très bonne référence


- attila2001
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 25371
- Enregistré le : ven. mai 03, 2002 19:14
- Localisation : côté obscur de la force
trop la flemme désolé
déjà hier, l'équipe avait choisi le parti-pris de liza, là ils recommencent avec l'interview (liza part à cause de troussier, liza remercie acariès et rld )...
il reconnait qu'il a été à court physiquement...
il estime qu'il méritait un meilleur traitement du fait de sa carrière...
que déjà'en équipe de france il n'avait pas eu la fin qu'il méritait et qu'il ne l'aurait jamais
il y a aussi l'édito (non signé) de l'équipe qui parle, en titre, d'"orgueil de champion" (le champion c'est liza) qui vaut son pesant de cacahouète avec des passages à mourir de rire "... pour l'argent ? il n'en a plus besoin. "

déjà hier, l'équipe avait choisi le parti-pris de liza, là ils recommencent avec l'interview (liza part à cause de troussier, liza remercie acariès et rld )...
il reconnait qu'il a été à court physiquement...
il estime qu'il méritait un meilleur traitement du fait de sa carrière...
que déjà'en équipe de france il n'avait pas eu la fin qu'il méritait et qu'il ne l'aurait jamais
il y a aussi l'édito (non signé) de l'équipe qui parle, en titre, d'"orgueil de champion" (le champion c'est liza) qui vaut son pesant de cacahouète avec des passages à mourir de rire "... pour l'argent ? il n'en a plus besoin. "

Voici venu le temps des rires et deschamps
Dans l'île aux enfants
C'est tous les jours le printemps
C'est le pays joyeux des enfants heureux
Des monstres gentils
Oui c'est un paradis
http://www.youtube.com/watch?v=xyDAeByWWF0
Dans l'île aux enfants
C'est tous les jours le printemps
C'est le pays joyeux des enfants heureux
Des monstres gentils
Oui c'est un paradis
http://www.youtube.com/watch?v=xyDAeByWWF0
- Le Vieux Buk
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 30044
- Enregistré le : mar. juin 10, 2003 17:48
- Localisation : WonderLand Road, 2ème à gauche
- si-ma-tante-en-avait
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 51991
- Enregistré le : ven. juil. 23, 2004 17:23
- Localisation : En face de Carrefour
- Contact :
J'aime bien les titres chocs des journalistes de l'Equipe.Ca ressemble bcp aux titres des revues comme Voici.
Sinon quelle attitude de champion de lacher une ITW deux jours apres son départ.
Mais ca nous (surtout les dirigeants) apprendra à prendre des types en fin de carriere (35 piges) qui viennent pour ici pour se la couler douce avec leurs statuts d'ancien champion du monde (1998------>2005).
On est vraiment un club pathétique et je sens que ca continuera encore....
Sinon quelle attitude de champion de lacher une ITW deux jours apres son départ.

Mais ca nous (surtout les dirigeants) apprendra à prendre des types en fin de carriere (35 piges) qui viennent pour ici pour se la couler douce avec leurs statuts d'ancien champion du monde (1998------>2005).
On est vraiment un club pathétique et je sens que ca continuera encore....
- malachi
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
- Messages : 4938
- Enregistré le : lun. août 26, 2002 11:31
- Localisation : Parigot
<!--QuoteBegin-Le_vieux_Buk+Jan 7 2005, 10:17 AM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (Le_vieux_Buk @ Jan 7 2005, 10:17 AM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> J'ai lu ça...
entre l'Edito et l'interview de Liza :
[/quote]
L'edito surtout
Mais enfin, j'ai vu pire...
entre l'Edito et l'interview de Liza :


L'edito surtout



- Waff
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
- Messages : 1657
- Enregistré le : sam. oct. 12, 2002 14:01
- Contact :
plus le temps »
BIXENTE LIZARAZU se sentait dans une impasse. Alors, il a préféré rompre avec l’OM avant qu’il ne soit trop tard.
Au terme d’une journée
harassante, excitée et excitante,
le défenseur basque a
accepté de se confier. Le téléphone
n’arrêtait pas de sonner,
il préparait ses bagages
pour Dubaï, où il devrait
rejoindre ses futurs coéquipi
er s du Bay ern dè s
aujourd’hui. C’est un homme
étonnamment lucide et très
déterminé qui tire les leçons
de son expérience marseillaise,
livre quelques clés de
son avenir à Munich et parle
de la vraie vie d’un footballeur
de haut niveau.
«VOUS VOUS TES ENGAGÉ
pour six mois avec le Bayern. Et
on apprend déjà que le club
munichois envisage une prolongation
de contrat…
–Ecoutez, la seule chose qui compte,
c’est que je sois le meilleur possible.
Après, on verra. Je mériterai ce que je
mériterai. Peut-être de continuer
l’aventure, en effet. Une certitude :
c’est le terrain qui le déterminera. Il
ne sert à rien de parler. C’est du
sport, rendez-vous dans cinq mois !
Le football, c’est de la compétition. Il
convient de rester extrêmement
humble. Ça ferait d’ailleurs du bien à
quelques-uns de l’être un peu plus.
– Vous quittez Marseille. Si
vous ne deviez en garder
qu’une seule image, quelle
serait-elle ?
– La rencontre avec des hommes.
– Actuellement, à quoi pensezvous
?
– Je pars et j’ai hâte d’en finir. Quand
on a décidé de partir, il faut partir.
J’ai envie de revenir aux sources de
ce métier. J’ai envie de partir à nouveau
à l’entraînement avec juste les
soucis d’un footballeur de haut
niveau : tiens, je vais faire un peu
plus d’étirements, ou bien je vais
faire des centres parce que j’ai
besoin de les travailler… Le Bayern
me donne un objectif véritable, précis,
concret, un destin de sportif. Ces
derniers temps, j’allais à l’entraînement
sans vraiment savoir pourquoi,
sans savoir où j’en étais avec l’entraîneur,
sans comprendre ses choix. Ça
ne le faisait pas. Pour toutes ces raisons,
j’ai envie de rejoindre le Bayern
le plus vite possible.
« Je tiens
publiquement
à remercier RLD
et Acariès »
– Comment vous est venue
cette idée de revenir au
Bayern ?
– A Noël, j’ai passé une semaine de
vacances à Courchevel. J’ai skié
comme un fou. Chaque fois que je
prenais les oeufs pour remonter, je
gambergeais. Et puis, mon fils m’a
involontairement rappelé quelque
chose que je savais. Je lui ai fait faire
du snowboard. Une leçon de deux
heures, avec un moniteur. Après, ce
dernier m’a dit : " Ton fils n’est pas
motivé " . Mon fils m’a déclaré :
" Jamais plus je ne referai du snowboard.
" J’étais stupéfait, il adore le
sport. Alors, j’ai décidé de prendre un
autre moniteur, qui lui ferait lemême
cours. A la fin, j’ai entendu : " Il est
trop ton petit, il est super motivé " A
ce moment-là, j’ai compris. Comme
la relation entre ce moniteur et mon
fils, comme celle entre un maître
d’école et ses élèves, la relation entre
un joueur et un entraîneur est primordiale,
elle est capitale. Soit elle te
permet de donner le meilleur de toimême,
soit il faut vite te barrer,
sinon, tout se complique, car tout se
fige. Je ne considère donc pas mon
départ de Marseille comme un
échec. C’est une libération. Au fond,
quand j’y réfléchis, au moment où
José Anigo a démissionné, l’aventure,
pour moi, s’est terminée.
– Mais concrètement, comment
tout cela s’est-il passé ?
– A Noël, j’ai fait un vrai bilan. J’ai
compris que nos modes de fonctionnement,
à Philippe Troussier et à
moi-même, n’étaient pas compatibles.
C’était plus que cela, c’était
une incompatibilité de caractère qui
se traduisait par des accrochages
verbaux. En fait, nous n’avions rien
en commun. Quarante-huit heures
après son arrivée, lors du stage de
Caen, j’avais compris que je ne jouerais
pas. Nous avons eu deux conversations,
l’une en présence de Pape
Diouf, lequel a constaté cette incompréhension.
C’était une réalité et ce
n’était pas la peine de se cacher, de
faire comme si, il me fallait prendre
une décision. Nous devions nous voir
depuis longtemps, avec Robert
Louis-Dreyfus et Louis Acariès, pour
parler de football, de Marseille, de
bien des choses. Cette réunion, on l’a
faite un peu dans l’urgence. Elle fut
déterminante grâce à la compréhension
et à l’élégance de Robert Louis-
Dreyfus, à l’intelligence du sportif
que fut Louis Acariès. Je tiens publiquement,
ici, à les remercier.
– Que vous êtes-vous dit ?
– J’avais essayé d’expliquer la situation
à Pape Diouf. J’espérais. Mais
Pape n’a rien pu faire, peut-être
parce que c’est lui qui avait fait venir
Philippe Troussier. Là, j’ai eu
l’impression que c’était sans issue.
Alors, j’ai dit à Robert Louis-Dreyfus :
" Comment puis-je continuer à Marseille
dans ces conditions ? " Il m’a
répondu : " Mais qu’as-tu envie de
faire ? J’ai lu que tu voulais te lancer
dans la télé, qu’on t’annonçait au
Qatar… " . J’ai protesté : " Moi, ce
qui m’intéresse, c’est le haut niveau.
La télé, c’est une proposition réelle.
Je sais que l’essentiel de ma carrière
est derrière moi, il est donc normal
que je pense à la deuxième partie de
ma vie. Mais, actuellement, je veux
encore un vrai défi sportif, un
énorme challenge. Un club peut me
le proposer, c’est le Bayern ! " On
s’est alors tous interrogés pour
savoir si c’était jouable. J’ai insisté
sur le fait que le Bayern manquait
d’un latéral gauche qui soit un spécialiste.
J’ai dit qu’il y avait peut-être
quelque chose à tenter sur un laps de
temps de six mois. Robert Louis-
Dreyfusm’a répondu : " Tu veux que
je les appelle ? " " Non, je vais le
faire moi. "
« Troussier est arrivé.
Et tout n’a fait
que s’envenimer »
– Et vous avez pris votre téléphone
?
– Exactement. J’ai appelé Uli Hoeness,
le manager du Bayern. Il a été
surpris. Il m’a dit : " Je vais y réfléchir,
en parler à Karl Heinz Rummenigge
(le président), on te rappelle
dans vingt-quatre heures. " Ils
m’ont rappelé, ils étaient très
chauds, ils trouvaient l’idée super.
Puis ce fut l’entraîneur, Félix
Magath, qui lui, ne me connaissait
pas. Il a donné son accord. Après, on
n’a mis que trente minutes pour tomber
d’accord sur un contrat de six
mois. Je suis alors revenu vers Robert
et vers Louis. Robert a alors appelé
Uli Hoeness et a validé le transfert.
Pour moi, c’était l’issue la plus belle.
Il fallait que je me dépêche, car
l’année commençait.
– Les gens du Bayern ne passent
pas pour des tendres. A la
fin de la saison, on saura lequel
des deux clubs, de l’OM ou du
Bayern s’est trompé sur vous…
– Vous savez, si je reviens à Munich,
c’est qu’ils ont besoin de quelqu’un
comme moi. Ils croient en moi. Ils
savent qui je suis. Ils connaissent
mon tempérament, mon professionnalisme.
Ils savent que je donnerai le
maximum pour ce club. Quel challenge
pour moi, avec la possibilité de
gagner encore quelques titres. Je
suis donc mon chemin, mais je souhaite
la plus belle saison possible à
l’OM, à tous ces gens qui aiment ce
club.
– N’avez-vous pas craint de
devoir mettre fin à votre carrière
?
– Non. C’est un métier où il faut
savoir être patient. J’ai toujours
considéré qu’il existait des solutions
à tout. C’est d’ailleurs la première
chose que j’ai dit à Robert Louis-
Dreyfus. J’aime être constructif.
Pourrir les situations n’est pas mon
mode de fonctionnement.
– Quand même, le Bayern c’est
un sacré défi…
– C’est vrai. Avec un avantage considérable,
celui d’une adaptation
immédiate. C’est un club prestigieux,
c’est une très belle équipe,
mais je connais tous les joueurs, je
connais la ville, le mode de fonctionnement,
l’environnement médiatique.
Cette connaissance est un
atout pour être rapidement dans le
bain.
– Quel regard portez-vous sur
vos cinq mois à Marseille ?
–Pour moi, il ya eu la période de José
Anigo où j’ai pris énormément de
plaisir. J’ai aimé bosser avec lui. Avec
José, j’ai été quatorze fois titulaire, je
considère que mes premiers mois à
l’OM ont été satisfaisants, jusqu’au
premier match contre le PSG. Après,
c’est vrai, j’ai eu un coup de fatigue.
Comme tous les sportifs peuvent en
avoir. Cela s’est traduit par cette
malheureuse passe en retrait à Marseille,
contre le PSG. Puis, par un
mauvais match à Ajaccio, où je
n’étais pas très en jambes. Toute
l’équipe avait des problèmes, mais
moi, on m’a énormément critiqué.
– Comment avez-vous ressenti
le départ de José Anigo ?
– J’ai été un peu choqué. J’ai regretté
son choix, à juste titre, la suite l’a
démontré (il rit…). Je garderai toujours
cette image incroyable, c’était
après le match perdu contre Paris,
après ma mauvaise passe, José voulait
déjà arrêter. Avec Fabien (Barthez),
nous sommes allés le trouver
dans une petite pièce à part. Il avait
la tête d’un entraîneur… Je n’avais
jamais vu ça, j’ai compris alors à quel
point il souffrait. Ça m’a bouleversé.
De Marseille, je conserve beaucoup
de bons souvenirs, l’ambiance dans
l’équipe, tous ces gens que je respectais,
cette passion pour le football…
Même s’il faut mettre en place une
vraie stabilité, j’ai aimé vivre à l’OM.
Simplement, je n’avais plus le temps
d’attendre.
– Pouvez-vous expliquer ce
coup de fatigue de novembre ?
– C’est difficile. Est-ce lié au fait que
j’ai repris un peu plus tard ? A ma
préparation un peu écourtée ? Dans
une saison, ça arrive. Ce n’était pas
définitif, j’allais rebondir, on en a fait
une affaire d’Etat. A ce moment-là
est arrivé Philippe Troussier. Et tout
n’a fait que s’envenimer.
« C’est moi
qui refermerai
la porte, qui déciderai
du moment »
– Zinédine Zidane nous a confié
que, en quittant les Bleus, il a
senti « une baisse de pression
», qu’il lui fallait « trouver
une autre motivation quelque
part ». Qu’en pensez-vous ?
– Ça, c’est intéressant. C’est vrai,
qu’il faut trouver une autre forme de
motivation. Arrêter l’équipe de
France, c’est… c’est difficile à expliquer.
Les Bleus vous tirent forcément
vers le haut.
– Zidane est votre ami. Lui
avez-vous soumis votre décision
?
– Oui, bien sûr. Je lui ai expliqué que
c’était devenu impossible, que
j’allais tout faire pour partir au
Bayern. Evidemment, lui, le Marseillais,
il aurait aimé que ça se passe différemment
pour moi à l’OM. Mais il
était content que j’aie trouvé une
solution. Vous savez, je n’ai pas de
regrets. C’était juste impossible. Je
rectifie : j’ai un regret, que José (Anigo)
ait démissionné. Quand il l’a fait,
nous étions cinquièmes, comme
aujourd’hui. Il est peut-être important
de le préciser.
– Quelle leçon tirez-vous de
tout cela ?
–Une confirmation. Je suis persuadé
qu’il existe dans une carrière deux
choses fondamentales : la relation
avec l’entraîneur, la relation avec le
club.Quand l’une des deux se brise, il
faut avoir le courage d’aller vers
autre chose. Non, je n’ai pas de
regrets, j’ai toujours tâché de donner
le maximum, même si parfois ce
maximum n’a pas suffi.
– Par quels sentiments êtesvous
passé ?
– Une première phase où j’étais très
triste, où je cherchais à comprendre,
où je me suis replié sur moi-même.
Une deuxième phase qui s’annonçait
explosive. Je partais dans un état
d’esprit… Celui d’aller au bout des
choses. J’ai également le sentiment
d’un effet de mode : faire croire qu’il
faut mater des mecs qui se prennent
soit disant pour des stars. Ça commence
à me gonfler sérieusement.
Est-ce que je me prends pour une
star ? Il suffit de poser la question à
mes partenaires. Quand on a mon
expérience dans le foot, cela
implique un mode de fonctionnement
différent que celui qu’on
applique à des mecs de 17 ans, c’est
clair. C’est du management de base,
de la psychologie de bazar, de l’intelligence
minimale.
– Vous avez 35 ans, l’âge
devient-il un problème ?
– En France, l’âge est une question
permanente. En Allemagne, c’est la
performance qui compte. Bien sûr, il
y aura un moment où mon âge
l’emportera sur ma volonté. Ce
moment n’est pas venu. Il existe des
périodes dans la vie que l’on appelle
de transition, qui sont des périodes
de rupture. J’en vis une. J’ai l’impression
que mon cerveau bouillonne, je
passe trois mille coups de fils, je dois
régler mille problèmes.Mais bientôt,
la seule chose qui comptera sera ce
qui se passe devant moi. Marseille
sera derrière, je n’y reviendrai pas.
– Votre carrière ne vous
pousse-t-elle pas à la fin la plus
digne ?
–On a tous tellement envie que cette
fin soit belle. C’est l’une des raisons
pour lesquelles tout était si difficile
et si pesant pour moi à Marseille.
L’une des raisons qui m’ont fait être
aussi radical. J’ai foncé parce que je
ne pouvais pas accepter ça. En
équipe de France, déjà, nous n’avons
pas eu l’adieu que nous méritions.
Nous ne l’aurons probablement
jamais. Après ce que nous avons fait,
c’est très étrange. Après mes sept
ans au Bayern, le club m’avait rendu
hommage. Un peu de reconnaissance,
c’est de la mémoire et du plaisir.
Pas besoin de faire un concert de
U2 ! Ça c’était terminé avec classe
parce que c’est un club classe. Lors
de mon dernier match, j’avais tiré un
penalty qui assurait notre qualification
en Ligue des champions (il sourit…).
D’ailleurs, ça prouve bien que
je mérite de la jouer cette année. J’ai
35 ans, je me sens encore fort, se
pose à moi l’éternel problème du
sport, cette envie d’avoir unemagnifique
sortie… Une chose est sûre :
c’est moi qui refermerai la porte, qui
déciderai du moment, qui dirai :
“Merci et au revoir” . »
OLIVIER MARGOT
BIXENTE LIZARAZU se sentait dans une impasse. Alors, il a préféré rompre avec l’OM avant qu’il ne soit trop tard.
Au terme d’une journée
harassante, excitée et excitante,
le défenseur basque a
accepté de se confier. Le téléphone
n’arrêtait pas de sonner,
il préparait ses bagages
pour Dubaï, où il devrait
rejoindre ses futurs coéquipi
er s du Bay ern dè s
aujourd’hui. C’est un homme
étonnamment lucide et très
déterminé qui tire les leçons
de son expérience marseillaise,
livre quelques clés de
son avenir à Munich et parle
de la vraie vie d’un footballeur
de haut niveau.
«VOUS VOUS TES ENGAGÉ
pour six mois avec le Bayern. Et
on apprend déjà que le club
munichois envisage une prolongation
de contrat…
–Ecoutez, la seule chose qui compte,
c’est que je sois le meilleur possible.
Après, on verra. Je mériterai ce que je
mériterai. Peut-être de continuer
l’aventure, en effet. Une certitude :
c’est le terrain qui le déterminera. Il
ne sert à rien de parler. C’est du
sport, rendez-vous dans cinq mois !
Le football, c’est de la compétition. Il
convient de rester extrêmement
humble. Ça ferait d’ailleurs du bien à
quelques-uns de l’être un peu plus.
– Vous quittez Marseille. Si
vous ne deviez en garder
qu’une seule image, quelle
serait-elle ?
– La rencontre avec des hommes.
– Actuellement, à quoi pensezvous
?
– Je pars et j’ai hâte d’en finir. Quand
on a décidé de partir, il faut partir.
J’ai envie de revenir aux sources de
ce métier. J’ai envie de partir à nouveau
à l’entraînement avec juste les
soucis d’un footballeur de haut
niveau : tiens, je vais faire un peu
plus d’étirements, ou bien je vais
faire des centres parce que j’ai
besoin de les travailler… Le Bayern
me donne un objectif véritable, précis,
concret, un destin de sportif. Ces
derniers temps, j’allais à l’entraînement
sans vraiment savoir pourquoi,
sans savoir où j’en étais avec l’entraîneur,
sans comprendre ses choix. Ça
ne le faisait pas. Pour toutes ces raisons,
j’ai envie de rejoindre le Bayern
le plus vite possible.
« Je tiens
publiquement
à remercier RLD
et Acariès »
– Comment vous est venue
cette idée de revenir au
Bayern ?
– A Noël, j’ai passé une semaine de
vacances à Courchevel. J’ai skié
comme un fou. Chaque fois que je
prenais les oeufs pour remonter, je
gambergeais. Et puis, mon fils m’a
involontairement rappelé quelque
chose que je savais. Je lui ai fait faire
du snowboard. Une leçon de deux
heures, avec un moniteur. Après, ce
dernier m’a dit : " Ton fils n’est pas
motivé " . Mon fils m’a déclaré :
" Jamais plus je ne referai du snowboard.
" J’étais stupéfait, il adore le
sport. Alors, j’ai décidé de prendre un
autre moniteur, qui lui ferait lemême
cours. A la fin, j’ai entendu : " Il est
trop ton petit, il est super motivé " A
ce moment-là, j’ai compris. Comme
la relation entre ce moniteur et mon
fils, comme celle entre un maître
d’école et ses élèves, la relation entre
un joueur et un entraîneur est primordiale,
elle est capitale. Soit elle te
permet de donner le meilleur de toimême,
soit il faut vite te barrer,
sinon, tout se complique, car tout se
fige. Je ne considère donc pas mon
départ de Marseille comme un
échec. C’est une libération. Au fond,
quand j’y réfléchis, au moment où
José Anigo a démissionné, l’aventure,
pour moi, s’est terminée.
– Mais concrètement, comment
tout cela s’est-il passé ?
– A Noël, j’ai fait un vrai bilan. J’ai
compris que nos modes de fonctionnement,
à Philippe Troussier et à
moi-même, n’étaient pas compatibles.
C’était plus que cela, c’était
une incompatibilité de caractère qui
se traduisait par des accrochages
verbaux. En fait, nous n’avions rien
en commun. Quarante-huit heures
après son arrivée, lors du stage de
Caen, j’avais compris que je ne jouerais
pas. Nous avons eu deux conversations,
l’une en présence de Pape
Diouf, lequel a constaté cette incompréhension.
C’était une réalité et ce
n’était pas la peine de se cacher, de
faire comme si, il me fallait prendre
une décision. Nous devions nous voir
depuis longtemps, avec Robert
Louis-Dreyfus et Louis Acariès, pour
parler de football, de Marseille, de
bien des choses. Cette réunion, on l’a
faite un peu dans l’urgence. Elle fut
déterminante grâce à la compréhension
et à l’élégance de Robert Louis-
Dreyfus, à l’intelligence du sportif
que fut Louis Acariès. Je tiens publiquement,
ici, à les remercier.
– Que vous êtes-vous dit ?
– J’avais essayé d’expliquer la situation
à Pape Diouf. J’espérais. Mais
Pape n’a rien pu faire, peut-être
parce que c’est lui qui avait fait venir
Philippe Troussier. Là, j’ai eu
l’impression que c’était sans issue.
Alors, j’ai dit à Robert Louis-Dreyfus :
" Comment puis-je continuer à Marseille
dans ces conditions ? " Il m’a
répondu : " Mais qu’as-tu envie de
faire ? J’ai lu que tu voulais te lancer
dans la télé, qu’on t’annonçait au
Qatar… " . J’ai protesté : " Moi, ce
qui m’intéresse, c’est le haut niveau.
La télé, c’est une proposition réelle.
Je sais que l’essentiel de ma carrière
est derrière moi, il est donc normal
que je pense à la deuxième partie de
ma vie. Mais, actuellement, je veux
encore un vrai défi sportif, un
énorme challenge. Un club peut me
le proposer, c’est le Bayern ! " On
s’est alors tous interrogés pour
savoir si c’était jouable. J’ai insisté
sur le fait que le Bayern manquait
d’un latéral gauche qui soit un spécialiste.
J’ai dit qu’il y avait peut-être
quelque chose à tenter sur un laps de
temps de six mois. Robert Louis-
Dreyfusm’a répondu : " Tu veux que
je les appelle ? " " Non, je vais le
faire moi. "
« Troussier est arrivé.
Et tout n’a fait
que s’envenimer »
– Et vous avez pris votre téléphone
?
– Exactement. J’ai appelé Uli Hoeness,
le manager du Bayern. Il a été
surpris. Il m’a dit : " Je vais y réfléchir,
en parler à Karl Heinz Rummenigge
(le président), on te rappelle
dans vingt-quatre heures. " Ils
m’ont rappelé, ils étaient très
chauds, ils trouvaient l’idée super.
Puis ce fut l’entraîneur, Félix
Magath, qui lui, ne me connaissait
pas. Il a donné son accord. Après, on
n’a mis que trente minutes pour tomber
d’accord sur un contrat de six
mois. Je suis alors revenu vers Robert
et vers Louis. Robert a alors appelé
Uli Hoeness et a validé le transfert.
Pour moi, c’était l’issue la plus belle.
Il fallait que je me dépêche, car
l’année commençait.
– Les gens du Bayern ne passent
pas pour des tendres. A la
fin de la saison, on saura lequel
des deux clubs, de l’OM ou du
Bayern s’est trompé sur vous…
– Vous savez, si je reviens à Munich,
c’est qu’ils ont besoin de quelqu’un
comme moi. Ils croient en moi. Ils
savent qui je suis. Ils connaissent
mon tempérament, mon professionnalisme.
Ils savent que je donnerai le
maximum pour ce club. Quel challenge
pour moi, avec la possibilité de
gagner encore quelques titres. Je
suis donc mon chemin, mais je souhaite
la plus belle saison possible à
l’OM, à tous ces gens qui aiment ce
club.
– N’avez-vous pas craint de
devoir mettre fin à votre carrière
?
– Non. C’est un métier où il faut
savoir être patient. J’ai toujours
considéré qu’il existait des solutions
à tout. C’est d’ailleurs la première
chose que j’ai dit à Robert Louis-
Dreyfus. J’aime être constructif.
Pourrir les situations n’est pas mon
mode de fonctionnement.
– Quand même, le Bayern c’est
un sacré défi…
– C’est vrai. Avec un avantage considérable,
celui d’une adaptation
immédiate. C’est un club prestigieux,
c’est une très belle équipe,
mais je connais tous les joueurs, je
connais la ville, le mode de fonctionnement,
l’environnement médiatique.
Cette connaissance est un
atout pour être rapidement dans le
bain.
– Quel regard portez-vous sur
vos cinq mois à Marseille ?
–Pour moi, il ya eu la période de José
Anigo où j’ai pris énormément de
plaisir. J’ai aimé bosser avec lui. Avec
José, j’ai été quatorze fois titulaire, je
considère que mes premiers mois à
l’OM ont été satisfaisants, jusqu’au
premier match contre le PSG. Après,
c’est vrai, j’ai eu un coup de fatigue.
Comme tous les sportifs peuvent en
avoir. Cela s’est traduit par cette
malheureuse passe en retrait à Marseille,
contre le PSG. Puis, par un
mauvais match à Ajaccio, où je
n’étais pas très en jambes. Toute
l’équipe avait des problèmes, mais
moi, on m’a énormément critiqué.
– Comment avez-vous ressenti
le départ de José Anigo ?
– J’ai été un peu choqué. J’ai regretté
son choix, à juste titre, la suite l’a
démontré (il rit…). Je garderai toujours
cette image incroyable, c’était
après le match perdu contre Paris,
après ma mauvaise passe, José voulait
déjà arrêter. Avec Fabien (Barthez),
nous sommes allés le trouver
dans une petite pièce à part. Il avait
la tête d’un entraîneur… Je n’avais
jamais vu ça, j’ai compris alors à quel
point il souffrait. Ça m’a bouleversé.
De Marseille, je conserve beaucoup
de bons souvenirs, l’ambiance dans
l’équipe, tous ces gens que je respectais,
cette passion pour le football…
Même s’il faut mettre en place une
vraie stabilité, j’ai aimé vivre à l’OM.
Simplement, je n’avais plus le temps
d’attendre.
– Pouvez-vous expliquer ce
coup de fatigue de novembre ?
– C’est difficile. Est-ce lié au fait que
j’ai repris un peu plus tard ? A ma
préparation un peu écourtée ? Dans
une saison, ça arrive. Ce n’était pas
définitif, j’allais rebondir, on en a fait
une affaire d’Etat. A ce moment-là
est arrivé Philippe Troussier. Et tout
n’a fait que s’envenimer.
« C’est moi
qui refermerai
la porte, qui déciderai
du moment »
– Zinédine Zidane nous a confié
que, en quittant les Bleus, il a
senti « une baisse de pression
», qu’il lui fallait « trouver
une autre motivation quelque
part ». Qu’en pensez-vous ?
– Ça, c’est intéressant. C’est vrai,
qu’il faut trouver une autre forme de
motivation. Arrêter l’équipe de
France, c’est… c’est difficile à expliquer.
Les Bleus vous tirent forcément
vers le haut.
– Zidane est votre ami. Lui
avez-vous soumis votre décision
?
– Oui, bien sûr. Je lui ai expliqué que
c’était devenu impossible, que
j’allais tout faire pour partir au
Bayern. Evidemment, lui, le Marseillais,
il aurait aimé que ça se passe différemment
pour moi à l’OM. Mais il
était content que j’aie trouvé une
solution. Vous savez, je n’ai pas de
regrets. C’était juste impossible. Je
rectifie : j’ai un regret, que José (Anigo)
ait démissionné. Quand il l’a fait,
nous étions cinquièmes, comme
aujourd’hui. Il est peut-être important
de le préciser.
– Quelle leçon tirez-vous de
tout cela ?
–Une confirmation. Je suis persuadé
qu’il existe dans une carrière deux
choses fondamentales : la relation
avec l’entraîneur, la relation avec le
club.Quand l’une des deux se brise, il
faut avoir le courage d’aller vers
autre chose. Non, je n’ai pas de
regrets, j’ai toujours tâché de donner
le maximum, même si parfois ce
maximum n’a pas suffi.
– Par quels sentiments êtesvous
passé ?
– Une première phase où j’étais très
triste, où je cherchais à comprendre,
où je me suis replié sur moi-même.
Une deuxième phase qui s’annonçait
explosive. Je partais dans un état
d’esprit… Celui d’aller au bout des
choses. J’ai également le sentiment
d’un effet de mode : faire croire qu’il
faut mater des mecs qui se prennent
soit disant pour des stars. Ça commence
à me gonfler sérieusement.
Est-ce que je me prends pour une
star ? Il suffit de poser la question à
mes partenaires. Quand on a mon
expérience dans le foot, cela
implique un mode de fonctionnement
différent que celui qu’on
applique à des mecs de 17 ans, c’est
clair. C’est du management de base,
de la psychologie de bazar, de l’intelligence
minimale.
– Vous avez 35 ans, l’âge
devient-il un problème ?
– En France, l’âge est une question
permanente. En Allemagne, c’est la
performance qui compte. Bien sûr, il
y aura un moment où mon âge
l’emportera sur ma volonté. Ce
moment n’est pas venu. Il existe des
périodes dans la vie que l’on appelle
de transition, qui sont des périodes
de rupture. J’en vis une. J’ai l’impression
que mon cerveau bouillonne, je
passe trois mille coups de fils, je dois
régler mille problèmes.Mais bientôt,
la seule chose qui comptera sera ce
qui se passe devant moi. Marseille
sera derrière, je n’y reviendrai pas.
– Votre carrière ne vous
pousse-t-elle pas à la fin la plus
digne ?
–On a tous tellement envie que cette
fin soit belle. C’est l’une des raisons
pour lesquelles tout était si difficile
et si pesant pour moi à Marseille.
L’une des raisons qui m’ont fait être
aussi radical. J’ai foncé parce que je
ne pouvais pas accepter ça. En
équipe de France, déjà, nous n’avons
pas eu l’adieu que nous méritions.
Nous ne l’aurons probablement
jamais. Après ce que nous avons fait,
c’est très étrange. Après mes sept
ans au Bayern, le club m’avait rendu
hommage. Un peu de reconnaissance,
c’est de la mémoire et du plaisir.
Pas besoin de faire un concert de
U2 ! Ça c’était terminé avec classe
parce que c’est un club classe. Lors
de mon dernier match, j’avais tiré un
penalty qui assurait notre qualification
en Ligue des champions (il sourit…).
D’ailleurs, ça prouve bien que
je mérite de la jouer cette année. J’ai
35 ans, je me sens encore fort, se
pose à moi l’éternel problème du
sport, cette envie d’avoir unemagnifique
sortie… Une chose est sûre :
c’est moi qui refermerai la porte, qui
déciderai du moment, qui dirai :
“Merci et au revoir” . »
OLIVIER MARGOT
- attila2001
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 25371
- Enregistré le : ven. mai 03, 2002 19:14
- Localisation : côté obscur de la force
ce serait bien que tu scannes aussi la partie droite de l'itw



Voici venu le temps des rires et deschamps
Dans l'île aux enfants
C'est tous les jours le printemps
C'est le pays joyeux des enfants heureux
Des monstres gentils
Oui c'est un paradis
http://www.youtube.com/watch?v=xyDAeByWWF0
Dans l'île aux enfants
C'est tous les jours le printemps
C'est le pays joyeux des enfants heureux
Des monstres gentils
Oui c'est un paradis
http://www.youtube.com/watch?v=xyDAeByWWF0
- Le Vieux Buk
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
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- Totor
- Flamini : tu postes comme un fou mais on sait que tu cherches un autre forum
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<!--QuoteBegin-Cob+Jan 7 2005, 01:52 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (Cob @ Jan 7 2005, 01:52 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin-->
J'ai crû qu'il s'essayait au poème au début ! [/quote]
Pareil ! C'est quand j'ai vu que ça rimait pas que j'ai compris 



Le Totor's Club ne lache rien

Toujours baisé, jamais surpris.

Toujours baisé, jamais surpris.
- Waff
- Zubar : Eternel espoir, tu feras jamais tes preuves
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- Enregistré le : mer. juin 18, 2003 15:56
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- Jules
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- Enregistré le : mer. juin 18, 2003 15:56
- Localisation : Stade De France
keski te "choque" dans cette itw ?
mpi ce que j'aimerai comprendre, c'est pourquoi il a été mis à l'écart ! le mec a 35 ans, il a déjà tout gagné et espérais peut-être finir sa carrière ailleurs que sur un banc de touche. et au moins il ne reste pas à contrecoeur en empochant son confortable salaire.



- Jester
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
- Messages : 31003
- Enregistré le : lun. avr. 27, 2015 5:06
je viens de la lire et franchement j'y vois les paroles d'un mec hautain et qui n'avait pas envie de se fouler pour l'OM. Il le dit clairement d'ailleurs.
Pedretti est international aussi, il est venu pour être titualire, Troussier a vu qu'il se donnait pas assez et l'a mit 2 matchs en tribunes, puis sur le banc. le mec est revenu et a fait un super match à Lyon et est revenu avec un esprit de battant.
Luyindula a été écarté du groupe, Marlet également, ... mise à part le coup de se barrer de Marlet, tout le monde a accepté la situation et tout le monde se donne pour retrouver sa place... Liza n'a pas voulu le faire. troussier lui avait dit qu'il reevnait dans le groupe avant de jouer Cannes... Liza n'a pas voulu.
OK ils ont pas le même âge, mais merde, on est l'âme d'un Champion ou pas !!! même à 35 balais tu peux te remettre en question non ? il avait pas les couilles et l'esprit à se battre et préfère jouer tranquillement au Bayern où il sait qu'il a sa place de titualire d'office car y a personne d'autre à son poste ? Libre à lui.
Bon vent !
Pedretti est international aussi, il est venu pour être titualire, Troussier a vu qu'il se donnait pas assez et l'a mit 2 matchs en tribunes, puis sur le banc. le mec est revenu et a fait un super match à Lyon et est revenu avec un esprit de battant.
Luyindula a été écarté du groupe, Marlet également, ... mise à part le coup de se barrer de Marlet, tout le monde a accepté la situation et tout le monde se donne pour retrouver sa place... Liza n'a pas voulu le faire. troussier lui avait dit qu'il reevnait dans le groupe avant de jouer Cannes... Liza n'a pas voulu.
OK ils ont pas le même âge, mais merde, on est l'âme d'un Champion ou pas !!! même à 35 balais tu peux te remettre en question non ? il avait pas les couilles et l'esprit à se battre et préfère jouer tranquillement au Bayern où il sait qu'il a sa place de titualire d'office car y a personne d'autre à son poste ? Libre à lui.
Bon vent !
- Kieros
- Anigo : On sait pas comment mais t'es toujours là
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- Enregistré le : mar. juin 24, 2003 12:15
- Localisation : Près d'une Kinoton
- Contact :
<!--QuoteBegin-Jules+Jan 7 2005, 04:11 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (Jules @ Jan 7 2005, 04:11 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> mpi ce que j'aimerai comprendre, c'est pourquoi il a été mis à l'écart ! [/quote]
Peut-être parce qu'il a été fantomatique depuis ses débuts chez nous ?
Peut-être parce qu'il a été fantomatique depuis ses débuts chez nous ?

- Jules
- Bakayoko : Tu as beaucoup posté, souvent hors cadre
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- Enregistré le : mer. juin 18, 2003 15:56
- Localisation : Stade De France
bah justement, l'âge est un critère important... on réagit pas de la même manière à 24 ans qu'à 35, surtout quand on a tout gagné. et puis à la différence de pédretti, il faisait pas des matchs de merde (mis à part sa boulette contre Paris), il était loin d'être le plus mauvais sur le terrain 



- Jules
- Bakayoko : Tu as beaucoup posté, souvent hors cadre
- Messages : 13498
- Enregistré le : mer. juin 18, 2003 15:56
- Localisation : Stade De France
<!--QuoteBegin-Kieros+Jan 7 2005, 03:19 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (Kieros @ Jan 7 2005, 03:19 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> <!--QuoteBegin-Jules+Jan 7 2005, 04:11 PM--></div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE (Jules @ Jan 7 2005, 04:11 PM)</td></tr><tr><td id='QUOTE'><!--QuoteEBegin--> mpi ce que j'aimerai comprendre, c'est pourquoi il a été mis à l'écart ! [/quote]
Peut-être parce qu'il a été fantomatique depuis ses débuts chez nous ?
[/quote]
pas plus que les autres, hein ! en suivant cette logique, on aurait du aligner la CFA tellement l'ensemble de l'équipe était pathétique par moment
même si j'aime bien Olembé, on peut pas dire qu'il ait apporté plus que Lizarazu pour le moment.
Peut-être parce qu'il a été fantomatique depuis ses débuts chez nous ?

pas plus que les autres, hein ! en suivant cette logique, on aurait du aligner la CFA tellement l'ensemble de l'équipe était pathétique par moment


