José Gronigo, l'interview vérité (ou presque) (1/2)

Notre à peu près entraineur directeur sportif, le parodique José Gronigo, a accordé une interview exclusive à notre site. 1ère partie :

José, tout d'abord, comment allez-vous? Le stress du terrain est-il bel et bien de retour?
Oh bonne mère, ça va bieng. Voué, le stresse du terrain est beau et assez bien de retour mais c’est plus calme que le stresse de la rue. Ici au moins, pendant 90 minutes je vois arriver les balles. Enfin, sauf quand c'est Cheyrou qui tire, là ça peut partir de partout. Fada, tu te croirais à la guerre du Nuoc-man comme dans les films.

 Avez-vous accepté sans délai de réflexion cette mission de succéder, provisoirement, à Elie Baup?
Vé, Laburne m’a fait :

« José, acceptes-tu de surseoir à tes obligations premières de directeur sportif, compte tenu de l’urgence hegelienne de la mission d’entraineur ? »

Oh putaing, j'ai cru que j’avais touché à la télécommande et que sa voix avait basculé sur une langue étrangère. Fada j’ai entravé que dalle. Alors j'ai froncé les sourcils, plissé les yeux et je me suis gratté la tête pour gagner du temps et faire croire que j’avais mon délai de réflexion.
Bonne Mère, je sais pas combien de temps j’ai duré, mais j’avais pas fini de réflexionner que Baup était déjà viré.
Alors Laburne a voulu m'aider à prendre ma décision, il m'a dit

« Bon, José, c’est toi l’entraineur ou c’est la porte ».

« Oh, Laporte, l’entraineur de Toulon ? » que j’y ai fait « Putaing c’est pas con, avé Gignac devant, les drop de Cheyrou  et les placages de Diawara, c’est le gars qu’il faut ».

Putaing, crois-le ou pas mais ça l’a pas convaincu. Le lendemain j’étais nominé entraineur.

Pensez-vous avoir retrouvé toutes les qualités requises pour entraîner une équipe telle que Marseille comme vous avez pu le faire dans le passé?
J’ai tout ce qui faut, une paire de couilles et mon petit carnet où je dessine des compos d’équipes comme j’ai vu dans Téléfoot. Après, le foot c’est pas compliqué, quand tia le ballon tu dis aux gars de marquer, et quand tu l’as pas tu dis aux gars de revenir. J’aime bien dire « les gars ».

Ce challenge, c'est un peu mission impossible?
Oh pas facile de répondre putaing, j'en ai vu aucun. Moi je préfère les films documentaires, comme le Parrain et Plus Belle La Vie.

Quels ont été vos mots lors de votre prise de fonction et lors de votre première séance en tant que coach?
Eh beh j’ai d'abord remercié le directeur sportif pour cette nomination. Oh pauvre, pas facile de se serrer la main à soi-même, t’y as essayé un peu ?

Ensuite pour le premier entrainement, j'ai négocié la prime de risque. Oh, c'est que j’ai Morel dans l'équipe, autant un jour sur un centre à nodin, je peux me prendre une balle perdue et y rester... Ensuite j'ai appelé Drogba pour savoir pourquoi d’abord qu’il était en retard à l'entrainement. Il a fait le gars surpris mais je le retiens ce traitre.

Pis j'ai fait des ateliers pour qu'ils travaillent leurs points faibles, enfin pas tous sinon on en avait pour la nuit. T’y en avait au baby, d'autres à la belote, certains au flipper... et à la fin pour se détendre, on a fait une petite tournante en ping-pong.

« Coach José, c’est con que t’aies pas gardé Brandao ! » m’a sorti Diawara en rigolant.

Oh, il est bon au ping-pong Brandao ?

Et les jeunes pousses de l'effectif comme l'impatient Lemina, le bouillant Jordan Ayew ou encore Imbula et Thauvin?

Alors je peux te dire que j’ai sévi sévèrement. On est revenu aux fonds de manteaux, je les ai privés de Nutella dans les cheveux et de gel sur les tartines. Ou l’inverse, de toute façon je comprends rien à leur mode à la ouanegaine.

Putaing, ils se sont mis à chialer en m’appelant « Super Nannygo », ces couillons de la lune ! Imbula s'est mis dans une colère noire, enfin je te dis ça elle était peut-être blanche ou bleue, j'en sais rien.

Ensuite, comme ils voulaient pas quitter la Playstacheune, je les ai obligés à faire 10 tours de terrain. Et ils les ont fait ! Tia vu un peu cette autorité ? Bon, ils les ont fait sur FIFA, mais ça compte quand même.

Retrouvez ici la 2ème partie de l'interview

Le best-of de José Gronigo est ici