Le quotidien madrilène Marca et le Real Madrid vont peut-être devoir s'expliquer devant les tribunaux au sujet... d'une maladie génétique dont Zinédine Zidane a admis l'existence dans son patrimoine génétique, la thalassémie. Le Français a reconnu, le 2 avril dernier dans les colonnes de L'Equipe magazine, qu'il souffrait, comme deux de ses fils et son frère, de cette maladie qui affecte la production de globules rouges.
Trois semaines plus tard (!), mercredi 27 avril, Marca en a fait une "une" tapageuse. «Nous avons découvert le mal de Zidane», indiquait le quotidien sportif, qui développait : «Après plusieurs semaines d'examens médicaux, une thalassémie bénigne, une caractéristique génétique qui affecte sa résistance physique, a été diagnostiquée». En page 2, le quotidien titrait «Maintenant Zidane sait pourquoi il se fatigue».
Le club des Galactiques a très mal pris ces pseudo-révélations. «Le Real Madrid regrette et rejette totalement ces fausses informations (...) et a sollicité ses services juridiques pour qu'ils lancent les actions légales opportunes pour préserver la vérité ainsi que la dignité et l'intimité du joueur, indique un communiqué officiel. Le Real Madrid tient à dire clairement qu'il est matériellement impossible que le club et ses services médicaux n'aient découvert que maintenant quelque chose de congénital qui aurait été connu depuis l'arrivée du joueur (en 2001). Le joueur n'est donc atteint d'aucune maladie et se trouve en parfaite condition physique pour le sport de haut niveau», ajoute le club madrilène.
Cette tempête dans un verre d'eau doit laisser Zidane bien perplexe. L'ancien meneur des Bleus n'avait laissé plané aucune ambiguïté sur sa situation médicale. Il avait déclaré à L'Equipe magazine, au début du mois : «Oui (l'information est exacte). (Avec cette maladie), on est juste plus fatigué que les autres. Tout le temps. On a toujours cette sensation d'être fatigué, cette envie de dormir, de se reposer. (...) Cette maladie joue beaucoup (dans mes creux de forme). Noredine mon frère, c'est pareil, il est toujours fatigué. » A la fin de sa carrière, le tennisman Pete Sampras, américain d'origine grecque, a reconnu qu'il souffrait de cette maladie touchant principalement les populations du pourtour méditerranéen.
Je sais maintenant de quoi je souffre, et on est un paquet dans ce cas...
- Bienvenu au petit Lubo!
