MLD est-elle la propriétaire qu'il faut pour l'OM ?

[Spartakus]

Esperons que notre mauvaise passe ait au moins un point positif. Que cela l'incite definitivement a vouloir vendre

[Joker]

Il trouverait encore le moyen de vendre soit à un mytho, soit à un gars qu'à pas une tune....ou à un gars qu'est le mélange des deux

[G.bédécarrax]

Un mythune Je te trouve bien lugride

[butterfly15]

Ce n'est pas le départ de Dreyfus qui fera mieux jouer l'équipe

[ToF]

Ben dans l'optique d'un départ de RLD, si le nouveau proprio assume et devient aussi président, Diouf dégage, et Anigo/Emon avec. Donc ça peut mieux faire jouer l'OM.

[butterfly15]

Si Emon laisse sa place à un entraineur compétant ce sera déjà pas mal

[Jester]

Qui c'est RLD ?

Ah oui le mec qui vient au 1er match et qu'on revoit juste au moment de chaque mercato pour dire qu'il n'a pas un € en poche et qu'il faut faire ce qu'on peut avec.

[Joker]

Si Emon laisse sa place à un entraineur compétant ce sera déjà pas mal

J'pense que le problème c'est autant Anigo qu'Emon...Anigo ne nommera jamais un entraineur compétant qui pourrait lui faire de l'ombre...

[Le Vieux Buk]

j'essaie en général de ne pas trop faire mon chieur pour les problèmes d'orthographe (je fais suffisamment mon chieur sur tellement de choses, déjà )...
...mais pourquoi sur ce forum lit-on tout le temps "compétant" ???

j'ai l'impression que 75% des forumistes font la faute

[butterfly15]

Ah efectivemant ont dis compétent, Buki à réson

[si-ma-tante-en-avait]

Me sentant visé :immigré: :troudelacouchedozoneacausedeux: , j'ai effectué une recherche sur le mot compétent et j'ai en janvier 2007, à deux reprises, utilisé ce mot là sans faire la faute. Je suis donc heureux de ne pas faire partie des 75% de la population d'omforum :immigrébienintégré: :ascenseursocialquimarche:

[Joker]

[G.bédécarrax]

Tu as aussi produit un nombre anormalement élevé de posts avec les mots "terroriste", "martyr", "allah" et "attentat" :celluledormante:

(Riche idée que l'historique des recherches)

[Le Vieux Buk]

Il a également beaucoup utilisé le terme (et peut-être pas que le terme) "salope"

[G.bédécarrax]

Arf, je me demandais qui avait bien pu lancer cette recherche
J'imagine qu'on te doit aussi "épistémologie"

[si-ma-tante-en-avait]

J'ai 17 "sal..." (sinon ça risque de faire 18) contre 12 pour le vieux buk. C'est presque pareil je trouve

[Le Vieux Buk]

Juste le double de fréquence pour toi, sachant la différence en nombre de posts




EDIT : je mène sur "pathologie"

[si-ma-tante-en-avait]

Et moi sur "prépuce". 9 fois utilisé sur omforum dont 4 rien que pour moi (maintenant je passe à 5 sur 10)

ps: j'ai meme battu Geronimo

[Le Vieux Buk]

une conversation qui n'a aucun rapport avec RLD (enfin... hum... bon.) donc, à continuer dans le "T'as rien à dire..." :vieux:

[ToF]

Pourtant quand je lis "prépuce", je pense à RLD moi

[pascom]

Pas de projet actuellement?

[Le Gros David]

Ben j'économise, j'économise, mais pour l'instant, j'ai que 800€ à proposer à RLD

[Jester]

Bon ben c'est déjà ça, on pourra se payer Moussilou la saison prochaine avec

[pascom]

RLD va être très touché par ton geste, il te donnera sa casquette orange :vieux:

[Canto2001]

OM, c’est quoi qui cloche chez toi ?
24/09/2007 - 18 h 15 - Etienne MANIERE

L’Olympique de Marseille est au fond du trou. Érigés au rang de favoris après la belle campagne de recrutement estival, les Phocéens fleurtent désormais avec la zone de relégation. Une lente descente aux enfers se profile. Un OM en crise n’a jamais su sortir la tête de l’eau. Les supporters vont vraisemblablement devoir s’attendre à ce que l’équipe lutte toute l’année.

Cette situation n’est finalement pas si étonnante. Un club qui depuis 10 ans tente en vain de conquérir un trophée, des changements incessants de joueurs à chaque mercato, une attente monumentale de la part des supporters, observateurs et journalistes, mais surtout, et cela parait être la clef de voute de la faillite marseillaise depuis sa remontée en D1, une direction qui boit la tasse, chapeautée par un actionnaire à mille lieues de l’équipe.

Une faillite collective

9 matchs en championnat, 1 victoire. Les rêves de sommets du mois de juillet se sont bien éloignés de la Canebière. L’OM joue avec une défense centrale titulaire méconnaissable (qui avait pourtant disputé la campagne de la LDC 2004 sous le maillot monégasque), soumise à des changements incessants, une cohésion inexistante et une animation collective bien pauvre. Pourtant, la presse était unanime. Malgré le départ de Franck Ribéry, tous s’accordaient à saluer le recrutement intelligent du duo Diouf-Anigo, qui devait donner une nouvelle dimension à l’effectif olympien. D’ailleurs, il n’en fait aucun doute, sur le papier, les qualités individuelles des protagonistes en font un sérieux rival à l’ogre lyonnais.
Mais l’OM n’a pas, cette saison encore, trouvé cette cohésion des joueurs et la constitution d’un bloc collectif, imperméable et fluide, qui permet aux meilleurs clubs de ramener les 3 points de la victoire aussi souvent que possible.

Bien évidemment, les joueurs sont responsables. Leur rôle est aussi de réguler leur schéma tactique sur le terrain, et de combler les imperfections provoquées par l’adversaire. Mais le changement incessant du onze titulaire a de quoi perturber les joueurs. À titre d’exemple, face à Auxerre, 6 recrues estivales ont été alignées, ainsi que Zubar, titulaire à seulement 2 reprises depuis le début du championnat. Le rodage de l’équipe n’est forcément pas optimal, c’est un euphémisme. Claude Puel l’a très bien expliqué dans une interview dans l’Équipe la semaine dernière : « [En Ligue des Champions] Monaco avait eu la chance de présenter une équipe construite au fil des saisons, qui avait appris à se connaître tout en ayant un attaquant comme Morientes capable de faire la différence ». CQFD.

Un entraîneur trop facilement contesté

Serait-ce la faute de l’entraîneur ? Albert Emon, aux manettes depuis 2006, adjoint depuis 2002, ne doit pas être stigmatisé comme le pestiféré. Rappelons qu’il a mené l’OM à la 2e place du classement l’an dernier, synonyme de qualification en LDC avec tout ce que cela implique. Etait-ce de la chance ? Peut-être. Dans ce cas, si l’équipe patauge cette saison, cela ne doit pas non plus être intégralement de sa faute.
Emon n’a pas choisi ses joueurs à l’intersaison, il compose avec ce qu’on veut bien lui donner. 13 départs, 12 arrivées, le coach marseillais a de quoi attraper la migraine. Mais qui de mieux que lui pour tenir le rôle de bouc émissaire ?

Une direction qui n’a pas su tirer les leçons du passé

Il est évident que le problème de l’OM depuis des années, est ce mal chronique lié à une politique (voulue ou subie) de dégraissage, vente, recrutement de joueurs, jeu des chaises musicales des dirigeants avant l’arrivée de Diouf, de l’entraîneur depuis 10 ans (17 changements depuis juin 1997 et la nomination de Rolland Courbis* !!!).
Il en vient naturellement à se tourner vers la direction : Présidence et Direction Sportive, soit Pape Diouf et José Anigo. Ce duo avait pourtant donné beaucoup d’espoirs depuis plusieurs mois. Une deuxième place en L1, deux finales de coupe de France d’affilée, la progression avait de quoi donner de l’espoir au club et à ses supporters. Mais le mercato estival n’a finalement pas si bien été négocié que ce qu’il a pu paraître.

Des joueurs de qualité sont venus étoffer l’effectif, cela ne fait aucun doute. Le départ de Ribéry était inévitable. Mais certains mouvements ont de quoi interroger, tels :
La fréquente mise à l’écart de Ronald Zubar, pourtant titulaire la saison dernière de l’équipe qui rappelons le, a fini 2e du championnat derrière un intouchable OL. De quoi rendre nerveux le joueur.
Le départ en toute fin de mercato du Capitaine phocéen, Habib Beye, peu opportun quand on souhaite souder un groupe.
Le recrutement de Bonnart en tant que second au poste de latéral gauche alors que le besoin était côté droit.
La mise en concurrence Benoit Cheyrou avec Oruma et M’Bami. Pourquoi garder trois joueurs de cette importance, si ce n’est pour attiser les conflits internes ?
La ronflante arrivée de Zenden, qui a beaucoup perdu de son efficacité, alors que les jeunes pousses tels Arrache ou Valbuena ne demandent qu’à faire exploser leur talent.
Les départs de Maoulida, de Pagis et de Bamogo, alors que l’équipe manquait d’attaquant, comblés par la venue de Matt Moussilou.

L’exemple est devenu un classique, mais Nancy démontre que sans avoir des internationaux à tous les postes, une équipe avec des moyens limités peut parvenir à s’imposer sur tous les terrains de l’hexagone. Cette stabilité s’impose aujourd’hui dans le football. Encore second lors de la 13e journée la saison dernière, l’ASNL avait connu une chute vertigineuse, les menant jusqu’à la 15e place lors de la 32e journée. Pablo Corréa a pourtant gardé son poste, et fait depuis la reprise le bonheur de Marcel Picot à chaque match. Cela va-t-il durer ? Peu importe, la bonne méthode semble avoir été trouvée. Cela est-il transposable à l’OM ? Sans aucun doute. Mais seul le duo Diouf-Anigo peut en décider... Sont-ils les hommes de la situation ?

Pape Diouf a été probablement un des présidents les plus solides depuis 10 ans. Mais président de club n’est pas le même métier qu’agent de joueur, son activité précédente. D’autant plus que le "copinage" dans les choix de recrutement est parfois une ligne difficile à ne pas franchir.
Concernant José Anigo, ses seuls mérites sont d’être d’origine marseillaise, d’être un taulier du club, et surtout d’avoir été l’entraîneur de l’équipe qui a joué en finale de la Coupe Uefa, équipe menée par Didier Drogba... L’OM n’a-t-il pas besoin d’un responsable du secteur sportif d’expérience, qui a connu d’autres horizons et d’autres expériences, mais qui sait aussi prendre du recul, s’éloigner de la ferveur ambiante et ne pas verrouiller le club ? Sans doute.

Un actionnaire principal, clef de voûte du marasme olympien ?

À moins qu’il faille aller chercher ce qui cloche plus haut encore dans la hiérarchie : chez l’actionnaire majoritaire, Robert Louis-Dreyfus ? Le Président le plus apathique du foot français. Mystérieux aussi.
Propriétaire d’Adidas en 1993, il est sollicité par Jean-Claude Gaudin, le Maire de Marseille, pour reprendre le club. Pourquoi a-t-il repris les rênes de l’OM ? L’amour du foot et d’un club tels Nicollin ou Molinari ? Le besoin de reconnaissance et de gloire comme Abramovich ? Le business pur comme Malcolm Glazer (M.U.) ? Comment ne pas retenir la dernière éventualité ? Un homme d’affaire Suisse fan de l’OM, cela parait étonnant, qui plus est qu’il ne joue pas sur son image, et se fait très discret au Vélodrome et à la Commanderie. Il a investi 200 M€ en 10 ans, juste ce qu’il faut pour légitimer sa présence.
Il n’est de secret pour personne que la grande force de ce club est son image, sa légende, sa couverture médiatique, une des expositions les plus fortes en France. Pas étonnant de voir floqué en gros sur le maillot blanc phocéen depuis plusieurs saisons, la marque d’un fournisseur d’accès internet qui est parvenu en quelques années à s’imposer comme un des leader du marché. Coïncidence, le propriétaire de cette marque n’est autre que la société LDCom filiale du Groupe Louis Dreyfus... dont l’actionnaire majoritaire est le Président de l’OM depuis le 18 juillet 2007 ! On comprend mieux pourquoi Robert Louis-Dreyfus laisse voguer la barque olympienne sans sourciller. Et on pourrait également faire le parallèle avec l’équipementier aux "3 bandes".

L’Olympique de Marseille serait-elle instrumentalisée par les affaires ? Ces excuses sont trop faciles. Ce club a les moyens de se construire une équipe compétitive, et un palmarès digne de son rang. Robert Louis-Dreyfus n’est peut-être pas présent, mais le président et le directeur sportif semblent avoir les clefs pour piloter une politique qui portera ses fruits.

Entre absence de l’actionnaire, mauvais choix des responsables, difficulté d’adaptation des joueurs et pression du Vélodrome, quelle est la solution pour que l’OM réponde aux attentes, ramène des trophées et soit cohérent dans ses choix ? La venue une fois par an de Louis Acariès ? Surement pas. Un homme fort aux manettes, tel un manager général à l’anglaise ? Peut-être. Toujours est-il qu’il va falloir garder la tête froide pour prendre les prochaines décisions, et chaque homme va devoir sérieusement se responsabiliser. Les deux prochaines saisons en dépendent.

* Albert Emon (mai 2006 à aujourd’hui) - Jean Fernandez (mai 2005-mai 2006) - Philippe Troussier (novembre 2004-mai 2005) - José Anigo (janvier 2004-23 novembre 2004) - Alain Perrin (mai 2002-janvier 2004) - Albert Emon (décembre 2001-mai 2002) - Tomislav Ivic (août-décembre 2001) - Albert Emon (intérim en août 2001) - Marc Levy et Josip Skoblar (intérim en août 2001) - José Anigo (intérim juillet-août 2001) - Tomislav Ivic (avril-juillet 2001) - Javier Clemente (novembre 2000-avril 2001) - Albert Emon et Christophe Galtier (intérim en novembre 2000) - Abel Braga (juin-novembre 2000) - Bernard Casoni (novembre 1999-juin 2000) - Rolland Courbis (juin 1997-novembre 1999)

article pas trop mal, meme si ca decharge un peu emon.

[beyonder]

Je pense que la volonté de l'article est de donner des pistes de réfléxions sans imposer une opinion. Mais en lisant entre les lignes, les responsables sont désignés assez clairement.

Merci de l'avoir mis ici

[attila2001]

copyright CU

[JUAN]

RLD et Anigo banco

Je suis plus réservé concernant Diouf :-|

[Le Gros David]

Avec l'ancien logo, tout un symbole.

[butterfly15]

Moi je suis pour qu'on vire tout le monde sauf Anigo Anigo