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Pourquoi Perrin n'y arrive plus

Alain Perrin, le manager marseillais, ne s'est pas présenté dans la salle de presse de la Commanderie au lendemain du nouvel échec de l'OM face au PSG (1-0). « Il avait un rendez-vous », expliquait-on sobrement en interne. Affecté par la litanie de défaites, l'ancien homme fort de Troyes donne l'impression d'être rattrapé par une forme d'impuissance. Devant l'absence de solutions de rechange au sein d'un effectif porteur de trop de carences, il voit sa marge de manoeuvre se réduire chaque jour davantage. A l'heure où le nom d'Elie Baup est évoqué, l'état des lieux sportif du club est plutôt préoccupant.

L'absence de leaders.
Orphelin d'un patron charismatique, comme pouvait l'être un Leboeuf, l'OM se cherche une âme. Une errance confirmée par la valse du brassard (Celestini, Hemdani, Van Buyten, Christanval). A trop vouloir formater un groupe lisse et policé, Perrin n'aurait-il pas fini par enfanter un groupe certes discipliné, mais sans réelle capacité de réaction ? « Il n'y a pas de petit grain de folie », avoue Didier Drogba. Une seule fois cette saison, l'équipe a su se révolter contre Nice pour inverser le cours d'une rencontre (2-1). Ce n'est pas un hasard si, depuis l'investiture de Perrin, Marseille est systématiquement recalé à chaque grand rendez-vous. « C'est un constat, nous n'arrivons pas à faire de résultats face aux grosses écuries. C'est inquiétant et il faudra travailler encore plus et avoir peut-être un peu plus d'humilité, poursuit-il. Nous ne sommes pas encore la grande équipe que l'OM attend. Il faut se reconcentrer sur nos lacunes individuelles et collectives si nous voulons redresser la barre. »

Un déficit d'expérience.
Dans le jeu, on a pu constater à plusieurs reprises qu'il manquait encore au groupe du temps de vie pour arriver à maturité. Selon Perrin, tous les gros matchs en Ligue des champions « sont venus un peu trop tôt ». Pourquoi, dans ces conditions, avoir alors misé essentiellement sur des éléments en devenir ? « Nous possédons un ensemble qui demande encore à être perfectionné afin d'atteindre sa plénitude », convenait récemment Perrin. Or le temps lui fait cruellement défaut, alors que se profile la réception de Monaco, vendredi en championnat, puis le déplacement à Belgrade, le 9 décembre, où l'enjeu immédiat est l'accession aux 16 e s de finale de la Coupe de l'UEFA.

Des erreurs de casting.
« Le recrutement effectué au mercato n'a peut être pas été le meilleur de la terre », reconnaissait récemment Christophe Bouchet, le président olympien. Cette analyse pose forcément une pierre dans le jardin de son entraîneur. « Un joueur comme Gallardo nous aurait sans doute beaucoup apporté. Il nous a échappé. C'est comme ça », analysait, fataliste, Perrin. Le technicien marseillais est aujourd'hui à court de solutions. « Au milieu, nos combinaisons sont limitées. » Ce constat sonne comme un aveu d'impuissance pour cet inlassable travailleur qui n'a toujours pas réussi à imposer un style à une formation qui n'inspire plus la crainte, même au Vélodrome.

[urba]

Ouais ben c'est ce qu'on dit quoi

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C'est pour ça que je l'ai mis

[urba]

Merci pour le recopiage

[Incassable]

J'espere qu'on va preparer une belle banderole pour ces branleuses