COUCOU MOI C’EST JEAN MIMI
OM-Guingamp : pour tous les spécialistes de haut vol comme moi, c'est d'abord une chose : le meilleur public de France qui se déplace chez l'un des pires (vous savez, ce public qui fait trop de bruit, se tient debout dans les gradins et croit que le club lui appartient. Ce public dangereux qui suit en plus son équipe en déplacement et remplit aux 3/4 un stade de 70 000 places ...).
Ensuite, pour en revenir au match lui-même, j'ai noté l'excellente prestation d'un arbitre capable de calculs mathématiques ultra-rapide pour déterminer la vitesse de repli normale d'un bras décollé du corps, j'ai prononcé comme tous mes collègues uniquement 2 noms de joueurs costarmoricains : Kerbrat et Beauvue, et au final j'ai surtout profité du match pour boire un coup au chaud dans les loges. D'ailleurs, mes appréciations brillantes ci-dessous sont issues de mes expériences liquides.
Mandanda : Mon café-crème du matin – sans surprise, ni bonne ni mauvaise.
Dja Djé Djé : Mon thé au ginseng d’avant l’amour : revigorant
Mendy : Le verre d’eau pour avaler mes cachets pour la prostate : discret
Fanni : Comme la bière que j’avale avant d’entrer dans un lieu sans WC : débile
Morel : Comme un seul verre de vin en mangeant : insuffisant
Imbula : Mon moment Izarra quand je suis à la capitale : esseulé
Romao : Mon infusion Tilleul du soir : insipide
Thauvin : Comme de l’eau dans un grand cru : inadmissible
Payet : Comme ma coupette de champagne dans les loges : pétillant
Alessandrini : Comme un goût de bouchon sur une bonne bouteille : frustrant
Gignac : Le Red Bull que m’ont fait boire mes petits-enfants pour se marrer : stimulant
Lemina : Le jus de pruneaux de ma femme : libératoire
Aloe : Un shot de vodka bas de gamme : court et immonde
Allez, à la tienne Thierry ... tu sais, les moments où tu me manques le plus, c'est quand je dois supporter Duga ou Stéphane Guy (à ne pas confondre avec le talentueux Guy Stéphan) pendant tout un match. Toi, t'aurais certainement traité l'arbitre d'abruti après la main évidente non sifflée, plutôt que lui chercher des excuses bidons. Et zut, je deviens sentimental après 3 coupes de champagne ...