Pablo Longoria est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

L'actu de l'OM et de ses apprentis joueurs.
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G.bédécarrax
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par G.bédécarrax »

Dans le coma ? T'es sûr ?
Je pense plutôt qu'il était dans son cul. DANS SON CUL :mad:
White Label
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par White Label »

non c'est juste que "si on tire barcelone on est mort", ça ne sera jamais ma mentalité avec l'om. :mad:

je veux pas me bercer d'illusions, mais ça coute quoi à un président de dire " le modèle economique c'est porto, fortes plus values de joueurs, ça ne sert à rien de vouloir que drogba revenienne, il faut trouver le joueur qui sera le futur drogba, gagner des titres grace à lui et le revendre cher, on a pas d'argent mais on a des idées, je veux me battre pour l'indépendance des droits tv, marge de partager 12 millions a parts égales avec des clubs qui servent à rien et qui font pas d'audience, on est des fou on va tous va niquer arrrrhhhhaaaaagggg les gars, siflez le!!!!!" :yeah:

hein, ca coute quoi? :evil:

on est devenu un club dont le directeur général est un expert comptable de province :deg:
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urba
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par urba »

Je ne conteste pas le constat, je dis juste que tu t'en rends compte au moins 15 ans trop tard :oops:
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par pimpam »

Bon déjà, capillairement la burne est désagréable à percevoir, :roll:

s'il était monté au créneau pour régler, à temps, les atermoiements del niango,
dassier auraient fait moins de boulettes;
mais la responsabilité de la burne dans le contexte actuel est élidée
il nous sort le discours petit bras, réalisme financier etc :deg:
une injure pour le coeur des supporters, une insulte pour le merveilleux
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andromedeshun
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par andromedeshun »

Mais il est pas mort Beaudelaire ?
pimpam
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par pimpam »

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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par si-ma-tante-en-avait »

andromedeshun a écrit :Mais il est pas mort Beaudelaire ?
:lol:
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Kieros
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par Kieros »

pimpam a écrit :la lucidité est la blessure la plus proche du soleil
Arrête ton char, René :oops:
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par pimpam »

:smilej: :smilej:
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par urba »

Pour la postérité :oops:
La Provence a écrit :Labrune : "Stopper l'hémorragie"
Publié le jeudi 23 juin 2011 à 07H04

Vincent Labrune n'est pas homme à s'épancher dans les médias à tout bout de champ. Hier, il a accordé un long et passionnant entretien à La Provence, au centre Robert Louis-Dreyfus. Le nouveau patron de l'OM répond à toutes les interrogations, n'élude aucun sujet. Voici la première partie où il évoque ses liens avec la famille Louis-Dreyfus et ses projets pour le club.

- Comment qualifieriez-vous votre relation avec la famille Louis-Dreyfus ?
Vincent Labrune : "Margarita n'a pas dit : 'Vincent, c'est mon petit frère, mais c'était celui de Robert'. Je me définirais comme quelqu'un de chanceux. En novembre 2000, j'ai rencontré un mec exceptionnel, unique et inégalabale : Robert Louis-Dreyfus. A titre personnel, cette rencontre a changé ma vie. Je suis un passionné de sports, de foot, de l'OM... Et déjà, en rencontrant le patron de l'OM, j'étais comme un dingue. Il m'a fait vivre tous mes rêves. Dans le même temps, il m'a appris à rester calme, l'humilité, à ne pas me mettre devant, il m'a construit humainement, même si je ne sortais pas de nulle part. On a eu des rapports affectifs très forts.

Avec Robert, il y avait deux catégories de gens : ceux avec lesquels il travaillait, ses employés, où il n'y avait pas d'affect ; et puis il y avait ses amis, là on pouvait tout lui dire. Et moi, sur la durée, j'ai été l'un des seuls à être son ami, qu'il a fait travailler. Or, c'était un schéma de pensée pour lequel il n'était pas forcément préparé... Il était content d'avoir un jeune marrant qui pouvait gérer sa com', ses histoires de foot, et de droits télé. J'ai fait un transfert avec lui ; c'est mon père spirituel. Je suis un très, très proche de la famille.

Ses enfants, je les ai quasiment vu naître ; aujourd'hui, ce qui guide ma vision de l'OM depuis des années, c'est ce qui était important pour Robert : 1. Que l'OM gagne ; 2. Qu'on maintienne la pérennité financière de ce club. Je me vois clairement pour poursuivre l'esprit de Robert. J'ai exactement la même relation avec Margarita qu'avec Robert, ni plus, ni moins... Cela, c'est clair."

- Vous considérez-vous comme le grand frère des jumeaux de Robert et Margarita, Kyrill et Maurice ?

V.L. : "Je ne suis pas le grand frère, celui-là, c'est Eric. Moi, j'essaie de parler le plus possible aux jumeaux de leur père. Leur raconter ce qu'il a fait, comment il fonctionnait, leur transmettre certaines valeurs, et en même temps de les mettre en garde contre certains petits trucs dont Robert a souffert. Je leur explique aussi que le foot et Marseille, c'est sympa, mais que ce n'est pas aussi simple que ça. J'essaie de les protéger, de les guider. Faire en sorte qu'ils aient une appréciation la plus juste possible de ce qu'était leur père et notamment de sa passion pour l'OM. Les bons côtés et les mauvais côtés."

- Seront-ils un jour les décideurs de l'OM ?
V.L.: "Concrètement, cette famille est propriétaire de l'OM depuis 1996 : Robert d'abord jusqu'en 2009 ; le propriétaire aujourd'hui, c'est Margarita. Quand les enfants seront majeurs, de fait, ils seront propriétaires du club. C'est le club de Robert, de Margarita, et de leurs enfants. L'OM fait partie de la famille Louis-Dreyfus. Oui, c'est envisageable et même acté. L'OM ne fait pas partie de notre vie comme ça (il claque des doigts) ; non, c'est tous les jours qu'on en parle, qu'on vit avec, des bons et des mauvais moments. Oui, on envisage de s'installer dans la durée, on part du principe qu'à terme ce sera les enfants qui décideront.

Après, savoir si opérationnellement ils viendront à Marseille diriger le club, je pense qu'ils auront d'autres choses à faire... Le club est à eux, à personne d'autre. Eric (l'aîné, ndlr), ça ne l'intéresse pas. Le foot ce n'est pas trop son truc, car il a été très marqué par le procès de son père, il l'a vu souffrir, il en a conscience et donc ce n'est pas lui qui sera leader sur cette histoire. Donc, dans un premier temps, c'est moi qui suis le garant de la mémoire de Robert pour faire la transition et si les jumeaux ont envie de prendre la suite, on fera en sorte de les aider pour qu'ils le fassent."

- Margarita a-t-elle déjà songé à vendre l'OM ?
V.L. : "A partir du moment où, en janvier 2008, Robert m'a donné tous ses mandats (président du conseil de surveillance, à ce titre je nommais les membres du directoire, pdg d'Eric Soccer qui est la holding à 100% de l'Olympique de Marseille). Il a acté qu'il était malade et que pendant qu'il se soignait, je m'occupais de tout le reste. Il m'a alors dit : 'Si par malheur, je ne peux pas me soigner, tu gères le club pour ma famille, car je ne veux pas qu'elle se retrouve en plein milieu'. La dernière année de sa vie, je correspondais quasiment quotidiennement avec Robert, et Margarita a bien vu la relation de confiance qu'il y avait entre nous sur le club. Pur elle, l'OM, c'était son mari. Quand il est mort, l'avant-veille de l'enterrement, on a dîné avec la famille de Robert et à la fin, j'ai demandé à Margarita : "On n'en a pas parlé, mais on fait quoi maintenant de l'OM ?' Elle m'a répondu : "Je pense que c'est au-dessus de mes forces, il faut partir'.

Je lui ai certifié : 'Je prends sur moi, et ne t'inquiète pas, ça va rouler". Elle me lance : "Tu me garantis que ni moi ni mes enfants n'auront de problème ? Et que ça ne va pas me coûter trop d'argent ?' Je lui ai donné ma parole et ajouté : "Aujourd'hui, on va gagner ! Tant qu'on ne gagne pas et qu'on assure pas l'avenir de l'OM, on ne part pas. Robert n'aurait pas laissé le club comme ça'. Margarita sait ce qu'elle veut, elle est précise, mais elle ne m'enlève pas la mémoire de Robert. Sur le foot et l'OM, elle peut m'écouter. Je veux qu'on remette Robert au centre de l'OM. Depuis au moins trois ans, les gens ont oublié qui était le patron ici, pourquoi ils étaient là. On est tous là, sans exception, grâce à Robert Louis-Dreyfus. Sans lui, il n'y a plus personne. La famille Louis-Dreyfus paie, fait vivre le club et on leur doit tout, voilà ! Que les gens ne l'oublient pas et s'en rappellent."

- Pourquoi êtes-vous devenu président du club ?

V.L. : "Mon arrivée n'est pas bon signe, alors que j'adore le foot et l'OM ! Je n'ai jamais voulu être sur le devant de la scène ; si je m'y trouve contraint, c'est qu'il y a une urgence, qui est avant tout financière. L'actionnaire pensait avoir repris le contrôle du club en 2009 et on l'a un peu reperdu. Il faut absolument qu'on ait en temps réel une notion des dépenses, des investissements, de façon à ce que la viabilité de l'entreprise ne soit pas remise en cause. Vu que je n'aime pas perdre, on va essayer tout en rationalisant les dépenses de renforcer l'équipe. Le court terme, c'est stopper l'hémorragie !"

- Et si les résultats ne sont pas au rendez-vous ?
V.L.: "La priorité des priorités, c'est l'avenir de l'OM et sa survie à moyen terme. Ni plus ni moins. Que l'OM existe depuis aussi longtemps que la durée de sa création (1899, ndlr). On va faire en sorte que l'équipe et le club continuent à exister et que ça reste l'un des poumons de la ville. On a tout fait pour garder Deschamps car on considère que dans un contexte tendu et compliqué, avoir Didier Deschamps est une garantie pour maximiser les résultats de notre équipe. Ni Didier, ni José (Anigo), ni moi, ni Margarita, ni ses enfants, ni Robert hier ne sont là pour perdre !"
La Provence a écrit :Labrune : "On a tous en commun de vouloir faire gagner l'OM"
Publié le jeudi 23 juin 2011 à 18H14

Vincent Labrune : "Ce qui s'est passé au mercato de l'été 2010 ne se reproduira plus jamais à l'OM !
Deuxième volet de l'interview du nouveau président de l'OM. L'homme fort du club évoque le nouvel organigramme, qu'il juge "simplifié" et espère "efficace"...

- Le 9 juin, votre nomination s'est accompagnée d'un remaniement, tant au niveau des hommes que du fonctionnement. Pourquoi ?
Vincent Labrune : "On a désormais un organigramme lisible, direct. On va aller droit au but, c'est le cas de le dire. De par nos personnalités, nos parcours, nos expériences dans le foot et dans la vie, on a quelque chose de cohérent sur le papier avec Philippe Perez, Didier Deschamps, José Anigo et moi-même. J'espère que ce sera efficace. On n'aura plus des phrases du style : 'l'actionnaire m'a dit'... 'Vincent m'a dit'... Mais, clairement, il n'y a aucune révolution : l'actionnaire est le même depuis quinze ans, moi je suis là depuis quatre ans, José depuis 1976 et Didier c'est sa troisième saison. On mise sur la stabilité et l'efficacité, je l'espère..."

- Pouvez-vous nous présenter Philippe Perez, le directeur général, qui succède à Antoine Veyrat ?
V.L. : "C'est un expert-comptable de formation, je le connais très bien. Un mec très pointu, un pur financier qui parle peu, qui aime et connaît le foot. Il était président du Red Star, un petit club sympa de CFA, qui devrait monter en National. Il me semble parfait pour rationaliser l'économie du club. Encore une fois, dire ça ne signifie pas licencier les salariés, mais simplement réduire le train de vie général de cette entreprise qui, clairement, vit au-dessus de ses moyens depuis très, très longtemps. A un moment donné, on ne peut plus continuer. Philippe sera l'homme de la situation dans ce contexte. Je sais qu'avec lui, ça ne va pas exploser."

- Vous avez aussi renforcé les pouvoirs de Didier Deschamps, prolongé jusqu'en 2014. Pourquoi ?
V.L. : "Pendant trois ans, ce qui correspond à la durée des travaux du Vélodrome, il va falloir se serrer les coudes et on a besoin des plus grandes compétences ; donc, j'ai besoin de Didier Deschamps. C'est la condition, de notre point de vue, pour maximiser nos résultats sportifs dans un contexte économique tendu. La prolongation de Deschamps sur trois ans n'est pas neutre ; si on passe bien ces trois saisons, on peut être en situation d'arriver dans le nouveau stade avec quelque chose de solide et sérieux. C'est l'objectif. Didier était la priorité de l'actionnaire : c'est l'un des plus grands entraîneurs en Europe, le meilleur en France c'est certain. C'est un mec ambitieux, exigeant, et moi aussi ; il veut qu'on professionnalise notre système, moi aussi. C'est le patron du secteur pro. C'est lui qui choisit 100 % de l'effectif ; les joueurs qui arrivent, c'est son choix ; les joueurs qui partent, c'est son choix ! Que les choses soient claires une bonne fois pour toutes ! On les définit ensemble et après il n'y a plus de discussions."

- Il travaille donc en étroite collaboration avec José Anigo.
V.L. : "Si Didier veut un joueur, l'étape suivante c'est José qui la met en oeuvre pour le recrutement dans le cadre financier que Philippe Perez et moi-même aurons validé au préalable. Quand je lui donne le titre de conseiller du président, ce n'est pas pour faire joli. Je compte vraiment sur lui. José aime le club et fait tout pour que ça gagne."

- Les relations Anigo-Deschamps se sont-elles donc apaisées ?

V.L. : "C'est toujours Didier qui a choisi les joueurs ; il a validé tous les joueurs depuis son arrivée. A chaque fois, Didier fait des choix 1, 2, 3, 4... C'est un garçon intelligent et il peut comprendre que le choix 1, il ne l'aura pas toujours. Simplement, l'été dernier, il a eu l'impression qu'il avait systématiquement ses choix 3 ou 4. Je crois juste que Didier n'avait pas les bonnes informations concernant nos possibilités financières sur le mercato. Depuis une quinzaine de jours, le mode de fonctionnement entre Didier et José est parti sur des bases plus que correctes. Je n'ai pas attendu le 9 juin pour discuter avec l'un ou l'autre. Le rôle de chacun est bien défini. Ils ont des prérogatives et des obligations de résultats. C'est transparent, il n'y a plus de double langage : quand je dis blanc à l'un, je dis blanc à l'autre. On se voit très régulièrement tous les quatre. On mettra les problèmes sur le tapis et c'est moi qui trancherait. On a tous un point commun : que l'OM gagne ! Et ça prend le pas sur tout le reste. Tous ceux qui sont concernés par l'avenir et le succès de l'OM sont avec nous, sans exception."

- Comment se passe le recrutement aujourd'hui ?
V.L. : "Didier a ciblé trois postes : un arrière gauche, un défenseur central et un milieu défensif. Sur chaque poste, il a un choix prioritaire et nous, on a défini une enveloppe financière maximum à attribuer, aussi bien en terme de salaire que de transfert. Après, on ne va pas perdre de temps; une fois qu'on a défini le poste, l'enveloppe et le joueur, on essaye de finaliser l'opération. Si ça n'entre pas dans nos possibilités, on en prend un autre. C'est déjà le meilleur moyen qu'on contrôle nos dépenses. Didier a totalement conscience des enjeux et de la réalité économique ; on va faire en sorte dans un premier temps de lui donner ses trois joueurs prioritaires. On est aussi obligé de raisonner en terme d'effectif. Or, aujourd'hui, il n'y a aucune offre pour aucun joueur de l'Olympique de Marseille. Vu que je ne suis ni devin, ni magicien, je suis obligé d'acter à l'instant T que l'effectif en place sera là. Si l'effectif ne bouge pas, on prendra ses trois joueurs, point barre. Après, on est le 22 juin, et le mercato se termine le 31 août... "

- Peut-on s'attendre à une pointure ?
V.L. : "En fonction des opportunités et d'éventuels départs, on verra. La question, aussi, est de savoir si en terme de salaire (je ne parle pas du transfert), l'OM a les moyens depuis quatre ans, de payer Didier Drogba. Je réponds : 'oui'. Mais on n'a pas non plus les moyens de payer 11 Didier Drogba. En terme de salaire, on aurait pu le faire. Mais si on ne l'a pas fait, c'est parce que s'ajoute le montant du transfert, inaccessible. Aujourd'hui, vu qu'on a 16 millions à sortir en juillet, on n'a pas les moyens de se lancer dans une politique d'acquisition onéreuse, à effectif équivalent. S'il y a des départs, on réfléchira à la possibilité de prendre un joueur supplémentaire. C'est tout ce que je peux dire pour l'instant. Tout ce qui va dans le sens du renforcement de l'équipe, on va le faire. Si Lucho est amené à partir - et ce serait une perte dans l'effectif -, on peut penser qu'on le remplacera. Par qui ? Je ne peux pas le dire."

- L'heure semble donc à ne pas faire de folies.
V.L. : "Ce qui s'est passé au mercato de l'été 2010 ne se reproduira plus jamais à l'OM ! C'est clair et net. On a donné une image confuse et provoqué des distensions importantes entre les différentes personnalités de l'organigramme. et, accessoirement, ça nous a coûté une fortune. La com, c'est avant tout de l'anticipation ; or, je l'ai érigé en mode de fonctionnement général. On discute en amont, on cible des joueurs et un calendrier pour faire en sorte que le 29 juin, à la reprise et pour les stages, Didier ait ses trois joueurs. On va vivre un début de championnat sur les chapeaux de roue, dantesque : sur les six premières journées, on ne joue que des équipes ayant terminé dans les neuf premiers en 2010-11, dont quatre des six premiers ! Contrairement aux autres saisons, où on 'commençait' le championnat au mois d'octobre, là il ne fauda pas rater le début."

- Pouvez-nous nous expliquer, par exemple, comment s'est déroulé le transfert de Jérémy Morel ?
V.L. : "On a fait une réunion, jeudi dernier, avec Philippe, Didier et José, procédant à une large revue d'effectif de ceux qui pouvaient partir et venir. Il se trouve qu'on est tombé d'accord sur l'arrière gauche : Benoît Trémoulinas. On a pris contact avec Bordeaux le soir-même, mais le club girondin nous a fait comprendre qu'il n'était pas spécialement ouvert à la négociation, ce qui sous-entendait qu'on était parti pour des semaines de discussions. Alors, dès le lendemain matin, Didier m'a passé un coup de fil pour me dire que Jérémy Morel était un joueur largement équivalent à Trémoulinas, mais qu'il fallait qu'on accélère son recrutement ; là-dessus, j'ai prévenu José pour qu'il entre en contact avec le joueur et son représentant pour voir la faisabilité de l'opération ; dans le même temps, j'ai appelé le président de Lorient pour le prévenir qu'on était intéressé par l'un de ses joueurs ; et dans le même temps, Philippe a contacté le directeur général de Lorient pour entrer dans le cadre des négociations. Mais c'est Didier qui a donné le "la". En l'occurrence, on est assez content de la façon dont ça s'est réglé puisqu'on a fait le transfert en même pas deux jours."
La Provence a écrit :Labrune : "Rationaliser les dépenses tout en renforçant l'OM"
Publié le vendredi 24 juin 2011 à 12H01

Vincent Labrune : "La priorité des priorités, c'est l'avenir de l'OM, sa survie. Que le club continue à exister au moins autant que depuis sa date de création (1899, ndlr)."

Troisième volet de l'interview du nouveau président de l'OM. L'homme fort du club revient ici sur les raisons qui ont amené l'actionnaire Margarita Louis-Dreyfus à le placer à la tête du club... Un club pour lequel Vincent Labrune nourrit de réelles ambitions.

- On vous décrivait homme de l'ombre, et vous voilà aujourd'hui en pleine lumière. Pourquoi ?
Vincent Labrune : "Que je sois là, ce n'est pas une bonne nouvelle. J'adore le foot, j'adore l'OM, mais jamais je n'ai voulu me retrouver sur le devant de la scène. Pour que je sois contraint de m'y retrouver, c'est qu'il y avait une urgence. Et elle est avant tout financière. L'actionnaire pensait avoir repris le contrôle du club en 2009, mais il l'a un peu perdu. Or, il faut absolument qu'on ait en temps réel une notion des dépenses et des investissements pour que la viabilité economique de l'entreprise ne soit pas remise en cause. Vu que j'adore le foot et que je n'aime pas perdre, on va faire en sorte de rationaliser les dépenses tout en renforçant l'équipe. L'idée est de stopper l'hémorragie et résoudre l'équation complexe : urgence financière / résultats sportifs. Avec l'actionnaire, on a considéré qu'il fallait que j'y aille."

- Votre venue semble donc d'abord dictée par la volonté de pérenniser l'OM.
V.L. : "La priorité des priorités c'est l'avenir de l'OM, sa survie. Que le club continue à exister au moins autant que depuis sa date de création (1899, ndlr). On doit faire en sorte que l'équipe continue à être l'un des poumons de la ville. Et si on a tout fait pour garder Deschamps, c'est qu'on considère que dans un contexte économique tendu et compliqué, avoir Didier avec nous est une garantie pour maximiser les résultats de l'équipe. On n'est pas là pour perdre, ni Didier, ni José, ni moi, ni Robert hier, ni Margarita et ses enfants aujourd'hui ! On regarde devant."

- La situation financière du club était-elle donc si grave ?
V.L. : "Cette urgence est la conséquence d'un double événément. En 2009, à la mort de Robert, on a décidé de donner une priorité au sportif pour gagner le titre après lequel il courait à tout prix. On a donc pris des gros risques financiers pour renforcer l'équipe et se donner les moyens de gagner. A l'inverse, ces risques, on ne pouvait pas les prendre deux ans de suite. La saison dernière, il fallait donc impérativement que le financier reprenne le pas sur le sportif, en stoppant les dépenses. On devait diminuer absolument l'écart permanent entre le montant des achats et des ventes de joueurs, d'autant qu'on savait que dans les trois années à venir on allait avoir des baisses de recettes colossales dues au nouveau stade notamment. Malgré tout cela, la politique menée l'été dernier a été en totale contradiction avec la stratégie de l'actionnaire ; du coup, aujourd'hui, si OM veut clairement continuer à exister à ce niveau-là de résultat, il fallait que l'actionnaire mette de l'argent. Je ne sais pas si c'est une faute de gestion, mais ce que je sais c'est que le cahier des charges fixé au directoire précédent par l'actionnaire, c'était d'avoir des comptes à l'équilibre et pas le moindre investissement de Margarita. Or, si aujourd'hui elle ne met pas d'argent, on n'a plus d'équipe."

- Comment l'OM a-t-il pu se retrouver dans une telle impasse alors qu'il venait de réaliser le doublé ?
V.L. : "Quand vous avez des recettes qui sont stables et des dépenses qui augmentent, déjà, c'est compliqué. Mais quand vos recettes baissent et que vos dépenses continuent d'augmenter, là c'est insoluble. Sur les quatre dernières saisons, la masse salariale de l'OM a doublée ; ce qui n'est pas le cas de recettes... On perd 8 millions par saison pendant 3 ans à cause des travaux. Le seul moyen de compenser ça sur le plan économique, c'est d'être performant sur la vente de joueurs. L'activité d'un club, c'est de faire du 'trading' de joueur. Dans un monde idéal, si la société est bien gérée, les achats et les ventes doivent s'équilibrer. Si c'est très bien géré, tu peux même espérer, comme l'a fait Lyon pendant longtemps, que les plus-values sur les ventes de joueurs soient supérieures aux achats. C'est le modèle économique parfait. Or, chez nous, depuis 7 ans, la gestion des joueurs est systématiquement et très largement déficitaire."

- Concrètement, comment cela s'est traduit ?
V.L. : "Depuis dix ans, l'OM a vécu sur trois transferts : Drogba, Ribéry et dans une moindre mesure, Nasri. Ce sont les trois seuls joueurs sur lesquels le club a fait des plus-values financières indispensables à la viabilité économique de l'entreprise. Depuis douze mois, dix joueurs ont quitté l'OM : il y en a 4 qui sont partis pour zéro, il y en a 3 qu'on a payé pour partir, il y en a 2 sur lesquels on a fait des moins-values financières (Ben Arfa et Koné). Enfin, il y a un seul joueur sur lequel on a fait une plus-value, c'est Mamadou Niang. Dans le même temps, on a acheté dix joueurs en dépensant 100 millions d'euros. Il n'y a donc pas besoin d'être un prix Nobel pour comprendre qu'il y a un très, très gros problème. Margarita va le résoudre en injectant de l'argent, mais en essayant de faire attention au train de vie de la société, et en commençant à réfléchir sur de nouvelles sources de recette, de sponsoring, de marketing... Mais ça ne va pas se faire en deux jours."

- C'est la raison qui a poussé l'actionnaire à se séparer de Jean-Claude Dassier et Antoine Veyrat ?
V.L. : "Ce sont des personnes intelligentes et honnêtes. Historiquement, à l'OM, quand on occupe des postes à responsabilités, l'intérêt particulier a tendance à prendre le dessus sur l'intérêt général. Ils ont fait du bon boulot dans tout un tas de domaines, c'est d'ailleurs cette équipe dirigeante qui aura permis de renouer avec le succès sportif avec quatre titres. Mais la pérénité financière du club et l'avenir de l'OM passaient avant tout."

- Outre les personnes, vous avez aussi modifié le mode de gouvernance.
V.L. : "A la suite de la condamnation de Robert Louis-Dreyfus, on avait mis en place un conseil de surveillance et un directoire de façon à protéger l'actionnaire. L'idée était de renforcer notre système de contrôle. Et puis, on a regardé à l'épreuve des faits. Concrètement, ça ne marche pas. Bouchet est resté deux ans ; Pape (Diouf), ça a marché un temps. C'est un système compliqué, car le président du directoire doit avoir impérativement : 1. la confiance de l'actionnaire, 2. la légitimité par rapport au club, 3. la compétence en matière de football. Trois conditions que Diouf réunissait. Sauf à la fin, où la relation de confiance avec l'actionnaire était entamée. En ce qui concerne Jean-Claude Dassier, qui avait d'autres qualités, l'actionnaire n'était pas convaincue qu'il réunissait ces trois conditions-là. Dès lors, l'équation était simple : il fallait quelqu'un qui puisse réunir ses trois conditions. En y réfléchissant bien, le seul, c'était moi. Du coup, on n'avait plus besoin de mettre un intermédiaire entre l'actionnaire et le club. On peut gérer en direct et on a donc supprimé le poste de président salarié."

- Pour beaucoup, vous êtes celui qui a "coupé la tête" de Pape Diouf, très populaire à Marseille. Cela vous a-t-il fait réfléchir avant d'accepter le poste de président ?
V.L. : "Pape a eu médiatiquement des différents avec moi ; moi, je n'ai jamais dit un mot. Il a fait du bon boulot et ça personne ne le remet en cause ; il a aussi eu des divergences d'opinion et de stratégie avec Robert, au point qu'il doive quitter la société, ça c'est clair. Moi, j'ai travaillé pour Robert hier, Margarita aujourd'hui ; je suis un garçon fidèle et loyal vis-à-vis de la famille. Je fais ce qu'on me dit de faire. Je ne décide pas de tout non plus. Pape, dans mon esprit, il n'était pas question qu'il parte... jusqu'à ce qu'il franchisse une limite qui n'était plus acceptable. Devenir président de l'OM ne me fait pas peur une seconde. Depuis 2005 ou 2006, Robert m'utilisait comme le tampon entre lui et le club, mais aussi entre lui et la ville, au sens large. Les problèmes que vit ce club, c'est mon quotidien depuis 6 ans. Aujourd'hui, à l'exposition médiatique près, pour moi ça ne change rien. Et franchement, depuis quinze jours, c'est plus simple car au moins, quand je dis quelque chose, je sais que c'est fait."

- Vous serez présent à tous les matches de l'OM ?
V.L. : "Pour venir au stade, il ne va pas falloir me pousser beaucoup car j'adore le foot. Et puis ce n'est pas la partie la plus contraignante du job... Sinon, je vais venir très régulièrement, surtout cet été, où il faut mettre en place des processus de travail, être sûr que le mercato se passe bien. La répartition des rôles est précise entre Philippe Perez d'un côté, Didier et José de l'autre. Je suis juste là pour faire en sorte que ça fonctionne, régler les problèmes et trancher. Je me considère comme un président actionnaire. Je ne suis pas salarié de l'OM. C'est d'ailleurs la première fois depuis Robert que le président est l'actionnaire ou son représentant. Je n'ai pas vocation à occuper l'espace médiatique. Mon rôle est de faire en sorte que ça tourne financièrement et que sportivement, l'équipe soit dans les meilleures conditions pour gagner."

- Allez-vous rencontrer prochainement les joueurs ?
V.L. : "On va fixer des règles de fonctionnement. On va être courtois, sympas, mais fermes. Encore une fois, c'est une entreprise, et même si ça reste du foot, que c'est l'OM et que le folklore fait partie ici des habitudes, on ne peut plus faire n'importe quoi, tout le temps. L'intérêt général c'est qu'on gagne et qu'on donne une bonne image. La saison dernière, vu de l'extérieur, la vie de l'OM au quotidien, c'était parfois Loft Story ! Et, moi, je ne serai sûrement pas un personnage de Loft Story. C'est clair. Les règles seront précises, je vais parler aux joueurs. Et j'espère qu'il ne faudra pas leur parler tous les deux jours. De toute façon, c'est Didier qui aura autorité sur eux."

- Avec tout cela, quelles seront les ambitions de l'OM cette saison ?
V.L. : "Il y a une inconnue, un paramètre que je n'ai pas en tête, c'est la capacité du PSG à investir et dans quelle mesure. A ce propos, l'arrivée des Qataris me semble une bonne chose pour le foot français qui a besoin d'argent. On ne sait pas combien ils vont investir en France. C'est sûr que s'ils dépensent 100 % de leur argent à l'étranger, ça ne changera rien ; mais même s'ils n'en dépensent que 30 % dans des achats franco-français, ce sera bon pour l'intérêt général de la Ligue 1. C'est donc une bonne nouvelle pour le foot français... et une moins bonne pour l'OM car s'ils font ça sérieusement, ça va nous faire un concurrent très sérieux ! Mais comme on n'est pas plus con que les autres, on va s'organiser pour résister. Dans l'idéal, je préférerais avoir un OM fort et 19 mauvais ! Mais c'est vrai que ça va créer une saine émulation."

- Reconquérir le titre sera l'objectif numéro 1 ?
V.L. : "Par rapport à l'effectif qu'on a, on a l'ambition d'être champion, c'est clair. Avec le recrutement qu'on va faire, en étant malins et en arrêtant de surpayer tous nos achats, je pense qu'on va faire venir quelques joueurs pour renforcer l'équipe. Partant de là, vu que l'an dernier on n'a pas fini si loin que ça, oui on jouera le titre."

- Et concernant la Ligue des champions ?
V.L. : (Il coupe) "Dire qu'on a l'ambition de gagner la Ligue des champions, c'est ne rien connaître aux réalités du football de haut niveau. Le foot pro n'est qu'une question d'argent. Les plus gros budgets gagnent. En Angleterre, 4 équipes ont cinq fois le budget des 16 autres, ça s'appelle le Big Four et tous les ans, ils sont devant. Il y a donc une corrélation entre le budget des clubs et le classement de ces clubs s'ils sont bien gérés. En Ligue des champions, six équipes en Europe ont entre 3, 4 et 5 fois le budget de l'OM. A un moment donné, ni de près ni de loin, on ne peut donc afficher l'ambition de la gagner. En plus, on n'a pas les moyens d'attirer les meilleurs joueurs qui, par définition, vont dans les clubs qui disposent de budgets supérieurs. En plus de tout ça, il y a un paramètre important, c'est que depuis trois ans, il y a une équipe d'extraterrestres : le FC Barcelone. On ne va pas jeter une pièce en l'air en espérant à chaque tour qu'on ne va jouer contre eux... Sachant qu'à la seconde où on joue contre eux, ça s'arrête.

"La Ligue des champions ne peut donc pas être une priorité, ce serait une hérésie économique. A l'inverse, quand vous dites que vous jouez le titre, que vous avez le 1er ou le 2e budget du championnat de France, qui est aussi le 12e ou le 13e d'Europe, eh bien mécaniquement, vous avez une équipe pour aller en 8ee de finale. Mais cela ne peut pas être un objectif, c'est une évidence ! Depuis dix ans, le champion de France a toujours été en 8es de la Ligue des champions. Au-delà, c'est du bonus. Mais la priorité, c'est de faire une équipe compétitive pour jouer le titre national. Elle sera quand même théoriquement compétitive pour la phase de poule. Je n'ai pas de garantie, c'est juste de la logique."
La Provence a écrit :Labrune : "On attend que nos supporters fassent trembler nos adversaires"
Publié le vendredi 24 juin 2011 à 18H56
Le nouveau président de l'OM, Vincent Labrune, indique que l'OM va payer 16M€ mi-juillet pour payer les traites des transferts de Rémy, Gignac, Lucho et Mbia.

Labrune : "On attend que nos supporters fassent trembler nos adversaires"

Quatrième et dernier volet de l'interview du nouveau président de l'OM. L'homme fort du club évoque trois thèmes qui lui tiennent à coeur : le centre de formation, les supporters et le futur stade Vélodrome. Autant de sujets qui doivent amener l'OM à grandir, encore et toujours...

- Jugez-vous, comme vos prédécesseurs, que l'OM a besoin d'un centre de formation performant à l'avenir ?

Vincent Labrune : C'est vital ! Ce n'est pas possible que depuis Samir Nasri, à l'exception notable des frères Ayew, on n'ait pas sorti un très bon joueur. Tout le modèle économique d'un club de football est pourtant basé sur les plus-values sur cession de joueurs. Ce qu'on a fait sur Drogba, Ribéry et Nasri... Or, le meilleur moyen de faire une plus-value sur un joueur, c'est qu'il soit formé au club car il est valorisé à zéro. Quand tu vends un joueur formé chez toi, la recette est bonne pour la société pendant longtemps. C'est ce qui a fait la force de l'Olympique Lyonnais pendant six ans ; grâce à un centre très efficace, ils ont pu faire des achats importants de stars étrangères. Tous les ans, l'OL fait des plus-values que l'OM n'a pas fait. Même le FC Barcelone est dans ce cas, avec six joueurs titulaires au coup d'envoi formés au club. Si on pense avenir du club, on est obligé de penser formation. José Anigo, dans le cadre de ses fonctions élargies, doit s'assurer que la formation soit de plus en plus performante.

- Parmi les prérogatives de José Anigo, il y a aussi les relations avec les supporters. Avez-vous prévu de les rencontrer ?
V.L. : On les verra, d'autant plus que s'il y a bien une période dans notre vie où on a besoin d'eux, c'est dans les trois années qui viennent. Vu qu'on a 20 000 places en moins, j'espère que les supporters vont vraiment être à fond derrière nous. On va les rencontrer et ça va bien se passer. L'équipe dirigeante précédente s'est bien comportée avec eux dans la renégociation des abonnements ; alors qu'on était dans une période où on aurait pu penser que tout le monde devait faire des efforts et qu'on aurait donc pu augmenter les abonnements, on ne l'a pas fait. On attend en contrepartie non seulement un comportement exemplaire de leur part, mais surtout un soutien sans faille. Je n'accepterai pas que nos adversaires viennent jouer au Vélodrome en tongs, qu'ils n'aient peur de rien... Sur les trois dernières saisons, on a perdu 54 points à domicile, ça fait l'équivalent de six défaites par an ! Ce n'est plus possible. C'est un travail qu'on doit faire avec nos joueurs, c'est clair, mais aussi avec nos supporters. On compte sur eux pour que l'équipe visiteuse ne vienne plus ici en vacances. Les supporters sont une composante fondamentale de la vie du club, et surtout de l'aspect sportif. A l'extérieur, ils sont exceptionnels, reconnus partout en Europe.

- Avez-vous envisagé de revoir la politique tarifaire privilégiée dans les virages ?

V.L. : Tant qu'il y a un actionnaire comme la famille Louis-Dreyfus, on peut maintenir cette politique-là. On va considérer que c'est pour nous... Ce sont des avantages acquis, qui datent d'un autre temps, et qu'il n'a jamais été question de remettre en cause de près ou de loin par Robert Louis-Dreyfus. Après, est-ce que ça a une rationalité économique ? Pas forcément. Mais si la contrepartie c'est qu'on dispose d'un douzième homme qui nous pousse et arrive à faire trembler nos adversaires, alors on va considérer que le deal est "fair". Quand tu perds 20 000 places dans ton stade, soit 24 millions d'euros de recettes sur trois ans, le seul moyen que tu as de compenser cette somme c'est d'augmenter de manière substantielle le prix des abonnements en virages. Mais on a conscience qu'on est dans une ville où il n'y a pas beaucoup de ressources, où les gens s'investissent... Alors, ces 24 millions d'euros, on va les compenser nous-mêmes, mais il faut que les supporters le sachent et qu'on compte sur eux.

- Deschamps a prolongé jusqu'en 2014, ce sera aussi l'année de l'achèvement des travaux du Vélodrome, et donc de nouvelles recettes en perspective...
V.L. : Il faut faire attention quand on parle de ressources nouvelles pour le futur stade. Dans la configuration actuelle du Vélodrome, l'OM a des recettes commerciales importantes, bien supérieures à celles de nos concurrents de Ligue 1. A ce titre, on a un avantage compétitif par rapport à Lille, Bordeaux, Lyon... Aujourd'hui, on fait un nouveau stade pour Marseille, c'est formidable ; on fait un nouveau stade pour l'Euro 2016, c'est formidable... On fait un nouveau stade au motif, aussi, que ça va augmenter les ressources de l'OM, ce que je ne conteste pas. Pour autant, ça va augmenter nos recettes dans une proportion moindre que celles dont vont bénéficier Lyon, et surtout Lille. Si l'essentiel de nos ressources dans le nouveau stade est capté par la mairie dans le cadre du loyer, ça veut dire que là où on avait un avantage sur nos rivaux, non seulement on va le perdre, non seulement il ne va pas s'équilibrer mais en plus ce sont eux qui vont l'avoir ! Et si on va au bout de ce raisonnement, sur une période de cinq ou dix ans, mécaniquement l'OM sera en situation où il ne pourra plus gagner le championnat... Donc, il faut faire gaffe.

- Un stade moderne de 67 000 places, c'est quand même une chance pour l'OM, non ?
V.L. : Oui, bien sûr. Je suis d'ailleurs content et impatient d'y être. Mais il faut qu'on trouve le juste milieu entre la somme qui doit aller à la mairie pour financer les travaux - et c'est tout à fait normal -, et la somme qui va revenir à l'OM. Le but est que dans la future configuration des nouveaux stades pour tous les clubs, l'OM n'ait pas des ressources inférieures à celles de ses concurrents. Si, à partir de 2014, on a 12 millions de recettes nettes en plus mais que 8 vont à la mairie, il nous en reste 4 ; or, si, dans le même temps, Lille a 20 millions de recettes nettes supplémentaires, ça veut dire que sur le marché des transferts Lille disposera de 16 millions de plus que nous. Ce n'est pas grave, mais ça mérite de poser la question dans ce sens-là.

- Quelles sont vos relations avec Jean-Claude Gaudin ?

V.L. : On s'entend, on se respecte, on se comprend. Le maire est un personnage sympathique. Je comprends sa logique, son approche et son ambition pour ce stade. Mais je ne suis pas convaincu que lui et son équipe avaient intégré, dans un premier temps, cette donnée de compétitivité pour l'OM par rapport aux autres clubs. On mène des discussions constructives."
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par urba »

Là dedans, il y a des réponses et des orientations pour presque tous les sujets, je ne sais pas s'il va se planter, mais on sent une vraie vision, une vraie expérience de l'OM, surprenant pour moi :hmm:
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par Niko »

putain Labrune à part nous faire des sorties après chq contre perf pour dire que Deshamps n'est pas menacé il fait quoi :blaz:
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par G.bédécarrax »

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feur.
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butterfly15
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par butterfly15 »

ça couterait 5 à 6 M€ pour dégager Deschamps, alors il réflechit :oops:
Image "Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille".
:lol: :lol: :lol:

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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par pep »

banco, on revend Alou aux qataris et c'est plié :beer:
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par si-ma-tante-en-avait »

On l'aurait mieux vendu s'il s'était appelé Ala. :deg:
Modifié en dernier par si-ma-tante-en-avait le mer. oct. 05, 2011 0:56, modifié 1 fois.
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par JUAN »

Et s'il s'était appelé Ala Diarrou on aurait pu le vendre à Lorient ou Arsenal.
Hum
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par attila2001 »

Communiqué 24/10/11 17:58
Communiqué du Président de l'OM

Plus que jamais, à l’Olympique de Marseille, l’intérêt général doit primer sur les intérêts particuliers.

Et ce qui guide l’intérêt général, ce sont surtout, et avant tout, les résultats de notre équipe.

Je suis, à ce sujet, très satisfait de la victoire remportée samedi soir par l’OM face à Ajaccio. Cette victoire, qui intervient après le bon match nul ramené de Toulouse, confirme les progrès réalisés par notre équipe.

Je me félicite surtout de la combativité et de l’état d’esprit de nos joueurs.

Le plus important aujourd’hui est de poursuivre nos efforts sur le terrain pour respecter l’objectif que nous nous sommes donnés de retrouver le haut du tableau d’ici la trêve hivernale.

Par ailleurs, je rappelle à chaque salarié, quel que soit son statut au club, son obligation de respecter le devoir de réserve que lui impose le règlement intérieur de notre entreprise.

A ce titre, une sanction financière a été prise à l’encontre du directeur sportif. :lol: :blaz:

Une feuille de route et une mission précise ont été données à chacun en début de saison. Elles ont été acceptées par les intéressés et doivent être respectées.

Vues les échéances importantes qui nous attendent, je ne tolèrerai plus aucun écart ou états d’âme exprimés publiquement qui puissent compromettre la bonne marche du club
Voici venu le temps des rires et deschamps
Dans l'île aux enfants
C'est tous les jours le printemps
C'est le pays joyeux des enfants heureux
Des monstres gentils
Oui c'est un paradis
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pimpam
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par pimpam »

"L'intérêt général doit primer sur les intérêts particuliers"... L'ombre des agents plane dans les coulisses :blaz:
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par si-ma-tante-en-avait »

Plus de 25 000 messages et pas capable de faire un quote. Et modo en plus....
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par butterfly15 »

Attila devenant sénile, je propose son remplacement par un jeune homme, beau, grand, fort, intelligent et plein d'esprit comme Tata :oops:
Image "Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille".
:lol: :lol: :lol:

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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par thecure »

par qui ?
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par butterfly15 »

:vuvuzela: Par Tata
Image "Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille".
:lol: :lol: :lol:

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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par thecure »

désolé connait pas.
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par butterfly15 »

Tata c'est mieux que SMT qui fait un peu "Sexual Malady Transmissibeul" :oops:
Image "Je suis le sergeant tirailleur Highway, j'ai descendu plus d'bières, ramassé plus d'pêche, baisé plus d'pouffiasses que vous tous ici bande de bleusaille".
:lol: :lol: :lol:

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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par attila2001 »

à ce moment là on pourra l'appeler tata y est :oops:
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par si-ma-tante-en-avait »

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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par attila2001 »

:lol:

tu mérites une bonne paire de gif :oops:
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par si-ma-tante-en-avait »

Autant marquer des buts je ne sais pas faire, autant le financier, c'est le rôle du président et de l'actionnaire que de l'anticiper. On serait irresponsable en terme de gestion si on n’envisageait pas le pire. Nous, à l'OM, depuis plus d'un an, on envisage le pire en permanence. On travaille, des solutions, on en a déjà. On en trouvera d'autres si on n'est pas en Ligue des Champions. On a la chance d'avoir un actionnaire solide"
J'aime bien la fin. En gros si y'a plus de sous et qu'on risque de se faire gronder par la DNCG, il y aura toujours l'actionnaire qui mettra la main à la poche. Mais quelqu'un aurait pu quand même lui dire que si l'actionnaire avait fait l'effort lors des derniers mercatos (on a eu des budgets de roumain), peut être serions nous mieux armé pour jouer une place en LDC et ne pas avoir un Morel ou un Brandao titulaires.
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Re: Labrune est-il le président qu'il faut pour l'OM ?

Message par butterfly15 »

On aurait eu Amauri qui fait banquette à la Juve :grinj:
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:lol: :lol: :lol:

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