Un peu d'histoire autour d'un Kir
L'abbé Kir nommé chanoine à Dijon puis membre de la délégation municipale de Dijon fait évader 5 000 prisonniers de guerre français du camp de Longvic. Détenu par les Allemands, patriote haï des collaborateurs, blessé à son domicile suite à un attentat perpétré par des Français à la solde directe des occupants. Fuit la Gestapo en quittant Dijon et y revient à la Libération de la ville.
Chevalier de la Légion d'honneur et cité à l'ordre de l'armée, élevé au rang de commandeur de la Légion d'honneur.
Maire de Dijon jusqu'à sa mort.
Personnage truculent, il répondit à un député qui l'invectivait sur sa foi, refusant qu'on pût croire en Dieu sans jamais l'avoir vu, il répondit : « Et mon cul, tu l'as pas vu, et pourtant il existe ! » ou à la tribune de l’assemblée, dernier prêtre député à avoir porté la soutane sur les bancs : « Mes chers confrères, on m’accuse de retourner ma veste et pourtant, voyez, elle est noire des deux côtés. »
Enfin, Le chanoine donna son nom à une recette de vin blanc-cassis, le kir, que la mairie servait à ses invités depuis plusieurs décennies.
Petit intermède pour dire qu'après avoir siphonné du Bordeaux et renoué avec la victoire, trinquons au Kir pour une nouvelle victoire…