Heu VDN je suis vraiment pas sûr là

Les audiences de CRPC ne sont pas publiques et puisque le prévenu plaide coupable, elle consistent essentiellement en une négociation de la peine entre le parquet, le tribunal et la défense. Peine qui, par définition, est définitive et pas provisoire. Sauf si les prévenus ont finalement refusé la peine qui était proposée, mais du coup, on revient vers une procédure de comparution immédiate, et c'est dans ce cadre que la détention provisoire peut être décidée.
Sinon oui la justice française utilise trop souvent à mon sens la détention provisoire, qui normalement doit être réservée aux prévenus et accusés qui offrent peu de garantie de représentation (pas le cas visiblement ici), ou quand le risque de réitération des faits est élevé (ce qui me semble douteux dans le cas présent et en tout cas on pouvait les placer sous contrôle judiciaire avec pointage au commissariat les soirs de match) ou quand elle est jugée nécessaire pour «la bonne marche de la justice» (motif jamais ou très peu invoqué pour les comparutions immédiates).
Pour rappel, la comparution immédiate, c'est ce que l'on appelait avant les «flagrants délits», donc (en général), les prévenus ont été pris la main dans le sac et les faits sont assez bien établis (en tous cas pour le parquet, plus rarement pour les avocats de la défense) et ne nécessitent pas une enquête approfondie.