L’Armorique, du gaulois « Aremorica » qui signifie « devant la mer ».
Pas possible ? Et Marseille c’est derrière la mer peut-être ?
Il s’agira de montrer…non pas quels sont les meilleurs marins entre Jacques Cartier, Surcouf ou Kerguelen de l’Atlantique vs Pythéas, Noailles, Rabatau, Euthymènes et même notre fameux Molinary de la Méditerranée, mais…quels sont les meilleurs footballeurs et le meilleur coach.
« Roazhon » veut dire « Rennes » en breton. Fin du vintage « Stade de la Route de Lorient », le Roazhon Parc accueille l’équipage olympien ce vendredi soir. C’est le combat des chefs Bretagne vs Provence, avec deux jeunes commandants de bord aux barres de leur navire respectif.
Le deuxième, nous, contre le troisième, eux. 5 miles nous séparent. Il s’agira de conserver la distance entre nous deux.
Quelle sera la force du vent en Bretagne demain soir ? Ma météo m’annonce un vent de force 5 entre 17 et 21 nœuds. Juste de quoi remuer des arbustes, ou rendre la mer un poil houleuse. Même pas peur, nous qui sommes habitués à des Mistrals de force 10 entre 44 et 55 nœuds, à déraciner des arbres, former des très grosses lames déferlantes ou décorner les cocus
Il est important de continuer de profiter des bienfaits favorables de ce vent dans les voiles.
Attention néanmoins, avec des vents de 44 nœuds, la visibilité pourrait-être réduite et en cas de mauvaise manœuvre ce vent pourrait stopper net notre avancée. Il ne faudrait pas se faire éperonner par la poupe à Roazhon.
Ce match là il peut conditionner pas mal de choses. Si on arrive à maintenir Rennes à distance voire à accroître notre avance, on se garde un matelas intéressant vis à vis de nos poursuivants. Si on perd, ça fera chier mais rien ne sera joué.
Pas convaincu par la théorie du complot, ni par le théorème de l'équilibrage (i.e. Le théorème des gentils cons) qui consiste à dire que les erreurs d'arbitrage s'équilibrent sur une saison
Après le match de coupe de France totalement raté (sauf pour la conclusion), c'est le véritable lancement de notre deuxième partie de saison.
Outre l'influence sur le classement, la manière et surtout le résultat joueront beaucoup pour la confiance de l'OM, et tut cela sera observé aussi par les futurs adversaires.
Donc clairement un match charnière...
---------------------
Présentation du match dans l'Epique : Pour l'OM, le choc contre Rennes sonne le début d'un calendrier compliqué
Marseille (2e) se déplace à Rennes (3e). C'est un vrai choc entre deux équipes en forme. Il y en aura d'autres pour les joueurs d'André Villas-Boas en ce début d'année.
Au moment de commencer une année qui pourrait marquer un retour en Ligue des champions, sept ans après sa dernière participation à la plus prestigieuse des compétitions européennes, c'est le temps des bonnes résolutions à l'OM : continuer sur la lancée de cette première partie de saison belle et inespérée, poursuivre ce presque sans-faute face aux concurrents directs, revoir les arrêts de Steve Mandanda, le retour en forme internationale de Dimitri Payet, les entrées tonitruantes de Nemanja Radonjic ou cette communion des joueurs et du public avec leur nouvel entraîneur, André Villas-Boas.
Ce n'est pas pour jouer les rabat-joie, mais les supporters et les suiveurs marseillais sont vaccinés des bons débuts de saison qui se terminent en déception au mois de mai. L'OM a été champion d'automne avec Marcelo Bielsa en 2014-2015 pour finir au pied du podium comme l'équipe de Rudi Garcia trois ans plus tard, avec 77 points, ce qui est du jamais-vu. Et ces échecs sont encore dans toutes les têtes. En 2018, les Olympiens avaient eu l'occasion de mettre Lyon à huit longueurs au soir de la 30e journée mi-mars, un jour où Memphis Depay avait fait très mal à la dernière seconde (2-3). Des tournants comme celui-là, il va y en avoir quelques-uns en ce début d'année. L'équipe d'« AVB » fera-t-elle mieux que ses devancières ?
Vu le calendrier qui attend l'OM, on sera vite fixé sur sa capacité à tenir la distance. Dans un mois, mi-février, l'actuel dauphin du Paris-SG aura affronté Rennes, Bordeaux, Saint-Étienne et Lille à l'extérieur. Un sacré programme pour une équipe invaincue depuis huit matches en Ligue 1 (7 victoires, 1 résultat nul) mais qui n'a pas commencé 2020 de façon très rassurante face aux amateurs de Trélissac (National 2) dimanche en 32es de finale de la Coupe de France (1-1, 4-2 aux t.a.b.).
« À l'extérieur, la pression monte un peu, a concédé Villas-Boas mercredi. On connaît l'importance de la seconde partie de saison mais on ne peut pas anticiper, j'espère juste qu'on va garder ce niveau. » L'heure de vérité approche avec ce premier déplacement à Rennes, un troisième qu'on avait peut-être un peu trop vite enterré au début de l'automne et qui est revenu spectaculairement dans la course à l'issue d'un mois de décembre canon. Deux entraîneurs jeunes - un Portugais Villas-Boas (42 ans), un Français Julien Stéphan (39 ans) -, un président, Olivier Létang, qui ne fuit pas les micros, un autre, Jacques-Henri Eyraud, qui les évite et ne sera pas là encore en Bretagne, du talent sur la pelouse, un enjeu sportif : il y a tous les ingrédients pour un vrai choc de L1 ce vendredi au Roazhon Park.
« Rennes a un style de jeu très efficace. Ils mettent beaucoup de buts avec peu d'occasions »
André Villas-Boas, entraîneur de Marseille
En cas de succès contre l'OM, ce qui ne leur est arrivé qu'une fois à domicile en Championnat lors des onze dernières années (*), les Bretons feraient un virtuel deuxième puisqu'ils enchaîneront avec un match en retard contre le mal classé Nîmes (19e), mercredi prochain.
lire aussi
Villas-Boas : « Une chance unique d'écarter un autre concurrent »
La place de dauphin des Marseillais est donc en danger, ce qui explique peut-être pourquoi AVB ne s'est pas montré trop gourmand. Un résultat nul le satisferait-il ? « Franchement oui, je pense, a-t-il répondu. Ici, en France, avec la compétitivité de la Ligue 1, oui. » Le Portugais parle très bien français mais il voulait peut-être plutôt parler d'homogénéité. En tout cas, il craint « un gros adversaire » dont il a détaillé les forces : « Rennes a un jeu intéressant sur les côtés avec la force physique extrême de (Hamari) Traoré ou de (Faitout) Maouassa, qui ont une grande énergie. Ils ont des défenseurs centraux qui jouent simple, sans exagérer. Rennes a un style de jeu très efficace. Ils mettent beaucoup de buts avec peu d'occasions. Ils se trouvent dans une bonne dynamique, (M'Baye) Niang est en forme. »
Côté marseillais, il y a des arguments aussi, avec le retour dans le but de Mandanda, la forme de Payet ou la régularité impressionnante depuis quelques mois de Valentin Rongier. L'entraîneur du Stade Rennais, Julien Stéphan, aborde ce choc avec « beaucoup d'appétit » mais se refuse encore à évoquer le podium. Pour l'OM, au contraire, c'est un objectif déclaré depuis le début de saison qu'il doit assumer jusqu'au bout.
Le tournant de la saison, avec peut être à la clé un match référence, en tout cas c'est un match à six points contre un concurrent direct et l'OM va pouvoir s'étalonner contre l'une des équipes en forme du moment. C'est en tout ca LE match a ne pas louper pour bien lancer la seconde partie de saison. Un match à ne pas perdre sous peine de voir notre adversaire revenir sur nous et menacer notre place de dauphin.
Voilà mon analyse de qualité à quelques heures du coup d'envoi
Si on gagne alors qu'il s'agit vraisemblablement d'un de nos derniers matchs sans Thauvin et possiblement le dernier contre un concurrent au podium ça va commencer à sentir très très bon.
Repartir de la façon dont on a terminé l'année serait vraiment judicieux. Honnêtement, j'estime que notre équipe a bien assez de répondant et ne doit pas être inquiétée par cette équipe rennaise. Une victoire en Bretagne pour débuter cette deuxième partie de saison et le mois de janvier sera bien lancé. On gagne, mais dans la douleur. ( encore..) Attention toutefois à notre déplaisante habitude à faire renaître des mecs quasi enterrés jusqu'ici. ( Grenier je te vois.)