Le National 2 : Un mal pour un bien ?
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Re: Le National 2 : Un mal pour un bien ?
Le plan de redressement judiciaire du FCGB s'appuyait sur le scénario d'une saison en N1 (en jouant gratuitement au Matmut Atlantique), avec cette nouvelle rétrogradation, l'éventualité d'une liquidation judiciaire n'est pas écartée. Alors le N2... Ce n'est pas encore sûr à 100%.
Le pire étant pour les Girondins de n'être toujours pas débarrassés de Gérard Lopez.
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- stramboise
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Re: Le National : Un mal pour un bien ?
Ca pourrait presque être ça (mais ça sera plus probable de miser sur le stade du Bouscat et coaché par Stambroisette)G.bédécarrax a écrit : ↑mar. juil. 23, 2024 17:52 Ils vont finir au stade Christophe Dugarry de Lormont
Coachés par stambroise![]()

- stramboise
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Re: Le National 2 : Un mal pour un bien ?
Boaf... les écarts de revenues entre la N1 et la N2 sont minimes, c'est pas ça qui fait la différence sur la capacité du club à assumer ses dettes ou pas. Par contre ça pourrait jouer sur l'intérêt d'un repreneur. Repartir de N1 (avec trois montées) ou de N2 (un étage plus bas et une seule montée par groupe) c'est pas tout à fait pareil.Medjik a écrit : ↑dim. août 18, 2024 7:57 Le plan de redressement judiciaire du FCGB s'appuyait sur le scénario d'une saison en N1 (en jouant gratuitement au Matmut Atlantique), avec cette nouvelle rétrogradation, l'éventualité d'une liquidation judiciaire n'est pas écartée. Alors le N2... Ce n'est pas encore sûr à 100%.
Le pire étant pour les Girondins de n'être toujours pas débarrassés de Gérard Lopez.
Bref le feuilleton est loin d'être fini.
- Financièrement si on enlève les dettes auprès de la Métropole et de Lopez lui même on allège la fardeau de 48 millions mais il en reste entre 22 et 80. Le gros delta s'expliquant par le flou et l'imprécision des journalistes qui rapportent l'affaire. Au final personne ne sait vraiment ce qu'ils comptent dans la dette. Et je crois que eux non plus ne savent pas bien. Par exemple le cas du licenciement de Petkovic, l'ancien entraineur Suisse, n'est toujours pas officiellement classé par les Prud'homme. Il réclamait 13 millions et on sait qu'un accord a été trouvé à 1,5 millions avec le club. Mais quelle somme est prise en compte par les journalistes ? Et presque tout est à l'avenant. Personne ne sait exactement combien le club doit et à qui. Or la soutenabilité de la dette dépendra de la capacité des dirigeants (en l'occurrence toujours Lopez pour l'instant) à négocier un abandon et étalement des créances. Un gel de 15 millions pour deux ans puis un étalement sur 5 ans ça peut se faire par exemple... et pour les créanciers c'est toujours mieux qu'une liquidation.
- Sur la gouvernance: Lopez est encore la et annonce qu'il va rester. Connaissant le caractère du mec (mégalo ,égocentrique) j'aurais tendance a dire qu'il y croit vraiment. Mais... il est malade (assez gravement et depuis quelques temps même s'il a interdit aux journalistes d'en parler). Et localement plus grand monde ne souhaite son maintien. Pas les élus (le Maire s'est prononcé pour son départ), le tissu économique essaye de s'organiser pour anticiper une reprise (y compris des gens qui gravitaient déjà autour du club et qu'il a fini par désespérer) et plusieurs initiatives désordonnées de supporters essayent de se structurer pour porter des projets d'actionnariat populaires. Enfin des rumeurs continuent de circuler sur l'intérêt supposé de Fenway Sport (propriétaires de Liverpool et de plusieurs franchises sportives US). Certaines rêveurs disent qu'ils auraient renoncé cet été devant l'ampleur des négociations et restructurations à engager mais qu'ils auraient promis à Lopez de revoir leur position si celui-ci se chargeait du "sale boulot". Ca parait trop beau pour être vrai mais en même temps, une fois débarrassé du gros de ses dettes, des charges trop contraignantes comme le loyer du stade, les Girondins représentent toujours un marché intéressant, pas trop difficile à faire remonter et à moindre frais si on compare aux autres clubs européens disponibles à la vente.
- Et last but not least, les supporters: Les gigis peuvent compter sur un gros (gros) noyau de fidèles qui restera en N2. Si Sochaux arrive à faire 10.000 de moyenne en N1 Bordeaux devrait arriver à faire la même chose peu ou prou. Le souci c'est que le contentieux entre les Ultramarines et les petits nouveaux de la North Gate (des mecs doués en terme d'animation mais qui comportent un bon contingent de fêlés du bocal) couve a feux doux. Entre menaces au domicile des leaders UB, dégradation des graffs et tags en ville, guéguerre des sticks, escarmouches ponctuelles lorsque des groupes se croisent en concert etc. De facto l'organisation des match s'annonce épique. C'est pour ça qu'à domicile il n'y a aucune autre solution que le Matmut (aka Stade René Gallice) ... ou le huis clos. Et à l'extérieur j'attends de voir mais les Préfets risquent d'être prudents. Dans des stades de petite capacité le contingents de billets sera réduit et c'est ce sujet la précisément qui avait enflammé une situation déjà tendue au printemps dernier (déplacement à Rodez).
Voila voila des news d'Aquitaine pour ceux que ça intéresse.

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Re: Le National 2 : Un mal pour un bien ?
comment tu sais que Lopez est malade? je ne trouve aucune info à ce sujet
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Re: Le National 2 : Un mal pour un bien ?
bah il a repris Bordeaux….
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Re: Le National 2 : Un mal pour un bien ?
Honnêtement ayant suivi le feuilleton de la décadence bordelaise il y a 3 ans puis il y a deux ans et cet été, ainsi que les déboires lyonnais (je conseille la conférence de presse lunaire de Textor) je me dis que MLD avait tout de même tenu a vendre le club a des gens fiables, contrairement a M6 et JMA (assez surprenant d'ailleurs) qui se sont précipités pour se débarrasser de leur clubs et récupérer leur argents sans faire plus attention que cela.
Je pense aussi que la gestion de JHE certes critiquable sur certains aspects était pragmatique et n'a jamais mit le club en danger.
A voir maintenant comment le club traversera la période de vache maigre de la ligue 1 et qui sait peut-être même tirer son épingle du jeu, mais bon pas en valeurs morales ça c'est sûr!
Je pense aussi que la gestion de JHE certes critiquable sur certains aspects était pragmatique et n'a jamais mit le club en danger.
A voir maintenant comment le club traversera la période de vache maigre de la ligue 1 et qui sait peut-être même tirer son épingle du jeu, mais bon pas en valeurs morales ça c'est sûr!
Il est manifeste que des joueurs se sont pris pour des nababs, des vizirs. 

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Re: Le National 2 : Un mal pour un bien ?
La situation immédiate et actuelle des Girondins est liée à la politique désastreuse des investisseurs américains et l'absence d'intérêt de Gérard Lopez pour la gestion quotidienne d'un club de foot (ce qui est paradoxale car c'est un authentique passionné). Mais le déséquilibre structurel du club remonte à M6 et s'explique en grande partie par la relation étrange de la chaine et du club.
Au final les Girondins de Bordeaux c'est l'affaire de de Tavernost. Sa passion (peut être un peu honteuse) qui l'amène à un moment ou il peut proposer à son employeur de racheter le club qu'il supporte. Mais il n'est pas propriétaire de la chaine. Et M6 n'a acheté le club que dans une pure logique audiovisuelle. Après l'échec de "la chaine zéro foot" en 1998 il était urgent de se faire une place dans le monde du ballon rond. Quoi de mieux qu'un club de foot (assorti du coup de bol d'empocher le titre 6 mois après le rachat) pour se donner une crédibilité.
Ensuite, on peut dire que le club n'a jamais vraiment été géré comme une entreprise en soi, avec la volonté de développer un modèle économique basé sur l'activité footballistique). Certes dans les années 2000 et même 2010 ce n'était pas le seul dans cette situation. Mais petit a petit l'exemple d'Aulas a quand même permis à la plupart des propriétaires d'écuries sportives de progresser. Pas trop à Bordeaux. Jusqu'au bout M6 à régulièrement bouché des trous sans trop chercher à faire autrement. En naviguant à vue. Un coup on serre la vis, un coup on sort le carnet de chèque. Un coup le club est à vendre et puis un coup non.
Et puis tout à coup c'est tout le groupe Bertelsmann prend froid. Et l'ordre de vendre d'urgence toutes les filiales déficitaires vient d'en haut. De Tavernost ne peut plus protéger son jouet, il ne peut plus prendre le temps ni d'une mutation économique qu'il n'a jamais vraiment poussé, ni d'une vente apaisée et sécurisée, il est même contraint de faire jouer ses relations politiques pour faire avaler la pilule aux acteurs locaux qui s'en mordent encore les doigts.
Le club paye aujourd'hui les conséquences de ce moment charnière. Et ça n'est peut être pas encore fini. A chaque réunion étape avec le Tribunal de Commerce (la première cette semaine) le couperet du dépôt de bilan peut tomber et le club être rétrogradé en Régional 2 ou 3.
Au final les Girondins de Bordeaux c'est l'affaire de de Tavernost. Sa passion (peut être un peu honteuse) qui l'amène à un moment ou il peut proposer à son employeur de racheter le club qu'il supporte. Mais il n'est pas propriétaire de la chaine. Et M6 n'a acheté le club que dans une pure logique audiovisuelle. Après l'échec de "la chaine zéro foot" en 1998 il était urgent de se faire une place dans le monde du ballon rond. Quoi de mieux qu'un club de foot (assorti du coup de bol d'empocher le titre 6 mois après le rachat) pour se donner une crédibilité.
Ensuite, on peut dire que le club n'a jamais vraiment été géré comme une entreprise en soi, avec la volonté de développer un modèle économique basé sur l'activité footballistique). Certes dans les années 2000 et même 2010 ce n'était pas le seul dans cette situation. Mais petit a petit l'exemple d'Aulas a quand même permis à la plupart des propriétaires d'écuries sportives de progresser. Pas trop à Bordeaux. Jusqu'au bout M6 à régulièrement bouché des trous sans trop chercher à faire autrement. En naviguant à vue. Un coup on serre la vis, un coup on sort le carnet de chèque. Un coup le club est à vendre et puis un coup non.
Et puis tout à coup c'est tout le groupe Bertelsmann prend froid. Et l'ordre de vendre d'urgence toutes les filiales déficitaires vient d'en haut. De Tavernost ne peut plus protéger son jouet, il ne peut plus prendre le temps ni d'une mutation économique qu'il n'a jamais vraiment poussé, ni d'une vente apaisée et sécurisée, il est même contraint de faire jouer ses relations politiques pour faire avaler la pilule aux acteurs locaux qui s'en mordent encore les doigts.
Le club paye aujourd'hui les conséquences de ce moment charnière. Et ça n'est peut être pas encore fini. A chaque réunion étape avec le Tribunal de Commerce (la première cette semaine) le couperet du dépôt de bilan peut tomber et le club être rétrogradé en Régional 2 ou 3.
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Re: Le National 2 : Un mal pour un bien ?
Et maintenant, Andy Carroll. Le sketch continue, vous allez avoir une masse salariale très élevée pour une N2 mais vous n'avez pas d'argent.
- stramboise
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Re: Le National 2 : Un mal pour un bien ?
Andy Caroll c'est financé par une collecte auprès de l'association des pubs et débits de boissons de Gironde ! Ils font un placement de produit !
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Re: Le National 2 : Un mal pour un bien ?
Il n'a qu'à vendre un de ses tableaux de Pop-art (sur Temu)
- zaki oulebsir
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Re: Le National 2 : Un mal pour un bien ?
stramboise a écrit : ↑mar. sept. 17, 2024 12:39 Andy Caroll c'est financé par une collecte auprès de l'association des pubs et débits de boissons de Gironde ! Ils font un placement de produit !
Ou par Bistro Regent directement

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